31 décembre 2013

Overdose de connexions?


De précieuses suggestions pour limiter l’esclavage à la connexion virtuelle. En espérant que cela vous aidera, si vous comptez parmi les accros, bien sûr.

Comment se débrancher sans recourir au sevrage brutal
Par Kara (Mother Nature Network)

Certains jours, vous pouvez le ressentir : votre cerveau est bombardé, hyper stimulé par les médias sociaux et les milliers de sollicitations ping à chaque recherche (OK, quatre, mais on a l’impression que c’est plus) qui défient votre capacité de rester concentré sur votre travail.
       Et puis, s'il y a des nouvelles marquantes (élections, scandales, catastrophes naturelles), vous pouvez utiliser plus d'un périphérique simultanément. Selon un nouveau rapport du Center for Large-Scale Data Systems de l'Université de Californie San Diego, l'Américain disposera de 15,5 heures de média par jour d'ici 2015, ce qui n'est possible que si vous regardez la télévision en étant simultanément connecté à Facebook et à vos téléphones (ou tout autre combinaison similaire).

Il est presque impossible de reculer. Ni même de nous souvenir de l'époque où nous entendions parler des événements au bulletin de nouvelles du soir une fois revenus à la maison après le travail. Et, il n'y a pas si longtemps, nous attendions parfois très tard avant d’écouter les nouvelles ou de communiquer avec nos amis.

Et comme la science étudie encore les effets à long terme de nos appareils sur notre cerveau (les premières données semblent pointer vers des impacts négatifs), je sais que je ne suis pas la seule à être mal à l’aise. Et si vous ne pouvez pas – ou ne voulez pas – faire un sevrage brutal, fermer votre téléphone et faire un séjour d’une semaine dans une yourte en montagne (ce qui, selon mon expérience, me semble une meilleure solution que la réalité), vous pouvez quand même réduire votre dépendance. Voici ce qui a fonctionné pour moi.

1. Calculez tout votre temps passé en ligne : Je n'avais aucune idée du temps que je passais (perdais?) en ligne quotidiennement jusqu'à ce que j’utilise un Post-It Box à chaque fois que je consultais mon Facebook et ma messagerie. Je l'ai fait pendant deux jours d'affilée, puis j’ai comptabilisé. Je sais que je ne peux pas être la seule qui, entre son téléphone et son ordinateur portable, du réveil au coucher, additionne un nombre quasi insensé de check-ins. Durant les jours que je considère normaux, j'ai vérifié mon Facebook 23 fois et ma messagerie plus de 30 fois. C'est simplement une perte de temps, et juste de savoir le nombre de fois que je l'avais fait m’a immédiatement rendue moins obsédée et aidée à me concentrer sur mon travail.

2. Ne vous connectez pas avant de commencer à travailler : Si vous commencez votre journée en vérifiant votre téléphone, arrêtez. Votre début de journée peut vous appartenir à nouveau (ainsi qu’à votre famille) si vous changez vos habitudes, c’est-à-dire, si vous attendez de commencer à travailler avant de vérifier vos e-mails et vos sites de nouvelles. Conversez avec votre famille, ou prenez ce temps pour méditer. Vous voulez des nouvelles? Abonnez-vous à un journal local ou régional et lisez-le sur votre disque dur dans la matinée, dans le calme. Il n'y a pas de raison de commencer à travailler avant le temps, et votre début de journée devrait être privé. J'ai remarqué qu’en laissant le téléphone fermé le matin, c’était plus facile de résister aux sirènes du téléphone et de la messagerie, et ça donne le ton pour le reste de la journée.


3. Prenez une vraie pause : Souvent, on pense que prendre une pause pendant la journée signifie vérifier sa messagerie personnelle, son compte Facebook ou son flux Twitter. Mais ce n'est pas une véritable pause. Allez marcher, prenez une tasse de thé, et surtout, éloignez-vous du bureau ou de votre espace de travail. Une vraie pause vous revitalisera, permettra à votre cerveau de mieux fonctionner et améliorera votre rendement et votre créativité – vérifier vos médias sociaux n'a pas du tout les mêmes effets.

4. Chronométrez-vous : Vous avez peut-être du mal à regarder un film au complet chez vous sans vérifier votre téléphone ou sans vous connecter. Sachez que 60 à 90 minutes d’abstinence quotidienne suffisent pour initier un sevrage progressif – lisez, jardinez, marchez ou autre, mais évitez de consulter vos appareils. Et utilisez une minuterie s’il le faut…

[Traduction/adaptation maison]

30 décembre 2013

Ce qu’il faut banaliser

En éliminant les sources de stress inutiles, nous pouvons sauter dans la vie à la Billy Elliot!

Sources de stress à ignorer
Par Marc et Angel

La vie est trop courte pour se stresser avec des choses qui ne méritent même pas d’être qualifiées de problèmes.

J’avais neuf ans quand un dimanche après-midi mon père entra dans ma chambre avec les larmes aux yeux. Il m’expliqua qu'il avait du mal à trouver du travail, et que s'il n'en trouvait pas bientôt nous ne pourrions vivre plus longtemps dans notre maison. Je voyais qu'il était triste, en colère et préoccupé. Sans réfléchir, j'ai embrassé mon père et lui ai dit : «C'est juste une maison. Je me fiche d’où nous vivons si nous sommes ensembles». 
       Mon père, qui a maintenant 70 ans, aime se rappeler cette histoire. Il dit que ma réponse sincère et innocente avait modifié sa perception de la situation où se trouvait notre famille à l'époque. Il avait soudain réalisé que le ciel n'était pas en train de tomber. Nous étions tous en santé et capables de passer à travers ensemble. Et nous l'avons fait.

À mesure que nous voyageons à travers la vie, beaucoup de gens laissent le stress gruger la meilleure part d’eux-mêmes. N’y succombez pas. Ne laissez pas votre esprit brasser et fabriquer des drames inutiles. Faites de votre mieux, avancez à petits pas, gardez les choses en perspective, et ignorez les sources de stress suivantes…

1. La négativité flagrante
Restez calme et positif. (…) Combien de fois par jour vous plaignez-vous? C’est une habitude contre productive et vous n’avez pas le droit de vous plaindre si vous n’agissez pas pour résoudre le problème. (…) Ne laissez pas les obstacles vous briser, laissez-les plutôt vous construire. Au lieu de vous plaindre d’une situation, créez-en une nouvelle. Résoudre des problèmes vous rend plus courageux et plus sage.
       Et si vous êtes en présence de gens négatifs… souriez, même si vous devez vous forcer. Riez, même si vous êtes blessé. Ne vous laissez pas avoir. Vous êtes formidable et la vie est bonne, indépendamment de ce que les autres disent. Les gens qui vous rabaissent essaient de se hausser en vous faisant sentir petit. Gardez la tête haute. Si quelqu'un n'a rien de gentil à vous dire, ignorez-le.

