31 mars 2014

Elles voient enfin le soleil…


Beaucoup de gens travaillent très fort en ce moment pour essayer de construire un monde meilleur, plus bienveillant. Certains groupes attirent notre attention sur des activités humaines qui méritent d’être bannies.

Le travail du sanctuaire animalier australien Edgar’s Mission (Our mission is kindness) en est un exemple extraordinaire. En regardant une vidéo aussi touchante que celle-là, quelqu’un pourrait s’ouvrir le cœur et réaliser l’importance de la désinformation avec ses pubs bucoliques mensongères. L’élevage intensif en confinement est incompatible avec le respect des besoins naturels des animaux. Il s’agit d’une industrie barbare et cruelle, et nous sommes tous responsables de son existence, par ignorance ou indifférence – bien que ce soit de plus en plus difficile d’ignorer ce qui se passe dans les camps de concentration animaliers. Encore une fois, ce que nous faisons aux animaux, nous le faisons aussi aux humains…

752 poules rescapées* voient le soleil pour la première fois
Edgar’s Mission : http://www.edgarsmission.org.au/

Si vous n'avez jamais vu une poule rescapée d’une batterie d’élevage intensif faire ses premiers pas sur le sol, voir et sentir le soleil pour la première fois – eh bien, les cinq minutes de cette vidéo pourraient compter parmi les plus émouvantes que vous ayez éprouvées.

L’élevage intensif empêche les poules de vivre normalement et d’avoir des comportements naturels, et en réalité, cela les prive de toute qualité de vie.

Grâce à Edgar’s Mission elles découvrent la vie (et l'amour), une vie remplie de toutes les choses qui la rendent digne d'être vécue.

Ne devrait-il pas être normal et naturel pour les humains d’être bienveillants?

À Edgar’s Mission nous sommes simplement époustouflés de constater que notre vidéo Normal and Naturel soit en train de devenir virale (…) Nous avons tous le pouvoir de faire en sorte que ce monde devienne meilleur pour tous, et nous espérons que vous prendrez un instant pour regarder les 752 poules, rescapées d’une ferme d’élevage intensif, déployer leurs ailes, gratter le sol et sentir les rayons du soleil réchauffer leur dos pour la première fois.

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* Il s'agit d’un fermier qui a vécu une sorte «d’épiphanie» et décidé par la suite de confier ses poules pondeuses à Edgar’s Mission pour qu’elles bénéficient d’une seconde vie au lieu de les envoyer à l'abattoir. Tout est possible, il suffit d’une seule prise de conscience marquante.


Quelques données

- Des études montrent que les poulets qu'on croyait stupides sont capables de pensée complexe.
- Un poulet peut voyager à 14,5 km heure.
- Dans un environnement naturel, les poulets peuvent vivre entre cinq et onze ans. Toutefois, en confinement dans les élevages intensifs, appelés «broilers», ils ne vivent généralement que six semaines avant l'abattage; et une poule pondeuse vit jusqu'à ce qu’elle soit «épuisée» (spent), un terme utilisé pour désigner la poule qui ne peut plus pondre d’oeufs.
- Il y a plus de poulets que d’humains sur terre, dont plus de trois milliards rien qu'en Chine.

«Si nous pouvions vivre heureux et en santé sans faire de mal à autrui… pourquoi ne le ferions-nous pas?»

Mission (extrait du site)

Pourquoi rescaper les animaux d'élevage?

Peu d’Australiens sont conscients que la grande majorité des animaux qui dépendent des soins de l'homme dans ce pays – quelque 500 millions d’animaux  pour la «nourriture» ou la «production» – sont exclus de notre législation en matière de protection des animaux.

De sorte que des millions d'animaux d'élevage endurent quotidiennement dans les élevages industriels une vie misérable, abjecte. À peine capable de bouger, ils subissent des actes de cruauté considérés comme illégaux quand ils sont exécutés sur votre chat ou un chien. Imaginez une vie sans soleil, sans liberté, sans possibilité de socialiser, sans espoir… Bienvenue dans la «vie» d’une usine d'élevage.


Comment est-ce arrivé? En tant que gardiens de la planète, nous sommes coupables de favoritisme. Nous avons déterminé que certains animaux seraient nos amis et que d’autres seraient notre nourriture. Pourtant, ils ne sont pas différents. Tous partagent la même capacité de souffrir, le même besoin et le même désir d’expérimenter une vie qui inclue sa part de joie, de sens, et un but.



Edgar’s Mission vous donne l'occasion de rencontrer ces animaux, de connaître leurs histoires et de décider quel genre de vie ils méritent.

30 mars 2014

Ukulélés et humour britannique

Photo : Simon Audy http://www.oiseauxduquebec.org/  

Déprimite aiguë : j’ai vu un pauvre petit Merle d’Amérique empêtré dans la montagne de neige. Berk, marre, marre. Pas hâte de voir les gens se défouler quand le printemps arrivera pour vrai – ici, le beau temps couplé au rut saisonnier fait en sorte que bien des gens virent sur le capot; on peut comprendre, c'est trop d'un seul coup :-)

Mais The Ukulele Orchestra of Great Britain a réussi à me faire sourire quand même - merci! Et triple bravo - incroyable ce qui peut être fait avec ce genre d'instrument quand on a du talent, de la virtuosité.

Site officiel : http://www.ukuleleorchestra.com/ 


29 mars 2014

«Jusqu’au bord du monde»

«Pense avant d’agir et aies l’intention d’aimer avant de penser.» (M.D. Robbins) 

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J’avance sur le rivage de ma conscience. 

Le temps pèse sur toi comme un vieux rêve au sens multiple. Tu continues à avancer pour traverser ce temps. Mais tu auras beau aller jusqu'au bord du monde, tu ne lui échapperas pas. Pourtant, même ainsi, il te faudra aller jusqu'au bord du monde. Parce qu'il est parfois impossible de faire autrement.

Tout en ce monde est constamment en mouvement. La Terre, le temps, les idées, l'amour, la vie, la foi, la justice, le mal. Tout est fluide, tout est transitoire. Rien ne reste éternellement au même endroit, sous la même forme. L'univers lui-même est une sorte d'énorme service postal.

~ Haruki Murakami (Kafka sur le rivage)

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Quand on aura allégé le plus possible les servitudes inutiles, évité les malheurs non nécessaires, il restera toujours, pour tenir en haleine les vertus héroïques de l'homme, la longue série des maux véritables, la mort, la vieillesse, les maladies non guérissables, l'amour non partagé, l'amitié rejetée ou trahie, la médiocrité d'une vie moins vaste que nos projets et plus ternes que nos songes : tous les malheurs causés par la divine nature des choses.
~ Marguerite Yourcenar (Mémoires d'Hadrien)


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Be kind, for everyone you meet is fighting a hard battle.
~ Philo

C’est toujours réconfortant (et rassurant !) de voir des humains agir avec compassion, que ce soit envers les humains, les animaux ou la nature :  

Restoring Faith in Humanity

27 mars 2014

La dernière et la plus rude



Mars est à notre hiver
Ce que l’agonie est à la mort
Interminable, cruel  
Joyeuses funérailles en avril
Parkas, bottes et pelles au trou 
Adieu froid, neige et grêlons
À nous plumes et doux gazouillis
Pousses et fleurettes timides
J’ai hâte! 

