[Pourquoi votre vie ne marche pas ...Et ce que vous pouvez y faire]
Par Alan Cohen
Voici donc les titres/sous-titres et des extraits-clé pour chacun des
chapitres; ce qui peut constituer un aide-mémoire si vous fonctionnez déjà de
cette manière. Car même si
l’on a de petits éclairs d’illumination ici et là, rien n’est définitif. Et
puis comme nous sommes rarement nous-mêmes, on ne devrait pas dire «chassez le
naturel, il revient au galop», mais plutôt «chassez le conditionnement, il
revient en force».
À propos de
l'auteur
Alan Cohen reprend
à sa manière des notions de psychologie et de philosophie zen/bouddhique et
vulgarise A Course in Miracles. Ce
genre d’enseignement peut nous être familier, mais à mon avis, ce qui fait la
différence, ce sont ses paraboles et ses témoignages personnels racontés avec tellement
d’humour. On s’y retrouve.
Tout est dans l’art de redire
les choses…
Il est
l'auteur de 24 livres très inspirants, dont le bestseller The Dragon Doesn’t Live Here Anymore, A Deep Breath of Life et le classique Are as Happy as Your Dog?
Ses livres
ont été traduits en 24 langues étrangères. Mais pas en français; je pense que
je vais le lui suggérer…
Ses
enseignements constituent un chaleureux mélange de vision, d'intimité, d’humour
et de sagesse sur le chemin de la croissance personnelle, professionnelle et
spirituelle. Il aime tirer des leçons de la vie quotidienne et trouver la
beauté dans ce qui semble banal. Beaucoup de lecteurs et de participants aux
séminaires ont rapporté que ses conférences et séminaires les avaient
encouragés, inspirés et aidés à obtenir plus de succès et d’autonomie dans leur
vie personnelle et professionnelle.
(Traduction/adaptation maison…)
Pourquoi votre vie
ne marche pas ...Et ce que vous pouvez y faire
Raison 1 : Vous donnez votre
pouvoir
1. Vous mettez les gens sur un piédestal
2. Vous imitez au lieu de créer
- Tout comme le cœur, la créativité est un muscle vital. Plus vous êtes créatif, plus vous devenez créatif; si
vous ignorez vos aspirations, elles s'atrophient.
3. Vous n'écoutez pas votre intuition
- Vous avez accès à une sagesse impeccable en tout temps. Laissez tomber
ce qu’on vous a appris et rappelez-vous ce que vous savez.
4. Vous laissez les autres choisir pour vous
- Si vous n'utilisez pas votre esprit, quelqu'un d'autre le fera.
5. Vous pensez que votre destin dépend de quelque chose d'extérieur
- Pour vivre pleinement, laissez tomber l’idée que quelque chose d'extérieur
détermine votre destin. - La force qui détermine votre destin, c’est vous. Prenez ce que vous avez et faites-en ce que vous voulez.
Raison 2 : Vous
vous attendez à ce que votre vie ne marche pas
1. Vous acceptez les fausses limites des autres sans les questionner
- Ne limitez pas la vie à vos croyances. - Élargissez vos croyances au point d’englober tout ce que la vie peut offrir.
2. Vous croyez que vous méritez de souffrir
- Réformez à votre avantage. - Ne donnez pas dans la culpabilité.
- Ne courrez pas après les punitions.
- Cultivez la gratitude.
- Faites semblant.
3. Vous croyez qu’il faut se battre
Le succès nécessite attention, investissement, action, foi, honnêteté,
confiance en soi, persistance, détermination, concentration, travail d'équipe, résolution
des différends, compréhension des erreurs et engagement. Notez que cette liste
n'inclut pas le combat. La lutte est une chose qu’on superpose au déroulement
naturel. Éliminez la lutte de l'équation et vous verrez clairement ce qui doit
être fait. Tout sera plus simple.
4. Le drame vous stimule et vous y êtes peut-être accro
Il y a plusieurs façons de se sentir vivant autrement qu’en situation d'urgence,
et il y a plusieurs voies vers l'estime de soi autres que celle du sauveur. Si
vous devez sauver quelque chose, que ce soit votre santé mentale. Vous serez
alors en meilleure posture pour sortir du pétrin et amoindrir le drame.
5. Vous vous contentez de moins
- «Avec le recul, j’ai réalisé que j’avais bien fait de ne pas forcer les
choses pour louer cette maison. Je m’étais résigné, même si ce n'était pas ce
que je voulais vraiment. Mais mon intention profonde était si forte que l'univers
a répondu à mon désir réel en contrecarrant la location. La vie semblait jouer
contre moi, mais en réalité elle jouait en ma faveur. J’ai trouvé par la suite
ce qui convenait à mes besoins.» (~ A. C.)
6. Vous restez coincé dans le passé
- Vous pouvez vivre par choix plutôt que par défaut.
Raison 3 : Vous
vous laissez duper par les apparences
1. Vous pensez que le paraitre est plus important que le bienêtre
- Bien
paraitre ne mène pas toujours au bienêtre. - Se sentir bien mène toujours à bien paraitre...
- La seule chose que vous ne pouvez pas vous permettre d’escamoter c’est la joie.
2. Vous croyez au manque
Découvrez le lien entre vos croyances et votre expérience et vous éliminerez
le conditionnement derrière cette vie qui ne marche pas. Patience et confiance sont
toujours profitables. N'agissez pas par désespoir. Vous n'êtes pas désespéré,
vous ne l’avez jamais été et ne le serez jamais. Le désespoir laisse supposer
que la vie ne peut pas répondre à vos besoins. Mais elle le peut et le fera. Les
choses fonctionnent toujours, surtout si vous n'essayez pas de les forcer.
3. Vous vous impliquez dans le côté obscur de l’actualité
- Si vous voulez faire quelque chose par rapport à l'actualité, répandez
quelques bonnes nouvelles. Contribuez au courant de pensée qui motive
l'humanité à se diriger vers un océan de possibilités infinies plutôt que de la
garder dans le tourbillon. Il n'y a pas de pensées neutres ou inconséquentes;
chaque pensée vous mène soit vers la liberté soit vers la servitude. Vous
n’avez peut-être pas de contrôle sur ce qui se passe dans le monde autour de
vous, mais vous avez totalement le contrôle de ce que vous en faites.
4. Vous essayez de traiter les symptômes au lieu des causes
- Si vous assumez la responsabilité de ce qui vous arrive à 100 %, vous
aurez le pouvoir de créer la vie que vous souhaitez à 100 %. Car vous devenez
alors responsable de votre propre santé, de vos relations et de vos finances.
5. Vous pensez que vous êtes juste un corps
- Si vous pensez que vous êtes juste un corps, vous aurez beaucoup de
difficulté à reconnaitre votre nature immortelle, et vous éprouverez beaucoup d’anxiété.
Mais si vous êtes davantage une force qu'une chose («J'ai l'impression d'être
un verbe» disait Buckminster Fuller), la mort n'est plus du tout une mauvaise
chose, et certainement pas une cause de peur ou de tristesse. La mort n'est pas
une fin; c'est une magnifique libération.
6. Vous ne reconnaissez pas le bienêtre omniprésent
- La vie est conçue pour fonctionner. Vous pouvez passer au travers de
n’importe quelle croisée de chemin obscure. Tout le monde veut la traverser
avec vous, et chacun le fera. N'oubliez pas la vérité et défendez-la face aux apparentes
adversités, ainsi, vous pourrez à juste titre vous considérer comme le maitre
de votre propre destin. - Ne faites pas ce qui diminue votre vitalité.
Si vous preniez
l'énergie gaspillée dans des choses qui ne marchent pas et que vous l’utilisiez
dans des choses que vous aimez, que feriez-vous différemment?