2. Les gens qui discréditent tout ce que vous faites
Lorsque vous suivez votre cœur et votre intuition, des gens peuvent tenter de vous discréditer. Si vous avez enfin trouvé quelque chose qui vous rend heureux, cela ne veut pas dire que tout le monde s’en réjouira. Si vous faites preuve d’une bienveillance inébranlable envers les autres, certaines personnes questionneront vos motifs. Si vous êtes profondément honnête, certains tenteront d'utiliser votre honnêteté contre vous. Si vous cherchez le meilleur chez tous les gens que vous rencontrez, certains voudront en tirer profit.
       Ne laissez personne vous empêcher de faire ces choses. Ces personnes n'ont pas d'importance. En fin de compte, ce qui importe, c'est comment vous vous sentez par rapport à vous et à la vie que menez. Vous pourriez vous poser cette question : «Suis-je fier de ma façon de vivre?» Faites en sorte que la réponse soit «oui!».

3. Les gens qui «savent» ce qui est mieux pour vous
Vous ne pouvez pas toujours être gentil; sinon, les gens profitent de vous. Vous devez définir vos limites. Ne changez jamais pour impressionner quelqu'un. Changez parce que ça fait de vous une meilleure personne et que ça vous mène vers un avenir meilleur. Être soi-même est le meilleur gage de bonheur et de réussite.
       En vérité, l'une des plus grandes libertés est de ne pas vous préoccuper de ce que le monde pense de vous. Prenez des risques. Suivez votre intuition. N’optez pas pour des choix faciles par crainte de ce que les autres pourraient penser ou dire. Parfois, il faut décanter, prendre l'air et se rappeler ce qu’on veut être. Vous devez vous affirmer et faire ce que vous voulez à propre façon, peu importe ce qu’on pense ou dit de vous. Ne laissez pas de petits esprits vous convaincre que vos rêves sont trop grands. Ils ne le sont pas.

4. La quête de la perfection
La quête de la perfection finit toujours par être dévastatrice. Croire qu’il faut tout faire à la perfection c’est comme porter une charge de 230 kg sur son dos – ça écrase. Selon les recherches du professeur Brené Brown : «Vous pouvez corréler perfection à dépression, anxiété, toxicomanie, vie paralysante et opportunités manquées. La crainte d’échouer, de commettre des erreurs, de ne pas satisfaire les attentes des gens, et de la critique, nous maintient hors d’une saine concurrence».
       Vous n'êtes peut-être pas la personne la plus belle, la plus courageuse ou la plus talentueuse du monde, et c'est correct. Ne faites pas semblant d'être quelqu’un d’autre. Vous n’êtes peut-être pas fier de tout ce que que vous avez fait dans le passé, mais c'est correct aussi. Ce passé est révolu. Soyez fiers de ce que vous êtes devenu et de ce que vous avez appris en cours de route.
       En fin de compte, vous devez réaliser que la perfection est l'ennemi du bien. Et le monde réel ne récompense pas la perfection, il récompense les gens qui s’accomplissent. Et la seule façon de faire des choses formidables est d'être imparfait à 99,9 %.

5. L’ingrate pensée matérialiste
Quand la vie est bonne, profitez-en. N'allez pas chercher quelque chose de mieux. Le bonheur ne vient jamais à ceux qui n'aiment pas ce qu'ils ont. Une étude en psychologie (Nickerson et al.) menée en 2003, l’a prouvé. Une recherche sur l’appréciation de la vie menée auprès de 12000 sujets suivis à partir de 18 ans jusqu’à 37 ans, révélait que ceux qui avaient des aspirations très matérialistes au collège – ils voulaient toujours quelque chose qu'ils n’avaient pas – étaient beaucoup moins satisfaits de leur vie 20 ans plus tard.
       Être heureux ne signifie pas ne rien désirer, cela signifie être reconnaissant de ce que vous avez maintenant, et patient vis-à-vis ce qui reste à venir. Trop de gens dépensent de l'argent qu'ils n'ont pas gagné pour acheter des choses dont ils ne veulent pas vraiment ou n'ont pas besoin, pour impressionner les gens. Parfois, en voulant réaliser quelque chose de nouveau et de grand, on peut ignorer toutes les petites choses qui donnent à la vie son côté magique. Comme Épicure l’a dit : «Ne gâchez pas ce que vous avez en désirant ce que vous n'avez pas; n'oubliez pas que ce que vous avez maintenant comptait autrefois parmi les choses que vous ne faisiez qu’espérer». 

6. La croyance que tout devrait être facile
(…) Beaucoup de gens n'ont jamais atteint leurs buts parce qu’ils dormaient ou rêvaient ou attendaient un miracle quand des opportunités se présentaient. N'oubliez pas que les problèmes ne sont pas panneaux d'arrêt, mais des lignes directrices. Perdre est une expérience d'apprentissage. Le courage ne vient pas en gagnant à tout coup. Vos plus grands défis renforcent vos plus grandes qualités.
       À la fin, vous n'êtes pas ce que vous avez fait, mais ce que vous avez surmonté. Toutes les épreuves. Toutes les erreurs. Tous les rejets. Toute la souffrance. Toutes les fois où vous vous êtes demandé «pourquoi». Toutes ces choses ont donné naissance à une sagesse et un courage qui vous aideront à faire briller votre lumière dans le monde, même aux heures les plus sombres.

7. La résistance au changement
Nous avons tous une histoire. Nous avons tous vécu quelque chose qui nous a changés au point d’être incapables de revenir à ce que nous étions avant. Dans la vie, ce genre de changement est inévitable. Tout est impermanent – votre corps, vos biens, vos relations, etc. Vous ne pouvez pas contrôler la moindre chose qui arrive, mais vous pouvez contrôler votre façon de l'intérioriser.
       Soyez très attentif aux changements positifs aussi bien qu’à ceux qui sont problématiques. Comprenez que l'inattendu est parfois mieux que ce qui avait été planifié. Et par-dessus tout, cessez de vous attarder à ce qui est derrière vous. (…)  Remerciez votre passé pour ce qu’il vous a enseigné. Un inestimable nouveau départ se produit toujours au moment où on pense c’est la fin de tout.

En conclusion, ne vous faites pas suer pour des peccadilles. Vivez simplement. Aimez généreusement. Dites la vérité. Travaillez avec diligence. Puis, laissez aller, et laissez ce qui doit être, être. (…)

Source : Hack Life
http://www.marcandangel.com/2013/12/11/7-stressful-things-to-start-ignoring/

29 décembre 2013

Une occasion de grandir…



On dit que les obstacles et les défis de la vie sont des occasions
de se dépasser…

When all else fails, drink!

Doing it wrong fast is at least better than doing it wrong slowly.

De nos jours, l'assistance à personne en danger se résume
à assister au danger...

28 décembre 2013

La phobie de la solitude

Il y a toutes sortes de manières d'apprécier la solitude. (Crédit photo : L'Internaute)

Beaucoup de gens éprouvent une peur panique par rapport à la solitude (je ne parle pas ici d’isolement); surtout à cette période de l’année. La phobie s’empare des gens : «comment, mais tu ne peux pas passer Noël tout seul!», «oh comme ça doit être horrible d’être seul en ce moment!», «les gens seuls doivent tellement souffrir...», etc. On dramatise beaucoup. Les marqueteurs de l’industrie des fêtes y sont sûrement pour quelque chose – plus y’a de cadeaux et de partys, plus ça rapporte.