~ Boudacool

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Take spring when it comes and rejoice.
Take happiness when it comes and rejoice.
Take love when it comes and rejoice.

~ Carl Anton Ewald

Photo : Marc Thibault, Chandler 26.03.2014

26 mars 2014

Nos vrais amis n’ont pas de prix


Et, il peut en coûter une petite fortune pour les retrouver, tel cet homme de Houston qui offrait une somme élevée en récompense à qui retrouverait son chat (semblable à celui ci-dessus). Il avait disparu lors d’un vol par effraction chez lui à la veille du jour de l’an.

Il ignorait si son chat avait été volé ou s'il était sorti de lui-même, la porte étant ouverte. Il a donc décidé de coller des affiches avec photo partout dans le quartier. Un de ses collègues de travail, également un amoureux des chats, l’a aidé. Ce dernier disait : «J’avais perdu mon chat à cause d’un cancer environ un mois avant, et cela m’a motivé à lui donner un coup de main.»

Le propriétaire n’avait pas mentionné de montant sur sa première affiche; il comptait offrir 1000$. Mais, en mars il décida de retirer de l’argent de son compte d’épargne-retraire et d'offrir 5000$. Il a reçu un premier appel d’une personne croyant avoir vu les restes de son chat. Mais peu après, quelqu'un d'autre appela. La dame affirmait l’avoir vu dans un complexe de résidences avoisinant et lui envoya même des photos. «Je n’arrêtais pas de trembler, le cœur prêt à éclater. Pour tout dire, c’est comme mon enfant.» Après l’échange chat/argent, le chat a été examiné par le vétérinaire; il était en pleine forme.

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Plusieurs trouveront pareil geste stupide, exagéré, irraisonnable, déplacé, etc. Mais c’est peut-être parce qu’ils n’ont jamais eu d’animaux de compagnie, ou alors parce qu’ils les considèrent simplement comme des bébelles passagères sans grande importance. Il faut en avoir aimé un profondément, au moins une fois dans sa vie, pour comprendre…

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Amoureux des chats, faites-vous plaisir : Cats Sitting On Glass (vraiment cool)
 

25 mars 2014

Tandem Lavoie / Guardo : sublime!

J’aime Daniel Lavoie, les instruments anciens et la poésie (mythologies, légendes…). Alors avec cet album, j’ai l’âme aux portes du paradis…!
(Lisez le commentaire de Philippe Delerm ci-après)

DANIEL LAVOIE chante La Licorne Captive, un projet musical de LAURENT GUARDO
«Le musicien et producteur Laurent Guardo a composé une œuvre audacieuse et intrigante intitulée La licorne captive, dans laquelle la sonorité des instruments médiévaux se mélange aux arrangements empreints de modernisme et à la voix unique de Daniel Lavoie. Cette œuvre musicale du compositeur Laurent Guardo, qui a pris 10 ans à voir le jour, a été réalisée en étroite collaboration avec l'auteur-compositeur-interprète et comédien Daniel Lavoie. La licorne captive ne ressemble à aucun autre opus du chanteur. On y baigne dans un univers musical hors du temps, au carrefour des guitares acoustiques, des luths, udus, des tablas et des violes de gambe.» (PM, Ici Radio Canada Première, 24 mars 2014)





Du site http://www.lavoiedaniel.com/La-Licorne-Captive.html  
Par Philippe Delerm, été 2013

En découvrant «La Licorne captive», on n'a pas la sensation d'écouter un disque, mais de pénétrer dans un univers. Hors du temps, loin de la réalité, loin des villes, dans des campagnes hallucinées, des forêts de sortilèges. Et cependant, chaque mot, chaque note résonne en nous comme une piste familière. Des légendes oui, une atmosphère médiévale assurément, mais au-delà comme une pulsation intime, un écho secret à nos rêves, à nos peurs.

Laurent Guardo dit qu'au début de l'aventure il y eut le timbre singulier de la viole de gambe, entendue sur des mélodies de Purcell. La viole de gambe avec sa ligne de basse qui se fait mélodique et prend chant sans rien perdre de sa résonance grave, de son mystère originel. Ce son comme étouffé, menacé, à la fois court et ample, si proche de la voix, de la respiration humaine. Ce timbre qui n'évoque pas le bois cérémonieux, verni, mais le plus mat, la fibre blonde. Dans les notes les plus sourdes comme un battement de cœur, le cadre de temps et d'espace donnés à la musique, et puis la mélodie qui paraît naître de ce mouvement même, monter vers une liberté d'autant plus poignante qu'elle ne renie pas le lien qui l'attache au sol. Le vol avec le pas.

Un instrument profond, qui rencontre un désir encore informulé, mais Laurent Guardo sent qu'il tient là le début d'un chemin. La route sera longue. Près de dix ans pour écrire et composer les chansons de «La Licorne captive». Pour chaque pièce, une année entière. À chaque fois, le texte précédera la musique. Des histoires, des mots enracinés dans le terroir profond d'un imaginaire enfoui. Des mots d'amour, de sang, de forêts, d'hivers et de rivières, des mots qui disent les reflets cachés et les peurs ancestrales. Des mots que Laurent Guardo a pesés un à un pour leur force poétique, le pouvoir de nous rencontrer. Et des mots de Rimbaud parfois. Peut-on dire toutefois que la musique est venue après? On sent que tout le climat musical est là comme à l'avance, prêt à plonger dans l'onirisme du récit. Il y a donc eu des violes de gambe et des luths, mais aussi des tablas, des udus, et des gongs tibétains – des rencontres de sons à travers le temps et l'espace. Jusqu'aux guitares et à la basse, car «La Licorne captive» est aussi une œuvre moderne – l'universalité est toujours d'aujourd'hui.

Pourtant tout ce projet fervent ne serait pas lui-même s'il n'avait rencontré la ferveur de la voix qui lui donne corps. Laurent Guardo imaginait Daniel Lavoie. Comment penser qu'un autre ait pu incarner cette aventure? Pour aussi magiques et fragiles qu'elles puissent sembler, certaines rencontres sont nécessaires. La voix du chanteur est si riche de voyages et de territoires inconnus, de résonances rauques et chaudes. Tout le monde a en tête cette émotion si particulière qui vous donnait la chair de poule rien qu'à entendre «Ils s'aiment… comme avant…» où le silence entre les mots semblait si habité. En ce qui concerne «La Licorne captive», c'est peu dire que Daniel Lavoie a habité le projet. Il en est la vibration ultime, le magicien qui d'un ample mouvement de sa cape noire nous emmène dans l'allée sombre de la forêt. Au loin, tout au bout, se dessine un cercle de lumière.

Des hasards qui n'en sont pas, des ondes partagées, une rencontre. Et nous, appelés au voyage, comme les enfants saisis par le charme du joueur de flûte de Hamelin, captifs émerveillés de la licorne.

24 mars 2014

«Il n’y a pas de violence gratuite»


Image : campagne de levée de fonds «against abuse Inc.; plus de 300 000 enfants subissent des violences sexuelles à chaque année en Allemagne» Et il y en a malheureusement autant dans tous les pays monde…! 