1. Vous gaspillez votre énergie dans des choses qui ne marchent pas
- Lorsque vous réaliserez à quel point votre temps est précieux et comme
il est important d’être bien dans ce que vous faites, vous choisirez vos activités
avec plus de vigilance.
- Prenez une
feuille et notez toutes vos activités pendant une semaine ou un mois. Puis,
attribuez à chacune une valeur selon qu’elle augmente ou diminue votre qualité
de vie. Une valeur de +10 indique qu’elle vous comble totalement et de –10 qu’elle
vous épuise totalement. Puis, considérez le temps que vous accordez à chaque type
d'activité. Là, devant vous, sur papier, vous verrez où et pourquoi votre vie ne
marche pas. Ensuite, à côté de chaque item, écrivez ce que vous pourriez faire pour
maximiser votre vitalité et minimiser/éliminer ce qui la sabote. Ce sera votre
feuille de route pour sortir de l'enfer.
2. Vous gaspillez votre attention sur des choses qui ne marchent pas
- Notez ce qui se passe lorsque vous vous concentrez sur des choses qui
vous plaisent. Lisez les citations ou la biographie de quelqu'un que vous
admirez; allez dans votre studio d'art et laissez aller votre impulsion
créatrice; passer un après-midi à la plage; ou exprimez votre appréciation à un
proche. Soudainement vous vous sentirez bien et vous attirerez des personnes et
des évènements qui augmenteront votre qualité de vie. Tout cela parce que vous aurez
orienté votre esprit vers une autre direction. Nous vivons dans un univers de réalités
d’infinies possibilités. À tout moment, n'importe quelle réalité sur laquelle
vous vous concentrez cèdera pour vous laisser entrer. Ami, va où tu veux aller,
non pas là où l’on te traine.
3. Vous gaspillez vos paroles
- Les
problèmes ne sont pas mauvais du tout; ce sont des amorces de solution. Leur but
est de nous déloger des situations qui ne répondent pas à notre plein potentiel.
Ne les laissez pas vous bloquer. Transformez votre dialogue autodestructeur; faites-en
plutôt un allié pour aller de l’avant.
4. Vous gaspillez vos talents
- Quelque chose bouillonne en vous, et vous seriez grandement récompensé
si vous l'exprimiez. Votre mission consiste à entrer en contact avec et à agir
en conséquence. Tant que vous ne le ferez pas, vous aurez toujours l’impression
de passer à côté quelque chose de grand. Et c’est vrai. Si Dieu vous a fait
artiste, soyez artiste. Ne vous en excusez pas. Ne vous prostituez pas en choisissant
quelque chose de plus lucratif, ou de plus acceptable pour vos parents. En fin
de compte, la carrière la plus lucrative sera celle qui correspondra aux
aspirations de votre cœur; et la seule approbation dont vous avez besoin est la
vôtre.
5. Vous gaspillez votre énergie avec des gens qui ne vous conviennent pas
- Certaines personnes
sont des vampires d'énergie. Lorsque vous êtes en leur compagnie, ou après leur
départ, vous vous sentez drainé, appauvri ou déprimé.
A. Les personnes que vous fréquentez pour de mauvaises raisons
Lorsque vous fréquentez des gens qui ne servent pas votre but ou vos meilleurs
intérêts, vous finissez par vous sentir vidé. Non pas à cause des gens
eux-mêmes, mais parce que votre être intérieur vous signale par ce malaise que
vous n’êtes pas à votre place.
- Voici une
liste d’interactions qui vous vident de votre énergie parce que la
fréquentation de ces personnes est inappropriée :
• Les personnes que vous fréquentez par sentiment d'obligation
• Les personnes qui vous utilisent, qui abusent de vous ou ne vous apprécient
pas
• Les personnes qui ne veulent pas être là
• Les personnes que vous n'aimez pas vraiment, mais dont voulez obtenir quelque
chose
• Les personnes avec qui vous n’arrivez pas à faire respecter vos limites
• Les personnes que vous essayez d’aider ou de sauver
• Les personnes qui ne s'aiment pas
• Les personnes dont l’amitié est passée date
B. Les personnes qui ne vampirisent pas, mais vous pensez qu'elles le font.
Cet aspect n’est
pas intéressant à examiner, surtout si vous aimez avoir raison à propos de ce qui
ne va pas. Mais c’est une possibilité, et elle pourrait s'appliquer à plus de
gens que vous ne croyez. Le problème ne viendrait peut-être pas de l’extérieur,
mais de votre perception. Dans ce cas, la solution n’est pas de vous distancier
de l'autre, mais de modifier votre attitude à son égard.
Vous pouvez transformer n’importe quelle relation en modifiant vos pensées à propos de la personne. Voilà où se trouve votre pouvoir. Il est beaucoup plus facile de désamorcer vos pensées limitées que de changer une personne ou de la chasser de votre vie. Commencez simplement par trouver quelque chose que vous aimez chez elle ou rappelez-vous un geste bienveillant qu’elle aurait eu. Puis, essayez de ne pas prendre ce qu'elles font personnellement. Imaginez que leurs paroles ou leurs actes reflètent ce qu’elles sont, plutôt que ce que vous êtes. Si vous arrivez à les considérer avec un peu plus de légèreté à chaque jour, vous serez surpris de voir combien une relation peut ainsi se transformer.
6. Vous gaspillez votre énergie dans des buts qui ne marchent pas
En fin de compte, le seul et unique but valable est de satisfaire l’âme.
Cela n'a rien à voir avec ce qui se passe à l'extérieur de vous et tout à voir
avec ce qui se passe à l'intérieur de vous. La quête de la connaissance de soi
est un immense défi dans un monde obsédé par les gadgets et les distractions extérieures.
Pourtant si vous vous engagez à découvrir le joyau qui brille dans votre cœur, il
sera vôtre pour toujours.
Raison 5 : Vous continuez d’essayer de prouver votre valeur
Que feriez-vous
différemment si vous n'aviez pas à prouver votre valeur à quiconque?
1. Vous vivez le rêve de quelqu'un d'autre
La maladie du «besoin de plaire» est très répandue. Si vous ignorez
votre vérité pour vous adapter à celle de l'autre, vous aboutirez dans sa
vérité.
2. Vous vous mesurez à des standards impossibles
- Il est plus important d’être vrai
que performant. Car vivre selon sa propre vérité rend plus efficace que vivre selon
la vérité d’un autre qui croit savoir ce qui est bon pour vous. Être sincère
attire plus de succès que d’essayer de répondre aux injonctions imposées de
l’extérieur.
- La plus haute valeur morale est l’intégrité personnelle – soit, vivre en
accord avec votre propre système de valeurs.
- Pour obtenir ce que vous voulez, soyez vous-même.
- Imiter ne
marche pas; être intègre par rapport à soi fonctionne. La perfection n'est pas
un diplôme qu’on obtient; c'est une vérité que vous reconnaissez. Trouvez la
perfection là où vous êtes et dans ce que vous êtes, et vous échapperez aux
ravages de la maladie du «besoin de plaire».
3. Vous continuez d'essayer de vous «réparer»
- Vous «réparer» est une tâche que vous ne finaliserez jamais car votre
quête est fondée sur une prémisse erronée. Vous ne pouvez pas réparer quelque
chose qui n’est pas brisé. Vous pouvez construire tout un monde sur la croyance
que quelque chose cloche en vous et passer toute votre vie à tenter d'y
remédier. Si cela vous effraie, vous avez raison d’avoir peur. Vous pouvez sans
cesse remettre en question vos motivations, vos actions et vos relations, alors
qu’en réalité, la seule chose que vous devriez questionner est l'hypothèse que
vous êtes inadéquat.
