Qualité de vie

Why your life sucks …And what you can do about it
[Pourquoi votre vie ne marche pas ...Et ce que vous pouvez y faire]

Par Alan Cohen  

Voici donc les titres/sous-titres et des extraits-clé pour chacun des chapitres; ce qui peut constituer un aide-mémoire si vous fonctionnez déjà de cette manière. Car même si l’on a de petits éclairs d’illumination ici et là, rien n’est définitif. Et puis comme nous sommes rarement nous-mêmes, on ne devrait pas dire «chassez le naturel, il revient au galop», mais plutôt «chassez le conditionnement, il revient en force».

À propos de l'auteur

Alan Cohen reprend à sa manière des notions de psychologie et de philosophie zen/bouddhique et vulgarise A Course in Miracles. Ce genre d’enseignement peut nous être familier, mais à mon avis, ce qui fait la différence, ce sont ses paraboles et ses témoignages personnels racontés avec tellement d’humour. On s’y retrouve.

Tout est dans l’art de redire les choses…

Il est l'auteur de 24 livres très inspirants, dont le bestseller The Dragon Doesn’t Live Here Anymore, A Deep Breath of Life et le classique Are as Happy as Your Dog?

Ses livres ont été traduits en 24 langues étrangères. Mais pas en français; je pense que je vais le lui suggérer…  


Ses enseignements constituent un chaleureux mélange de vision, d'intimité, d’humour et de sagesse sur le chemin de la croissance personnelle, professionnelle et spirituelle. Il aime tirer des leçons de la vie quotidienne et trouver la beauté dans ce qui semble banal. Beaucoup de lecteurs et de participants aux séminaires ont rapporté que ses conférences et séminaires les avaient encouragés, inspirés et aidés à obtenir plus de succès et d’autonomie dans leur vie personnelle et professionnelle.

(Traduction/adaptation maison…)

Pourquoi votre vie ne marche pas ...Et ce que vous pouvez y faire

Raison 1 : Vous donnez votre pouvoir

1. Vous mettez les gens sur un piédestal

2. Vous imitez au lieu de créer
- Tout comme le cœur, la créativité est un muscle vital. Plus vous êtes créatif, plus vous devenez créatif; si vous ignorez vos aspirations, elles s'atrophient.

3. Vous n'écoutez pas votre intuition
- Vous avez accès à une sagesse impeccable en tout temps. Laissez tomber ce qu’on vous a appris et rappelez-vous ce que vous savez.

4. Vous laissez les autres choisir pour vous
- Si vous n'utilisez pas votre esprit, quelqu'un d'autre le fera.

5. Vous pensez que votre destin dépend de quelque chose d'extérieur
- Pour vivre pleinement, laissez tomber l’idée que quelque chose d'extérieur détermine votre destin.
- La force qui détermine votre destin, c’est vous. Prenez ce que vous avez et faites-en ce que vous voulez.

Raison 2 : Vous vous attendez à ce que votre vie ne marche pas

1. Vous acceptez les fausses limites des autres sans les questionner
- Ne limitez pas la vie à vos croyances.
- Élargissez vos croyances au point d’englober tout ce que la vie peut offrir.

2. Vous croyez que vous méritez de souffrir
- Réformez à votre avantage.
- Ne donnez pas dans la culpabilité.
- Ne courrez pas après les punitions.
Cultivez la gratitude.
- Faites semblant.

3. Vous croyez qu’il faut se battre
Le succès nécessite attention, investissement, action, foi, honnêteté, confiance en soi, persistance, détermination, concentration, travail d'équipe, résolution des différends, compréhension des erreurs et engagement. Notez que cette liste n'inclut pas le combat. La lutte est une chose qu’on superpose au déroulement naturel. Éliminez la lutte de l'équation et vous verrez clairement ce qui doit être fait. Tout sera plus simple.

4. Le drame vous stimule et vous y êtes peut-être accro
Il y a plusieurs façons de se sentir vivant autrement qu’en situation d'urgence, et il y a plusieurs voies vers l'estime de soi autres que celle du sauveur. Si vous devez sauver quelque chose, que ce soit votre santé mentale. Vous serez alors en meilleure posture pour sortir du pétrin et amoindrir le drame.

5. Vous vous contentez de moins
- «Avec le recul, j’ai réalisé que j’avais bien fait de ne pas forcer les choses pour louer cette maison. Je m’étais résigné, même si ce n'était pas ce que je voulais vraiment. Mais mon intention profonde était si forte que l'univers a répondu à mon désir réel en contrecarrant la location. La vie semblait jouer contre moi, mais en réalité elle jouait en ma faveur. J’ai trouvé par la suite ce qui convenait à mes besoins.» (~ A. C.)

6. Vous restez coincé dans le passé
- Vous pouvez vivre par choix plutôt que par défaut.

Raison 3 : Vous vous laissez duper par les apparences

1. Vous pensez que le paraitre est plus important que le bienêtre
Bien paraitre ne mène pas toujours au bienêtre.
- Se sentir bien mène toujours à bien paraitre...
- La seule chose que vous ne pouvez pas vous permettre d’escamoter c’est la joie.

2. Vous croyez au manque
Découvrez le lien entre vos croyances et votre expérience et vous éliminerez le conditionnement derrière cette vie qui ne marche pas. Patience et confiance sont toujours profitables. N'agissez pas par désespoir. Vous n'êtes pas désespéré, vous ne l’avez jamais été et ne le serez jamais. Le désespoir laisse supposer que la vie ne peut pas répondre à vos besoins. Mais elle le peut et le fera. Les choses fonctionnent toujours, surtout si vous n'essayez pas de les forcer.

3. Vous vous impliquez dans le côté obscur de l’actualité
- Si vous voulez faire quelque chose par rapport à l'actualité, répandez quelques bonnes nouvelles. Contribuez au courant de pensée qui motive l'humanité à se diriger vers un océan de possibilités infinies plutôt que de la garder dans le tourbillon. Il n'y a pas de pensées neutres ou inconséquentes; chaque pensée vous mène soit vers la liberté soit vers la servitude. Vous n’avez peut-être pas de contrôle sur ce qui se passe dans le monde autour de vous, mais vous avez totalement le contrôle de ce que vous en faites.

4. Vous essayez de traiter les symptômes au lieu des causes
- Si vous assumez la responsabilité de ce qui vous arrive à 100 %, vous aurez le pouvoir de créer la vie que vous souhaitez à 100 %. Car vous devenez alors responsable de votre propre santé, de vos relations et de vos finances.

5. Vous pensez que vous êtes juste un corps
- Si vous pensez que vous êtes juste un corps, vous aurez beaucoup de difficulté à reconnaitre votre nature immortelle, et vous éprouverez beaucoup d’anxiété. Mais si vous êtes davantage une force qu'une chose («J'ai l'impression d'être un verbe» disait Buckminster Fuller), la mort n'est plus du tout une mauvaise chose, et certainement pas une cause de peur ou de tristesse. La mort n'est pas une fin; c'est une magnifique libération.

6. Vous ne reconnaissez pas le bienêtre omniprésent
- La vie est conçue pour fonctionner. Vous pouvez passer au travers de n’importe quelle croisée de chemin obscure. Tout le monde veut la traverser avec vous, et chacun le fera. N'oubliez pas la vérité et défendez-la face aux apparentes adversités, ainsi, vous pourrez à juste titre vous considérer comme le maitre de votre propre destin.
 
Raison 4 : Vous gaspillez votre énergie dans des choses qui ne marchent pas

- Faites ce qui augmente votre vitalité.
- Ne faites pas ce qui diminue votre vitalité.
 

 
Si vous preniez l'énergie gaspillée dans des choses qui ne marchent pas et que vous l’utilisiez dans des choses que vous aimez, que feriez-vous différemment?

1. Vous gaspillez votre énergie dans des choses qui ne marchent pas
- Lorsque vous réaliserez à quel point votre temps est précieux et comme il est important d’être bien dans ce que vous faites, vous choisirez vos activités avec plus de vigilance.
- Prenez une feuille et notez toutes vos activités pendant une semaine ou un mois. Puis, attribuez à chacune une valeur selon qu’elle augmente ou diminue votre qualité de vie. Une valeur de +10 indique qu’elle vous comble totalement et de –10 qu’elle vous épuise totalement. Puis, considérez le temps que vous accordez à chaque type d'activité. Là, devant vous, sur papier, vous verrez où et pourquoi votre vie ne marche pas. Ensuite, à côté de chaque item, écrivez ce que vous pourriez faire pour maximiser votre vitalité et minimiser/éliminer ce qui la sabote. Ce sera votre feuille de route pour sortir de l'enfer.

2. Vous gaspillez votre attention sur des choses qui ne marchent pas
- Notez ce qui se passe lorsque vous vous concentrez sur des choses qui vous plaisent. Lisez les citations ou la biographie de quelqu'un que vous admirez; allez dans votre studio d'art et laissez aller votre impulsion créatrice; passer un après-midi à la plage; ou exprimez votre appréciation à un proche. Soudainement vous vous sentirez bien et vous attirerez des personnes et des évènements qui augmenteront votre qualité de vie. Tout cela parce que vous aurez orienté votre esprit vers une autre direction. Nous vivons dans un univers de réalités d’infinies possibilités. À tout moment, n'importe quelle réalité sur laquelle vous vous concentrez cèdera pour vous laisser entrer. Ami, va où tu veux aller, non pas là où l’on te traine.

3. Vous gaspillez vos paroles
- Les problèmes ne sont pas mauvais du tout; ce sont des amorces de solution. Leur but est de nous déloger des situations qui ne répondent pas à notre plein potentiel. Ne les laissez pas vous bloquer. Transformez votre dialogue autodestructeur; faites-en plutôt un allié pour aller de l’avant.

4. Vous gaspillez vos talents
- Quelque chose bouillonne en vous, et vous seriez grandement récompensé si vous l'exprimiez. Votre mission consiste à entrer en contact avec et à agir en conséquence. Tant que vous ne le ferez pas, vous aurez toujours l’impression de passer à côté quelque chose de grand. Et c’est vrai. Si Dieu vous a fait artiste, soyez artiste. Ne vous en excusez pas. Ne vous prostituez pas en choisissant quelque chose de plus lucratif, ou de plus acceptable pour vos parents. En fin de compte, la carrière la plus lucrative sera celle qui correspondra aux aspirations de votre cœur; et la seule approbation dont vous avez besoin est la vôtre.

5. Vous gaspillez votre énergie avec des gens qui ne vous conviennent pas  
- Certaines personnes sont des vampires d'énergie. Lorsque vous êtes en leur compagnie, ou après leur départ, vous vous sentez drainé, appauvri ou déprimé.