La solitude semble une chose malsaine, à bannir. On perçoit quasiment les amateurs de solitude comme des asociaux. À l’opposé, il y ceux qui veulent s’entourer de monde tout le temps. Le tourbillon tout azimut (pour éviter l’introspection au cas où ça ferait mal) vaut-il mieux que la solitude?

On peut être heureux seuls ou malheureux en compagnie, et vice-versa – parce que de toute façon, le sentiment vient de l’intérieur.

«Il croyait que c’était à la solitude qu’il tentait d’échapper, et non pas à lui-même.»
~ William Faulkner

«Notre plus grand tourment dans l’existence vient de ce que nous sommes éternellement seuls, et tous nos efforts, tous nos actes ne tendent qu’à fuir cette solitude.»
~ Guy de Maupassant

Alors, voici un mot pour les gens qui éprouveraient de la culpabilité à tant apprécier la solitude… 

La peur d’être seul
Par Leo Babauta

Un nombre étonnant de personnes craignent d'être seules. Presque tout le monde a peur de ça d’une certaine façon.

Nous avons peur de ne pas avoir de partenaire, d’amis ou de famille. Nous avons peur de voyager seuls à l’étranger, de nous perdre, de n’avoir personne à qui demander de l'aide. Nous avons peur d’aborder la vie sans aide, car on craint l’échec.

Cette peur d'être seul est naturelle. Nous l’avons tous ressentie au plus profond de nous, même si nous essayons désespérément de l'éviter.

Et ceci est la cause de notre misère : pour esquiver la peur d'être seul, nous socialisons sans arrêt, y compris à travers les réseaux sociaux et les courriels. Pour éviter d'être seuls, nous finirons avec quelqu'un qui ne nous convient pas vraiment, juste pour avoir quelqu'un à qui s'accrocher et se fier. Nous allons manger du fast-food ou magasiner pour nous réconforter, parce que ces choses sont des substituts à l'amour.

Mais voici le secret : la solitude est source de pouvoir personnel et de joie.

Nous avons tendance à voir la solitude comme quelque chose de sombre et de déprimant, d’effrayant. Mais on peut la voir comme quelque chose de libérateur, comme une opportunité de croissance, une occasion de se connaître.

C'est une chose que j'ai apprise à la dure. J'ai eu peur de la solitude pendant de nombreuses années; mais apprendre l'autosuffisance affective a été l'une des meilleures choses que j'ai réussies.

Assoyez-vous seul une minute; intériorisez-vous. Qui êtes-vous? De quoi êtes-vous capable? À quoi pensez-vous? Vous acceptez-vous quand vous vous observez attentivement? Pouvez-vous trouver de la beauté en vous, découvrir quelque chose de nouveau? Comment envisagez-vous la vie?

Il n’y a rien à craindre; il y a plutôt matière à se réjouir. La solitude est beauté.

Danser sous la pluie - quel plaisir! Quand nous sommes enfants, nous n'avons aucun problème à nous amuser seuls car notre imaginaire est libre et indépendant.

Voyager seul à travers la vie

Mais n'est-il pas effrayant de voyager seul dans le monde? De passer à travers la vie tout seul quand vous avez l’impression de ne pas y être préparé?

Oui, ça peut être effrayant. Voilà pourquoi il faut vaincre cette peur.

Vous ne savez pas comment trouver votre chemin dans une ville étrangère? Commencez où vous habitez – égarez-vous et retrouvez votre chemin. Apprenez à utiliser Google Maps, ensuite, apprenez à trouver des repères visuels. Maintenant, visitez des villes à proximité. Enfin, voyagez armé de vos nouvelles compétences. Demandez votre chemin. Apprenez à rester serein si vous vous perdez.

Vous ne savez pas comment gérer votre vie et payer vos factures? Commencez par régler une facture. Apprenez la gestion étape par étape. Devenez autosuffisant. Il vaut mieux apprendre à se tenir debout sur ses deux pieds plutôt qu’avoir besoin de s’appuyer sur quelqu'un d'autre. Si vous pouvez être autosuffisant, ensuite vous fier à quelqu'un d'autre sera un acte de courage, non pas de faiblesse.

Vous ne savez pas comment vous protéger? Apprenez à éviter les situations malencontreuses. Apprenez à être conscient de votre environnement. Apprenez à être prudent. Apprenez à vous défendre, au moins assez pour appeler à l'aide. Vous vous sentirez plus confiant quand vous vous promènerez seul.

Voyager à travers la vie est un processus d'apprentissage; mais à mesure que vous avancez, vous devenez plus courageux. C'est comme l’enfant qui ne trouve pas son chemin pour revenir à la maison – la première fois c’est paniquant, mais c’est mieux et plus sécuritaire d’apprendre à retrouver son chemin.

Relations et solitude

Apprécier la solitude signifie-t-il que vous ne pouvez pas être en relation? Pas du tout – mais si vous êtes inconfortable avec la solitude, eh bien, la relation sera fondamentalement biaisée.

Pourquoi? Parce que vous deviendrez dépendant. Vous aurez besoin de l'autre, non seulement pour payer vos factures et vous aider à gérer, non seulement pour vous protéger et vous entretenir, mais aussi pour combler vos besoins affectifs. Vous aurez besoin que l'autre prenne soin de vous, vous valide, vous réconforte et vous aime. Bien sûr, ces choses sont formidables, mais avoir besoin que quelqu'un d'autre pour les obtenir signifie que vous devenez un mendiant, un désespéré, et ce ne sont pas des caractéristiques séduisantes. Qui veut d’une relation avec un mendiant désespéré?

La confiance en soi est beaucoup plus attirante. Et l'autosuffisance. Et le courage.

Apprenez donc à apprécier la solitude. Apprenez à combler tous vos besoins affectifs par vous-même. Sachez que vous êtes OK, tel que vous êtes, sans que personne d’autre n’ait à vous rendre «complet».

Qu’en est-il si vous êtes déjà en relation? C’est dans cette situation que j’ai dû apprendre – mais c'est faisable. Il faut noter quand nous sommes dans le besoin et reculer. Il faut satisfaire ses besoins par soi-même. C’est un processus lent, mais ça fonctionne.

Une fois que vous avez compris cela, vous êtes en bien meilleure posture pour être en relation. Deux personnes complètes qui sont ensembles pour le bénéfice de l’une et de l’autre.

La joie d'être seul

La solitude peut certes être quelque chose d’effrayant, mais elle peut également être une source de joie.

Vous pouvez vous réjouir des moments où vous êtes seul. Apprenez à vous connaître. Faites des choses qui requièrent le maximum d’autonomie – lire un livre captivant, écrire, jouer de la musique, danser seul, dessiner, apprendre de nouvelles choses. Faites de la randonnée, découvrez le monde, sans avoir besoin de partager instantanément en ligne.

Soyez seul, et heureux en votre propre compagnie.
Vous le méritez.