- On vous a inculqué ce sentiment d'insuffisance. Celui qui vous dit que
quelque chose cloche en vous, souffre de la même illusion. L’autodestruction
psychique est un cycle héréditaire débilitant qui se transmet de génération en
génération jusqu'à ce quelqu’un décide d’arrêter maintenant, et cette personne c'est
vous.
- La vraie thérapie va bien au delà de la simple «réparation» de ce qui
est brisé ou de la tentative de combler un trou noir qui ne cesse de
s'approfondir. La thérapie à son meilleur est une aventure qui consiste à peler
les illusions qui vous ont gardé petit,
ce qui vous mènera à révéler votre génie et votre beauté innés.
4. Vous vous comparez aux autres
La comparaison est la voie directe vers l’enfer. Car si vous êtes mieux
que certaines personnes, d’autres sont meilleures que vous. Le désir d'être
meilleur qu'un autre émerge du sentiment de ne pas être à la hauteur. Si vous
reconnaissiez votre valeur et votre intégrité, vous n’auriez pas besoin de
considérer quelqu'un comme inférieur pour vous sentir supérieur.
Au sommet, il y a de la place pour tout le monde.
5. Vous vendez votre âme pour obtenir la reconnaissance publique
Si vous aimez la richesse et la renommée, vous êtes sur un pont branlant,
non pas parce que la richesse et la renommée sont mauvaises, mais parce ce sont
des buts indignes en tant que tel. La renommée et la gloire sont des conséquences
naturelles si vous réalisez votre passion en utilisant vos talents. Si vous
poursuivez la célébrité pour elle-même, cette quête vous écrasera et vous
passerez à côté de la joie du voyage. La route de la gloire ne marche pas, sauf
si vous choisissez un chemin glorieux. Si vous vendez votre corps ou votre âme pour
attirer le regard du public, il y aura des gens assis dans l’auditoire pour
vous regarder, mais vous ne pourrez pas vous regarder dans les yeux.
Construisez votre vrai personnage, et
vous attirerez des gens et des situations dignes de vos buts les plus nobles.
- Il existe deux types de personnes qui deviennent célèbres : celles qui
courent après l'attention et celles qui poursuivent leur passion.
- Richesses et
renommée sont très séduisantes; elles se présentent rarement comme on l’imaginait.
Parmi les personnes les plus riches et célèbres du monde, certaines sont très
malheureuses et d’autres très heureuses. Ce n'est pas le fait d’être riche et
célèbre qui vous construit ou vous détruit, mais plutôt votre manière d’être
riche et célèbre. Si vous l’êtes vous prouver votre valeur, vous ne gagnerez jamais.
Si vous suivez plutôt l’élan de votre cœur sans attendre de résultat, vous êtes
bien parti.
6. Vous collectionnez les personnes-trophées
- Si vous ne
croyez pas en votre propre valeur, vous pouvez essayer d’en gagner par
procuration en vous associant à des gens que vous trouvez mieux que vous ou qui
possèdent ce que vous aimeriez avoir.
- La
collection de personnes-trophées se divise en plusieurs catégories :
Groupie. Vous vous accrochez à une idole et
plongez dans son monde. Vous joignez son fan-club, portez des t-shirts à son
effigie, encadrez ses rognures d'ongles, la suivez partout, fantasmez sur elle
et troquez votre identité contre la sienne. Mignon pour un ado; mais s’il
continue passé l’âge de 18 ans, il ne deviendra pas quelqu’un.
Conjoint-trophée. Vous choisissez des femmes ou des
hommes qui vous attireront par ricochet de l’attention et de la reconnaissance.
Ils sont célèbres, puissants, riches ou belles/beaux. On vous voit en public
avec eux et cela impressionne la galerie; et si votre pulsion est assez forte,
vous marierez peut-être votre trophée. Pronostic : peu profond, bref et
répétitif.
Starfucking. Ce terme utilisé à Hollywood signifie
«coucher avec des célébrités».
Vous n’obtiendrez
probablement pas un boulot d’acteur, mais au moins vous aurez couché avec quelqu'un
qui en a un. Estime de soi par procuration. Le starfucking ne se limite pas à Hollywood ou à l'industrie de la
musique, il se pratique à l’intérieur de chaque clique sociale où certaines
personnes sont considérées plus importantes ou plus puissantes que d’autres.
Vous gravirez peut-être les échelons jusqu’au sommet, mais une fois arrivé, le
seul chemin possible sera de descendre.
Namedropping ou Photodropping. Vous collectionnez les associations
directes ou indirectes avec des célébrités. Vous n’avez pas besoin de coucher
avec quelqu'un, ou de lâcher son nom, ou de coller sa photo sur votre front pour
être important. Vous êtes important. Vivez en fonction de cette importance et les
gens importants vous trouveront. Et si vous ne rencontrez jamais de célébrités,
qui s'en souciera? Ce que vous cherchez ne se trouve pas à Hollywood ou au
sommet de la chaine corporative. C'est en vous.
7. Vous êtes motivé par la rancune
- Si une
personne vous a blessé ou trahi et que vous chercher la réussite par esprit de
vengeance, cette personne sera la gagnante. Lorsque vous sacrifiez votre paix
intérieure pour vous venger, vous donnez plein pouvoir à votre ennemi. La
meilleure vengeance est de renoncer à votre quête sanglante et de vivre votre
vie pleinement.
- Si vous déclenchez
une vendetta pour vous venger contre des gens, ceux-ci possèdent votre âme.
- Expliquer,
justifier et se défendre sont des sables mouvants émotionnels; plus vous vous
débattez, plus vous vous enlisez.
- Maintenant,
mon but est d’être plus vrai que performant. Étrangement, beaucoup de bien en
résulte. Je me débrouille bien, je fonctionne à mon propre rythme, et conséquemment je
suis plus sensible aux besoins des autres; ainsi je suis beaucoup plus utile
que lorsque j'essayais de faire le bien selon un quelconque standard extérieur.
Raison 6 : Vous dites oui quand vous voulez dire non
Si vous exprimez ce qui est en vous, cela vous sauvera.
Si vous n’exprimez
pas ce qui est en vous, cela vous tuera. Raison 6 : Vous dites oui quand vous voulez dire non
Si vous exprimez ce qui est en vous, cela vous sauvera.
Je vois beaucoup de gens mourir un peu à chaque jour parce que leur vie extérieure ne correspond pas à ce qu’ils sont intérieurement. J'ai aussi vu beaucoup de gens retrouver rapidement leur vitalité, après avoir exprimé leur vérité par rapport à ce qu’ils sont réellement et ce qu'ils veulent faire. Le jeu de la vie est d'harmoniser votre expression extérieure à votre vérité intérieure. Ne vous résignez pas à vivre à moitié. Soyez entier.
1. Vous avez peur que les gens ne vous aiment pas si vous dites non
- L’honnêteté
construit des relations solides et fiables. Vous gagnez plus en agissant selon
votre vérité qu'en faisant ce qu'on attend de vous. Vos amis et associés dotés
d’un bon flair le sentiront si vous dissimulez votre vérité et ils en déduiront
que vous êtes déconnecté de votre pouvoir authentique. «Comment puis-je avoir
confiance en votre oui si je
n'entends pas votre non?»
- Si vous vous
trahissez pour obtenir l’approbation, vous passerez à côté de ce que vous souhaitez
réellement, à savoir, authenticité, passion et vitalité.
- Si les
gens vous critiquent ou vous rejettent à cause de votre authenticité, voulez-vous
sincèrement les fréquenter?