A. Les personnes que vous fréquentez pour de mauvaises raisons  
Lorsque vous fréquentez des gens qui ne servent pas votre but ou vos meilleurs intérêts, vous finissez par vous sentir vidé. Non pas à cause des gens eux-mêmes, mais parce que votre être intérieur vous signale par ce malaise que vous n’êtes pas à votre place.
- Voici une liste d’interactions qui vous vident de votre énergie parce que la fréquentation de ces personnes est inappropriée :
• Les personnes que vous fréquentez par sentiment d'obligation
• Les personnes qui vous utilisent, qui abusent de vous ou ne vous apprécient pas
• Les personnes qui ne veulent pas être
• Les personnes que vous n'aimez pas vraiment, mais dont voulez obtenir quelque chose
• Les personnes avec qui vous n’arrivez pas à faire respecter vos limites
• Les personnes que vous essayez d’aider ou de sauver
• Les personnes qui ne s'aiment pas
• Les personnes dont l’amitié est passée date

B. Les personnes qui ne vampirisent pas, mais vous pensez qu'elles le font.
Cet aspect n’est pas intéressant à examiner, surtout si vous aimez avoir raison à propos de ce qui ne va pas. Mais c’est une possibilité, et elle pourrait s'appliquer à plus de gens que vous ne croyez. Le problème ne viendrait peut-être pas de l’extérieur, mais de votre perception. Dans ce cas, la solution n’est pas de vous distancier de l'autre, mais de modifier votre attitude à son égard.

Vous pouvez transformer n’importe quelle relation en modifiant vos pensées à propos de la personne. Voilà où se trouve votre pouvoir. Il est beaucoup plus facile de désamorcer vos pensées limitées que de changer une personne ou de la chasser de votre vie. Commencez simplement par trouver quelque chose que vous aimez chez elle ou rappelez-vous un geste bienveillant qu’elle aurait eu. Puis, essayez de ne pas prendre ce qu'elles font personnellement. Imaginez que leurs paroles ou leurs actes reflètent ce qu’elles sont, plutôt que ce que vous êtes. Si vous arrivez à les considérer avec un peu plus de légèreté à chaque jour, vous serez surpris de voir combien une relation peut ainsi se transformer.

6. Vous gaspillez votre énergie dans des buts qui ne marchent pas
En fin de compte, le seul et unique but valable est de satisfaire l’âme. Cela n'a rien à voir avec ce qui se passe à l'extérieur de vous et tout à voir avec ce qui se passe à l'intérieur de vous. La quête de la connaissance de soi est un immense défi dans un monde obsédé par les gadgets et les distractions extérieures. Pourtant si vous vous engagez à découvrir le joyau qui brille dans votre cœur, il sera vôtre pour toujours.

Raison 5 : Vous continuez d’essayer de prouver votre valeur
Que feriez-vous différemment si vous n'aviez pas à prouver votre valeur à quiconque?

1. Vous vivez le rêve de quelqu'un d'autre
La maladie du «besoin de plaire» est très répandue. Si vous ignorez votre vérité pour vous adapter à celle de l'autre, vous aboutirez dans sa vérité.

2. Vous vous mesurez à des standards impossibles
- Il est plus important d’être vrai que performant. Car vivre selon sa propre vérité rend plus efficace que vivre selon la vérité d’un autre qui croit savoir ce qui est bon pour vous. Être sincère attire plus de succès que d’essayer de répondre aux injonctions imposées de l’extérieur.
- La plus haute valeur morale est l’intégrité personnelle – soit, vivre en accord avec votre propre système de valeurs.
- Pour obtenir ce que vous voulez, soyez vous-même.
- Imiter ne marche pas; être intègre par rapport à soi fonctionne. La perfection n'est pas un diplôme qu’on obtient; c'est une vérité que vous reconnaissez. Trouvez la perfection là où vous êtes et dans ce que vous êtes, et vous échapperez aux ravages de la maladie du «besoin de plaire».

3. Vous continuez d'essayer de vous «réparer»
- Vous «réparer» est une tâche que vous ne finaliserez jamais car votre quête est fondée sur une prémisse erronée. Vous ne pouvez pas réparer quelque chose qui n’est pas brisé. Vous pouvez construire tout un monde sur la croyance que quelque chose cloche en vous et passer toute votre vie à tenter d'y remédier. Si cela vous effraie, vous avez raison d’avoir peur. Vous pouvez sans cesse remettre en question vos motivations, vos actions et vos relations, alors qu’en réalité, la seule chose que vous devriez questionner est l'hypothèse que vous êtes inadéquat.
- On vous a inculqué ce sentiment d'insuffisance. Celui qui vous dit que quelque chose cloche en vous, souffre de la même illusion. L’autodestruction psychique est un cycle héréditaire débilitant qui se transmet de génération en génération jusqu'à ce quelqu’un décide d’arrêter maintenant, et cette personne c'est vous.
- La vraie thérapie va bien au delà de la simple «réparation» de ce qui est brisé ou de la tentative de combler un trou noir qui ne cesse de s'approfondir. La thérapie à son meilleur est une aventure qui consiste à peler les illusions qui vous ont gardé petit, ce qui vous mènera à révéler votre génie et votre beauté innés.

4. Vous vous comparez aux autres
La comparaison est la voie directe vers l’enfer. Car si vous êtes mieux que certaines personnes, d’autres sont meilleures que vous. Le désir d'être meilleur qu'un autre émerge du sentiment de ne pas être à la hauteur. Si vous reconnaissiez votre valeur et votre intégrité, vous n’auriez pas besoin de considérer quelqu'un comme inférieur pour vous sentir supérieur.
Au sommet, il y a de la place pour tout le monde.

5. Vous vendez votre âme pour obtenir la reconnaissance publique
Si vous aimez la richesse et la renommée, vous êtes sur un pont branlant, non pas parce que la richesse et la renommée sont mauvaises, mais parce ce sont des buts indignes en tant que tel. La renommée et la gloire sont des conséquences naturelles si vous réalisez votre passion en utilisant vos talents. Si vous poursuivez la célébrité pour elle-même, cette quête vous écrasera et vous passerez à côté de la joie du voyage. La route de la gloire ne marche pas, sauf si vous choisissez un chemin glorieux. Si vous vendez votre corps ou votre âme pour attirer le regard du public, il y aura des gens assis dans l’auditoire pour vous regarder, mais vous ne pourrez pas vous regarder dans les yeux. Construisez votre vrai personnage, et vous attirerez des gens et des situations dignes de vos buts les plus nobles.
- Il existe deux types de personnes qui deviennent célèbres : celles qui courent après l'attention et celles qui poursuivent leur passion.
- Richesses et renommée sont très séduisantes; elles se présentent rarement comme on l’imaginait. Parmi les personnes les plus riches et célèbres du monde, certaines sont très malheureuses et d’autres très heureuses. Ce n'est pas le fait d’être riche et célèbre qui vous construit ou vous détruit, mais plutôt votre manière d’être riche et célèbre. Si vous l’êtes vous prouver votre valeur, vous ne gagnerez jamais. Si vous suivez plutôt l’élan de votre cœur sans attendre de résultat, vous êtes bien parti.

6. Vous collectionnez les personnes-trophées
- Si vous ne croyez pas en votre propre valeur, vous pouvez essayer d’en gagner par procuration en vous associant à des gens que vous trouvez mieux que vous ou qui possèdent ce que vous aimeriez avoir.
 
- La collection de personnes-trophées se divise en plusieurs catégories :
Groupie. Vous vous accrochez à une idole et plongez dans son monde. Vous joignez son fan-club, portez des t-shirts à son effigie, encadrez ses rognures d'ongles, la suivez partout, fantasmez sur elle et troquez votre identité contre la sienne. Mignon pour un ado; mais s’il continue passé l’âge de 18 ans, il ne deviendra pas quelqu’un.
Conjoint-trophée. Vous choisissez des femmes ou des hommes qui vous attireront par ricochet de l’attention et de la reconnaissance. Ils sont célèbres, puissants, riches ou belles/beaux. On vous voit en public avec eux et cela impressionne la galerie; et si votre pulsion est assez forte, vous marierez peut-être votre trophée. Pronostic : peu profond, bref et répétitif.
Starfucking. Ce terme utilisé à Hollywood signifie «coucher avec des célébrités».
Vous n’obtiendrez probablement pas un boulot d’acteur, mais au moins vous aurez couché avec quelqu'un qui en a un. Estime de soi par procuration. Le starfucking ne se limite pas à Hollywood ou à l'industrie de la musique, il se pratique à l’intérieur de chaque clique sociale où certaines personnes sont considérées plus importantes ou plus puissantes que d’autres. Vous gravirez peut-être les échelons jusqu’au sommet, mais une fois arrivé, le seul chemin possible sera de descendre.
Namedropping ou Photodropping. Vous collectionnez les associations directes ou indirectes avec des célébrités. Vous n’avez pas besoin de coucher avec quelqu'un, ou de lâcher son nom, ou de coller sa photo sur votre front pour être important. Vous êtes important. Vivez en fonction de cette importance et les gens importants vous trouveront. Et si vous ne rencontrez jamais de célébrités, qui s'en souciera? Ce que vous cherchez ne se trouve pas à Hollywood ou au sommet de la chaine corporative. C'est en vous.


7. Vous êtes motivé par la rancune
- Si une personne vous a blessé ou trahi et que vous chercher la réussite par esprit de vengeance, cette personne sera la gagnante. Lorsque vous sacrifiez votre paix intérieure pour vous venger, vous donnez plein pouvoir à votre ennemi. La meilleure vengeance est de renoncer à votre quête sanglante et de vivre votre vie pleinement.
- Si vous déclenchez une vendetta pour vous venger contre des gens, ceux-ci possèdent votre âme.
- Expliquer, justifier et se défendre sont des sables mouvants émotionnels; plus vous vous débattez, plus vous vous enlisez.
- Maintenant, mon but est d’être plus vrai que performant. Étrangement, beaucoup de bien en résulte. Je me débrouille bien, je fonctionne à mon propre rythme, et conséquemment je suis plus sensible aux besoins des autres; ainsi je suis beaucoup plus utile que lorsque j'essayais de faire le bien selon un quelconque standard extérieur.

Raison 6 : Vous dites oui quand vous voulez dire non

Si vous exprimez ce qui est en vous, cela vous sauvera.
Si vous n’exprimez pas ce qui est en vous, cela vous tuera.

Je vois beaucoup de gens mourir un peu à chaque jour parce que leur vie extérieure ne correspond pas à ce qu’ils sont intérieurement. J'ai aussi vu beaucoup de gens retrouver rapidement leur vitalité, après avoir exprimé leur vérité par rapport à ce qu’ils sont réellement et ce qu'ils veulent faire. Le jeu de la vie est d'harmoniser votre expression extérieure à votre vérité intérieure. Ne vous résignez pas à vivre à moitié. Soyez entier.

1. Vous avez peur que les gens ne vous aiment pas si vous dites non
- L’honnêteté construit des relations solides et fiables. Vous gagnez plus en agissant selon votre vérité qu'en faisant ce qu'on attend de vous. Vos amis et associés dotés d’un bon flair le sentiront si vous dissimulez votre vérité et ils en déduiront que vous êtes déconnecté de votre pouvoir authentique. «Comment puis-je avoir confiance en votre oui si je n'entends pas votre non
- Si vous vous trahissez pour obtenir l’approbation, vous passerez à côté de ce que vous souhaitez réellement, à savoir, authenticité, passion et vitalité.
- Si les gens vous critiquent ou vous rejettent à cause de votre authenticité, voulez-vous sincèrement les fréquenter?
 