«Il n’y a pas de violence gratuite.»  
«Il y a des moments de l’existence où l’on se sent littéralement tomber en piqué. Une spirale désordonnée qui vous entraîne vers le bas, vous coupe le souffle, mais ne vous prive pas de la conscience de vous être fourré dans une situation cauchemardesque, et tout cela parce que vous avez cédé à la tendance la plus commune de la condition masculine, celle qui consiste à penser avec sa bite
~ Douglas Kennedy (La femme du Ve

Le 16 mars dernier, Mariloup Wolfe était invitée à l’émission Tout le monde en parle au sujet de sa décision de poursuivre Gab Roy, un humoriste (particulièrement rebutant) qui avait publié en détail une scène imaginaire de viol avec la comédienne.  
       Mariloup souhaite que son action incite la collectivité à se poser de sérieuses questions : «Jusqu'où peut-on aller au nom de l'humour, quand franchit-on la limite de ce qui est acceptable sur le web?»

Les erreurs ne peuvent pas être réparées ni éliminées sur les réseaux sociaux... Lorsque qu’un auteur diffuse un texte violent ou ordurier sur le Net, aussitôt qu’il appuie sur «publier» il est trop tard. Même s’il reconnaît son erreur publiquement et supprime le message de son site, celui-ci continuera de circuler par transferts; il devient «immortel». Le mal est fait.

Les mots ont le pouvoir de blesser, et même de tuer psychologiquement.

Être conscient, c’est penser «avant» de parler et d’agir, c’est prévoir (ou imaginer) les enchaînements et les répercussions de nos agissements. C’est tenir compte de la potentielle souffrance que nous pourrions infliger aux autres.

Mais qui donc se soucie de faire ça aujourd’hui? Nous réfléchissons uniquement après avoir subi les conséquences de nos actes irrationnels basés sur l’émotion du moment – haine, méchanceté, malveillance, désir, convoitise, même l’amour entre guillemets.

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Le 10 mars, l’auteur du blogue Des histoires de survie avait commenté les arguments de défense de Gab Roy.

Réponse à Gab Roy et ceux qui le défendent
Par Angélique Silence* 

Extrait 

Voici une liste des arguments que j'ai le plus lus de la part de Gab Roy et de ceux qui, tel une horde de loups solidaires devant l'adversaire, se sont portés à sa défense face à la mise en demeure que Mariloup Wolfe lui a fait parvenir après qu'il aie publié un texte dans lequel il fantasmait sur elle de façon grotesque, dégradante et absolument irrespectueuse...

L'argument «Je trouvais ça drôle, c’est de l’humour, au pire une erreur de jugement…»
       Ok, c’est une grosse erreur de jugement. Il s’avère que si je manque de jugement et que je trouve drôle de frapper quelqu’un, je vais peut-être me ramasser avec des accusations de voie de fait. C’est la vie ça. On vit dans une société où faut assumer ses actes, même quand on les trouvait drôles et qu’ils sont issus d’une erreur de jugement.

«Je me suis excusé… Il s’est excusé… »
       Ok, super, il s’est excusé. Mais il s’avère que si je m’excuse à quelqu’un de l’avoir frappé, son bleu disparaît pas, ni la crainte que ça lui a peut-être inspiré de manger un coup de poing sur la tronche, juste de même, sans raison, et il a quand même le droit de me poursuivre pour voie de fait.

«J’ai écrit ‘Je t'offre mes services de rebound...’ À partir du moment où elle décline l'invitation et que je prends mon trou, je ne vois pas où il y a un viol.»
       Y'a pas d'accusation de viol non plus, ceux et celles qui parlent de viol te disent pas que tu l’as violée, ils disent que tu alimentes la ‘culture du viol’. Et le fait est que même si dans ton fantasme tu lui demandes la permission, dans la vraie vie, tu l’as pas fait avant d’écrire ton texte.

«Culture du viol? Franchement, vous exagérez…»
       Non, on n’exagère pas. Si on exagérait, les femmes qui ont subi des violences sexuelles ne se feraient pas dire qu’elles ont couru après en s’habillant sexy ou en se présentant seule à un rendez-vous avec un inconnu (toi, trouves-tu que c’est risqué d’aller seul à la rencontre d’une femme inconnue), des pages Facebook comme la tienne ne seraient pas aimées par 30000 personnes, des publicités ou les femmes sont utilisées uniquement parce qu’elles sont belles, sans lien aucun avec les produits à vendre ne seraient pas tolérées et la société ne se demanderait pas si la prostitution est un mal nécessaire et acceptable ou un mal à abolir… Vous qui dites : non, il n'y a pas de culture du viol, c'est quoi vos arguments?

«Je suis pour la liberté d’expression.»
       Moi aussi! Mais y’a des limites et je suis d’accord avec ces limites. La liberté d’expression est limitée par le droit au respect de la vie privée, le droit à l’image, le droit à la réputation et à la sécurité. La liberté d’expression n’est donc pas absolue et ce droit fondamental cesse lorsqu’il entre en conflit avec le(s) droit(s) d’une autre personne.
       En écrivant ton texte, t’as été trop loin. C’est évident et ça va être démontré. Je ne pense pas que ça va te coûter 300 000 $, je ne pense pas que Mariloup veut faire un coup d'argent, mais je pense qu'elle t’utilise pour défendre une cause qu’il faut défendre et qu’elle le fait intelligemment. Et j’avoue que je fantasme de te voir être obligé de te faire soigner… (…)

Suite :
http://deshistoiresdesurvie.blogspot.ca/2014/03/reponse-gab-roy-et-ceux-qui-le-defendent.html

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* Angélique, c’est un pseudonyme qu’elle utilise parce qu’elle est un peu paranoïaque. Il y a quelques mois seulement, Angélique se prostituait. Mais son histoire avait commencé trois ans auparavant. À 29 ans, après une rupture, la jeune mère de famille s’est retrouvée avec des dettes.
Son histoire (Radio Canada) : Angélique en enfer : l’intérieur des maisons closes

Blogue Originel par Lili Boisvert : Pourquoi un blogue sur la sexualité? Pourquoi ne pas laisser ce sujet à l’industrie pornographique? À celle du marketing? Si le sexe était autrefois une affaire privée, aujourd’hui, il se décline de mille façons dans la société. Et cela, c’est d’intérêt public. Originel traque le stéréotype, pourfend le mythe, aborde les dossiers chauds et l’actualité en matière de sexualité : http://blogues.radio-canada.ca/originel/  

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Conclusion :
«Le temps est un bien précieux et périssable.» ~ Douglas Kennedy (Cinq jours)

En effet! Utilisons-le donc à meilleur escient!

23 mars 2014

Si je prenais le temps…



Petit guide pour une vie heureuse  
(A Short Guide to a Happy Life 
Anna Quindlen 

Je n'ai jamais obtenu de doctorat ni même de maîtrise. Je ne suis pas éthicienne, ni philosophe, ni experte dans un domaine particulier… Je ne peux pas parler d'économie, de l'univers, ni d’académies, comme les académiciens aiment appeler leur lieu de travail quand ils veulent impressionner. Je suis romancière. Mon travail, c’est la nature humaine. La vraie vie, c’est tout ce que je connais.

Ne confondez jamais ces deux choses : votre vie et votre travail. Voilà ce que j'ai à dire. La seconde n’est qu’une partie de la première. N’oubliez jamais ce qu'un ami a écrit au sénateur Paul Tsongas lorsqu’il décida de ne pas aller en réélection parce qu'il avait reçu diagnostique de cancer : «Aucun homme n’a jamais dit sur son lit de mort : ‘J’aimerais avoir passé plus de temps au bureau’.» N’oubliez jamais ces mots que mon père m'a écrits sur une carte postale dans sa dernière année : «Même si vous gagnez la course, vous êtes toujours un rat.»