2. Vous essayez de protéger les autres contre toute blessure
- Plusieurs n’osent pas dire non
parce qu’ils ne veulent pas blesser ou rejeter des gens. Mais nous les blessons
davantage (ainsi que nous-mêmes) en prétendant que tout va bien alors que c’est
faux. Lorsque vous essayez de protéger quelqu’un, en réalité vous cherchez à vous protéger. Si vous croyez que vos
amis et associés sont capables de gérer votre non, et même d’en bénéficier, alors vous leur direz la vérité. Nous
diminuons les autres en les jugeant faibles; nous reconnaissons leur force
lorsque nous communiquons honnêtement.
- Si quelque chose ne fonctionne pas pour vous, habituellement cela ne fonctionne
pas davantage pour l'autre.
- Si vous
offrez sincérité et respect aux autres, vous les protégez de manière beaucoup
plus efficace qu’en évitant de leur dire non.
- Le rejet est une forme de protection. Le non honnête est un cadeau au même titre que le oui honnête. Il sert et gratifie à la fois le donneur et le receveur.
Derrière chaque non il y a un oui – à quelque chose d’autre. Lorsque
vous trouverez ce oui, vous aurez la
clé d'une victoire pour chacun.
3. Vous vous dispersez
- Si vous voulez faire quelque chose, investissez-vous totalement. Si
vous ne pouvez pas être entièrement présent, ne soyez pas là du tout. (Êtes-vous
frustré quand vous êtes au téléphone en train de dire une chose importante à quelqu’un,
et que vous l’entendez ramasser sa vaisselle, taper sur le clavier de
l’ordinateur ou vidanger la cuvette?) Si vous agissez contre votre gré, avec
ressentiment ou distraitement, vous annulez votre effort et vous empoisonnez la
relation.
- Essayer de faire trop de choses en même temps est contreproductif, et
en certains cas, insultant pour l’autre.
- Si vous
voulez manger, asseyez-vous et profitez de votre repas. Si vous voulez conclure
une affaire, faites-le vraiment. Essayer de faire les deux en même temps ne
double pas votre plaisir; cela le diminue. Êtes-vous ici pour faire autant que possible, ou pour être autant que possible?
4. Vous ne fixez pas de saines limites
Vos actes expriment
votre oui ou votre non plus que vos paroles. Si vous
laissez des choses se produire contre votre gré, c’est que vous dites oui alors que vous pensez non. Si vous ne fixez pas de saines limites,
vous ne pourrez pas blâmer les autres d’empiéter sur vous. Vous n'êtes pas une
victime. Vous n'avez simplement pas dit non
quand vous auriez dû le faire. Faites respecter vos limites et votre vie vous
appartiendra.
Voici quelques domaines où vous auriez avantage à fixer de saines limites
:
Temps - Décidez
combien de temps vous consacrerez à une personne, une réunion ou un projet, et soyez
ferme; arrivez au moment prévu, quittez au moment prévu, et demandez aux autres
d’en faire autant.
Espace physique – Créez-vous un espace
personnel et soyez vigilant par rapport à qui pourra y pénétrer.
Argent - Utilisez
votre argent pour vos vrais buts personnels
plutôt que ceux des autres. Décidez quel montant vous êtes prêt à investir dans
une personne ou un projet, et soyez ferme. Agissez par choix, non pas par
culpabilité. Acceptez de ne pas donner si votre guidance intérieure vous le
conseille.
Travail - Votre carrière n'est pas censée être une corvée, mais plutôt un moyen
d'exprimer votre créativité. Déterminez combien de temps vous voulez travailler
durant une journée ou une semaine. À la maison, filtrez vos appels ou coupez la
sonnerie du téléphone pendant les heures où vous ne voulez pas être dérangé.
Sexe - Ayez des relations sexuelles avec une personne que vous choisissez,
quand vous le choisissez et de la façon que vous choisissez. Le sexe sans joie
mutuelle ni respect dépouille votre âme. Le sexe n'est pas un domaine de la vie
où l’on doit être poli; il requiert une totale authenticité. Si votre vie
sexuelle est entachée d'un sentiment de colère, d’obligation ou de contrainte,
vous ne pouvez pas vraiment appeler ça «faire l’amour».
Disponibilité
émotionnelle - Soyez émotionnellement
disponible pour vos amis, vos proches et vos clients, mais cessez de l’être dès
que vous commencez à vous sentir vidé. Certaines personnes prendront autant de
temps et d'énergie que vous serez prêt à leur donner (même la totalité). Soyez
présent et utile, mais pas au point de laisser les interactions saper votre
force vitale. Certaines personnes se fichent de qui vous êtes ou de votre
écoute; elles se fichent même que vous soyez vivant.
Pratique
spirituelle - La limite la plus
importante à imposer concerne le temps que vous prenez pour nourrir votre
esprit. Les quelques minutes par jour que vous prenez pour nourrir votre âme représentent
l’investissement le plus précieux de votre bonheur. Faites ce qu'il faut pour trouver
l’inspiration et développer cotre conscience créative. À chaque jour, choisissez
un moment pour vous connecter à votre être intérieur et ne faites aucun compromis.
Considérez que c’est non négociable. Les personnes qui vous aiment vraiment comprendront
et vous aideront même à le faire. Une remarque de plus
à propos des limites : fuir n'est pas une manière saine de fixer ses limites.
C'est une fuite.
5. Vous restez dans des relations qui n’ont rien à voir avec vous
Rester dans une relation dont vous ne voulez pas, nuit à votre
partenaire autant qu’à vous-même. Y rester peut sembler bienveillant, mais en
réalité c’est cruel. Ce principe s'applique non seulement aux relations
amoureuses, mais aussi aux amitiés, aux membres de la famille et aux associations
corporatives. Oui, il peut être difficile de laisser tomber, mais dépassé un certain
stade, continuer devient une lutte. Il faut savoir quand persévérer et quand
plier bagages.
Relations
romantiques
Si vous avez quitté ou êtes sur le point de quitter quelqu’un, ou si
quelqu'un vous a quitté ou qu'il n’est pas vraiment avec vous, ne prolongez pas
l'agonie. Coupez le cordon. Faites-le avec amour, mais faites-le fermement. Vaciller
dans une zone de pénombre est atroce. Pourquoi vous torturer, votre partenaire et
vous? Plongez ou sortez, mais ne restez pas sur le bord de la piscine à claquer
des dents.
Relations toxiques
Certaines relations sont carrément destructrices, et quiconque ayant un
minimum de respect de soi ne devrait pas s'y soumettre. Si votre partenaire vous agresse
régulièrement physiquement, émotionnellement ou mentalement, quittez-le tandis
que vous êtes encore en vie. Cela s'applique également aux membres de la
famille qui déchargent constamment leur culpabilité; aux entreprises dont l’employeur
(ou un employé) a des exigences déraisonnables; aux amitiés où l’un profite de vous.
Votre mental vous dit «tu ne peux pas te désister» tandis que votre âme vous dit
«prends soin de toi». Écoutez sa voix, non pas celle de la culpabilité ou de la
peur.
Relations
incompatibles
Vous pouvez travailler, vivre ou dormir avec quelqu'un qui ne partage
pas vos valeurs ni vos buts. Leurs intérêts peuvent être honorables, mais ils
ne correspondent pas aux vôtres. Si vos différences sont mineures, vous pouvez
les ignorer. Mais si vous contemplez sérieusement d’autres scénarios, il est
inutile de forcer la situation. Personne n'est mauvais. Vous avez chacun une
meilleure place ailleurs.
Relations passées-date
J'ai essayé
plusieurs fois de renouer avec des amis de l'école primaire et secondaire.