2. Vous essayez de protéger les autres contre toute blessure
- Plusieurs n’osent pas dire non parce qu’ils ne veulent pas blesser ou rejeter des gens. Mais nous les blessons davantage (ainsi que nous-mêmes) en prétendant que tout va bien alors que c’est faux. Lorsque vous essayez de protéger quelqu’un, en réalité vous cherchez à vous protéger. Si vous croyez que vos amis et associés sont capables de gérer votre non, et même d’en bénéficier, alors vous leur direz la vérité. Nous diminuons les autres en les jugeant faibles; nous reconnaissons leur force lorsque nous communiquons honnêtement.
- Si quelque chose ne fonctionne pas pour vous, habituellement cela ne fonctionne pas davantage pour l'autre.
- Si vous offrez sincérité et respect aux autres, vous les protégez de manière beaucoup plus efficace qu’en évitant de leur dire non.
- Le rejet est une forme de protection. Le non honnête est un cadeau au même titre que le oui honnête. Il sert et gratifie à la fois le donneur et le receveur. Derrière chaque non il y a un oui – à quelque chose d’autre. Lorsque vous trouverez ce oui, vous aurez la clé d'une victoire pour chacun.
 
3. Vous vous dispersez
- Si vous voulez faire quelque chose, investissez-vous totalement. Si vous ne pouvez pas être entièrement présent, ne soyez pas là du tout. (Êtes-vous frustré quand vous êtes au téléphone en train de dire une chose importante à quelqu’un, et que vous l’entendez ramasser sa vaisselle, taper sur le clavier de l’ordinateur ou vidanger la cuvette?) Si vous agissez contre votre gré, avec ressentiment ou distraitement, vous annulez votre effort et vous empoisonnez la relation.
- Essayer de faire trop de choses en même temps est contreproductif, et en certains cas, insultant pour l’autre.
- Si vous voulez manger, asseyez-vous et profitez de votre repas. Si vous voulez conclure une affaire, faites-le vraiment. Essayer de faire les deux en même temps ne double pas votre plaisir; cela le diminue. Êtes-vous ici pour faire autant que possible, ou pour être autant que possible?

4. Vous ne fixez pas de saines limites
Vos actes expriment votre oui ou votre non plus que vos paroles. Si vous laissez des choses se produire contre votre gré, c’est que vous dites oui alors que vous pensez non. Si vous ne fixez pas de saines limites, vous ne pourrez pas blâmer les autres d’empiéter sur vous. Vous n'êtes pas une victime. Vous n'avez simplement pas dit non quand vous auriez dû le faire. Faites respecter vos limites et votre vie vous appartiendra.
Voici quelques domaines où vous auriez avantage à fixer de saines limites :
Temps - Décidez combien de temps vous consacrerez à une personne, une réunion ou un projet, et soyez ferme; arrivez au moment prévu, quittez au moment prévu, et demandez aux autres d’en faire autant.
Espace physique Créez-vous un espace personnel et soyez vigilant par rapport à qui pourra y pénétrer.
Argent - Utilisez votre argent pour vos vrais buts personnels plutôt que ceux des autres. Décidez quel montant vous êtes prêt à investir dans une personne ou un projet, et soyez ferme. Agissez par choix, non pas par culpabilité. Acceptez de ne pas donner si votre guidance intérieure vous le conseille.
Travail - Votre carrière n'est pas censée être une corvée, mais plutôt un moyen d'exprimer votre créativité. Déterminez combien de temps vous voulez travailler durant une journée ou une semaine. À la maison, filtrez vos appels ou coupez la sonnerie du téléphone pendant les heures où vous ne voulez pas être dérangé.
Sexe - Ayez des relations sexuelles avec une personne que vous choisissez, quand vous le choisissez et de la façon que vous choisissez. Le sexe sans joie mutuelle ni respect dépouille votre âme. Le sexe n'est pas un domaine de la vie où l’on doit être poli; il requiert une totale authenticité. Si votre vie sexuelle est entachée d'un sentiment de colère, d’obligation ou de contrainte, vous ne pouvez pas vraiment appeler ça «faire l’amour».
Disponibilité émotionnelle - Soyez émotionnellement disponible pour vos amis, vos proches et vos clients, mais cessez de l’être dès que vous commencez à vous sentir vidé. Certaines personnes prendront autant de temps et d'énergie que vous serez prêt à leur donner (même la totalité). Soyez présent et utile, mais pas au point de laisser les interactions saper votre force vitale. Certaines personnes se fichent de qui vous êtes ou de votre écoute; elles se fichent même que vous soyez vivant.
Pratique spirituelle - La limite la plus importante à imposer concerne le temps que vous prenez pour nourrir votre esprit. Les quelques minutes par jour que vous prenez pour nourrir votre âme représentent l’investissement le plus précieux de votre bonheur. Faites ce qu'il faut pour trouver l’inspiration et développer cotre conscience créative. À chaque jour, choisissez un moment pour vous connecter à votre être intérieur et ne faites aucun compromis. Considérez que c’est non négociable. Les personnes qui vous aiment vraiment comprendront et vous aideront même à le faire. Une remarque de plus à propos des limites : fuir n'est pas une manière saine de fixer ses limites. C'est une fuite.

5. Vous restez dans des relations qui n’ont rien à voir avec vous
Rester dans une relation dont vous ne voulez pas, nuit à votre partenaire autant qu’à vous-même. Y rester peut sembler bienveillant, mais en réalité c’est cruel. Ce principe s'applique non seulement aux relations amoureuses, mais aussi aux amitiés, aux membres de la famille et aux associations corporatives. Oui, il peut être difficile de laisser tomber, mais dépassé un certain stade, continuer devient une lutte. Il faut savoir quand persévérer et quand plier bagages.
Relations romantiques
Si vous avez quitté ou êtes sur le point de quitter quelqu’un, ou si quelqu'un vous a quitté ou qu'il n’est pas vraiment avec vous, ne prolongez pas l'agonie. Coupez le cordon. Faites-le avec amour, mais faites-le fermement. Vaciller dans une zone de pénombre est atroce. Pourquoi vous torturer, votre partenaire et vous? Plongez ou sortez, mais ne restez pas sur le bord de la piscine à claquer des dents.
Relations toxiques
Certaines relations sont carrément destructrices, et quiconque ayant un minimum de respect de soi ne devrait pas s'y soumettre. Si votre partenaire vous agresse régulièrement physiquement, émotionnellement ou mentalement, quittez-le tandis que vous êtes encore en vie. Cela s'applique également aux membres de la famille qui déchargent constamment leur culpabilité; aux entreprises dont l’employeur (ou un employé) a des exigences déraisonnables; aux amitiés où l’un profite de vous. Votre mental vous dit «tu ne peux pas te désister» tandis que votre âme vous dit «prends soin de toi». Écoutez sa voix, non pas celle de la culpabilité ou de la peur.
Relations incompatibles
Vous pouvez travailler, vivre ou dormir avec quelqu'un qui ne partage pas vos valeurs ni vos buts. Leurs intérêts peuvent être honorables, mais ils ne correspondent pas aux vôtres. Si vos différences sont mineures, vous pouvez les ignorer. Mais si vous contemplez sérieusement d’autres scénarios, il est inutile de forcer la situation. Personne n'est mauvais. Vous avez chacun une meilleure place ailleurs.
Relations passées-date
J'ai essayé plusieurs fois de renouer avec des amis de l'école primaire et secondaire. Après avoir parlé des anecdotes et demandé des nouvelles des anciens amis, nous n'avions plus rien à nous dire. Nous avions évolué dans des directions différentes et mené des vies différentes. Nous n’étions plus les personnes d’il y a 20 ans. Même si  une partie de nous veut ressusciter le bon vieux temps, c’est impossible. C’était bon pour nous parce que cela correspondait à ce que nous étions à l’époque. Si vous vous retrouvez dans une telle situation, profitez simplement de la rencontre sans pousser pour aller plus loin. Si cette personne a une place dans votre vie maintenant, vous le saurez. Sinon appréciez simplement ce qui fut et concentrez-vous sur ce que la vie vous apporte en ce moment.
 
6. Vous remettez à plus tard
La tendance à reporter à plus tard vient souvent de notre réticence à dire «non, pas maintenant». Lorsqu'on vous demande quelque chose ou qu’on vous invite et que vous ne savez pas quoi faire, prenez le temps de réfléchir avant de prendre une décision.

7. Votre indécision vous empêche de choisir
Peser le pour et le contre sans cesse après avoir pris une décision est encore plus atroce que d’avoir dit oui quand vous vouliez dire non. Si vous avez déjà dit oui, assumez-le, et faites de même avec le non. Souvent, ce n’est pas tant ce que vous décidez qui importe; ce qui importe c’est de vous décider. L'univers se ralliera à votre décision. Vos décisions sont valables parce qu'elles vous appartiennent. N’importe quel choix peut marcher si vous y croyez.

8. Vous dites oui quand vous pensez peut-être
Un «peut-être» n'est pas un «oui». Si vous pensez «peut-être», ne dites pas «oui». Dites peut-être. Si vous hésitez, réfléchissez jusqu'à ce que vous soyez sûr de votre choix. Le processus bouillonnera à l'intérieur jusqu'à ce que le choix devienne clair. À un certain moment vous saurez; et vous serez heureux d’avoir attendu. Ne prenez pas de décision juste parce que vous pensez que vous devez choisir immédiatement. Attendez. Lorsque vous choisirez, au moins vous saurez pourquoi.

9. Vous dites non quand vous voulez dire oui
Dire non à ce que vous voulez est identique à dire oui à ce que vous ne voulez pas; vous vous trahissez. À chaque fois que vous ne respecterez pas votre vérité intérieure, vous vous sentirez confus et ambivalent jusqu'à ce que vous exprimiez la vérité que vous avez étouffée. Nous renions nos désirs pour des motifs dysfonctionnels : culpabilité, sentiment d'indignité, peur du succès, désir de paraître généreux, résistance à dépasser une image de soi familière ou un mode de vie, par auto-sabotage, à cause de la pression exercée par des pairs ou la famille. Quand votre volonté de répondre à vos besoins sera illimité, vous recevrez tout ce que la vie peut offrir.

10. Vous ne dites pas non à vos enfants
Vos enfants ont besoin de limites autant que d'amour. Les limites sont une forme d'amour. Si vous craignez de dire non à vos enfants (ou à vos étudiants ou clients), ils ne sauront pas comment se dire non à eux-mêmes lorsque ce sera nécessaire. N'oubliez pas que chaque non est un oui à autre chose; gardez à l'esprit ce que signifie ce oui et le non aura du sens.
 