Source : http://zenhabits.net/archives/ 

(Traduction/adaptation maison)

26 décembre 2013

La frénésie des boîtes



Boxing Day – Jour de la Box... et de la boxe – y’en a qui se battent pour des boîtes!

Ça me rappelle un ancien copain (acheteur compulsif) qui courrait les aubaines en toutes saisons. Biscuits, bonbons, conserves, contenants de javellisant... il achetait et empilait, de l’utile et de l’inutile, du moment que c’était en «spécial».

Voyons plutôt la fascination des minous pour les boîtes.


Pourquoi les chats aiment-ils tant les boîtes?
Par Laura Moss

Les chats aiment les boîtes: les grosses boîtes, les petites boîtes, et même des trucs qui ressemblent à des boîtes tels que les tiroirs, les lavabos et les paniers à linge. Mais pourquoi donc les boîtes rendent-elles nos amis félins si frénétiques?

Les chats sont instinctivement attirés par les boîtes parce qu’elles leur offrent une forme de sécurité. L'espace confiné est un refuge contre les prédateurs, et un endroit formidable pour empiler des proies qui seront quasi invisibles. Grimper, sauter et se cacher dans des boîtes fait tout simplement partie du comportement naturel du chat.

Alors, procurer une ou deux boîtes vides à votre chat est un moyen peu coûteux d'enrichir son environnement. Placez une boîte dans un endroit sûr pour que votre chat puisse y jouer. Vous pouvez y mettre quelques-uns de ses jouets préférés, découper des trous sur un côté pour qu’il puisse sortir la tête, ou une patte pour attraper ses jouets – ou vous.

Comme les chats dorment environ 18 à 20 heures par jour; il est logique qu'ils cherchent des endroits où ils seront à l'abri des attaques. Placez une couverture de la bonne taille dans la boîte, et probablement qu'elle deviendra l'un des endroits préférés de votre chat pour dormir. L'espace confiné lui procure un sentiment de sécurité, et les côtés de la boîte l’aident à préserver sa chaleur corporelle.

Mais, si tous les chats apprécient instinctivement les boîtes de carton, aucun félin ne semble les aimer autant que Maru, ce célèbre chat-Internet qui compte plus de 400 000 abonnés sur You Tube *. En 2010, dans une interview sur LoveMeow, Maru disait (par l’intermédiaire du blogueur derrière le site) : «Je ne sais pas pourquoi, mais je ne peux pas m’empêcher d’entrer dans une boîte quand j'en vois une. Lorsque je dors, la petite boîte me convient parfaitement parce qu'elle est bien ajustée. Mais, quand je joue, je préfère une grosse boîte».

Source : Mother Nature Network
http://www.mnn.com/family/pets/stories/why-do-cats-love-boxes-so-much
http://www.mnn.com/earth-matters 

* Vidéos MARU :
http://www.youtube.com/user/mugumogu?blend=1&ob=4

Maru. Trop cool ce journal intime. D’une façon, c’est du documentaire sur les comportements du chat.

Un fabuleux cadeau pour les cat lovers!

Chats Extraordinaires
Lewis Blackwell
Éditions Le Chêne, 2012

Présentation :
Dans Chats extraordinaires, Lewis Blackwell nous présente un regard unique et magnifique sur l’un de nos plus fidèles compagnons, le chat. Remontant aux origines (il y a plus de 9 000 ans) du lien qui l’unissent l’homme et retraçant son histoire à travers les civilisations et les âges, l’auteur explore et explique la vie et le quotidien des chats, rendant hommage à travers une éblouissante sélection de photographies à ce magistral et délicat félin.

24 décembre 2013

Bel accord a cappella!

Joyeux Noël! 


Voilà qui me réconcilie avec les chansons de Noël… vraiment agréable à entendre harmonisées de cette manière. (Groupe découvert sur Quinquabelle)

Carol of the Bells
Groupe Pentatonix

Album PTXmass (2013)
http://www.ptxofficial.com

Pentatonix est un groupe a cappella originaire du Texas composé de cinq chanteurs :
Avi Kaplan, Kevin Olusola, Kirstie Maldonado, Mitch Grassi et Scott Hoying.


Acceptation et solidarité


Danser, valser avec la vie au quotidien peut être difficile; parfois ça ressemble plus à du swing. Nous rêvons, planifions, et puis, les choses sa manifestent à contretemps, trop tard. Ou des circonstances hors de notre contrôle nous mettent les bâtons dans les roues.

Que faire, sinon accepter? 

Il fait très froid et des centaines de milliers de foyers sont toujours privés d’électricité. Des réveillons dans le noir, en camping sauvage à la chandelle et au propane, ou en centre de dépannage, n'ont rien de particulièrement réjouissant.

«Le destin conduit celui qui consent et tire celui qui résiste.»
~ Cléanthe
«Tout ce qui doit arriver arrivera, quels que soient vos efforts pour l’éviter; tout ce qui ne doit pas arriver n’arrivera pas, quels que soient vos efforts pour l’obtenir.»
~ Râmana Mahârshi

Par contre, hier, j’ai entendu parler d’actes de solidarité étonnants. C’est bizarre, on dirait que ça prend des catastrophes pour faire sortir le meilleur de nous, pour oublier les petites et grandes querelles, pour coopérer et s’entraider.

Mais l’on peut aussi choisir de pratiquer la générosité au quotidien :  

Apprenez à rendre service
Par Richard Carlson

Pour développer son altruisme, il ne faut pas hésiter à mettre la main à la pâte. Pourtant, il n’y a rien de particulier à faire, aucune ordonnance à suivre à la lettre. Au contraire, la plupart des vrais actes de générosité ont pour point commun leur caractère spontané et gratuit. Ils sont le fait d’individus qui ont réussi à intégrer la notion de service dans leur comportement quotidien.
       Plusieurs psychologues et philosophes dont j’ai suivi l’enseignement m’ont suggéré de commencer la journée en me demandant toujours :
- Comment puis-je rendre service?
       Chaque fois que je prends le temps de me poser cette question, les propositions n’arrêtent pas de surgir à tout moment de la journée.
       Si vous avez vraiment envie de vous rendre utile, vous n’aurez que l’embarras du choix. (…) L’essentiel, à mon sens, c’est de se rappeler qu’une bonne action ne peut et ne doit pas être isolée. Il ne s’agit pas de rendre service pour se demander ensuite pourquoi les autres n’en font pas autant (et surtout à nous!) mais, au contraire, c’est un processus à vie, une manière de voir le monde. Un de vos amis devient grognon? Il a peut-être besoin de réconfort et d’écoute. Vous avez entendu parler d’une organisation humanitaire en proie à des difficultés budgétaires? Essayez de faire un petit effort supplémentaire ce mois-ci…
       Le meilleur moyen de rendre service est souvent le plus simple – élans de générosités minuscules, qui passent souvent inaperçus, mais que je peux accomplir de façon quotidienne. Je sais qu’il me reste encore bien du chemin avant de pouvoir me considérer comme une personne véritablement altruiste. Cependant, depuis que j’essaie d’incorporer la générosité à ma manière d’être, je sens que ma vie est plus pleine, plus harmonieuse. Un vieil adage prétend que «donner est une récompense en soi». Rien n’est plus vrai. Donner, c’est aussi recevoir. Et ce que vous recevez est directement proportionnel à ce que vous donnez. Plus vous serez généreux (selon des modes déterminés par vous-même), plus vous accumulerez les sensations de paix et de joie. Ainsi tout le monde y gagne, et vous le premier. (Extrait de : Ne vous noyez pas dans un verre d’eau; Cent conseils pour vous simplifier la vie!)