Après avoir parlé des anecdotes et demandé des nouvelles des anciens amis, nous
n'avions plus rien à nous dire. Nous avions évolué dans des directions
différentes et mené des vies différentes. Nous n’étions plus les personnes d’il
y a 20 ans. Même si une partie de nous
veut ressusciter le bon vieux temps, c’est impossible. C’était bon pour nous parce
que cela correspondait à ce que nous étions à l’époque. Si vous vous retrouvez
dans une telle situation, profitez simplement de la rencontre sans pousser pour
aller plus loin. Si cette personne a une place dans votre vie maintenant, vous le
saurez. Sinon appréciez simplement ce qui fut et concentrez-vous sur ce que la
vie vous apporte en ce moment.
6. Vous remettez à plus tard
La tendance à reporter à plus tard vient souvent de notre réticence à
dire «non, pas maintenant». Lorsqu'on vous demande quelque chose ou qu’on vous
invite et que vous ne savez pas quoi faire, prenez le temps de réfléchir avant
de prendre une décision.
7. Votre indécision vous empêche de choisir
Peser le pour et le contre sans cesse après avoir pris une décision est
encore plus atroce que d’avoir dit oui
quand vous vouliez dire non. Si vous
avez déjà dit oui, assumez-le, et faites
de même avec le non. Souvent, ce
n’est pas tant ce que vous décidez qui importe; ce qui importe c’est de vous
décider. L'univers se ralliera à votre décision. Vos décisions sont valables
parce qu'elles vous appartiennent. N’importe quel choix peut marcher si vous y
croyez.
8. Vous dites oui quand vous pensez peut-être
Un «peut-être» n'est pas un «oui». Si vous pensez «peut-être», ne dites
pas «oui». Dites peut-être. Si vous hésitez, réfléchissez jusqu'à ce que vous soyez
sûr de votre choix. Le processus bouillonnera à l'intérieur jusqu'à ce que le
choix devienne clair. À un certain moment vous saurez; et vous serez heureux d’avoir
attendu. Ne prenez pas de décision juste parce que vous pensez que vous devez choisir
immédiatement. Attendez. Lorsque vous choisirez, au moins vous saurez pourquoi.
9. Vous dites non quand vous voulez dire oui
Dire non à ce que vous voulez est
identique à dire oui à ce que vous ne
voulez pas; vous vous trahissez. À chaque fois que vous ne respecterez pas
votre vérité intérieure, vous vous sentirez confus et ambivalent jusqu'à ce que
vous exprimiez la vérité que vous avez étouffée. Nous renions nos désirs pour
des motifs dysfonctionnels : culpabilité, sentiment d'indignité, peur du
succès, désir de paraître généreux, résistance à dépasser une image de soi familière
ou un mode de vie, par auto-sabotage, à cause de la pression exercée par des
pairs ou la famille. Quand votre volonté de répondre à vos besoins sera
illimité, vous recevrez tout ce que la vie peut offrir.
10. Vous ne dites pas non à vos enfants
Vos enfants ont besoin de limites autant que d'amour. Les limites sont
une forme d'amour. Si vous craignez de dire non
à vos enfants (ou à vos étudiants ou clients), ils ne sauront pas comment se dire
non à eux-mêmes lorsque ce sera nécessaire. N'oubliez pas que chaque non est un oui à autre chose; gardez à l'esprit ce que signifie ce oui et le non aura du sens.
Raison 7 : Vous pensez que
vous devez tout faire par vous-même
- Si vous examinez vos responsabilités de plus près, vous découvrirez que ce n'est pas l'univers qui a empilé trop de choses dans votre assiette, mais nul autre que vous. Vous avez pris des responsabilités qu’on ne vous avait pas assignées. Vous en faites trop. La frustration et les conflits sont des messages de l'univers vous disant qu’il est temps de reculer. Plus vous attendez pour comprendre le message, plus votre voyage sera difficile. Laissez tomber maintenant, vous vous précipiterez plus tard.
- Si vous êtes un control freak
(ou en fréquentez un), cela n’a rien à voir avec le pouvoir mais avec la
confiance. Si vous pensez que vous devez tout faire, vous n’avez pas confiance que
quelqu'un puisse vous aider. Vous ne croyez pas que les autres puissent
répondre à vos standards. «Rien n’est fait correctement sauf quand je ne le
fais par moi-même» est votre mantra. Mais si vous ne laissez jamais personne
vous aider, comment trouverez ceux qui le peuvent réellement?
- Il y a plus
d'aide disponible que vous ne le pensez. L'indépendance est une bonne chose,
mais si vous croulez sous les responsabilités, vous avez pris plus que votre
part. Nous sommes interdépendants. Nous avons besoin les uns des autres.
1. Vous pensez que tout dépend de vous
- Si vous pensez que le monde va s'effondrer si vous ne le tenez pas à
bout de bras, votre égo a avalé du Viagra et vous avez besoin de vous calmer.
Oui, vous êtes responsable de votre domaine; non, votre domaine ne s'étend pas jusqu’à
Jupiter.
- Si vous
pensez que le monde va se désintégrer si vous ne le gardez pas collé, détendez-vous.
Regardez ce qui se passe lorsque vous permettez à la vie de prendre soin d’elle-même.
S'il y a quelque chose que vous devez vraiment faire, vous le saurez. Si ce
n'est pas le cas, n'essayez pas de résoudre les problèmes avant qu'ils ne surviennent.
Ce faisant, vous créez toutes sortes de problèmes qui ne seraient pas arrivés
si vous n'aviez pas tenté de les prévoir et de les éviter.
2. Vous refusez l’aide
- Bon nombre d'entre nous (surtout les hommes) avons appris que demander
de l'aide était un signe de faiblesse; il est plus noble de mourir en comptant
uniquement sur soi que de demander de l’aide. Avez-vous déjà lutté pendant
quelques heures ou quelques jours pour régler un problème de logiciel ou cafouillé
dans le moteur de votre voiture, alors que vous auriez pu tout simplement appeler
un technicien ou amener votre voiture au garage? Bien sûr, on éprouve de la
satisfaction à trouver comment réparer les choses, mais quand cela devient une
obsession, vous perdez plus que vous gagnez.
- Regardons
les choses en face : personne ne sait comment tout faire. Personne n'a le temps
de tout faire. Personne n'est censé tout faire. Personne ne veut tout faire. La
société, l'économie et les relations de travail marchent mieux quand chacun
contribue avec ses talents et ses compétences uniques.
- Recevoir de
l'aide ne signifie pas que vous êtes incompétent; cela signifie que vous êtes
une vraie personne. Laissez tomber le «je n’ai pas besoin de votre aide». Cela
vous fait plus de mal que de bien. On se sent vraiment bien quand on accepte
d’être aidé et ça fonctionne.
3. Vous refusez de déléguer
Si vous refusez de déléguer, vous finirez par faire plein de choses que
vous ne voulez ou ne devez pas faire. Puis vous vous demanderez pourquoi vous
vous sentez dépassé; ou pourquoi votre entreprise stagne; ou pourquoi vos
enfants sont tellement exigeants. Ce n’est eux, c'est vous.
4. Vous voulez toujours avoir raison
- Si cette question vous ennuie, c’est que vous êtes concerné... Le
besoin d'avoir toujours raison vient d’une mentalité patriarcale archaïque d’insécurité
déguisée en bravade. En d'autres mots, celui qui veut toujours avoir raison est
une poule mouillée. Beaucoup de gens rigides meurent de maladies liées au
stress parce qu'ils préfèrent avoir raison au lieu d’être heureux. Comme ce
gars à une intersection qui s’apprêtait à passer sur le feu vert, et qui voyait une
autre voiture sur le point de passer sur le feu rouge. Il avait le droit de
passage, alors il a continué. Les deux conducteurs sont morts; mais
l'important, c'est qu'il avait raison…
- Vous avez souvent raison et parfois tort. Si vous avez besoin d’avoir
raison, vous êtes automatiquement dans l’erreur. Il faut être adulte pour
mettre de côté son opinion et écouter le point de vue de quelqu'un d'autre.