Raison 7 : Vous pensez que vous devez tout faire par vous-même

- Si vous examinez vos responsabilités de plus près, vous découvrirez que ce n'est pas l'univers qui a empilé trop de choses dans votre assiette, mais nul autre que vous. Vous avez pris des responsabilités qu’on ne vous avait pas assignées. Vous en faites trop. La frustration et les conflits sont des messages de l'univers vous disant qu’il est temps de reculer. Plus vous attendez pour comprendre le message, plus votre voyage sera difficile. Laissez tomber maintenant, vous vous précipiterez plus tard.
- Si vous êtes un control freak (ou en fréquentez un), cela n’a rien à voir avec le pouvoir mais avec la confiance. Si vous pensez que vous devez tout faire, vous n’avez pas confiance que quelqu'un puisse vous aider. Vous ne croyez pas que les autres puissent répondre à vos standards. «Rien n’est fait correctement sauf quand je ne le fais par moi-même» est votre mantra. Mais si vous ne laissez jamais personne vous aider, comment trouverez ceux qui le peuvent réellement?
- Il y a plus d'aide disponible que vous ne le pensez. L'indépendance est une bonne chose, mais si vous croulez sous les responsabilités, vous avez pris plus que votre part. Nous sommes interdépendants. Nous avons besoin les uns des autres.

1. Vous pensez que tout dépend de vous
- Si vous pensez que le monde va s'effondrer si vous ne le tenez pas à bout de bras, votre égo a avalé du Viagra et vous avez besoin de vous calmer. Oui, vous êtes responsable de votre domaine; non, votre domaine ne s'étend pas jusqu’à Jupiter.
- Si vous pensez que le monde va se désintégrer si vous ne le gardez pas collé, détendez-vous. Regardez ce qui se passe lorsque vous permettez à la vie de prendre soin d’elle-même. S'il y a quelque chose que vous devez vraiment faire, vous le saurez. Si ce n'est pas le cas, n'essayez pas de résoudre les problèmes avant qu'ils ne surviennent. Ce faisant, vous créez toutes sortes de problèmes qui ne seraient pas arrivés si vous n'aviez pas tenté de les prévoir et de les éviter.

2. Vous refusez l’aide
- Bon nombre d'entre nous (surtout les hommes) avons appris que demander de l'aide était un signe de faiblesse; il est plus noble de mourir en comptant uniquement sur soi que de demander de l’aide. Avez-vous déjà lutté pendant quelques heures ou quelques jours pour régler un problème de logiciel ou cafouillé dans le moteur de votre voiture, alors que vous auriez pu tout simplement appeler un technicien ou amener votre voiture au garage? Bien sûr, on éprouve de la satisfaction à trouver comment réparer les choses, mais quand cela devient une obsession, vous perdez plus que vous gagnez.
- Regardons les choses en face : personne ne sait comment tout faire. Personne n'a le temps de tout faire. Personne n'est censé tout faire. Personne ne veut tout faire. La société, l'économie et les relations de travail marchent mieux quand chacun contribue avec ses talents et ses compétences uniques.
- Recevoir de l'aide ne signifie pas que vous êtes incompétent; cela signifie que vous êtes une vraie personne. Laissez tomber le «je n’ai pas besoin de votre aide». Cela vous fait plus de mal que de bien. On se sent vraiment bien quand on accepte d’être aidé et ça fonctionne.

3. Vous refusez de déléguer
Si vous refusez de déléguer, vous finirez par faire plein de choses que vous ne voulez ou ne devez pas faire. Puis vous vous demanderez pourquoi vous vous sentez dépassé; ou pourquoi votre entreprise stagne; ou pourquoi vos enfants sont tellement exigeants. Ce n’est eux, c'est vous.

4. Vous voulez toujours avoir raison
- Si cette question vous ennuie, c’est que vous êtes concerné... Le besoin d'avoir toujours raison vient d’une mentalité patriarcale archaïque d’insécurité déguisée en bravade. En d'autres mots, celui qui veut toujours avoir raison est une poule mouillée. Beaucoup de gens rigides meurent de maladies liées au stress parce qu'ils préfèrent avoir raison au lieu d’être heureux. Comme ce gars à une intersection qui s’apprêtait à passer sur le feu vert, et qui voyait une autre voiture sur le point de passer sur le feu rouge. Il avait le droit de passage, alors il a continué. Les deux conducteurs sont morts; mais l'important, c'est qu'il avait raison…
- Vous avez souvent raison et parfois tort. Si vous avez besoin d’avoir raison, vous êtes automatiquement dans l’erreur. Il faut être adulte pour mettre de côté son opinion et écouter le point de vue de quelqu'un d'autre. Mais si votre succès est plus important que d’avoir raison, vous ne gagnerez pas aux dépens de l'autre, mais avec eux.

5. Vous ne laissez personne entrer dans votre cœur
- Tout le monde a eu le cœur brisé un jour ou l’autre, et plusieurs se sont dit : «je n’aimerai plus jamais». Sous le coup de la douleur émotionnelle, il est naturel de vouloir se protéger. Et, dans de nombreuses situations, c'est une bonne idée de se retirer dans un cocon pendant un certain temps pour se reconstruire. Cependant, si vous laissez votre cœur enfermé, vous ne sortirez pas du cocon. Vous finirez comme la chenille endormie qui n’a jamais profité du vol exaltant du papillon. L’autoprotection engourdit votre passion qui est la clé du bonheur que vous cherchez. Vous n'avez pas trouvé l’amour en vous donnant, mais vous ne le trouverez pas non plus en vous cachant. Vous n'êtes pas né pour vivre dans la froideur et l'obscurité. Vous êtes né pour connaitre l'amour que vous cherchez.
- Si avez le cœur brisé, laissez-le se briser pour qu’il s’ouvre.
- N'utilisez pas la rupture ou la trahison comme excuse pour fermer votre cœur; au lieu de cela, aimez plus, en commençant par vous-même. Félicitez-vous de vos progrès au lieu de vous blâmer pour vos erreurs. Appréciez votre partenaire pour ce qu’il vous a apporté plutôt que de le crucifier pour ce qu'il a emporté. Il n'a pas le pouvoir de vous retirer votre bien; vous seul avez le pouvoir de le supprimer en donnant dans la peur. Et vous seul pouvez le récupérer en générant l'amour que pensiez avoir besoin de quelqu’un d’autre. Votre ancien partenaire vous a aidé à tirer une leçon importante en amour : vous ne pouvez pas vous permettre d'arrêter d’aimer. Lorsque vous fermez le robinet de la joie, c’est vous qui perdez. Et si vous le gardez ouvert, vous gagnez. Utilisez chaque expérience comme un carburant de fusée pour vous propulser où vous voulez aller.
- Peu importe la façon dont vous laissez l'amour entrer dans votre vie; vous pouvez pratiquer avec n'importe qui ou n’importe quoi. Lors d’un séminaire que j’animais, j'ai découvert un thème commun chez les participants : ils étaient tous fermés aux gens, mais ils avaient de grandes relations avec leurs animaux de compagnie. Ils trouvaient que leurs relations avec leurs chiens, chats, oiseaux et chevaux étaient plus fiables que les relations avec les gens. Cela est tout à fait légitime. Les animaux, en particulier les chiens, baignent dans l'amour inconditionnel dont nous nous ennuyons tous. Donner et recevoir de l'amour est ce qui nous soutient.
- Lorsque vous aurez étudié le pouvoir de l'amour avec votre animal de compagnie, vous pourrez l’étudier avec un être humain si vous en avez envie. Aimez un être est un cadeau qu’on s’offre à soi-même. L'amour que vous donnez passe par vous, alors peu importe comment on y répondra, vous recevrez les bienfaits d'aimer. Le véritable amour n'exige jamais de retour. Si vous êtes frustré parce que vous n’êtes pas aimé en retour, vous n'aimez pas vraiment. Soyez amoureux et vous trouverez tout l'amour que vous cherchez.

6. Vous n’utilisez pas votre pouvoir supérieur
- Une puissance intelligence s’active dans les coulisses de la vie. Si vous la saisissez, vous aurez toute l'aide dont vous avez besoin pour réussir. Ce pouvoir permet de déplacer des montagnes. Sans lui, vous vous sentez perdu, seul, confus et aliéné.
- Notre société fonctionne à l’aide de forces invisibles. Personne n'a jamais vu l'électricité, mais nos activités et nos vies personnelles en dépendent. Vous démarrez votre voiture à l’aide d'une batterie, réchauffez votre déjeuner au four à microondes et regardez la télévision via un satellite très éloigné de la terre qui transmet des signaux invisibles par relais. Votre hygiéniste dentaire utilise des rayons X et nettoie vos dents par ultrasons. Vous communiquez par téléphone sans fil et par courriel, puis surfez sur Internet par l'intermédiaire d'innombrables écho-radars rebondissant autour du globe. À l'intérieur de votre ordinateur il y a des milliards d’étincelles imperceptibles qui dansent à la vitesse de l'éclair sur un minuscule circuit.
- En vous, en ce moment, il y a un pipeline de sagesse, de pouvoir et d'amour infinis. Une partie de votre esprit est toujours consciente de vos passions, de votre but et de votre identité. Si vous ne croyez pas que cette sagesse existe ou si vous ne cherchez pas à y accéder, vous ne profiterez pas de ses avantages. Si vous vous ouvrez consciemment et cultivez votre connexion à cette source, vous obtiendrez toute l'aide dont vous avez besoin de cette puissante main invisible.
- Le nom que vous donnez à cette puissance supérieure n'est pas important; la relation que vous développez avec elle est ce qui importe.
- Beaucoup de gens se ferment en entendant le mot «Dieu» parce qu'ils l’associent avec peur, jugement oppressif, conflit et division. Le mot crée autant de blocages dans les communications que les ponts urbains. Un mental sain reconnait que Dieu est amour, et que tout le reste n’est que détails.
- Que vous soyez croyant ou non est sans importance. Ce qui compte, c'est de reconnaitre cette réalité supérieure qui remplace les illusions qui vous effrayent. Cette réalité est présente en vous, grâce à vous et autour de vous. Prenez n'importe quelle situation effrayante et maintenez-la dans l'amour et les tentacules de la peur perdront leur emprise.
- La solitude sous toutes ses formes vient de la croyance que vous devez tout faire par vous-même. Lorsque vous vous sentez abandonné, la vie peut devenir terrifiante. Lorsque vous vous êtes connecté, vous allez de l'avant avec la confiance d'un roi. A Course in Miracles nous dit : «Si vous saviez qui marche à vos côtés, la peur serait impossible». Que vous croyiez en Dieu, à l’amour, aux scientifiques ou à votre toutou, une seule chose est certaine : vous avez de l’aide disponible. L'univers ingénieux et intelligent ne manque jamais de se manifester pour aider ceux qui en ont parfois besoin de façon miraculeuse.
 
