Quand j’ai des petits malaises présageant peut-être l’apparition de symptômes plus costauds, je relis les passages pertinents de ces trois ouvrages – qui m’aident à mettre le doigt sur le bobo (littéralement!) :
1. Le grand dictionnaire des malaises et maladies (les causes des malaises et maladies reliés aux pensées, aux sentiments et aux émotions; par Jacques Martel)
2. Acupressure Way of Health: Jin Shin Do; par Iona Marsaa Teeguarden (acupressing)
3. La réflexologie à la portée de tous; par Sarah Barry (l’essentiel, si je n’ai pas envie de revisiter toutes mes notes de cours)
J’aime bien la description condensée de l’énergie par Sarah Barry :
Qu’est-ce que l’énergie?
Du plus petit caillou à la planète la plus lourde, en passant pas les montagnes, la végétation, les cratères, les mers et les océans, les hommes et les bêtes, tout l’univers est constitué d’atomes.
Et que sont les tomes, sinon d’infinitésimales particules (matérielles) recélant des charges électriques (immatérielles) positives ou négatives : les électrons.
Les électrons exécutent sans cesse, autour du noyau de l’atome, des trajectoires fermées semblables aux orbites que font les planètes autour du soleil, chaque atome est en soi un minisystème solaire et chaque être humain est constitué de centaines de milliards d’atomes.
Les électrons vibrent à des taux variables selon la vitesse de leur mouvements et engendrent ainsi un champ électromagnétique qui représente une force incommensurable appelée énergie.
L’énergie est invisible, inodore, incolore, impalpable et pourtant, elle est la force de laquelle tout l’univers procède, de laquelle tout l’univers est à la fois issu et composé. L’énergie est la mère de toutes les manifestations telles que le vent, la foudre, les saisons, les éruptions volcaniques, les marées; de toutes les émotions telles que l’amour, la haine, la joie, la peur, l’angoisse, le bonheur; et de toutes les matérialisations telles que les forêts, les pierres, le sable, l’eau, les plantes, les animaux, etc., et bien entendu, les humains.
La grande loi de l’énergie
L’énergie éveille la vie, la colore, l’active, l’anime et la stimule. Cependant, quand il y a carence d’énergie, la vie manque drôlement de sel. Elle devient fade, insipide, terne et ennuyeuse. En outre, les carences d’énergie entraînent, invariablement, des affections, des maux divers, des indispositions et des troubles de tous genres.
Mais pourquoi certaines personnes n’ont-elles aucun mal à traverser ces périodes mornes alors que d’autres sombrent, plus ou moins profondément, dans la déprime et la dépression dès qu’elles sont privées un tant soit peu d’énergie?
C’est que l’énergie a ses lois. On n’a pas plus le droit de négliger son importance qu’on a le droit d’en abuser. L’énergie est une force qui peut être bénéfique ou maléfique selon l’emploi qu’on en fait. Elle donne des droits et des privilèges, mais elle entraîne également des devoirs et des obligations.
L’énergie grâce à laquelle nous visons, nous respirons, nous évoluons, nous nous déplaçons, est une force qui ne doit pas être traitée à la légère. Elle est la sève, l’essence même de tout ce qui vit et, à ce titre, mérite tout notre respect.
L’énergie est donc la dynamo galactique de laquelle tout procède. Cependant, le but de cet ouvrage n’étant pas d’apprendre pourquoi nous voyons la pierre qui roule dans la mousse et nous ne voyons pas la couleur du vent qui souffle dans les arbres, j’omettrai volontairement de parler de la métamorphose de l’énergie-pensée en énergie-matière et me bornerai à vous entretenir de l’énergie qui circule à travers le corps humain. Comme je vous l’ai dit précédemment, cette énergie répond à certaines lois dont la plus importante est qu’elle doit circuler. L’énergie qui ne circule pas devient rapidement stagnante et provoque des digues, des blocages, des nœuds qui, à leur tour, engendrent toutes sortes de déséquilibres qui, invariablement, donnent naissance à la maladie, au mal-être et au vieillissement prématuré.
Les pannes d’énergie et leurs causes
Le stress et la tension sont sans doute les pires consommateurs d’énergie qui soient. D’innombrables facteurs contribuent à augmenter, chez l’être humain, le stress et la tension et, conséquemment, le risque de maladie qui peut aller du simple mal de tête au cancer, mortel dans bien des cas.
Que l’on pense seulement à toutes les contraintes familiales, professionnelles ou sociales qui nous incombent; aux courses chez le médecin, le dentiste, à l’épicerie; aux heures de pointe dans la circulation dense, dans le métro ou l’autobus; aux comptes à payer, à l’argent dépensé avant même d’être gagné, à la sonnerie stridente du téléphone, aux pressions des créanciers, aux inquiétudes causées par l’éducation, le bien-être et le bonheur des enfants…
Ceci dit, le stress et la tension ne sont pas en soi si catastrophiques. Au contraire! Ils sont nécessaires, car ils représentent nos moteurs. En effet, la vitalité, le dynamisme et l’entrain sont des produits du stress et de la tension. Ce sont eux qui nous fournissent notre combustible, c’est-à-dire l’énergie. Ce qui peut être catastrophique, c’est l’excès ou le manque de l’un ou de l’autre parce qu’ils provoquent les déséquilibres. Et qui dit déséquilibre dit malaise, maladies, mal-être.