Mais si votre succès est plus important que d’avoir raison, vous ne gagnerez
pas aux dépens de l'autre, mais avec eux.
5. Vous ne laissez personne entrer dans votre cœur
- Tout le monde a eu le cœur brisé un jour ou l’autre, et plusieurs se
sont dit : «je n’aimerai plus jamais». Sous le coup de la douleur
émotionnelle, il est naturel de vouloir se protéger. Et, dans de nombreuses
situations, c'est une bonne idée de se retirer dans un cocon pendant un certain
temps pour se reconstruire. Cependant, si vous laissez votre cœur enfermé, vous
ne sortirez pas du cocon. Vous finirez comme la chenille endormie qui n’a
jamais profité du vol exaltant du papillon. L’autoprotection engourdit votre passion qui est la clé du bonheur que
vous cherchez. Vous n'avez pas trouvé l’amour en vous donnant, mais vous ne le trouverez
pas non plus en vous cachant. Vous n'êtes pas né pour vivre dans la froideur et
l'obscurité. Vous êtes né pour connaitre l'amour que vous cherchez.
- Si avez le cœur brisé, laissez-le se briser pour qu’il s’ouvre.
- N'utilisez pas la rupture ou la trahison comme excuse pour fermer
votre cœur; au lieu de cela, aimez plus, en commençant par vous-même. Félicitez-vous
de vos progrès au lieu de vous blâmer pour vos erreurs. Appréciez votre
partenaire pour ce qu’il vous a apporté plutôt que de le crucifier pour ce
qu'il a emporté. Il n'a pas le pouvoir de vous retirer votre bien; vous seul
avez le pouvoir de le supprimer en donnant dans la peur. Et vous seul pouvez le
récupérer en générant l'amour que pensiez avoir besoin de quelqu’un d’autre. Votre ancien partenaire vous a aidé à tirer
une leçon importante en amour : vous ne pouvez pas vous permettre d'arrêter
d’aimer. Lorsque vous fermez le robinet de la joie, c’est vous qui perdez. Et
si vous le gardez ouvert, vous gagnez. Utilisez chaque expérience comme un carburant
de fusée pour vous propulser où vous voulez aller.
- Peu importe la façon dont vous laissez l'amour entrer dans votre vie;
vous pouvez pratiquer avec n'importe qui ou n’importe quoi. Lors d’un séminaire
que j’animais, j'ai découvert un thème commun chez les participants : ils étaient
tous fermés aux gens, mais ils avaient de grandes relations avec leurs animaux
de compagnie. Ils trouvaient que leurs relations avec leurs chiens, chats,
oiseaux et chevaux étaient plus fiables que les relations avec les gens. Cela est
tout à fait légitime. Les animaux, en particulier les chiens, baignent dans
l'amour inconditionnel dont nous nous ennuyons tous. Donner et recevoir de l'amour
est ce qui nous soutient.
- Lorsque vous aurez étudié le pouvoir de l'amour avec votre animal de
compagnie, vous pourrez l’étudier avec un être humain si vous en avez envie.
Aimez un être est un cadeau qu’on s’offre à soi-même. L'amour que vous donnez passe
par vous, alors peu importe comment on y répondra, vous recevrez les bienfaits d'aimer.
Le véritable amour n'exige jamais de retour. Si vous êtes frustré parce que
vous n’êtes pas aimé en retour, vous n'aimez pas vraiment. Soyez amoureux et
vous trouverez tout l'amour que vous cherchez.
6. Vous n’utilisez pas votre pouvoir supérieur
- Une puissance
intelligence s’active dans les coulisses de la vie. Si vous la saisissez, vous aurez
toute l'aide dont vous avez besoin pour réussir. Ce pouvoir permet de déplacer
des montagnes. Sans lui, vous vous sentez perdu, seul, confus et aliéné.
- Notre société fonctionne à l’aide de forces invisibles. Personne n'a
jamais vu l'électricité, mais nos activités et nos vies personnelles en dépendent. Vous démarrez votre voiture à l’aide d'une batterie, réchauffez votre
déjeuner au four à microondes et regardez la télévision via un satellite très
éloigné de la terre qui transmet des signaux invisibles par relais. Votre hygiéniste
dentaire utilise des rayons X et nettoie vos dents par ultrasons. Vous communiquez
par téléphone sans fil et par courriel, puis surfez sur Internet par
l'intermédiaire d'innombrables écho-radars rebondissant autour du globe. À
l'intérieur de votre ordinateur il y a des milliards d’étincelles imperceptibles
qui dansent à la vitesse de l'éclair sur un minuscule circuit.
- En vous, en ce moment, il y a un pipeline de sagesse, de pouvoir et
d'amour infinis. Une partie de votre esprit est toujours consciente de vos
passions, de votre but et de votre identité. Si vous ne croyez pas que cette
sagesse existe ou si vous ne cherchez pas à y accéder, vous ne profiterez pas de
ses avantages. Si vous vous ouvrez consciemment et cultivez votre connexion à
cette source, vous obtiendrez toute l'aide dont vous avez besoin de cette puissante
main invisible.
- Le nom que vous donnez à cette puissance supérieure n'est pas
important; la relation que vous développez avec elle est ce qui importe.
- Beaucoup de gens se ferment en entendant le mot «Dieu» parce qu'ils l’associent
avec peur, jugement oppressif, conflit et division. Le mot crée autant de blocages
dans les communications que les ponts urbains. Un mental sain reconnait que Dieu
est amour, et que tout le reste n’est que détails.
- Que vous soyez croyant ou non est sans importance. Ce qui compte,
c'est de reconnaitre cette réalité supérieure qui remplace les illusions qui
vous effrayent. Cette réalité est présente en vous, grâce à vous et autour de
vous. Prenez n'importe quelle situation effrayante et maintenez-la dans l'amour
et les tentacules de la peur perdront leur emprise.
- La
solitude sous toutes ses formes vient de la croyance que vous devez tout faire par
vous-même. Lorsque vous vous sentez abandonné, la vie peut devenir terrifiante.
Lorsque vous vous êtes connecté, vous allez de l'avant avec la confiance d'un
roi. A Course in Miracles nous
dit : «Si vous saviez qui marche à vos côtés, la peur serait impossible». Que
vous croyiez en Dieu, à l’amour, aux scientifiques ou à votre
toutou, une seule chose est certaine : vous avez de l’aide disponible. L'univers ingénieux
et intelligent ne manque jamais de se manifester pour aider ceux qui en ont parfois
besoin de façon miraculeuse.
Raison 8 : Vous
essayez de «réparer» la vie des autres
La plupart des gens veulent être utiles. Mais souvent l’aide est un déguisement qui sert davantage à soulager l'inconfort du donneur que celui du receveur.
- Regardons les choses en face : rien n'est plus ennuyeux que quelqu’un
qui essaie de nous changer ou de nous imposer son point de vue. En fin de
compte, nous devenons seulement plus méfiants. Pourquoi les autres réagiraient-ils
différemment de nous? Personne ne veut être «réparé». Ils veulent seulement
être aimés. Personne ne veut être étiqueté. Ils veulent seulement être appréciés.
Personne ne veut être considéré comme défectueux. Ils veulent seulement être entiers.
Lorsque vous appréciez les gens tels qu’ils sont, vous créez l’environnement
idéal pour qu’ils progressent. Lorsque vous reconnaissez leurs qualités
positives et leurs talents, ils se sentent acceptés et puissants de sorte que
leurs dysfonctionnements ont moins d’impact et diminuent graduellement. Les conseils,
la pression et la répression ne guérissent pas. Le grand guérisseur c’est l’amour.