Il y a des milliers de gens ayant le même diplôme que vous; quand vous trouvez un emploi, dites-vous qu’il y aura des milliers de gens qui font le travail que vous voulez pour gagner votre vie. Mais vous êtes la seule personne responsable de votre vie. Votre propre vie. Votre vie entière. Pas seulement votre vie au bureau, votre vie dans le bus ou en voiture, ou devant un ordinateur. Pas seulement votre vie dans votre tête, mais votre vie dans votre coeur. Pas seulement votre compte en banque, mais votre âme.

Les gens ne parlent plus beaucoup de l'âme. C'est tellement plus facile d'écrire un curriculum vitae que d’être l’artisan d’un esprit. Mais le curriculum vitae réconforte contre le froid d’une nuit d’hiver, ou quand vous êtes triste, sans le sou, seul, ou quand vous recevez le résultat d’un examen médical qui n’est pas très bon ou que le médecin écrit «pronostic : mauvais».

Donc, le meilleur conseil que je puisse donner est assez simple : profitez de la vie. Une vie réelle, pas une poursuite effrénée vers la prochaine promotion, le plus gros chèque, la plus grande maison. Pensez-vous que vous seriez préoccupé par ces choses si soudainement vous étiez frappé d’un anévrisme ou que vous découvriez une tumeur sur votre sein en prenant votre douche?

Profitez de la vie, une vie où vous notez l'odeur de l'eau salée poussée par la brise au-dessus des dunes, une vie où vous vous arrêtez et regardez un faucon tourner en cercles au-dessus d’un étang et qui va se percher sur un pin. Profitez de la vie, en observant les moues d’un bébé qui se concentre pour ramasser un Cheerio avec le pouce et l'index.

Éteignez votre téléphone cellulaire. Éteignez votre téléphone ordinaire, en fait. Restez tranquille. Soyez présent.

Profitez de la vie, appréciez la solitude. Trouvez des gens que vous aimez et qui vous aiment. Et n'oubliez pas que l'amour n'est pas un loisir, c'est du travail.

Profitez de la vie, soyez généreux. Regardez autour de vous les azalées fuchsia qui fleurissent  au printemps; regardez la pleine lune flotter dans un ciel noir par une nuit froide. Et réalisez que la vie est magnifique, et que vous ne pouvez rien prendre pour acquis. Soyez profondément convaincu de la bonté de la vie au point de vouloir le dire à tout le monde. Prenez l'argent que vous auriez dépensé à boire dans un bar et donnez-le  à une oeuvre de bienfaisance. Travaillez à une soupe populaire. Aidez des écoliers.

Nous voulons tous réussir. Mais, si nous ne faisons pas de bien autour de nous, alors, réussir ne suffira jamais.

C’est tellement facile de gaspiller notre vie : nos journées, nos heures, nos minutes. C’est tellement facile de prendre pour acquis la nouvelle pousse d’une plante, l'éclat de la pierre calcaire sur Fifth Avenue, la couleur des yeux de nos enfants, la façon dont une mélodie symphonique monte, diminue, disparaît, et remonte à nouveau. C’est tellement facile d'exister au lieu de vivre. Sauf si vous restez conscient du tic-tac de l’horloge.
[ …]

Pour moi, «avant» et «après», ce n'était pas seulement avant que ma mère soit malade et après qu’elle soit morte. C'était la ligne de démarcation entre voir le monde en noir et blanc ou en technicolor. Les lumières sont arrivées pour la plus sombre des raisons. Je suis retournée à l'école et j'ai regardé tous les enfants que je connaissais.  Ils trouvaient la vie ennuyante, n’étaient pas sûrs de vouloir l’harnacher et la voyaient comme un mauvais trip. De mon côté, je savais que j'avais vécu un changement radical. Parce que je savais que je ne verrais plus jamais la vie autrement que comme un grand cadeau.

C’est ironique, mais nous oublions trop souvent à quel point la vie est merveilleuse. Nous avons plus de temps que jamais pour nous en rappeler. Les hommes et les femmes des générations précédentes étaient obligés de travailler de longues, longues heures pour faire vivre beaucoup, beaucoup d'enfants dans de minuscules maisons. Les femmes travaillaient dans des usines et des ateliers clandestins et puis à la maison aussi avec deux patrons : celui qui les payait et celui qu’elles avaient épousé et qui ne les payait pas. (…) Nous travaillons trop et nous ne sommes pas suffisamment payés.

La vie est faite de moments, des petits points de mica scintillant dans un gros bloc de ciment gris. Ce serait fantastique si nous pouvions les faire apparaître sur commande, mais avec la vie particulièrement occupée que nous menons, cela n'arrivera pas. Nous devons apprendre à leur faire de la place, à les aimer, et à vivre, vraiment vivre.
[ …]

Il ne s’agit pas d’une répétition générale; et ce jour-ci est la seule garantie que vous avez.

Regardez les fleurs dans les champs. Regardez le duvet sur l'oreille d’un bébé. Lisez au soleil dans le jardin. Apprenez à être heureux. Et voyez la vie comme une maladie en phase terminale, parce que si vous le faites, vous la vivrez avec joie et passion, telle qu’elle doit être vécue.

Source : http://www.brainpickings.org/

22 mars 2014

Technologie et empathie



La technologie tue-t-elle la bonté chez les engants?
Par Drew Hendricks

C'est une tendance que les enseignants et les psychologues peuvent facilement corroborer : les enfants d'aujourd'hui sont simplement moins empathiques que ceux des générations précédentes. Beaucoup de gens blâment la technologie pour la perte de compassion, et les résultats de recherche indiquent qu'ils ont peut-être raison. Des chercheurs qui ont examiné 72 études menées entre 1979 et 2009 ont découvert que, comparativement aux générations précédentes, des milliers de jeunes affichent maintenant un score de 40 % inférieur dans les tests d'empathie. La plus grande baisse s’est produite après l'an 2000.

Le professeur Sara Konrath (University of Michigan’s Institute for Social Research) blâme les medias pour cette diminution de la compassion. Elle blâme les jeux vidéo et d'autres médias, disant que les enfants américains consomment jusqu'à trois fois plus de médias que les enfants des autres générations. Konrath fait valoir que ses recherches montrent que l'exposition à la violence médiatique empêche les enfants de se sentir concernés par la souffrance des autres.

Un étudiant diplômé affilié au projet, Edward O'Brien, avance aussi que les médias sociaux pourraient être les coupables. Il fait remarquer que le fait d'avoir des amis en ligne plutôt qu’en face de nous, fait en sorte qu’il est plus facile d’éliminer les personnes qui éprouvent et expriment des émotions difficiles. La technologie a également créé un monde qui évolue rapidement, dit O'Brien, un monde dans lequel les enfants n’ont pas le temps de ralentir pour prêter attention aux autres.