Raison 8 : Vous essayez de «réparer» la vie des autres

La plupart des gens veulent être utiles. Mais souvent l’aide est un déguisement qui sert davantage à soulager l'inconfort du donneur que celui du receveur.
- Regardons les choses en face : rien n'est plus ennuyeux que quelqu’un qui essaie de nous changer ou de nous imposer son point de vue. En fin de compte, nous devenons seulement plus méfiants. Pourquoi les autres réagiraient-ils différemment de nous? Personne ne veut être «réparé». Ils veulent seulement être aimés. Personne ne veut être étiqueté. Ils veulent seulement être appréciés. Personne ne veut être considéré comme défectueux. Ils veulent seulement être entiers. Lorsque vous appréciez les gens tels qu’ils sont, vous créez l’environnement idéal pour qu’ils progressent. Lorsque vous reconnaissez leurs qualités positives et leurs talents, ils se sentent acceptés et puissants de sorte que leurs dysfonctionnements ont moins d’impact et diminuent graduellement. Les conseils, la pression et la répression ne guérissent pas. Le grand guérisseur c’est l’amour.
- Lorsque vous essayez de jouer à Dieu, vous oublier que Dieu joue le rôle de votre ami. De votre point de vue humain limité, vous ne pouvez pas comprendre les facteurs qui font en sorte que quelqu'un affiche tel ou tel comportement; ni pourquoi ni à quel niveau il l’a choisi; ni le lien avec son chemin de vie; ni ce qu'il en apprendra ni où cela le conduira; ni comment cela s'inscrit dans ses choix de leçons quand il est en interaction avec d’autres. Ce que vous voyez n’est qu’un petit morceau d'un puzzle de milliers de pièces. Il serait donc présomptueux et absurde de prétendre que vous voyez le puzzle en entier.
- Le libre-choix fait en sorte que tout le monde a le droit de vivre au ciel, en enfer ou à Chicago, et chacun a aussi le droit de déménager. Chacun est libre de relever des défis et de se muscler afin de les surmonter; voilà pourquoi un comportement apparait au départ.
Si son problème vous contrarie, c'est votre problème.
Si vous n'êtes pas contrarié, vous êtes en parfaite posture pour aider.
Si le comportement de quelqu’un vous met en colère c’est parce que vous portez encore cette caractéristique en vous. Le comportement vous rappelle, soit, quelque chose de vous-même que vous n'aimez pas, soit, une situation du passé que vous n’avez pas digérée.
- A Course in Miracles suggère qu'avant d’enseigner, de soigner ou d’entrer en relation il faut se dire : «je suis ici uniquement pour être vraiment utile». Le mot clé est vraiment.
- L’aide réelle ne s’impose jamais.
- Si vous reconnaissez que les gens sont des âmes autonomes plutôt que des jouets brisés, ils pourront plus facilement se tenir debout et être heureux. Et ainsi en ira-t-il de vous.

1. Vous essayez de rendre tout le monde heureux en tout temps
- Oubliez ça maintenant. Vous n'avez ni le droit ni le pouvoir de rendre quelqu'un heureux ou malheureux. Ils sont seuls à pouvoir le faire. Ils peuvent se servir de vous pour justifier la façon dont ils veulent se sentir, mais cela ne signifie pas que vous en êtes la cause. À chaque instant, chaque personne génère sa propre expérience en vertu de sa façon de penser, de ses choix et de son interprétation des évènements. Une personne malheureuse se plaindra d’une trainée de poussière dans son palais, tandis qu'une personne heureuse peut faire un palais de sa masure.
- Vous pouvez rendre heureux ceux qui veulent être heureux, et vous ne pouvez pas rendre heureux ceux qui ne veulent pas être heureux. C'est aussi simple que ça. La notion de rendre quelqu’un heureux est un mythe, une entente dysfonctionnelle, une illusion approuvée par la société. Peu importe ce que vous faites, les gens trouveront leurs propres raisons d'être extatiques ou misérables. Vous pouvez dire aux gens exactement ce qu'ils veulent entendre pour les épargner du chagrin, mais ils choisiront quand même la souffrance et la défaite. Vous pouvez montrer aux gens comment atteindre leurs buts, mais s’ils ne sont pas motivés, ils n’en tiendront pas compte. Vous pouvez empêcher des gens d’aller droit dans le mur, mais dès que vous tournerez le dos, ils recommenceront. Puis, un jour vous lèverez enfin les bras au ciel en criant «j'abandonne!»; peut-être parce qu’ils auront enfin pris leur vie en main. Ils devaient le faire à leur manière, en leur temps.
- Vous pouvez être un modèle de comportement, influencer, encourager et inspirer les autres, mais vous ne pouvez pas choisir à leur place. Gloire! Alléluia! Vous êtes libre!

2. Vous vous sentez responsable d’éliminer la souffrance
- Si vous croyez que c'est votre job de soulager la souffrance de tous les gens que vous croisez, vous vous sentirez vite dépassé et dévitalisé. Vous pouvez offrir amour, bonté, bienveillance et secours, mais en fin de compte, les autres doivent faire des choix qui élimineront leur propre souffrance.
- Toute douleur est fugace et finit par céder la place au bienêtre. Un jour, la personne peut être dans le fossé et le lendemain au sommet du monde.
- Je ne dis pas qu’il faille nier leur souffrance ou faire semblant qu'ils ne sont pas bouleversés. Si vous contestez leur expérience, vous créerez de la résistance et compromettrez votre efficacité. Sachez qu'ils s’en sortiront et qu’ils ont les outils pour y arriver. Leur défi, aussi difficile qu’il puisse être en ce moment, les propulse vers une plus grande sensibilisation et vitalité. Ils sont suffisamment forts pour apprendre de l’expérience, assez forts pour la maitriser.
- L’insensibilité ne rend pas service, mais l’hypersensibilité est tout aussi dommageable. Si vous butez sur des personnes ou des situations qui vous vident, minimisez votre degré de sensibilité un peu. Une perte d'énergie signifie que vous vous êtes trop impliqué dans une situation qui ne vous appartient pas. Vous devez vous distancier.
- Votre job n’est pas d’éliminer toute la souffrance que vous voyez. Votre job est de vous distancier de la souffrance (que celle-ci survienne dans votre vie ou celle de quelqu’un d’autre), de trouver la leçon à tirer et de pivoter vers la paix aussi vite que possible.

3. Vous confondez inquiétude et amour
- L’inquiétude n'est pas une expression de l'amour; c'est une expression de la peur et de la méfiance. Si vous faisiez entièrement confiance à la sagesse et à la force de vos proches et de l'univers, vous ne craindriez plus rien.
- Lorsque vous vous faites du souci pour quelqu'un, vous investissez dans le problème plutôt que la solution. L'énergie que vous pourriez investir dans la réussite, vous l’investissez dans le maintien du problème. Vos intentions peuvent être sincères, mais votre méthode est contreproductive. S'inquiéter est destructeur pour vous et celui dont vous vous inquiétez. Si vous souhaitez vraiment aider, orientez vos pensées, vos paroles et vos actions vers l’objectif souhaité, et puis, ne reculez pas.
- Vos proches sont plus susceptibles de réussir quand vous reconnaissez leur pouvoir, surtout s’ils sont incapables de le ressentir eux-mêmes.

4. Vous vous prenez pour un sauveur
Si vous êtes parent, thérapeute, médecin, ministre de culte ou enseignant, vous pouvez devenir tellement immergé dans votre rôle d'aidant que vous ne savez plus qui vous êtes. Cette identité, bien que noble et utile, devient un albatros, alors  que vous avez besoin d'être simplement une personne.

5. Vous étiquetez les gens
- La plupart des étiquettes ramènent les gens à des modèles réduits de ce qu'ils sont. Oui, on peut vous identifier par votre âge, sexe, origine ethnique, couleur de peau, statut socioéconomique et propensions génétiques, mais ces attributs ne représentent qu'une infime partie de la totalité de votre être. En fin de compte ces catégorisations nous distraient de ce que nous sommes réellement.
- Les bureaucraties dépendent des étiquettes, bien sûr, mais le processus a un côté très réducteur. Médecins et psychologues ne seront pas payés par les compagnies d'assurance s’ils ne leur fournissent pas votre étiquette. Votre problème se résume à un numéro. Vous n'êtes pas Marie, mais une psychose ou, plus simplement, 317.
- Vous commencez à penser que vous êtes 317, et tout le monde qui vous rencontre vous colle l’étiquette 317. Ensuite, vous devenez réellement 317. Cela s’applique au cancer, au sida, à l’herpès, et généralement à toutes les autres maladies associées (et souvent humiliantes). Voilà pourquoi il est préférable de ne pas accorder d'attention à vos étiquettes, et d’éviter de les diffuser inutilement. Ainsi, vous avez la chance d’être quelque chose de plus.
- Utilisez les étiquettes si vous devez jouer ce jeu universel, mais ne vous y accrochez pas. Tout le monde est Dieu et chacun porte un vêtement terrestre fabriqué exclusivement pour lui. Voyez au-delà du vêtement et vous vivrez de meilleurs moments.

6. Vous essayez de sauver le monde
- Au cours de l'histoire, les fanatiques essayant d'imposer leur religion, leur système politique et leurs croyances morales aux autres, ont infligé plus de douleur et de souffrance que dans n’importe quel autre domaine. Plus de gens ont été tués dans les guerres de religions et l'Inquisition qu'en d'autres conflits (à l'exception des batailles autour de la télécommande…). Ceux qui prétendent que Dieu est seulement de leur côté sont en effet seuls.
- La tendance au prosélytisme n’est pas d’inspiration divine, elle provient de l'insécurité affective. Dieu aime, permet, apprécie et respecte. Une estime de soi atrophiée cherche des convertis.
- Celui qui a découvert la vérité n'exige pas l’approbation des autres. Au contraire, les êtres illuminés aiment la variété et l'originalité. Ils savent qu’il existe plusieurs chemins vers la montagne, et que si chacun est fidèle à son propre chemin, il arrivera au sommet. Vouloir faire de chacun un membre de la même religion ou de la même idéologie politique est un fantasme égoïste né d’une compréhension immature. Plus un individu se rapproche de Dieu, plus il est capable de compassion et d’appréciation envers ses semblables, et moins il a besoin de contrôler leurs comportements et leurs croyances. Un esprit véritablement libre permet aux autres d'être libres.
- Les campagnes de prosélytisme sont machinées par le cerveau reptilien. C’est un produit de l'instinct primaire de la horde : «Plus le troupeau est grand, plus nous préservons notre survie et plus grand est notre pouvoir de vaincre nos ennemis.» Le cerveau reptilien définit la force par le nombre, tandis que le moi supérieur trouve son pouvoir dans l'amour.
- À l’origine du désir de convertir les autres on trouve un mécanisme de défense psychologique, appelé projection, que le subconscient utilise pour éviter de faire face aux choses que le conscient veut esquiver. La projection consiste à prendre ce qui se passe à l'intérieur et de l’envoyer à l'extérieur de sorte que vous avez l’impression que c’est là où vous regardez que ça se passe et non pas en vous. («Tu le vois, tu l’as.») En fin de compte la projection génère beaucoup de douleur et de confusion, étant donné que vous essayez de crucifier ou de sauver les autres non pas pour leurs péchés, mais les vôtres. Si votre but est de sauver le monde, c'est vraiment votre propre salut que vous recherchez. (A Course in Miracles nous demande : «Le monde peut-il être sauvé si vous ne l'êtes pas?») Si vous n'êtes pas prêt à faire face à votre ombre personnelle, vous essayerez de débarrasser le monde du mal que vous projetez sur une personne ou des groupes, ou d’embarquer tout le monde dans votre train.
- Si vous croyez que votre job est de convertir les âmes, n'oubliez pas que le plus sûr moyen de convertir une âme est de lui apporter de la joie – non pas selon votre conception de ce qui devrait être joyeux, mais selon la sienne. Si vous pouvez aider quelqu'un à trouver réconfort, à se libérer de la peur et à reconnaitre son intégrité, vous les aurez servis de la façon la plus haute. Les menaces de punition, de damnation et d’enfer éternel ne tombent habituellement pas dans la catégorie «aide et libération». Vous ne pouvez pas pousser quelqu’un au bienêtre par la peur; vous ne pouvez le faire que par l’amour.
- Si vous êtes l'objet d’une tentative de conversion, vos leçons seront différentes. Vous devez apprendre à exprimer votre vérité. Vous devez définir des limites appropriées. Et vous devez le faire avec amour et grâce. Réagir avec colère ou par la défensive, en sollicite encore plus.
 