- Lorsque vous essayez de jouer à Dieu, vous oublier que Dieu joue le
rôle de votre ami. De votre point de vue humain limité, vous ne pouvez pas
comprendre les facteurs qui font en sorte que quelqu'un affiche tel ou tel
comportement; ni pourquoi ni à quel niveau il l’a choisi; ni le lien avec son chemin
de vie; ni ce qu'il en apprendra ni où cela le conduira; ni comment cela
s'inscrit dans ses choix de leçons quand il est en interaction avec d’autres. Ce
que vous voyez n’est qu’un petit morceau d'un puzzle de milliers de pièces. Il
serait donc présomptueux et absurde de prétendre que vous voyez le puzzle en entier.
- Le libre-choix fait en sorte que tout le monde a le droit de vivre au
ciel, en enfer ou à Chicago, et chacun a aussi le droit de déménager. Chacun est
libre de relever des défis et de se muscler afin de les surmonter; voilà
pourquoi un comportement apparait au départ.
Si son problème
vous contrarie, c'est votre problème.
Si vous n'êtes pas contrarié, vous êtes en parfaite posture pour aider.
Si vous n'êtes pas contrarié, vous êtes en parfaite posture pour aider.
Si le comportement de quelqu’un vous met en colère c’est parce que vous
portez encore cette caractéristique en vous. Le comportement vous rappelle, soit,
quelque chose de vous-même que vous n'aimez pas, soit, une situation du passé que
vous n’avez pas digérée.
- A Course in Miracles suggère qu'avant d’enseigner,
de soigner ou d’entrer en relation il
faut se dire : «je suis ici uniquement
pour être vraiment utile». Le mot clé est vraiment.
- L’aide réelle ne s’impose jamais.
- Si vous reconnaissez
que les gens sont des âmes autonomes plutôt que des jouets brisés, ils pourront
plus facilement se tenir debout et être heureux. Et ainsi en ira-t-il de vous.
1. Vous essayez de rendre tout le monde heureux en tout temps
- Oubliez ça maintenant. Vous n'avez ni le droit ni le pouvoir de rendre
quelqu'un heureux ou malheureux. Ils sont seuls à pouvoir le faire. Ils peuvent
se servir de vous pour justifier la façon dont ils veulent se sentir, mais cela ne signifie pas que vous en êtes la
cause. À chaque instant, chaque personne génère sa propre expérience en vertu
de sa façon de penser, de ses choix et de son interprétation des évènements.
Une personne malheureuse se plaindra d’une trainée de poussière dans son
palais, tandis qu'une personne heureuse peut faire un palais de sa masure.
- Vous pouvez rendre
heureux ceux qui veulent être heureux, et vous ne pouvez pas rendre heureux
ceux qui ne veulent pas être heureux. C'est aussi simple que ça. La notion de rendre
quelqu’un heureux est un mythe, une entente dysfonctionnelle, une illusion approuvée
par la société. Peu importe ce que vous faites, les gens trouveront leurs
propres raisons d'être extatiques ou misérables. Vous pouvez dire aux gens
exactement ce qu'ils veulent entendre pour les épargner du chagrin, mais ils choisiront
quand même la souffrance et la défaite. Vous pouvez montrer aux gens comment
atteindre leurs buts, mais s’ils ne sont pas motivés, ils n’en tiendront pas
compte. Vous pouvez empêcher des gens d’aller droit dans le mur, mais dès que
vous tournerez le dos, ils recommenceront. Puis, un jour vous lèverez enfin les
bras au ciel en criant «j'abandonne!»; peut-être parce qu’ils auront enfin pris
leur vie en main. Ils devaient le faire à leur manière, en leur temps.
- Vous pouvez être un modèle de comportement, influencer, encourager et
inspirer les autres, mais vous ne pouvez pas choisir à leur place. Gloire!
Alléluia! Vous êtes libre!
2. Vous vous sentez responsable d’éliminer la souffrance
- Si vous croyez que c'est votre job de soulager la souffrance de tous les
gens que vous croisez, vous vous sentirez vite dépassé et dévitalisé. Vous
pouvez offrir amour, bonté, bienveillance et secours, mais en fin de compte, les
autres doivent faire des choix qui élimineront leur propre souffrance.
- Toute
douleur est fugace et finit par céder la place au bienêtre. Un jour, la
personne peut être dans le fossé et le lendemain au sommet du monde.
- Je ne dis pas qu’il faille nier leur souffrance ou faire semblant
qu'ils ne sont pas bouleversés. Si vous contestez leur expérience, vous créerez
de la résistance et compromettrez votre efficacité. Sachez qu'ils s’en
sortiront et qu’ils ont les outils pour y arriver. Leur défi, aussi difficile qu’il
puisse être en ce moment, les propulse vers une plus grande sensibilisation et vitalité.
Ils sont suffisamment forts pour apprendre de l’expérience, assez forts pour la
maitriser.
- L’insensibilité ne rend pas service, mais l’hypersensibilité est tout
aussi dommageable. Si vous butez sur des personnes ou des situations qui vous vident,
minimisez votre degré de sensibilité un peu. Une perte d'énergie signifie que
vous vous êtes trop impliqué dans une situation qui ne vous appartient pas.
Vous devez vous distancier.
- Votre job n’est
pas d’éliminer toute la souffrance que vous voyez. Votre job est de vous
distancier de la souffrance (que celle-ci survienne dans votre vie ou celle de
quelqu’un d’autre), de trouver la leçon à tirer et de pivoter vers la paix
aussi vite que possible.
3. Vous confondez inquiétude et amour
- L’inquiétude n'est pas une expression de l'amour; c'est une expression
de la peur et de la méfiance. Si vous faisiez entièrement confiance à la
sagesse et à la force de vos proches et de l'univers, vous ne craindriez plus
rien.
- Lorsque vous
vous faites du souci pour quelqu'un, vous investissez dans le problème plutôt que
la solution. L'énergie que vous pourriez investir dans la réussite, vous
l’investissez dans le maintien du problème. Vos intentions peuvent être
sincères, mais votre méthode est contreproductive. S'inquiéter est destructeur
pour vous et celui dont vous vous inquiétez. Si vous souhaitez vraiment aider,
orientez vos pensées, vos paroles et vos actions vers l’objectif souhaité, et puis,
ne reculez pas.
- Vos proches sont plus susceptibles de réussir quand vous reconnaissez
leur pouvoir, surtout s’ils sont incapables de le ressentir eux-mêmes.
4. Vous vous prenez pour un sauveur
Si vous êtes parent, thérapeute, médecin, ministre de culte ou
enseignant, vous pouvez devenir tellement immergé dans votre rôle d'aidant que
vous ne savez plus qui vous êtes. Cette identité, bien que noble et utile,
devient un albatros, alors que vous avez besoin d'être simplement une personne.
5. Vous étiquetez les gens
- La plupart des étiquettes ramènent les gens à des modèles réduits de
ce qu'ils sont. Oui, on peut vous identifier par votre âge, sexe, origine
ethnique, couleur de peau, statut socioéconomique et propensions génétiques,
mais ces attributs ne représentent qu'une infime partie de la totalité de votre
être. En fin de compte ces catégorisations nous distraient de ce que nous
sommes réellement.
- Les bureaucraties dépendent des étiquettes, bien sûr, mais le processus
a un côté très réducteur. Médecins et psychologues ne seront pas payés par les
compagnies d'assurance s’ils ne leur fournissent pas votre étiquette. Votre problème
se résume à un numéro. Vous n'êtes pas Marie, mais une psychose ou, plus
simplement, 317.