Le législateur John K. Mullen suggère dans un article du Journal of Applied Social Psychology  que les gens, y compris les enfants, ont probablement eu le cerveau «reprogrammé» (rewired) par Internet. En plus de ne pas avoir accès aux expressions faciales, au ton de la voix et au langage corporel, aujourd'hui, les toxicomanes du digital passent à côté des indices de tromperie et d'insincérité normalement détectables en face-à-face. Mullen affirme aussi que le recours excessif à la technologie peut diminuer l’apprentissage de précieuses compétences sociales telles que le contact direct par les yeux.

Le bon côté de la technologie est que le QI augmente et que les enfants sont de plus en plus habiles dans les multitâches. Le prix? Les enfants sont en train de perdre la capacité de manifester de l'empathie envers les autres. Étant donné qu’ils passent plus de temps devant l'écran qu’en interactions personnelles directes, Mullen dit que les jeunes ne stimulent pas suffisamment les circuits neuronaux qui développent les compétences sociales, de sorte qu’elles sont totalement sous-développées.

Les diplômés de collèges dont l’empathie est sous-développée en subissent les conséquences lorsqu’ils entrent sur le marché du travail. Mullen raconte que le directeur d’une firme américaine de management financier a congédié de brillants jeunes employés parce qu'ils étaient incapables de faire preuve d’empathie avec les clients qui avaient tout perdu lors de la crise financière de 2008. La société a donc engagé d’anciens conseillers qui prenaient le temps de s’asseoir avec les clients et de discuter de leur situation, en face-à-face et avec compassion. Le manque d'empathie de ces jeunes conseillers financiers leur a coûté plus que leurs relations sociales; dans ce cas-ci, il leur a coûté leur emploi.


Limiter le temps que passent les enfants devant l'écran est un des éléments clés pour leur enseigner l'empathie, en particulier si leur temps d'écran est consacré à du contenu violent. Les inciter à avoir des interactions en face-à-face en est un autre. Éventuellement, l’influence parentale pourra compenser les effets négatifs de la technologie, à la condition que les parents veulent bien continuer de communiquer avec leurs enfants.  

Source :
http://z6mag.com/technology/is-technology-killing-kindness-in-kids-1610293.html

21 mars 2014

Poésie cinématographique

La Journée Mondiale de la Poésie existe depuis plus de 20 ans, le saviez-vous?



Le film A Solitary World (Un monde solitaire) rend hommage à H.G. Wells. La narration inclut des adaptations de diverses œuvres : La machine à explorer le temps (1895), L’Île du Docteur Moreau (1896), Les premiers hommes dans la lune (1901), Au temps de la Comète (1906), La destruction libératrice (1914). Il s’agit peut-être d’une catégorie de films d’avant-garde : le poème cinématographique.
Réalisation : W. Griffiths. Lecture : Terry Burns. Musique : Lennert Busch. Production : PBS Digital Studio.
Trouvé sur : http://www.brainpickings.org/

A Solitary World

A horrible feeling of desolation pinched my heart. I listened rigid but heard nothing but the creep of blood in my ears. Great and shadowy and strange was the world and I drifted solitary through its vast mysteries.

A remote faint question, where I might be, drifted and vanished again in my mind. I found myself standing astonished, my emotions penetrated by something I could not understand.

I felt naked. I felt as perhaps a bird may feel in the clear air knowing the hawk wings above and will swoop.

I began to feel the need of fellowship. I wanted to question, wanted to speak, wanted to relate my experience. What is this spirit in man that urges him forever to depart from happiness, to toil and to place himself in danger?

It was this restlessness, this insecurity perhaps that drove me further and further afield in my exploring expedition. As the hush of the evening crept over the world, the sun touched the mountains and became very swiftly a blazing hemisphere of liquid flame, and sank.

Then, slow and soft and wrapping the world in fold after fold of deepening blue, came the night. And then, the splendor of the sight — in the sky, one bright planet shone kindly and steadily like the face of an old friend. The full temerity of my voyage suddenly came upon me. At last I began to feel the pull of the earth upon my being, drawing me back again to the life that is real, for men.

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(Traduction-maison très libre…)

Un monde solitaire

Un horrible sentiment de désolation m’a pincé le coeur. J'écoutais sans bouger mais je n’entendais rien d’autre que la pulsion du sang dans mes oreilles. Grand, mystérieux et étrange ce monde, et en solitaire, je dérivais à travers ses vastes mystères.

Une vague question récurrente, à savoir où j'étais, dérivait et disparaissait à nouveau dans mon esprit. J’étais là, étonné, mes émotions envahies par quelque chose que je ne comprenais pas.

Je me sentais nu. Je me sentais peut-être comme l’oiseau dans l'air limpide qui voit les ailes du faucon au-dessus et sait qu'il va foncer.

Je commençais à ressentir le besoin d'être en relation. Je voulais questionner, je voulais parler, je voulais raconter mon expérience. Quel est cet esprit en l'homme qui le pousse instamment àtoujours s'écarter du bonheur, àpeiner et à se mettre en danger?

C'était cette agitation, cette insécurité, qui m'avait peut-être conduit de plus en plus loin dans mon expédition. Le silence du soir glissait sur le monde, le soleil touchait les montagnes et devenait rapidement un hémisphère fulgurant de flamme liquide; et il sombra.

Puis, vint la nuit qui enveloppa lentement et doucement le monde de contours d’un bleu de plus en plus profond. Et ensuite, la splendeur de la vue – dans le ciel, une planète brillante luisant gentiment et sans cesse comme le visage d'un vieil ami. Toute la témérité de mon voyage fonça brusquement sur moi. Enfin, j'ai commencé à ressentir l'attraction terrestre sur mon être, me ramenant de nouveau à la vie qui est réelle, pour les hommes.

20 mars 2014

Une tulipe ne fait pas le printemps


La tulipe

Madrigal Au soleil.

Bel astre à qui je dois mon être et ma beauté,
Ajoute l’immortalité
À l’éclat non pareil dont je suis embellie;
Empêche que le temps n’efface mes couleurs :
Pour trône donne-moi le beau front de Julie;
Et, si cet heureux sort à ma gloire s’allie,
Je serai la reine des fleurs.

~ Pierre Corneille
(Poésies diverses

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Les corbeaux

Les noirs corbeaux au noir plumage,
Que chassa le vent automnal,
Revenus de leur long voyage,
Croassent dans le ciel vernal.

Les taillis, les buissons moroses
Attendent leurs joyeux oiseaux :
Mais, au lieu des gais virtuoses,
Arrivent premiers les corbeaux.

Pour charmer le bois qui s’ennuie,
Ces dilettantes sans rival,
Ce soir, par la neige et la pluie,
Donneront un grand festival.

Les rêveurs, dont l’extase est brève,
Attendent des vols d’oiseaux d’or;
Mais, au lieu des oiseaux du rêve,
Arrive le sombre condor.

Mars pleure avant de nous sourire.
La grêle tombe en plein été.
L’homme, né pour les deuils, soupire
Et pleure avant d’avoir chanté.

~ Nérée Beauchemin
(Les floraisons matutinales 

19 mars 2014

Musique et plasticité neuronale


«Les termes «plasticité neuronale» signifient que les circuits neuroniques peuvent se transformer au cours de la vie d’un être vivant, contrairement à ce que les scientifiques ont longtemps cru.

Dans ce cas, on étudie les différences au niveau des zones de projection du pouce et de l’auriculaire gauche dans le cerveau, entre une violoniste et une personne du même âge non-musicienne (toutes deux étant droitières). On peut remarquer que la zone de projection de la violoniste est beaucoup plus active que celle du sujet témoin.