Alors, quelle que soit votre situation,
je vous souhaite de donner/recevoir
de l’amour en abondance!

23 décembre 2013

Orwell : blogueur et féministe avant l’heure


Coup de cœur : le journal intime intégral d’Orwell (en ligne depuis 2008) 
L’âme du grand humaniste à nu : 
Orwell Diaries 1932-1942
http://orwelldiaries.wordpress.com/

Le blog posthume d’Orwell   
http://www.lexpress.fr/culture/le-blog-posthume-d-orwell_547362.html

George Orwell, féministe : l'égalité entre les sexes
dans le travail et les travaux ménagers
Par Maria Popova
Source : le site aux mille merveilles http://www.brainpickings.org/

[Adaptation/traduction maison]

Outre sa grande sagesse dans «pourquoi les écrivains écrivent» et «comment préparer un thé parfait», George Orwell perdure également comme un genre d’oracle culturel qui préfigurait l'ère NSA dans 1984 et de Occupy dans Animal Farm. Mais il semble qu'il aurait aussi présagé l’ère Lean In un siècle avant Lean In et des décennies avant la deuxième vague de féminisme.

Dans George Orwell : Diaries on trouve une note datée du 5 mars 1936, dans laquelle le célèbre écrivain relate un incident qui s’était produit lors d'une visite chez les Searle – une famille pauvre où il logeait; il voulait développer son empathie en vivant parmi les pauvres et il nota à propos des Searle qu'il avait «rarement rencontré des gens plus décents ». Près d'une décennie avant son premier grand succès littéraire La ferme des animaux, Orwell, alors âgé de 33 ans, partage son malaise face à l'inégalité entre les sexes si profondément enracinée dans la culture :

«Nous avons eu une discussion un soir chez les Searle parce que j'avais aidé Mme S. à laver la vaisselle. Les deux hommes désapprouvaient, bien sûr. Mme S. semblait perplexe. Elle disait que, chez la classe ouvrière du nord, les hommes n’étaient jamais courtois envers les femmes (les femmes devaient exécuter tous les travaux ménagers sans aide, même lorsque l'homme était en chômage, et c'était toujours l'homme s’assoyait dans le fauteuil le plus confortable), et elle prenait cet état de choses pour acquis, mais ne voyait pas pourquoi cela ne pourrait pas changer. Elle disait qu'elle pensait que, de nos jours, les femmes, surtout les jeunes femmes, souhaitaient que les hommes leur ouvrent les portes, etc. La situation en ce moment est anormale. L'homme est pratiquement toujours parti au travail, tandis que la femme travaille à l’occasion. Pourtant, la femme continue à faire tous les travaux ménagers et l'homme ne participe pas, sauf pour la menuiserie et le jardinage. Cependant, je pense que les deux sexes craignent instinctivement que l'homme perde sa virilité et devienne un "Mary Ann* s’il est en chômage [et partage les tâches ménagères]

* Argot britannique pour mâle homosexuel ou homme efféminé.

George Orwell : Diaries constitue un rare témoignage du bien-aimé écrivain en devenir, de l'évolution de ses croyances personnelles à travers les expériences formatrices qui ont façonné son écriture et son caractère.

Par ailleurs, vous trouverez les audio-livres suivants sur Open Culture (en anglais) http://www.openculture.com/freeaudiobooks

Orwell, George - 1984Free MP3 Zip FileMultiple VersionsFREE from Audible
Free eBook available here.

Orwell, GeorgeAnimal FarmFree MP3 Zip FileFree iTunesFREE from Audible
Free eBook available here.

Orwell, George - Homage to CataloniaChapter 1 hereRemaining Chapters here  

22 décembre 2013

lanreviH ecitsloS xueyoJ

Un méchant sophisme que de se souhaiter un "joyeux solstice d'hiver".
Il démarre en lion : déjà 100 000 abonnés sans électricité en Ontario ce matin à cause des tempêtes et du verglas; affreux.

Comme je le disais l’an dernier, j’ai toujours préféré les lutins et les fées au Santa Claus (Père Noël) nord-américain.


Les lutins de Régis Tremblay sont vraiment chouettes, pas étonnant qu’ils aient tant de succès.

Les lutins de Noël envahissent les chaumières du Québec par les temps qui courent, après avoir gagné depuis six ans la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean. Tout a commencé dans la cour de Régis Tremblay, un grand-père de Métabetchouan.
       «C'est des traces de lutins.» La légende des lutins de Noël est née il y a six ans de cette simple réponse de Régis Tremblay à ses deux petits-fils.
       Les deux enfants venaient de s'interroger sur des traces de pas dans la neige. M. Tremblay est devenu, sans trop le savoir, le «grand-père» des lutins qui font une entrée massive dans les nouvelles traditions de Noël.

Note – Malheureusement M. Tremblay a perdu le contrôle. Le grand-père des lutins voit la propagation de l'histoire d'un bon oeil, pourvu que ce soit les enfants qui en profitent. «C'est correct, mais ça doit être fait de la bonne façon. Il faut respecter l'enfant. Si ça devient trop commercial, les gens vont tuer l'histoire. Regardez ce qui se passe avec le Père Noël. Les enfants n'y croient plus parce qu'il est trop associé aux cadeaux. Les vrais lutins ne portent pas d'étiquette de prix. Un lutin, ça ne se vend pas, ça s'attrape. Depuis peu, cette belle histoire est comme pour la plupart des fêtes, devenue un filon pour certaines personnes et entreprises. Nous sommes bombardés de publicités faisant la promotion de lutins et produits dérivés.» (...)
       «Là, trop de gens veulent leur part du gâteau et nous ne ferons plus la promotion de pages Facebook et d’entreprises», a-t-il inscrit sur sa page. Et, le grand-père des lutins, lui, ne voit pas son compte en banque gonfler au rythme de la popularité des personnages, si ce n'est des droits d'auteur qu'il récolte de la vente du livre La grande aventure d'Orion écrit avec Nadia Perron. La vente de produits dérivés l'inquiète tout de même un peu : «Le principe, c'est que ça coûte le prix du lutin. À partir de là, il ne reste qu'à s'amuser. Avec les lutins, les gens ont l'impression de revivre les Noëls d'autrefois sans cadeau.»
       L'histoire qu'il a imaginée doit aussi servir à inculquer de belles valeurs. «Un lutin, c'est un ami. Si on lui fait mal, il ne revient pas. L'enfant doit en prendre soin, lui donner de l'affection. La nuit, il fait des mauvais coups, parce qu'il veut s'amuser. Mais une chose doit être bien claire. Le lutin n'amène pas de cadeaux. Ce n'est pas comme le Père Noël.»
[Extraits de divers articles] 

Je n’aime pas Santa, mais j’adore les rennes :
The Reindeers Wood. Artiste : Susan Coraliere

Humour de circonstance

Vignette : raeY weN yppaH (eénnA ennoB) dont je me suis inspirée en titre...  
Des mordus de yoga peut-être, ou des sages ayant prévu les effets de lendemains de veille – tout sera à l’endroit!