L’importance de l’équilibre
Il n’est pas plus souhaitable d’avoir de l’énergie en excès que d’en manquer. Dans les cas d’excès, les individus deviennent nerveux, fébriles, agressifs; le corps reste continuellement tendu, raidi, à l’affût de quelque chose, comme le tigre prêt à bondir sur sa proie! Un corps tendu requiert beaucoup plus d’énergie physique qu’un corps détendu (par exemple, un visage contracté sollicite cent vingt-sept muscles, tandis qu’un sourire n’en sollicite que quatre-vingt-sept). Il s’ensuit, chez les gens incapables de relaxer, un déplorable gaspillage d’énergie. Lorsqu’il y a gaspillage à outrance, le déficit apparaît rapidement, puis la maladie. Dans les cas d’absence totale de stress et de tensions, les individus deviennent apathiques, neurasthéniques et dépressifs; ils n’ont envie de rien, ne font aucune activité, n’ont aucun intérêt, aucun but. Résultat, ici aussi : la maladie!
Pour Rinaldo Lampis, auteur de l’ouvrage L’emploi conscient du temps, il existe deux sortes de stress. Le premier est celui qui est associé à un changement radical de vie (par exemple un divorce, le décès d’un conjoint, d’un ami ou d’un membre de la famille, un mariage, une perte d’emploi, une grossesse, un déménagement, etc.). Bien que de forte (et souvent brutale) intensité, ce type de stress se résorbe généralement de lui-même et la tension qu’il provoque s’atténue avec le temps. Le second type de stress est celui qui est associé à la vie quotidienne. Il est plus difficile à circonscrire en raison de son caractère sournois et insidieux. Il se traduit en angoisse, en anxiété et en peurs de tous genres. Il ne diminue pas nécessairement de lui-même avec le temps. Il est sans doute le plus grand responsable des maux dont peuvent souffrir les êtres humains.
Il semblerait que plus de 80 % de nos maladies proviennent de troubles émotionnels dont les causes sont à rechercher dans une vie de déséquilibre total. Pour le docteur Herbert Puryear, psychologue, pour qu’il y ait santé, dans le sens holistique du terme, chez une personne, il doit forcément y avoir équilibre entre la vie intérieure et l’environnement extérieur; équilibre entre le physique, le mental et le spirituel. Pour le docteur William A. MacGarey : «la santé et la longévité ne sont pas étrangères aux courants électriques qui parcourent le système nerveux et, de façon générale, les tissus du corps».
À la lumière de ce qui précède, on voit bien que le corps est régi par un système électrique (ou électromagnétique) qui lui est propre et qu’il convient d’entretenir soigneusement et ponctuellement, afin de la garder dans un état qui lui permette de remplir correctement toutes ses fonctions.
Le corps humain est géré par des méridiens dont les terminaisons partent des pieds pour parcourir le corps et rejoindre finalement le cerveau où toutes les actions/réactions sont déclenchées. Bien que l’on ait pas encore parfaitement compris, malgré les nombreuses recherches et études effectuées au cours des années, le fonctionnement exact de ces méridiens, on peut tout de même le comparer, ou plutôt l’apparenter, au fonctionnement d’une centrale téléphonique composée de connexions et d’interconnexions. Les méridiens seraient ceux qui conduisent les messages de notre corps à notre cerveau, puis de notre cerveau aux différents organes et glandes de notre corps.
La réflexologie vous apprend à stimuler et à rééquilibrer votre «système électrique» par le toucher. C’est une médecine douce chinoise, forte d’une très longue tradition. On en trouve également des traces chez les peuples de l’ancienne Égypte. On pourrait dire de la réflexologie qu’elle est une forme d’acupuncture sans aiguille.
La réflexologie n’est pas une panacée. Elle a comme toutes les médecines (douces ou traditionnelles) ses limites et s’exerce dans un cadre d’action bien spécifique. N’étant pas une technique médicale proprement dite, la réflexologie ne permet absolument pas d’émettre un diagnostic. Cependant, elle permet de dépister, de prévoir, de présumer une maladie et, donc, de vous inciter à consulter un spécialiste dès qu’une terminaison nerveuse vous indique qu’une maladie potentielle se prépare et se développe dans l’ombre.
COMMENTAIRE
J’ai scanné mes cartes plastifiées de réflexologie (comme aperçu). Il n’est pas défendu de nous tripoter les mains et les oreilles en public J surtout que ça fonctionne. Le plus ironique c’est que nous utilisons souvent l’acupressing sans nous en rendre compte – instinctivement. Prenez-en conscience lorsque vous êtes seul ou en compagnie.
Trois graphiques que j’ai réunis sur une page pour consultation rapide : les points référant aux émotions les plus récurrentes (du livre Acupressure Way of Health); j’espère que vous vous y retrouverez, la qualité du cliché est vraiment moche (désolée, pas pu faire mieux).
Iona Marsaa Teeguarden – description en français :
http://www.jinshindo.org/quest-ceque
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