7. Vous épousez quelqu'un en espérant qu'il changera
- On dit qu'une femme épouse un homme dans l’espoir qu'il changera, tandis qu'un homme épouse une femme dans l'espoir qu'elle ne changera jamais. Beaucoup de gens (des deux sexes) entrent dans le mariage et concluent des accords commerciaux avec l'espoir de réformer l'autre une fois qu'ils auront apposé leur signature au-dessus de la ligne pointillée.
- Un partenaire n’est pas un poisson à attraper et emporter chez soi pour le cuire. Il est vivant, il respire, il a ses propres buts uniques et son libre arbitre. Vous, votre partenaire et votre relation sont des œuvres en évolution, et vous pouvez faire des choses merveilleuses ensemble, si vous êtes tous les deux prêts. Mais vous ne pouvez pas imposer la bonne volonté; elle doit naitre dans le cœur.
- Une relation boiteuse au départ est un puissant indice que le mariage sera cahoteux. (N'oubliez pas : lutter pour obtenir signifie lutter pour conserver.) Bien sûr, vous pourrez grandir, évoluer et vous stabiliser, mais avant que cela ne se produise, l’un des deux ou les deux devront changer.

8. Vous essayez d’imposer à vos enfants la vie que vous leur avez choisie
- Parce que vos enfants sont «vôtres» à la naissance, vous pourriez être fortement tentés – même croire que c'est votre droit et votre responsabilité – de les forcer à vivre selon votre agenda. Pourtant ces grandes âmes enfermées dans des petits corps arrivent avec un agenda bien rempli; et vous les servirez (ainsi que vous-même) en les aidant à découvrir leur propre but et à le vivre. Parfois, leur but et le vôtre coïncident, mais souvent ce n’est pas le cas.
- Si vous essayez de forcer votre enfant à entrer dans le moule que vous lui avez préparé, votre vie ne marchera pas, ni la sienne. N'oubliez pas qu'ils sont là pour vous enseigner tout comme vous êtes ici pour leur enseigner. Vous apprendrez à lâcher prise et ils apprendront à vivre selon leur vérité.
- Voyez votre enfant non pas comme une ardoise vierge sur laquelle vous devez écrire, mais comme un cadeau à déballer. Dans ce petit corps vit un génie; aidez-le à se révéler. Tout le monde ne veut pas aller à l'université ni se marier religieusement. Plus vous pousserez, plus vous rencontrerez de la résistance. Plus vous apprécierez et permettrez, plus vous éprouverez de la joie, et votre relation se portera mieux.
 
9. Vous essayez de convertir les amitiés en downlines
Le réseautage, ou le marketing multi-niveaux, est un concept brillant. J'ai participé à un certain nombre de réseaux et j’en apprécie les bénéfices. C'est fantastique de partager de précieux services et produits, d’aider ses amis et de gagner un revenu. Mais ne voyez vos amis uniquement comme des downlines. Souvenez-vous que ce sont des personnes, qu’elles ont leur libre arbitre, et que vous leur fournissez de l’information pour les aider.
- Plutôt que de présenter une torche à votre conjoint, à vos enfants, amis ou clients, augmentez votre propre flamme. La joie ressentie en les laissant être ce qu’ils sont sera tellement grisante que vous vous demanderez pourquoi vous vouliez les changer. Et puis, vous n'aurez plus à les trainer nulle part; vous serez heureux de les voir marcher à vos côtés.
 
Raison 9 : Vous affamez votre âme
- Prendre soin de votre esprit est plus important que tout autre effort; tout ce que vous faites en dépend. Lorsque votre âme est bien nourrie, vous êtes en forme; votre santé est rayonnante; vous débordez d'énergie et d'enthousiasme; vos relations vous apportent de profondes satisfactions; et tout ce que vous touchez se transforme en succès.
- Si votre âme souffre de malnutrition, rien ne fonctionne. Vous vous sentez minable, contrarié à la moindre peccadille; vous vous chicanez quotidiennement avec tout le monde; c’est le bordel dans votre compte de banque au point que vous devez le fermer en espérant qu’un vieux chèque de rebondira pas; vous passez presque tout votre temps au travail à éteindre des feus; et votre vie amoureuse est un spectacle d'horreur, un drame épique ou sur le point de mourir. Bien sûr, vous pouvez présenter une belle image et trompez quelques personnes, mais si vous êtes vide et souffrant à l'intérieur, rien de ce que vous ferez ne vous apportera la satisfaction que vous cherchez.
Nos craintes se transforment en prophéties qui se réalisent.
- On pense habituellement que la famine est un problème physique. Mais la famine spirituelle est encore plus grave et répandue. Nous avons tous vu ces photos déchirantes d'enfants qui meurent de faim en Afrique, avec le ventre gonflé et de grands yeux tristes. Pourtant à chaque jour dans nos rues, nous voyons des gens qui sont physiquement bien nourris mais dont l’âme est famélique. Affamer l’âme est devenu un mode de vie. Vous pouvez être immensément riche sur le plan matériel mais avoir terriblement faim sur le plan spirituel. Vous pouvez être rationné sur le plan matériel, mais être très riche sur le plan spirituel. Apprendre à nourrir votre âme est une des leçons les plus importantes de la vie.

1. Vous êtes trop occupé
- J'ai déjà pensé produire un autocollant de pare-choc : «Aller nulle part plus vite ne vous mènera pas quelque part». Vous pouvez être si occupé à gagner le monde entier, que vous y perdez votre âme. Faites le calcul. Si vous devenez complètement fou en essayant de faire plus de choses que vous en êtes capable, arrêtez et délassez-vous.
- N'importe qui peut faire beaucoup de choses de manière superficielle; mais un maitre prend le temps et le soin de bien faire les choses. Soyez un tel maitre. Notre technologie à haute vitesse a tellement écourté notre capacité d’attention que nous n'avons plus la patience de faire ou de terminer nos tâches impeccablement. Nous sommes occupés à courir vers la prochaine tâche. Notre société fonctionne maintenant aux octets sonores.
- La plupart des gens ont des symptômes physiques et des signaux d’alarme qui les avertissent que leurs batteries se déchargent. Un mal de gorge, des maux de tête ou une crise d’hémorroïdes est la façon dont l'univers vous prévient que vous êtes stressé. Au lieu de travailler plus dur ou de camoufler vos symptômes avec des médicaments, prenez du recul pour vous reconstituer. Nourrissez votre esprit et vous serez prêt à repartir.
- Beaucoup de gens utilisent l’activité compulsive pour éviter de ressentir. Comme ils refusent d’affronter les problèmes de leur vie, ils génèrent un flot continu de rendez-vous, de courses et de projets. Ils disent qu'ils n'ont pas le temps de s’occuper de leurs bobos parce qu’ils sont trop occupés; mais le but de cette compulsion est de ne pas s’occuper d’eux-mêmes. Ils ne tournent pas autour du bobo, ils le fuient; mais l’évitement mène à plus de douleur profonde. Blaise Pascal disait : «Tous les problèmes de l'homme découlent de son incapacité de s'assoir tranquillement avec lui-même dans une pièce.»
- Notre culture nie notre dépendance à l’activité compulsive. Trouvez du temps à chaque jour pour faire quelque chose qui nourrit votre âme.

2. Vous êtes épuisé
- Dans mes séminaires, j'ai travaillé intensivement avec du personnel aidant, incluant des médecins, infirmières, enseignants, ministres de culte, psychologues et travailleurs sociaux. Le problème le plus omniprésent que je remarque chez cette population est l’épuisement professionnel. La plupart d'entre eux sont brulés, grillés. Ils passent tellement de temps à aider les autres qu'ils oublient de s'aider eux-mêmes. Ils s’imbriquent dans les problèmes de leurs clients au point de se les approprier. Ils mesurent leur réussite au nombre de personnes qu'ils rencontrent ou aux revenus qu'ils génèrent, au détriment de leur vitalité.
- Si quelque chose vous allume, allez-y. Si quelque chose vous éteint, arrêtez. Le monde ne s’écroulera pas si vous prenez soin de vous avant vos clients.
 
3. Vous ignorez votre passion
- On nous a appris que la passion était l’œuvre du diable, alors que c'est la voix de Dieu. Celui qui craint le diable sert le diable. L’univers utilise la passion pour vous aider   
(1) à être au bon endroit au bon moment  
(2) à répondre à vos besoins personnels  
(3) à vivre une profonde satisfaction  
(4) à recevoir des revenus abondants ou des récompenses; et
(5) à servir les autres durant le processus
Votre passion vous guide d’une étape à l’autre durant votre voyage temporel. C'est votre lien avec l'intelligence universelle. Si vous souhaitez que votre vie marche, dites la vérité au sujet de votre passion et vivez-la.
- Si vous pensez que suivre votre passion conduit au viol, au pillage et au meurtre, vous ne savez pas ce qu’est la passion. Vous avez besoin de ce livre. Poursuivez votre lecture.
- Le plus grand crime est de ne pas respecter la passion. Si vous êtes fidèle à votre passion, vous n’aboutirez ni au viol ni au pillage. Vous serez lumineux et vous inspirerez les autres à faire de même.
 