Le cynique et son brin de lucidité :

Thé de saison. Importé d’Asie – bientôt dans toutes les épiceries :  
Cartooniste : Poleurs

21 décembre 2013

«Rodrigue, as-tu du cœur?»

Photo NASA

Rodrigue, as-tu du cœur? : nous n’aurons peut-être pas le cœur (courage) de changer, mais la terre l’aura peut-être…! 


La Paix du Monde

Oui! Le corps de la planète est bien malade en sa chair, il souffre une lente agonie.
La maladie de l’égoïsme et de l’orgueil fomente les guerres et les destructions.  
Bien sûr, à chaque endroit malade surgissent des cellules qui luttent pour rendre l’équilibre et l’harmonie.
Mais la force ne garantit pas la Paix, qui est une attitude de la pensée collective humaine.
Chaque homme a le devoir de lutter pour la restauration et la préservation de la Paix du monde. Et la Paix du monde donne la Paix aux hommes.
La Paix du monde est un but à atteindre. Elle est la dernière victoire à remporter.  
Peut-il y avoir victoire sans lutte?
Que la vision de la Paix ne vous berce pas d’illusions.
Que la vision de la Paix ne vous rende pas apathique.  
Que la vision de la Paix ne vous rende pas aveugle.
Au contraire. Soyez vigilant.
Que l’arme de votre pensée apaise les esprits séparateurs.
Que l’arme de votre pensée rapproche les antagonistes.
Que l’arme de votre pensée lutte et crée la Paix.
La Paix du monde ne repose pas sur les armes, elle se crée à chaque instant par votre pensée.

Photo Lizenz; un coeur dans la pierre

Création du Nouveau Monde

L’Amour implique la vigilance.
L’Amour implique la vision de l’unité.
L’Amour implique le respect de l’unité.
Mais la vision de l’Unité et son avènement s’inscrivent dans la dispersion de la diversité.
Les armes ne sont pas les œuvres de l’Amour.
L’amour négatif ne construit pas la paix.
L’apathie n’est pas la forme de l’amour.
Pour créer le Nouveau Monde de demain ne faut-il pas la coopération des deux parties? Ne faut-il pas la coopération des forces en présence?
Nous parlons de la création du Nouveau Monde.
Nous parlons d’Esprit à esprit. Le comprenez-vous?

Photo Gilgit Baltinstan : Shimshal Lake, Hunza Valley

La Toute Lumière

La Lumière comme telle, ne peut être altérée ni par l’espace, ni par le temps.
C’est dans la Toute Lumière que doit émerger votre propre Lumière.
La Lumière est éternelle, immanente, immuable. Elle survit à la décomposition de votre corps.
Ainsi, centrez-vous dans la Lumière.
Comprenez-vous la Loi de l’Immortalité?

~ Élisabeth Warnon
(Extraits de : Livre de la Vie)

Île Tavarua, Fiji, Océanie

20 décembre 2013

Un irritant de plus, un irritant de moins…

Party de bureau,(Washington D.C., Western Electric Co. group,1925) Cette coutume dure depuis près de 90 ans maintenant. Il y a assez de petits drames détectables dans les attitudes et les yeux du personnel pour occuper un partyologiste jusqu’à l’an prochain – plutôt marrant… Source : http://www.shorpy.com/

Bien sûr il y a des familles où l’harmonie, la bienveillance et l’amour règnent. Par contre, il y en a d’autres où règnent la compétition, le snobisme, la comparaison, la jalousie et l’arrogance. On n’est pas loin du terrorisme relationnel parfois. Il ne faut donc pas s’étonner si certaines personnes se rendent aux réceptions avec l’impression d’aller au combat et portent armures et combinaisons de kevlar... Parfois c’est l’absence complète d’affinités au plan des intérêts et de la manière de vivre qui peut causer des difficultés de connexion.
       La frustration apparaît avec les expériences que nous ne voulons pas vivre mais que nous ne pouvons pas esquiver. Et, elles ont l’art de se multiplier comme par magie durant les fêtes. Conséquemment beaucoup d’insatisfaction et de colère peuvent se manifester. Mais la colère (légitime ou non) prend source uniquement dans les attentes non concrétisées. La recette des grands chefs pour dissiper la colère et rendre les réceptions (obligées, comme le party de bureau…) palatables consiste à laisser tomber toute attente et à accepter que les choses ne soient pas à notre goût (invités, menus, décorations, etc.). Pas facile, mais ça marche.

Le mieux est encore de rire de nos différences et de nos différents...


Les réunions de famille : l'ultime terrain de pratique de la pleine conscience
Par Leo Babauta  

C'est le moment de l'année où les familles se retrouvent dans une enfilade de réceptions, ou plus modestement dans une ou deux.

Merveilleux. Mais pour bien des gens ça peut être un moment éprouvant, et pour plusieurs raisons : les vieux conflits familiaux et les patterns émotionnels douloureux qui remontent, les gens qui vous critiquent, la multitude de rencontres qui exigent planification et préparatifs et qui perturbent votre routine quotidienne, et ainsi de suite.

Récemment, un lecteur me demandait des suggestions pour gérer les difficultés émotionnelles et les conflits potentiels lors des réunions de famille, et conserver son énergie positive sans ‘faire semblant’.

Voici ce que je propose : utilisez les réunions de famille pour pratiquer la pleine conscience.

Il semblerait que ce soit le meilleur terrain de pratique, car la pleine conscience est un temple zen apaisant… et à bien des égards, ce l’est. Mais, le tir sur des cibles n’est pas comme le vrai combat, au même titre que méditer sur un coussin n’est pas comme être au milieu de frénétiques réunions de famille. Il faut pratiquer à un tout autre niveau.