Grâce à des images obtenues par MEG (magnétoencéphalographie) combinées à des IRM, les scientifiques ont estimé le nombre de dendrites actives au niveau du cortex lors de l’activation de l’auriculaire gauche chez différents musiciens, ayant appris à jouer plus ou moins tôt du violon, et ont comparé les résultats avec ceux de non-musiciens.

Chez les sujets non-musiciens, le nombre de dendrites actives est proche de 25 000 et ne dépasse pas 40 000 pour le meilleur résultat.

Chez les sujets ayant appris à jouer vers 5 ans, le nombre de dendrites réagissant à la stimulation est d’environ 75 000 ! Ce nombre reste à peu près stable pour les musiciens qui ont commencé avant 14 ans, puis, après 14 ans le nombre de dendrites actives tombent à 50 000, et après 18 ans à 45 000.

Cette expérience montre que l’entraînement permet de multiplier les neurones sensibles à certaines activités.»  

Source :
http://www.esraonline.com/index.php?pagination=view_article&id=1281

Citations du jour : 

La musique est le langage des passions, mais toutes les passions ne gagnent pas à être mises en musique. 
~ Christoph Martin Wieland (De l'opéra allemand)

Au-delà des mots, la musique a l’avantage d’être beaucoup plus directe émotionnellement.
~ Martin Valente

COMMENTAIRE

La pensée sur la photo me rappelait un psychologue qui disait : «Si vous voulez savoir comment une personne fait l’amour, observez sa façon de manger, c’est pareil…» Si vous avez eu beaucoup de partenaires, vous pourrez facilement vérifier si l’affirmation a du sens ou non – ça peut être drôle J !
       Tout ce que nous faisons exprime des sentiments et des émotions, et reflète des traits de caractère.

18 mars 2014

Bonheur tout simple


Heureux pendant les 30 prochaines minutes :
trucs pour améliorer votre humeur instantanément 

Par Gretchen Rubin

Être plus heureux n'a pas besoin d’être un but à long terme. Vous pouvez commencer maintenant. Pendant les 30 prochaines minutes, essayez quelques-unes des suggestions ci-après. Le simple fait de concrétiser des petits buts améliore notre humeur, et conséquemment nous sommes plus heureux.

1. Bougez plus. L’activité stimule l’énergie. Si vous êtes au téléphone, levez-vous et marchez. Utilisez les escaliers au lieu de l'ascenseur. Mettez plus d'énergie dans votre voix. Marchez au moins 10 minutes, c’est encore mieux...

2. Allez dehors. Les recherches montrent que la lumière stimule les substances chimiques du cerveau qui améliorent l'humeur. Première activité en vous levant : marchez dehors; s’il fait soleil, c’est encore plus bénéfique.

3. Communiquez. Envoyez un mail à un ami que vous n'avez pas vu depuis un bout de temps, ou parlez à un inconnu. Entretenir des liens avec les autres est l'un des ingrédients les plus importants du bonheur. Si votre attitude est amicale, non seulement les gens seront plus aimables avec vous, mais vous renforcerez aussi votre capacité d’être sociable.

4. Débarrassez-vous des corvées. Réglez ce problème d'assurances, achetez cette chose dont vous avez besoin, prenez ce rendez-vous chez le dentiste que vous ajournez constamment. Rayer une corvée de votre liste vous procurera un rush de joie.

5. Créer-vous un environnement plus serein. L’ordre à l’extérieur contribue à la paix intérieure, alors prenez le temps de classer vos factures, par exemple. Séparez votre grosse pile en petits tas, en ordre de priorité; vous serez moins épouvanté. Prenez 10 minutes pour voir ce que vous pouvez faire.

6. Faites une bonne action. Prenez une minute pour introduire deux de vos amis l’un à l’autre par e-mail, ou refilez des informations utiles, ou louangez les bons coups de vos connaissances, exprimez votre gratitude...

7. Sauvez une vie. Inscrivez-vous au don d'organes*, et n'oubliez pas de le dire à votre famille. ‘Faites du bien, sentez-vous bien’ – ça marche!

8. Ayez l’air heureux. Faites semblant d’être heureux, vous finirez par l’être pour vrai. Il est prouvé que même un sourire «artificiel» améliore l'humeur. Et si vous êtes en train de sourire, les autres vous perçoivent comme étant plus convivial et plus accessible.

9. Apprenez quelque chose de nouveau. Pensez à une chose que vous aimeriez mieux connaître et passez 15 minutes à lire sur le sujet sur Internet, ou achetez un livre. Mais soyez honnête! Choisissez un sujet qui vous passionne réellement, non pas un sujet que vous pensez «devoir» apprendre.

Certaines personnes prétendent que vouloir être heureux est un but égoïste. Mais, en fait, les études montrent que plus les gens sont heureux, sociables, aimables, en santé et productifs – plus ils sont enclins à aider les autres. En travaillant à augmenter votre propre bonheur, vous augmentez celui des autres aussi.

Source : http://www.randomactsofkindness.org/kindness-research

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* Passé un certain âge, ce n’est peut-être plus une bonne action J! Mais il y a d’autres moyens de sauver des vies. Par exemple : être plus attentif au volant et respecter les limites de vitesse.

La vie est une addition de p’tits malheurs et p’tits bonheurs parmi lesquels s’en glissent de plus grands qui passeront eux aussi. Il faut apprendre à surfer.

Et puis, «sourire reste la meilleure façon de montrer les dents au destin».

17 mars 2014

Au choix : amour ou peur



Si vous ne choisissez pas l’amour, vous choisissez la peur
Elisabeth Kübler-Ross et David Kessler

Si l’on pouvait littéralement aller en vous et éliminer toutes vos peurs – chacune d'elles – votre vie serait-elle différente? Pensez-y. Si rien ne vous empêchait de suivre vos rêves, votre vie serait probablement très différente. Voilà ce que les mourants apprennent.

L’approche de la mort fait surgir nos pires craintes pour que nous les regardions bien en face. Cela laisse entrevoir la possibilité d’une vie différente, et avec cette vision, les peurs s’évanouissent. Malheureusement, une fois la peur disparue, la plupart des gens sont trop malades ou trop vieux pour réaliser ce qu’ils n’ont pas fait parce qu’ils avaient peur. [ …] Ainsi, la leçon est claire : nous devons transcender nos peurs pendant que nous pouvons encore faire les choses dont nous rêvons.

Pour transcender la peur, nous devons déménager dans une autre émotion : l’amour.

Bonheur, angoisse, joie, ressentiment… il y a beaucoup de mots pour décrire les nombreuses émotions que nous éprouvons. Mais, au plus profond de notre cœur, il n’y a que deux émotions : l'amour et la peur. Toutes les émotions positives découlent de l'amour, toutes les émotions négatives découlent de la peur. L'amour engendre bonheur, contentement, paix et joie. La peur engendre colère, haine, angoisse et culpabilité.

C’est vrai que l'amour et la peur sont les deux émotions primaires. Mais il serait plus exact de dire qu'il y a seulement l'amour ou la peur, car nous ne pouvons pas ressentir ces deux émotions simultanément. Elles sont diamétralement opposées. Quand nous sommes dans la peur, nous ne sommes pas dans l'amour. Quand nous sommes dans l'amour, nous ne pouvons pas être dans la peur. Pouvez-vous vous rappeler d’une seule occasion où vous étiez à la fois dans l'amour et dans la peur? C'est impossible.