4. Vous traitez votre corps comme un animal de compagnie malaimé
- Si la Société protectrice des animaux recueillait les personnes qui maltraitent leur corps comme on maltraite les animaux de compagnie, beaucoup d'entre nous se retrouveraient dans leurs refuges. Certains s’occupent mieux de leurs animaux de compagnie que d’eux-mêmes.
- Votre corps nécessite un entretien minimal pour le garder heureux et en santé. Si vous lui donnez du bon carburant, du repos, le gardez loin des environnements toxiques et que vous le faites bouger régulièrement, il sera en forme et effectuera des millions de tâches microscopiques complexes (comme le cycle de Krebs – seule chose que j’ai retenue du secondaire) sans aucune attention consciente de votre part. Si jamais il y avait une preuve que l’univers est intelligent et débrouillard, le corps humain en serait une!
- Si vous ne donnez pas un minimum d’entretien à votre corps, accompagné d’amour et de respect, votre santé y perdra et donc votre vie aussi. Vous deviendrez grincheux et insupportable même avec les gens qui ne vous dérangent pas.
- Si votre corps ne fonctionne pas aussi bien que vous le désirez, ne désespérez pas. Avec un petit effort, vous pouvez restaurer votre santé et votre qualité de vie, et avec un peu de bienveillance, vous pouvez vous sentir encore mieux. Il y a des milliers de bons livres sur les soins de santé, mais je vous ferai économiser temps et argent avec les simples suggestions suivantes – vous vous sentirez bien et votre corps sera votre ami.
Mangez bien
Choisissez les aliments les plus naturels possible. Évitez les aliments transformés et la malbouffe pleine de produits chimiques, de trucs artificiels et d’agents de conservation. Ne mangez aucune préparation dont vous ne pouvez pas prononcer les ingrédients. Éliminez le sucre, la caféine et l’alcool qui vous coutent beaucoup plus cher que vous ne pensez. Essayez diverses choses. Le meilleur régime pour vous est celui qui améliore votre bienêtre.
Reposez-vous
- Prenez le temps de vous revitaliser. Dormez suffisamment; le sommeil est sacré. Faites des siestes. Payez-vous des messages. Rentrez à la maison après votre journée de travail. Prenez des congés de santé mentale. Prenez des vacances.
- Éloignez-vous des personnes qui vous dépriment. Cessez de vous déprimer avec vos propres pensées critiques. Ne poussez pas sur des projets ou des personnes.
Bougez
Faites des choses que vous aimez pour faire circuler votre énergie. Marche, jogging, nage, gymnastique, ballon, yoga, tai-chi, etc., dans votre jardin ou votre atelier. Faites n’importe quoi pour faire circuler votre force vitale à travers le corps.
Allez dehors
L'extérieur est le plus grand guérisseur. Allez dans les environnements de beauté naturelle.
Sexe
Profitez-en.
Explorez les soins de santé holistique
- Développez une relation avec un praticien de la santé en qui vous avez confiance.
- Trouvez quelqu'un qui est attentif, vous traite comme une personne entière et qui est plus fasciné par la santé que par la maladie. La médecine allopathique occidentale est utile dans les situations d'urgence et les cas aigus. La prévention et le maintien de la santé à l’aide de l’acupuncture, la naturopathie, le shiatsu, la phytothérapie et plusieurs autres formes d'arts de guérison ont donné d’excellents résultats depuis des milliers d'années. Vous n'aurez peut-être pas besoin d’une intervention chirurgicale ou d’un lot de médicaments couteux et potentiellement dangereux à cause des effets secondaires. La guérison naturelle, combinée à une amélioration de votre attitude et de votre mode de vie, peut vous apporter des résultats gratifiants et durables.

5. Vous ne jouez pas assez
- Le jeu est aussi important que manger, dormir et travailler. Si vous oubliez d'avoir du plaisir, tout ce que vous faites devient un fardeau terriblement sérieux. Personne n'est davantage un gros fardeau que celui qui prend son travail trop au sérieux. Bertrand Russell disait : «Un des symptômes qu'une dépression nerveuse se pointe est de croire que notre travail est terriblement important». Mais la vie est trop importante pour prendre le travail au sérieux. Si vous vivez le cœur léger, vous accomplirez davantage que ceux qui croient que nous sommes ici pour bucher, souffrir et réparer ce qui est brisé.
- Le jeu est peut s’insérer dans toutes vos activités; un bon joueur peut trouver le moyen de jouer avec n'importe qui, n'importe où. Regardez les enfants qui se rencontrent sur un terrain de jeu ou dans la cour arrière d’un voisin. En quelques instants, ils trouvent le moyen de cocréer une aventure délicieuse.
- Certains jeux plus sophistiqués nourrissent également notre âme. La musique, le théâtre, la poésie, la danse, les beaux-arts, la lecture de divertissement, les sports et les loisirs sont d’excellentes vitamines pour l’âme. Dans notre société obsédée par le travail, nous nourrissons notre âme seulement s'il nous reste du temps après avoir fini de travailler. Mais, comme vous l'avez peut-être remarqué, vous n'aurez jamais fini de travailler sauf si vous décidez que le travail est terminé. Alors, que le jeu devienne votre business! Le résultat, vous le verrez, est que vous accomplirez beaucoup plus au travail en beaucoup moins de temps, et ce sera beaucoup plus plaisant.
- Dans notre culture, nous avons perdu l’art de nourrir notre âme et d’en prendre soin. Les gens de notre société feraient bien de visiter les cultures dites moins «civilisées» qui n’ont pas oublié de nourrir leur esprit en premier lieu. Ironiquement, les gens qui valorisent la joie et réduisent leur stress au minimum sont à bien des égards plus civilisés.
 
Raison 10 : Vous avez oublié de profiter de l'attraction

1. Vous êtes tellement obsédé par la planification de l'avenir que vous ratez le présent
- Il existe deux types de planification : ce que devez faire et ce que vous faites pour éviter ce que vous devez faire. Ce que vous devez faire : être fidèle à vous-même. Tout le reste contribue à vous rendre fou.
- Je sais que beaucoup de gens sont des planificateurs obsessionnels. Certains d'entre eux fonctionnent très bien dans l’arène corporative et comptent sur leur talent pour régler les détails. Ils sont professionnellement à la bonne place. Le problème c’est que lorsqu’ils veulent fermer leur boite mentale, ils en sont incapables. Ils n’ont que deux vitesses de fonctionnement : «élevé» et «off». Ils vont, vont, vont, font, font, font, poussent, poussent, poussent, et puis crash – «off».
- Lorsque vous planifiez, demandez-vous si c’est la peur ou la joie qui vous motive, l’autoprotection ou l’auto-expansion. A Course in Miracles nous dit : «L’esprit guéri ne planifie pas». Certes, nous devons faire des plans. Mais pas autant qu’on nous le fait croire. Après un certain point, les plans n’améliorent pas du tout le déroulement des choses, mais y font plutôt obstacle. Si votre esprit fonctionne bien, la planification névrotique n'aura aucun attrait. Vous n'avez pas besoin de créer de l'activité pour éviter les situations inconfortables ou le silence. Au lieu de cela, vous pourriez simplement faire confiance à votre paix intérieure qui est votre plus grande ressource de décisions intelligentes. Lorsque vous êtes détendu et avez l’esprit clair, vous avez accès à votre sagesse intérieure qui sait exactement quoi faire en toute situation.
- Si vous êtes un planificateur obsessionnel, le plus beau cadeau que vous pourriez vous offrir serait une retraite de solitude dans un chalet en montagne, sans TV, ni téléphone ni courriel. Durant les deux premiers jours, votre esprit rebondira sur les murs, mais ensuite, quelque chose de vraiment formidable se produira : vous vous souviendriez de ce que vous étiez avant que votre vie ne devienne ce tourbillon. Vous pourrez sentir la terre ferme sous vos pieds, entendre les feuilles des arbres murmurer, et savourer les caresses de la brise sur vos joues. Le soleil chaud du matin vous remuera et vous verrez les créatures vivantes comme des amis proches. Vous tomberez en amour avec vous-même et réaliserez que vous aviez été détourné, non pas de vos problèmes, mais de votre magnificence. Ensuite, vous pourrez reprendre vos jouets techno et en faire meilleur usage, non pas parce que vous en avez besoin, mais parce que vous vous êtes retrouvé.

2. Vous vivez dans le passé
- Si vous êtes mal à l'aise ici, maintenant, le passé offre une évasion attrayante, mais délirante.
Vous pouvez vous cacher dans le passé de trois façons :
(1) en le romançant   
(2) en le regrettant ou
(3) en l’analysant  
Il n’y a que deux façons bénéfiques de retourner dans le passé :
(1) l'apprécier et
(2) en tirer des leçons
- Il est séduisant d'idéaliser le passé. Il est amusant de se rappeler nos merveilleuses expériences, mais pas du tout agréable de les comparer à un présent qui ne lui arrive pas à la cheville. J'avais l’habitude d’idéaliser mes relations passées au point de croire que j’étais passé à côté de mon âme sœur. Mais, si je rencontrais mon ancienne partenaire par hasard, je me rappelais soudain pourquoi nous n'étions plus ensemble. Ou je réalisais que le chemin de vie qu'elle avait choisi et réalisé ne matchait pas du tout avec le mien. C’était correct d’avoir été ensemble et correct de s’être quittés. Il en est ainsi pour toutes les expériences passées. Elles vous ont servi à l'époque en contribuant à ce que vous êtes devenu aujourd'hui. Mais vous ne pouvez pas retourner en arrière. L'instant présent est votre centre de vitalité et votre véritable centre de pouvoir.
- Si vous regrettez le passé, vous fermez les yeux sur les cadeaux qu'il vous a offerts.
Analyser le passé vous sort de votre cœur et vous emprisonne dans votre cerveau. Oui, il est important d'apprendre de vos victoires et erreurs; mais ne vous y attardez pas inutilement. Ce sont des tremplins pour prendre de bonnes décisions maintenant, non pas des distractions pour vous en détourner. La rétrospective est un bon enseignant, mais c’est une pauvre auberge; visitez-la parfois, mais n’y dormez pas.
- Si vous êtes capable de remercier votre passé, vous êtes libre.

3. Vous vivez dans votre tête
- Vous ne comprendrez jamais tout, alors autant y renoncer et vous amuser.
- Le mental rationnel n'est jamais pleinement satisfait; il ne cesse jamais de chercher quelque chose à analyser, exactement comme le scanner de votre radio, sauf qu’il n’a pas de bouton «arrêt». Éventuellement vous reviendrez à la station de départ tout en vous demandant où vous aviez bien pu aller.
- Notre système d’éducation est lourdement orienté sur l’information et cruellement déficient en inspiration. L'école, pour l'essentiel, n’enseigne pas comment vivre, mais comment plaire aux enseignants; ne nous apprend pas à créer, mais à nous conformer. Très souvent l'éducation se fait grâce aux interactions sociales entre les élèves plutôt qu’à travers les choses qu'ils entendent en classe. Si je regarde mon expérience à l'école secondaire, le cours le plus précieux que j'ai pris fut la dactylographie. Cette technique a largement contribué à mon expression et à ma vocation. Répéter des histoires comme un perroquet stimule la mémoire, mais laisse l'âme sur sa faim. Les compétences mènent plus loin.
- Je pense que les lycéens diplômés devraient attendre un an avant de passer au collège. Pendant ce temps, ils pourraient travailler, voyager ou s’engager dans des aventures d'introspection. Lorsqu'ils entreraient au collège, ils se connaitraient davantage et pourraient orienter leurs choix éducatifs et sociaux à partir d’une expérience plus riche.
- Être à l'écoute de votre mental sans consulter vos sens, c'est comme écouter la radio sans jamais commencer votre journée. Parfois le mental peut offrir une appréciation exacte de la réalité; mais souvent il ne le fait pas. Notre connaissance réelle n'est pas intellectuelle, mais spirituelle. Les pensées ne sont pas le seul moyen de s'orienter; les sentiments parlent plus fort.
 