Comment faire? Pratiquez l'un de ces exercices quand l’oncle Rob vous racontera ses histoires ennuyantes :
- Surveillez votre corps et votre respiration. Au milieu du brouhaha, prenez quelques secondes pour vous concentrer sur votre posture, sur ce que le corps ressent, si vous avez été assis trop longtemps, etc. Suivez le mouvement de votre respiration à quelques reprises. C'est une pratique d’ancrage qui ramène au présent.
- Notez votre égocentrisme. Quand les gens nous frustrent ou nous irritent, c'est souvent parce que nous nous sommes centrés sur ce que nous voulons, comment nous voulons être traités, comment nous voulons que tout le monde agisse, comment les gens devraient être. Quand ces sentiments montent, il est important de les noter. Vous remarquerez que vous êtes centré uniquement sur vos désirs personnels.
- De quoi l’autre a-t-il besoin? Au lieu de penser à ce que vous voulez, demandez-vous plutôt de quoi la personne aurait besoin. Comment pouvez-vous l’aider? Mettez-vous dans ses chaussures. Percevez et ressentez sa souffrance, sans juger.
- Écoutez tout simplement. Parfois les gens ont juste besoin que vous les écoutiez. L’attention à 100% est quelque chose que nous offrons rarement. Pratiquez l'écoute attentive sans jugement, sans penser à ce que vous allez répondre. Sympathisez avec la personne, imaginez-vous à sa place, ressentez ce qu'elle essaie de communiquer.
- Observez vos pensées. Soyez un observateur impartial, regardez vos pensées jaillir comme d’un puits caché. Vous attendiez-vous à cette pensée? Pouvez-vous prévoir la suivante? Quelles sont les pensées qui s'en viennent? Est-ce que ces pensées c’est vous, ou simplement des choses qui vont et viennent comme des nuages passagers?
- Laissez tomber le contrôle. Le stress vient souvent avec le besoin de contrôler le déroulement des choses. Cependant, nous n'avons pas vraiment de contrôle – nous pensons simplement que nous en avons ou nous en voulons. Ne résistez pas, laissez les choses se produire. Pratiquez-vous à rester heureux quoi qu'il arrive.
- Que cette tâche soit votre univers. Si vous versez du café, que ce moment et cette tâche soient votre univers. Qu’il n'y ait rien d'autre que ça. Et faites la même chose quand vous parlez à quelqu'un. Quand vous mangez un fruit. Quand vous montez un escalier. Quand vous embrassez votre amour.
- Cultivez l’appréciation. Les choses deviennent stressantes parce que nous les voulons différentes. Mais les choses sont plutôt étonnantes, telles quelles, sans être différentes. Nous avons juste besoin de porter attention aux choses, de déceler la beauté qu’elles incluent, et de l'apprécier. Cela demande une pratique constante.

Vous ne pouvez pas tout réussir d’un coup; choisissez une technique et pratiquez-la un peu, puis essayez-en une autre. Une pratique à la fois, un moment à la fois, ainsi vous améliorerez graduellement votre capacité de rester pleinement conscient au milieu des chaotiques réunions de famille. Et puis, vous découvrirez la beauté qui était là depuis toujours.

http://zenhabits.net/dojo/

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19 décembre 2013

Paix en ma demeure


Le demi-sourire : similaire au «p’tit sourire niaiseux» qu’on affiche quand on pense à l’être aimé, sauf que dans la «pratique du demi-sourire» il n’a pas d’objet. Crédit photo : http://www.visoterra.com/  

Comment la méditation guérit-elle?
Par Stephan Bodian

Les pratiques méditatives contribuent au rétablissement de diverses façons :

Amour et relation avec soi-même : d’après les recherches du Dr Dean Ornish, l’amour est le facteur le plus important dans le rétablissement, dépassant même l’alimentation et l’exercice. Pour guérir votre cœur, vous devez l’ouvrir – ses découvertes ont été corroborées par des études sur le cancer, le sida et autres maladies très graves. En vous mettant en contact avec l’amour dans votre cœur (qui, comme je l’ai déjà dit, n’est pas uniquement une émotion mais une expression directe de l’être lui-même), la méditation nourrit vos organes internes et l’ensemble de votre organisme psychophysiologique.

Apaisement de la tension et du stress : en vous apprenant à détendre le corps et apaiser l’esprit, la méditation prévient dans un premier temps la maladie puisqu’elle en réduit l’une des principales causes, le stress, à l’origine de maladies cardiaques, de troubles gastro-intestinaux et de céphalées par tension nerveuse. Jon Kabat-Zinn en particulier, auteur du best-seller Où tu vas, tu es, a mis au point un programme de réduction du stress fondé sur la pratique bouddhiste de la pleine conscience qui enseigne aux participants le moyen de réduire leur stress au cours de la méditation et d’étendre les bénéfices de leur pratique à tous les domaines de leur vie.

Retrouver son alignement et son équilibre : (…) La méditation permet de ralentir l’esprit pour le mettre au rythme de la respiration, ce qui rétablit l’équilibre et l’harmonie avec le corps, facilitant ainsi la guérison. S’asseoir le dos droit permet en outre de placer la colonne vertébrale en ligne et favorise la circulation libre de l’énergie vitale à travers l’ensemble du corps, stimulant le bien-être physique et psychologique.

L’ouverture et l’assouplissement : comme la plupart des malades, vous avez peut-être tendance à perdre patience ou vous énerver contre vous lorsque vous êtes blessé ou que vous n’êtes pas bien. Certains émettent même des jugements sévères, comme si être malade était quelque chose de mal ou de répréhensible. Malheureusement, ces émotions négatives amplifient souvent la souffrance – et peuvent même aggraver la maladie – en contribuant à vous contracter et vous crisper. La pratique régulière de la méditation permet de développer l’ouverture à votre expérience, si déplaisante soit-elle, et l’assouplissement tout autour, et non pas de la juger ou de la repousser.

Créer un espace pour l’ensemble de vos émotions : en acceptant votre expérience dans la méditation, vous créez un environnement accueillant dans lequel vos sentiments peuvent bouillonner et se libérer au lieu d’être supprimés ou extériorisés. Plusieurs études montrent que les sentiments non exprimés et enfermés dans le corps forment des foyers de tension et de stress pouvant plus tard jouer un rôle dans le développement de maladies graves comme le cancer ou les maladies cardiaques. De plus, être capable d’éprouver pleinement ses sentiments rend naturellement plus enjoué – et donc en meilleure santé.

L’harmonie, la joie et le bien-être : les qualités positives comme le bonheur, la joie ou la paix ne proviennent pas de l’extérieur, ou d’une tierce personne. Elles montent spontanément et naturellement de votre for intérieur, comme l’eau jaillissant d’une source. La seule chose à faire est de créer l’environnement intérieur adéquat, comme vous le faites en méditant. (Il est bien entendu toujours possible de cultiver des émotions positives comme l’amour et la compassion). Des chercheurs occidentaux ont démontré que ces qualités positives étaient en corrélation avec une foule de réponses corporelles positives depuis la baisse de la tension artérielle et une meilleure réponse immunitaire à la libération d’analgésiques naturels appelés bêta endorphines.

Se libérer de l’auto-attachement et des schémas habituels : au bout du compte, c’est l’illusion (que nous partageons tous) d’être un individu séparé, isolé et coupé des autres et du reste de la vie, qui se trouve au cœur de la souffrance et du stress. Selon le maître tibétain Tulku Thondup, auteur de L’Infini Pouvoir de guérison de l’esprit selon le bouddhisme tibétain, «vivre en paix, libéré des afflictions émotionnelles et détaché de l’attachement au ‘soi’ est la médecine suprême pour la santé mentale et physique». À mesure que vous pénétrez vos schémas habituels (dont les racines profondes se trouvent à la fois au niveau du corps et au niveau de l’esprit) puis lâchez prise, vous devenez moins réactif émotionnellement (ce qui diminue le stress) et plus réceptif positivement (voire joyeusement) au déroulement des événements de la vie.