Nous devons choisir un endroit ou l’autre. Il n'y a pas de neutralité. Si vous ne choisissez pas résolument l’amour, vous êtes dans la peur ou l'une de ses émotions corrélées. Chaque instant offre la possibilité de choisir entre l'une ou l'autre. Nous devons sans cesse choisir, en particulier lorsque des circonstances difficiles nous poussent à choisir la haine plutôt que l’amour.

Choisir l'amour ne signifie pas que vous n’aurez plus jamais peur. En fait, cela signifie que bon nombre de vos peurs reviendront jusqu'à ce qu’elles se déconstruisent enfin. C'est un processus continu. Rappelez-vous que vous aurez peur, même après avoir choisi l'amour, tout comme la faim réapparaît après qu’on ait mangé. Nous devons continuellement choisir l’amour pour nourrir notre âme et éloigner la peur, tout comme nous devons manger pour nourrir notre corps et éliminer la faim.

(In Life Lessons: Two Experts on Death and Dying Teach Us About the Mysteries of Life and Living)

Source: http://www.awakin.org

Citation du jour :  

Toute haine est sans doute de l'amour déçu. ~ Éric-Emmanuel Schmidt
(La Secte des égoïstes, p.106, Livre de Poche, n°14050)

16 mars 2014

Bonne Saint-Patrick!

Ànos amis Irlandais pure laine et leurs descendants qui vivent ici…




Balade irlandaise
Renaud  

J'ai voulu planter un oranger
Là où la chanson n'en verra jamais
Là où les arbres n'ont jamais donné
Que des grenades dégoupillées
Jusqu'à Derry ma bien aimée
Sur mon bateau j'ai navigué
J'ai dit aux hommes qui se battaient
Je viens planter un oranger  
Buvons un verre, allons pêcher  
Pas une guerre ne pourra durer
Lorsque la bière et l'amitié  
Et la musique nous ferons chanter
Tuez vos dieux à tout jamais
Sous aucune croix l'amour ne se plaît  
Ce sont les hommes pas les curés
Qui font pousser les orangers
Je voulais planter un oranger
Là où la chanson n'en verra jamais
Il a fleuri et il a donné
Les fruits sucrés de la liberté

Je «sais» ce que je ne sais pas



Des histoires qui changent notre vision de l’intuition
Lissa Rankin, MD

Son taux de succès en neurochirurgie était parfait. Même si ses interventions chirurgicales étaient dangereuses, il semblait que ses patients ne mouraient jamais. Mais ce neurochirurgien avait constamment des migraines, et comme le traitement ne fonctionnait, il a donc consulté la psychologue Elizabeth Lloyd Mayer, auteur de Extraordinary Knowing. Elle l’a aidé à déterminer exactement à quand remontaient ses premiers maux de tête. Ils avaient débuté au moment où il avait cessé d’enseigner aux étudiants en médecine et aux résidents de l'hôpital – ce qu’il aimait faire. Elle lui a demandé pourquoi il avait cessé d'enseigner. Il hésitait à se confier.

Le taux de réussite exceptionnel du neurochirurgien était dû à sa manière de procéder : il attendait de voir une lumière blanche autour de la tête du patient. C’est uniquement à ce moment-là qu’il sentait qu’il pouvait opérer en toute sécurité. Mais comment pouvait-il enseigner cela à des étudiants en médecine? Pouvait-il demander aux résidents de chercher des halos de lumière autour de la tête des patients atteints de tumeurs cérébrales et d’anévrismes? Étant donné qu’il devait garder ses expériences mystiques secrètes (même si elles l’aidaient à guérir ses patients), il quitta l'enseignement. Sa bataille intérieure commença à lui causer des migraines. Il se sentait bloqué. Il était certain qu'il ne devait parler à quiconque de ces lumières blanches que personne d'autre ne voyait à l'université. Mais son corps souffrait à cause de la façon dont il trahissait son âme. C'est le genre de dilemme auquel font face plusieurs personnes qui veulent garder secret le mystère qui danse avec la vie.

Savoir des choses que vous ne savez pas

J'ai vécu des expériences similaires qui me permettaient de «savoir que je ne savais pas»; et je connais beaucoup d'autres personnes qui ont vécu des moments de connaissance intuitive semblables. J'étais curieuse, alors j'ai demandé aux gens de partager publiquement leurs expériences. Voici quelques-unes de leurs histoires.

En avril 2012, j’avais sérieusement l’intention d’acheter une maison dans une ville voisine; j’avais fait une offre d’achat sur la propriété, mais, contre toute attente, j'ai changé d’idée à la dernière minute. Ma famille était extrêmement fâchée contre moi. Les enfants étaient ravis d’aller vivre dans cette ville, mais mon instinct m’a fait reculer. Je ne pouvais pas justifier mon geste. La ville était parfaite et la maison charmante. Je ressentais simplement que c'était un mauvais choix. Je suis généralement accommodante et souple, mais là, j'étais farouchement contre l'idée. Nous nous sommes donc installés dans une maison de notre ville. Nous avons déménagé en juin, et les enfants ont commencé l'école en septembre. Le 14 décembre 2012, l'impensable est arrivé à Sandy Hook Elementary School. Mon plus jeune (un enfant que je n'aurais jamais cru avoir et qui est entré dans la vie d’une façon plutôt inhabituelle) aurait été dans cette école ce jour-là si j’avais suivi le premier plan.
~ Christina Lianos

C'était le 7 janvier 2013, et tandis que je nettoyais la maison, j'ai appelé ma mère. Il n'y a pas eu de réponse; et j'ai entendu clairement : «elle a pris des pilules; elle a besoin de ton aide». J'ai appelé deux autres fois, mais elle n'a pas répondu. J'ai sauté dans un taxi. Elle avait avalé le contenu d’une bouteille de benzodiazépines. J'ai appelé une ambulance. Elle est encore avec nous aujourd'hui, mais elle a failli y passer.
~ Alexia Briones VandeWalle


Ma première expérience de connaissance intuitive m'a aidé à sauver la ma vie d’un de mes patients. C’était pendant une formation, et j’avais de la difficulté à atteindre l'artère radiale du patient en état de choc. Elle était bloquée et je n’arrivais pas à introduire le câble. Après plusieurs tentatives futiles, j’étais vraiment frustré, sachant que cette étape était cruciale pour obtenir les données pour sauver la vie du patient. Je ne sais pas ce qui m'est arrivé, mais je me suis soudain éloigné du lit et j’ai fermé les yeux. J’ai éprouvé un sentiment de paix. Je demandais des conseils, de l'aide. J’ignore à qui je le demandais, mais j’ai eu l’impression d’une réponse, comme une voix qui disait : «Vas-y». J'ai remercié la voix, je me sentais rassuré. J'ai ouvert les yeux et je suis allé vers le patient. Je n’ai pas douté ni hésité et j’ai immédiatement eu accès sans difficulté à l’artère radiale du patient. Ce qui m'a aidé à retourner le patient à un moment crucial. Finalement, il est sorti de l'hôpital. C’était comme si ma main avait été guidée vers le bon endroit par une force extérieure, et le phénomène m'a étonné et émerveillé. C'était la première fois que je me sentais vraiment connecté à un autre niveau, à une force bienveillante. Depuis, j'ai senti cette guidance de nombreuses fois quand je cherchais des solutions pour aider mes patients. Je crois fermement que nous avons accès à un tout autre niveau afin de nous entraider, et je crois que notre univers est en fait un endroit convivial que nous créons continuellement.
~ Sean Orr, MD

