22 décembre 2013

lanreviH ecitsloS xueyoJ

Un méchant sophisme que de se souhaiter un "joyeux solstice d'hiver".
Il démarre en lion : déjà 100 000 abonnés sans électricité en Ontario ce matin à cause des tempêtes et du verglas; affreux.

Comme je le disais l’an dernier, j’ai toujours préféré les lutins et les fées au Santa Claus (Père Noël) nord-américain.


Les lutins de Régis Tremblay sont vraiment chouettes, pas étonnant qu’ils aient tant de succès.

Les lutins de Noël envahissent les chaumières du Québec par les temps qui courent, après avoir gagné depuis six ans la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean. Tout a commencé dans la cour de Régis Tremblay, un grand-père de Métabetchouan.
       «C'est des traces de lutins.» La légende des lutins de Noël est née il y a six ans de cette simple réponse de Régis Tremblay à ses deux petits-fils.
       Les deux enfants venaient de s'interroger sur des traces de pas dans la neige. M. Tremblay est devenu, sans trop le savoir, le «grand-père» des lutins qui font une entrée massive dans les nouvelles traditions de Noël.

Note – Malheureusement M. Tremblay a perdu le contrôle. Le grand-père des lutins voit la propagation de l'histoire d'un bon oeil, pourvu que ce soit les enfants qui en profitent. «C'est correct, mais ça doit être fait de la bonne façon. Il faut respecter l'enfant. Si ça devient trop commercial, les gens vont tuer l'histoire. Regardez ce qui se passe avec le Père Noël. Les enfants n'y croient plus parce qu'il est trop associé aux cadeaux. Les vrais lutins ne portent pas d'étiquette de prix. Un lutin, ça ne se vend pas, ça s'attrape. Depuis peu, cette belle histoire est comme pour la plupart des fêtes, devenue un filon pour certaines personnes et entreprises. Nous sommes bombardés de publicités faisant la promotion de lutins et produits dérivés.» (...)
       «Là, trop de gens veulent leur part du gâteau et nous ne ferons plus la promotion de pages Facebook et d’entreprises», a-t-il inscrit sur sa page. Et, le grand-père des lutins, lui, ne voit pas son compte en banque gonfler au rythme de la popularité des personnages, si ce n'est des droits d'auteur qu'il récolte de la vente du livre La grande aventure d'Orion écrit avec Nadia Perron. La vente de produits dérivés l'inquiète tout de même un peu : «Le principe, c'est que ça coûte le prix du lutin. À partir de là, il ne reste qu'à s'amuser. Avec les lutins, les gens ont l'impression de revivre les Noëls d'autrefois sans cadeau.»
       L'histoire qu'il a imaginée doit aussi servir à inculquer de belles valeurs. «Un lutin, c'est un ami. Si on lui fait mal, il ne revient pas. L'enfant doit en prendre soin, lui donner de l'affection. La nuit, il fait des mauvais coups, parce qu'il veut s'amuser. Mais une chose doit être bien claire. Le lutin n'amène pas de cadeaux. Ce n'est pas comme le Père Noël.»
[Extraits de divers articles] 

Je n’aime pas Santa, mais j’adore les rennes :
The Reindeers Wood. Artiste : Susan Coraliere

Humour de circonstance

Vignette : raeY weN yppaH (eénnA ennoB) dont je me suis inspirée en titre...  
Des mordus de yoga peut-être, ou des sages ayant prévu les effets de lendemains de veille – tout sera à l’endroit!

Le cynique et son brin de lucidité :

Thé de saison. Importé d’Asie – bientôt dans toutes les épiceries :  
Cartooniste : Poleurs

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