4. Vous vous empalez dans vos objectifs
- À la fin d'une classe d'introduction au surf que j’avais suivie, le professeur nous a quittés avec une maxime brillante : «Le meilleur surfeur est celui qui a le plus de plaisir».
- Cette règle s'applique à l'art de naviguer dans la vie. On nous a enseigné que la personne qui réussissait le mieux était celle qui avait le plus d'argent, le plus de sex-appeal, de prestige, de pouvoir, de talent, de force et de rapidité. Mais voilà, la personne qui réussit le mieux est celle qui a le plus de plaisir.
La seule véritable mesure du succès est le bonheur.
- Bien que vos objectifs soient importants, aucun ne vaut la peine de sacrifier votre bonheur. Et qu’est-ce que le bonheur, sinon apprécier ce que vous avez maintenant? Les gens obsédés par la réalisation d’objectifs évaluent la vie en fonction des résultats. Les gens concentrés sur le bonheur évaluent la vie en fonction de la qualité de leur expérience. Bien que vos objectifs soient valables, dans l'ensemble, ce sont avant tout des prétextes pour vous payer un voyage agréable.
- Les expériences sont temporaires, mais l'esprit qui les anime dure pour toujours. Si vous regardez le passé rempli de remords et que vous dévaluez vos expériences parce qu'elles n’ont pas duré éternellement ou qu’elles ne vous ont pas amené là où vous vouliez aller, vous ratez l'expérience.
- L'extatique poète persan Hafiz a dit : «La vie est tout simplement un concours de grand amour, et je ne perds jamais», et «Tout homme sain d'esprit ne peut penser qu’à offrir de l’amour». Lorsque votre vie tourne uniquement autour de l’efficacité, votre monde devient gris et vous perdez de vue votre but global.

5. L’argent mène votre vie
- L’argent vaut-il plus que votre vie? Ou s'agit-il simplement d'un moyen par lequel le bien se présente et que vous refilez ensuite à d’autres? L’argent n'est pas un but; c'est un sous-produit naturel de votre fidélité envers vous-même. Si vous adorez l’argent pour l’argent, votre vie, en dépit de ses richesses, vous glissera des mains. Si, d’un autre côté, l'accomplissement personnel est votre but, vous profiterez de la récompense spirituelle et de l'argent qui abondera.
- Si vous hésitez par rapport à un choix, éliminez l'argent de l'équation. Si l'argent n’entrait pas en ligne de compte, que feriez-vous?
- Si vous êtes fidèle à vos talents et à vos aspirations, l'abondance circulera naturellement. Veillez à ce que l’argent augmente votre force vitale au lieu de la détruire.
- Nous avons été conditionnés pour superposer de nombreux problèmes émotionnels en relation avec l’argent, et ceux-ci obscurcissent le fait que l’argent soit simplement un moyen d'échange. La plupart des gens se stressent et se battent à cause de l'argent et ce n’est pas parce qu'ils l’aiment. L'argent est important, mais notre rapport avec lui l’est encore plus.
- Réinventez votre rapport avec l'argent en le ramenant à ce qu’il est : un véhicule d'expression créative et de soutien mutuel. Au lieu de vous inquiéter d'en avoir moins, parce que vous en dépensez, réjouissez-vous de le faire circuler.
- L'argent est une forme d'énergie, et vous pouvez y avoir accès en quantité illimitée. Gardez l'argent en perspective. L’argent est un serviteur, non pas un maitre. Traitez l'argent comme un ami, sans plus.
 
6. Vos possessions vous possèdent
- Lorsque vous achetez une maison, une voiture, un  bateau, des meubles, des appareils informatiques, un système de cinéma maison ou n'importe quoi, vous entrez en relation avec l’objet. Celui-ci requiert de l'attention, des soins, de l’entretien. Votre investissement s'étend bien au-delà du prix que vous avez payé initialement.
- Vous pouvez passer votre vie (et votre énergie) à collectionner et entretenir des biens. (Souvenez-vous le stand-up hilarant de George Carlin sur le «stuff»…) Si c'est votre idée du plaisir, faites-le. Mais beaucoup de gens sont possédés par leurs trucs bien plus qu'ils ne les possèdent. Ils se battent pour les obtenir, suent pour les payer, passent beaucoup de temps à les garder intacts, ont peur que les autres les abiment, luttent pour les garder en cas de divorce et refusent de les voir disparaitre. Vos possessions peuvent vous rendre fou! Comme pour l'argent, votre rapport avec vos biens dépend entièrement de votre attitude; ce que vous possédez n'est pas bon ou mauvais en soi; c'est ce que vous en faites qui compte. Un objet est un compagnon, non pas un fardeau.
- Votre maison est censée être un refuge de bienêtre. De quoi avez-vous besoin pour qu’elle soit confortable? Vous n'avez pas besoin de beaucoup d'argent ou de meubles luxueux pour que ce soit un espace personnel sacré. Je suis entré dans des appartements très humbles ayant un ameublement minimal. Pourtant je me sentais comme dans un palais royal. Non pas à cause de l’ampleur du décor mais parce que les résidents avaient créé une énergie correspondant à leur gout, chaleureux et accueillant.
- Si vos possessions mènent votre vie, libérez-vous de votre attachement. La plupart des gens qui accumulent beaucoup de biens arrivent souvent à un point où ils veulent juste vider et simplifier leur vie. Ils seraient mieux de voyager plus léger et de profiter du voyage que de trainer ce lourd bagage. Tenez un inventaire de tous vos objets et identifiez ceux qui vous font réellement plaisir ou qui vous dépriment. Ensuite laissez aller tout ce qui ne contribue pas à votre bonheur. Ainsi, il ne restera que les possessions auxquelles vous tenez vraiment.

7. Votre quête de sécurité vous insécurise
- Si vous ne vous sentez pas en sécurité maintenant, vous ne le serez jamais. Car la sécurité n'a rien à voir avec les polices d'assurance, les systèmes d'alarme ou les vœux de mariage. C’est une attitude. Si vous avez confiance en vous, aucun évènement extérieur ne pourra supprimer votre bienêtre. Si vous êtes inquiet, tout évènement passager, même insignifiant, menacera votre paix.
- Le paradoxe avec l’accumulation de formes extérieures de sécurité est que plus la forteresse est sécurisée, plus vous vous sentez inquiet. Vouloir se sécuriser contre tout impair c’est la même chose qu’avoir besoin de prouver sa valeur. Si vous fonctionnez en vous basant sur la prémisse erronée que vous êtes vulnérable, tout ce que vous ferez contribuera à amplifier votre sentiment d’insécurité. Plus vous avez de protections, plus vous avez besoin de protection. Si, en revanche, vous croyez que vous êtes déjà sain et sauf, et que vous avez toujours ce dont vous avez besoin, tout ce que vous faites prouvera votre hypothèse. Si vous savez que vous êtes fort, rien ne peut vous briser Si vous croyez que vous êtes faible, rien ne peut vous protéger.
- Même si vous avez confiance, votre croyance à l’insécurité peut vous insécuriser. Les effets de l’illusion sont aussi puissants que les effets de la vérité. Vous pouvez fabriquer des expériences qui ne seraient pas arrivées si vous n’aviez pas investi votre énergie à vous en protéger. Rien ni personne n'a de pouvoir sur vous sauf si vous le leur donnez. Aucun arsenal de défense ne peut protéger celui qui vit dans la peur, et aucun arsenal n'est nécessaire pour celui qui vit dans la lumière.
- Votre pouvoir ne repose pas sur la manipulation mondaine, mais sur des principes universels. Fondez votre vie sur ces principes, et vous serez littéralement invulnérable.
- Vous serez au bon endroit au bon moment, vous attirerez des évènements favorables, santé et bonheur viendront naturellement. La sécurité est un job intérieur.

8. Vous évitez la mort au détriment de la vie
- Le but de la vie n’est pas d’aboutir à la mort en toute sécurité. C'est de vivre tellement bien que la mort ou la crainte de la mort ne peut supprimer notre joie. C'est d'avoir tellement de bon temps qu’on ne remarquera même pas la mort quand elle se pointera. Vous fermerez simplement les yeux dans une pièce pour vous réveiller dans une autre.
- Nous avons entendu tellement d’histoires macabres au sujet de ce qui se passe après la mort que nous passons une grande partie de notre vie à y résister. Les histoires d'horreurs religieuses n'ont pas chassé notre peur de l’enfer, elles l’ont ancrée au plus profond de nous. Vous pouvez être préoccupé par la vie après la mort au point de rater votre vie. Voir quelqu'un mourir de mort naturelle peut être une expérience très lumineuse, même magnifique. Le processus n'est pas horrible, mais plutôt libérateur. Nous savons tous ce que nous devons faire au moment opportun, et la mort ne fait pas exception.
- Bien sûr, nous désirons tous une longue vie heureuse, et il n'y a aucune raison de glorifier la mort ou de la rechercher. Nous avons un but ici, et nous allons le réaliser. La vie et la mort font partie de notre cycle d’évolution, et cette réalité devrait nous inciter à mieux utiliser notre temps sur terre.
- Tous les grands enseignants spirituels ont confirmé que la mort n'était pas la fin de la vie; il s’agit simplement d’une transition vers un autre état de conscience.
- En vérité, tout ce qui disparait de votre vie libère un espace pour faire entrer quelque chose de nouveau. Et ce qui a disparu est recyclé et réapparait sous une forme nouvelle qui sert ailleurs. Les proches qui meurent ne vont pas très loin; ils sont juste de l'autre côté du voile. Ils peuvent communiquer avec vous et vous avec eux. Vous n'avez pas besoin d'aller à une séance de spiritisme pour parler avec eux; il suffit de vous calmer et de les inviter dans votre esprit et votre cœur. Harmonisez-vous à leur essence et vous sentirez leur présence. Comment quelqu'un qui est toujours là pourrait-il nous manquer?
- Je ne suis pas désolé pour les gens qui sont morts car je sais qu'ils sont dans un bon endroit. Je suis désolé pour ceux qui restent. Ils ne pleurent pas sur le défunt, mais sur eux-mêmes. Pourtant, s’ils reconnaissaient que la vie est éternelle et ne se limite pas au corps physique, leur chagrin pourrait céder la place à un profond réconfort. Bien sûr, il est naturel d’éprouver de la triste lorsqu'un être cher quitte, et il n'est pas sain d’écraser ou de nier notre chagrin. Ressentez ce que vous devez ressentir, puis laissez le pouvoir guérisseur de l'amour vous guider vers la liberté. Votre bienaimé est parti pour une grande aventure.
- Si vous ne choisissez pas la voie du cœur, une fois arrivé à la fin vous maudirez tout ce que vous avez fait. À chaque instant vous choisissez la voie du cœur ou non. Nul ne connait mieux que vous la voie de votre cœur. Si vous êtes fidèle à vos valeurs, à vos rêves et à vos aspirations, votre vie rayonnera. Si vous les ignorez, votre vie ne marchera pas. En fin de compte, le pouvoir se trouve entre vos mains.
 

Aucun commentaire:

Publier un commentaire