Je vivais en Allemagne au début des années 70.  Ma petite sœur était enceinte et vivait dans les Ozarks, dans le sud du Missouri. Mon intuition me suggérait de lui envoyer 300 $. J'étais jeune moi-même, et je n'avais pas beaucoup d'argent, mais l’impulsion était si intense que je lui ai finalement envoyé 300$ avec une note disant que je ne savais pas pourquoi je le lui envoyais, mais qu'une partie de l'argent servirait à payer l'essence, et que tout serait parfait. Elle a reçu l’argent le jour où sa fille est née. Sa fille avait un problème cardiaque et il fallait la transporter immédiatement à Saint Louis (à 200 kilomètres) pour une chirurgie à cœur ouvert. En fin de compte, une partie de l'argent a servi pour l'essence, et tout s’est bien passé. Nous en avons déduit que c'était clairement un message d’inspiration divine. Pendant l'épreuve, ma soeur a pu maîtriser son émotion en se répétant que tout serait parfait.
~ Rhonda Taylor

J'étais à Rio, au Brésil, à l’occasion du mariage de mon frère. Quelques jours plus tard, nous relaxions tous assis sur la plage. Mon frère était parti marcher seul sur la plage. Après une demi-heure j'ai eu une impression terrible, terrifiante. J’ai commencé à répéter à son meilleur ami «Allez, va chercher Landon! Va chercher Landon!» Son ami connaissait très bien mon «instinct», alors il est parti en courant à sa recherche. Il a finalement retrouvé mon frère qu’un maître-nageur venait de sauver du ressac.
~ Clayton Wright Robinson

À 31 ans, j'ai eu l'impression que j'allais mourir à 34 ans. J'étais si terrifiée par la puissance du sentiment, que je n’en ai pas parlé à personne. Mais, à l’approche de 34e anniversaire, j'en ai parlé à mon conjoint. Il était secoué, mais déterminé. Cela m’a encouragée à continuer à passer des examens chez mon médecin, même si tout semblait bien aller. En fin de compte, les tests de dépistage plus avancés ont montré que j'avais un cancer du sein avancé. Aussitôt que nous avons commencé à explorer cette possibilité plus profondément, j’ai «su», c'était tout. Mon médecin, qui enseigne à la faculté de médecine de Harvard utilise mon cas pour persuader ses étudiants d’écouter leurs patients.
~ Heidi Moot Vancisin

Le monde est rempli de merveilles et de mystères

Que la plupart d'entre nous aient des expériences du genre de temps à autre est quelque chose de passionnant! Le monde est mystérieux et les explications scientifiques n’ont pas réponse à tout!.Et c'est fantastique!

Mais je reste intriguée et j’essaie de décadenasser le problème. Pourquoi tant de gens gardent-ils ces histoires miraculeuses sous le boisseau? Pourquoi devrions-nous cacher notre vérité dans le placard? Imaginez, si nous pouvions tous parler ouvertement de nos expériences mystiques? Pourquoi n’aurions-nous pas le droit d’être curieux et de savoir ce que la science ne peut pas expliquer? Pourquoi faudrait-il emballer chaque mystère dans un beau petit paquet scientifique? Et si l'on pouvait rester ouvert au mystère et s’émerveiller?

Sites de l'auteur :  
http://healhealthcarenow.ning.com/
http://www.owningpink.com/

14 mars 2014

Encourageons nos maraîchers bio


Nous serons les premiers à en bénéficier.

Le bio, toujours une valeur sûre
Publié le 29 janv. 2014 

Source : http://www.equiterre.org/

Récemment, l’actualité a fait des vagues dans le monde du bio, faisant écho jusqu’à nous, défenseurs des nombreux avantages de choisir bio. En effet, un reportage publié par Radio-Canada nous apprenait que près de la moitié des fruits et légumes biologiques testés par l’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA) présentent des traces de pesticides. Ces révélations sont inquiétantes quand on sait qu’une des premières motivations à choisir des aliments bio est la santé.

Pour la majorité des gens (et avec raison), pesticides et santé ne riment pas ensemble! Les études scientifiques sont de plus en plus éloquentes quant aux impacts potentiels sur la santé de plusieurs pesticides utilisés couramment en agriculture.

Y a t-il vraiment lieu de remettre le bio en question? À notre avis non et voici pourquoi. D’emblée, dans le reportage, plusieurs éléments portent à confusion dans la manière dont les résultats des tests menés par l’ACIA ont été communiqués. Des imprécisions quant à la provenance des aliments (1/5 cultivés au Canada), les pesticides ciblés (naturels ou de synthèse, tous ne sont pas égaux), l’échantillonnage, etc., ne mènent pas à une conclusion claire.

Il faut savoir qu’au Québec, contrairement au reste du Canada, nous avons la chance d’avoir le Conseil des appellations réservées et des termes valorisants (CARTV) qui garantit une norme unique pour certifier les produits québécois. Dans le reste du Canada les entreprises peuvent affirmer que leurs produits sont bio sans avoir à rendre des comptes à une telle entité.

Concernant la présence de pesticides dans les produits certifiés biologiques, il importe de nuancer. Depuis l’ère industrielle, les pesticides sont omniprésents dans notre environnement. En agriculture, il s'avère quasi-impossible d'isoler les cultures biologiques en champ des productions voisines conventionnelles, bien que des zones tampons sont prévues en bio. Vouloir offrir au consommateur des aliments totalement exempts de pesticides compte tenu des risques de dérives des épandages dans les environs s’avère périlleux. Dans ce cas-ci, on ignore si les contaminations dont fait état l’ACIA sont dues à des contaminations fortuites comme par exemple lors du transport et de l’entreposage.

En revanche, la certification biologique assure la plus faible présence de ces résidus à des teneurs les plus basses possibles, un principe de base appliqué en tout temps. Par dessus tout, ce mode de production assure de bonnes pratiques environnementales telles que de minimiser l’érosion du sol, réduire la pollution de l’eau et de l’air, maintenir la biodiversité des écosystèmes, recycler les matériaux et ressources, préserver la santé et les besoins des animaux, l’utilisation de ressources renouvelables, etc. Choisir bio est donc un choix de société ayant des répercussions collectives bien plus larges que sa santé individuelle. C’est pourquoi la certification biologique est si importante!

Rappelons que plusieurs avancées du bio démontrent que l'industrie se porte bien et rallie l'intérêt. En France, un projet de loi qui privilégie l'agriculture biologique vient d'être adopté par le Parlement. Plus près de nous, Aliments Québec a vréé un logo Aliments bio du Québec et aliments bio préparés au Québec, tandis qu'à lui seul, le réseau de Fermiers de famille d'Équiterre, qui offre des paniers de légumes biologiques, locaux et de saison, nourrit 35 000 individus et génère des retombées de 5 millions de dollars chaque année. Des gains importants qui annoncent des impacts positifs sur l'environnement. Oui, le bio localse porte bien et rassemble de plus en plus d'adeptes.