S’éveiller à la dimension spirituelle : Herbert Benson, professeur à l’université de médecine de Harvard, a mis au point une technique appelée la «réponse relaxante» fondée sur l’écoute de personnes répétant un mot ou une expression simple (mantra). Au fil des années, il s’est rendu compte que plus le mantra avait de sens, plus la technique parvenait efficacement à détendre le corps et favoriser la guérison. «Si vous êtes intimement persuadé de votre philosophie personnelle ou de votre foi religieuse», déclare-t-il dans Beyond the Relaxation Response, «vous êtes très capable d’accomplir des exploits mentaux et physiques extraordinaires sur lesquels nous ne pouvons spéculer». En d’autres termes, vous augmentez les pouvoirs curatifs de la méditation lorsque vous élargissez votre conscience pour y englober une dimension spirituelle de l’être.

Pratiquer le demi-sourire

Si vous observez attentivement les statues classiques du Bouddha ou les visages des madones de la Renaissance, vous remarquerez le demi-sourire, symbole de joie et de tranquillité. Selon le professeur vietnamien Thich Nhât Hanh, il est possible de retrouver sa bonne heure et son bonheur naturel simplement en souriant consciemment, même lorsque le moral n’est pas au rendez-vous. «Un minuscule bourgeon de sourire sur les lèvres nourrit la conscience et nous apaise comme par miracle» peut-on lire dans Peace is Every Step. «Cela nous ramène à la paix que nous pensions avoir perdu.»

La recherche scientifique actuelle reconnaît que le sourire relaxe les muscles de l’ensemble du corps et procure au système nerveux les mêmes effets que le véritable plaisir.

Voici quelques brèves indications pour pratiquer le demi-sourire conseillé par Thich Nhât Hanh :

1. Prenez quelques instants pour former un demi-sourire avec vos lèvres.
Observez la réaction des autres parties de votre corps. Votre ventre se détend-il? Votre dos se redresse-t-il naturellement un petit peu? Voyez-vous une subtile évolution de votre humeur? Notez également toute résistance lorsque «vous n’avez pas franchement le cœur à ça».

2. Gardez ce demi-sourire pendant au moins 10 minutes.
Remarquez-vous un changement dans vos agissements ou vos réactions par rapport aux autres? Répond-on à votre sourire par un sourire?

3. La prochaine fois que vous n’avez pas le moral, essayez le demi-sourire pendant une demi-heure et notez ensuite comment vous vous sentez. 

Source :
Zen! La méditation pour les nuls
First Editions; version française 2002
http://www.stephanbodian.org/blog/

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18 décembre 2013

À chacun sa mission


Certains se sentent appelés à sauver des humains, d’autres à sauver des animaux. L’un n’est pas mieux que l’autre. Les deux sont indispensables en ce monde où l’on abandonne et maltraite tant les enfants que les animaux. Et puis, n’oublions pas que beaucoup d’animaux aident et sauvent des humains…

Je sauve des animaux

Mon travail consiste à aider de créatures de Dieu
Je suis né avec l’instinct de répondre à leurs besoins
Je prends soin des créatures démunies, indésirables, sans-abri, sans planifier ni sélectionner
J'ai acheté de la nourriture pour chien jusqu’à mon dernier sou
J’ai caressé la tête d’un chien galeux à main nue
J'ai embrassé un chien vicieux et peureux
Je suis tombé en amour un millier de fois

Et j'ai pleuré dans la fourrure de corps inanimés un nombre incalculable de fois
J'ai des Amis-Animaux et des amis qui ont des amis-animaux
Je n'utilise pas souvent le mot "pet" [animal de compagnie]

Quand je les vois perdus sur le bord de la route
Le coeur me fait mal
Je vais ramasser une souris dans un champ
Et me faire l’ami d’un vautour
Je ne connais aucune créature qui ne mérite pas mon temps
Je veux vivre éternellement s’il n'y a pas d’animaux au ciel
Mais je crois qu'il y en a

Pourquoi Dieu ferait-il quelque chose d’aussi parfait pour l’abandonner?
Certains pensent que nous sommes les maîtres des animaux  
Mais les animaux sont leurs propres maîtres
C’est quelque chose que les humains n'ont pas encore appris
Guerres et abus me font souffrir pour le monde  
Mais voir un sauvetage aux nouvelles me redonne espoir en l'humanité

Nous sommes une armée tranquille, mais déterminée
Et nous faisons une différence à chaque jour
Il n'y a rien de plus essentiel que de réchauffer un orphelin
Rien n’est  plus gratifiant que de sauver une vie
Il n’y a pas de reconnaissance plus grande que de les regarder s'épanouir
Il n'y a pas de joie plus grande que de voir un bébé jouer
Alors que quelques jours plus tôt il était trop faible pour manger
Par l'amour de ceux que j'ai eu le privilège de sauver
J'ai été sauvé

Je sais ce qu’est le vrai amour inconditionnel
Car je l’ai vu briller dans les yeux de plusieurs, si reconnaissants pour si peu
Je sauve des animaux
Mon travail n'est jamais terminé
Ma maison n’est jamais tranquille
Mon portefeuille est toujours vide
Mais mon coeur est toujours plein

(Auteur inconnu)
Source : http://www.oksaveadog.org/


Beaucoup de gens achètent des animaux à leurs enfants en guise de cadeaux de Noël. Adopter un animal est une responsabilité. Il faut du temps et de l’énergie pour s’en occuper car c’est un être vivant qui requiert des soins. Alors, on ne peut pas le balancer sur le bord d’une route après les vacances des fêtes, comme si c’était un objet… Tristement, c’est une pratique encore très répandue.

Il faut réfléchir avant. Si l’on n’est pas prêt à enseigner à un enfant comment être responsable d’un animal, il vaut mieux éviter de répondre à ce qui peut n’être qu’un caprice passager.

Plusieurs articles du même ordre dans le libellé «Zoofriendly» de Situation planétaire.

Citaquote du jour :

La vie en agit souvent à l’égard des hommes comme on le fait des animaux. Les tourmentant trop pour qu’ils vivent, et trop peu pour qu’ils meurent.
~ Alexandra David Néel

L'évolution est la loi de la vie. Tout doit évoluer, même les minéraux : ils évoluent très lentement, mais ils évoluent; il y a dans le minéral une force qui travaille pour faire apparaître toutes les qualités et les vertus qu'il contient. Les pierres précieuses, les métaux précieux sont des minéraux plus évolués qui possèdent des vertus bénéfiques. Les plantes aussi évoluent, et plus elles évoluent, plus elles donnent des fleurs et des fruits nutritifs, curatifs. Il en est de même pour les animaux et les hommes. Et c'est même vrai pour notre planète et tout le système solaire.
       Tout doit avancer, s'améliorer; là où cette loi est entravée, il se produit des destructions. Des humanités, des mondes, des constellations ont disparu pour s'être opposés à la loi de l'évolution. Tâchez donc de prendre au sérieux cette loi : toute votre vie en sera transformée et vous vous créerez un avenir magnifique.  
~ Auteur inconnu