- Vous commencez à penser que vous êtes 317, et tout le monde qui vous rencontre
vous colle l’étiquette 317. Ensuite, vous devenez réellement 317. Cela s’applique
au cancer, au sida, à l’herpès, et généralement à toutes les autres maladies associées
(et souvent humiliantes). Voilà pourquoi il est préférable de ne pas accorder
d'attention à vos étiquettes, et d’éviter de les diffuser inutilement. Ainsi,
vous avez la chance d’être quelque chose de plus.
- Utilisez les
étiquettes si vous devez jouer ce jeu universel, mais ne vous y accrochez pas.
Tout le monde est Dieu et chacun porte un vêtement terrestre fabriqué
exclusivement pour lui. Voyez au-delà du vêtement et vous vivrez de
meilleurs moments.
6. Vous essayez de sauver le monde
- Au cours de l'histoire, les fanatiques essayant d'imposer leur
religion, leur système politique et leurs croyances morales aux autres, ont infligé
plus de douleur et de souffrance que dans n’importe quel autre domaine. Plus de gens
ont été tués dans les guerres de religions et l'Inquisition qu'en d'autres
conflits (à l'exception des batailles autour de la télécommande…). Ceux qui
prétendent que Dieu est seulement de leur côté sont en effet seuls.
- La tendance au
prosélytisme n’est pas d’inspiration divine, elle provient de l'insécurité
affective. Dieu aime, permet, apprécie et respecte. Une estime de soi atrophiée
cherche des convertis.
- Celui qui a découvert la vérité n'exige pas l’approbation des autres.
Au contraire, les êtres illuminés aiment la variété et l'originalité. Ils savent
qu’il existe plusieurs chemins vers la montagne, et que si chacun est fidèle à son
propre chemin, il arrivera au sommet. Vouloir faire de chacun un membre de la
même religion ou de la même idéologie politique est un fantasme égoïste né d’une
compréhension immature. Plus un individu se rapproche de Dieu, plus il est
capable de compassion et d’appréciation envers ses semblables, et moins il a
besoin de contrôler leurs comportements et leurs croyances. Un esprit
véritablement libre permet aux autres d'être libres.
- Les campagnes de prosélytisme sont machinées par le cerveau reptilien.
C’est un produit de l'instinct primaire de la horde : «Plus le troupeau est grand,
plus nous préservons notre survie et plus grand est notre pouvoir de vaincre
nos ennemis.» Le cerveau reptilien définit la force par le nombre, tandis que
le moi supérieur trouve son pouvoir dans l'amour.
- À l’origine
du désir de convertir les autres on
trouve un mécanisme de défense psychologique, appelé projection, que le subconscient utilise pour éviter de faire face aux
choses que le conscient veut esquiver. La projection consiste à prendre ce qui
se passe à l'intérieur et de l’envoyer à l'extérieur de sorte que vous avez
l’impression que c’est là où vous regardez que ça se passe et non pas en vous.
(«Tu le vois, tu l’as.») En fin de compte la projection génère beaucoup de
douleur et de confusion, étant donné que vous essayez de crucifier ou de sauver
les autres non pas pour leurs péchés, mais les vôtres. Si votre but est de sauver
le monde, c'est vraiment votre propre salut que vous recherchez. (A Course in Miracles nous demande :
«Le monde peut-il être sauvé si vous ne l'êtes pas?») Si vous n'êtes pas prêt à
faire face à votre ombre personnelle, vous essayerez de débarrasser le monde du
mal que vous projetez sur une personne ou des groupes, ou d’embarquer tout le
monde dans votre train.
- Si vous croyez que votre job est de convertir les âmes, n'oubliez pas
que le plus sûr moyen de convertir une âme est de lui apporter de la joie – non
pas selon votre conception de ce qui devrait être joyeux, mais selon la sienne.
Si vous pouvez aider quelqu'un à trouver réconfort, à se libérer de la peur et à
reconnaitre son intégrité, vous les aurez servis de la façon la plus haute. Les menaces
de punition, de damnation et d’enfer éternel ne tombent habituellement pas dans
la catégorie «aide et libération». Vous ne pouvez pas pousser quelqu’un au
bienêtre par la peur; vous ne pouvez le faire que par l’amour.
- Si vous êtes l'objet d’une tentative de conversion, vos leçons seront
différentes. Vous devez apprendre à exprimer votre vérité. Vous devez définir
des limites appropriées. Et vous devez le faire avec amour et grâce. Réagir
avec colère ou par la défensive, en sollicite encore plus.
7. Vous épousez quelqu'un en espérant qu'il changera
- On dit qu'une femme épouse un homme dans l’espoir qu'il changera, tandis
qu'un homme épouse une femme dans l'espoir qu'elle ne changera jamais. Beaucoup
de gens (des deux sexes) entrent dans le mariage et concluent des accords commerciaux
avec l'espoir de réformer l'autre une fois qu'ils auront apposé leur signature
au-dessus de la ligne pointillée.
- Un partenaire n’est pas un poisson à attraper et emporter chez soi
pour le cuire. Il est vivant, il respire, il a ses propres buts uniques et son
libre arbitre. Vous, votre partenaire et votre relation sont des œuvres en évolution,
et vous pouvez faire des choses merveilleuses ensemble, si vous êtes tous les
deux prêts. Mais vous ne pouvez pas imposer la bonne volonté; elle doit naitre
dans le cœur.
- Une relation boiteuse au départ est un puissant indice que le mariage sera
cahoteux. (N'oubliez pas : lutter pour obtenir signifie lutter pour conserver.)
Bien sûr, vous pourrez grandir, évoluer et vous stabiliser, mais avant que cela ne
se produise, l’un des deux ou les deux devront changer.
8. Vous essayez d’imposer à vos enfants la vie que vous leur avez choisie
- Parce que vos enfants sont «vôtres» à la naissance, vous pourriez être
fortement tentés – même croire que c'est votre droit et votre responsabilité –
de les forcer à vivre selon votre agenda. Pourtant ces grandes âmes enfermées
dans des petits corps arrivent avec un agenda bien rempli; et vous les servirez
(ainsi que vous-même) en les aidant à découvrir leur propre but et à le vivre.
Parfois, leur but et le vôtre coïncident, mais souvent ce n’est pas le cas.
- Si vous essayez de forcer votre enfant à entrer dans le moule que vous
lui avez préparé, votre vie ne marchera pas, ni la sienne. N'oubliez pas qu'ils
sont là pour vous enseigner tout comme vous êtes ici pour leur enseigner. Vous
apprendrez à lâcher prise et ils apprendront à vivre selon leur vérité.
- Voyez votre enfant non pas comme une ardoise vierge sur laquelle vous
devez écrire, mais comme un cadeau à déballer. Dans ce petit corps vit un
génie; aidez-le à se révéler. Tout le monde ne veut pas aller à l'université ni
se marier religieusement. Plus vous pousserez, plus vous rencontrerez de la résistance.
Plus vous apprécierez et permettrez, plus vous éprouverez de la joie, et votre
relation se portera mieux.
9. Vous essayez de convertir les amitiés en downlines
Le réseautage, ou le marketing multi-niveaux, est un concept brillant.
J'ai participé à un certain nombre de réseaux et j’en apprécie les bénéfices.
C'est fantastique de partager de précieux services et produits, d’aider ses
amis et de gagner un revenu. Mais ne voyez vos amis uniquement comme des downlines. Souvenez-vous que ce sont des
personnes, qu’elles ont leur libre arbitre, et que vous leur fournissez de
l’information pour les aider.
- Plutôt que de présenter une torche à votre conjoint, à vos enfants,
amis ou clients, augmentez votre propre flamme. La joie ressentie en les laissant
être ce qu’ils sont sera tellement grisante que vous vous demanderez pourquoi
vous vouliez les changer. Et puis, vous n'aurez plus à les trainer nulle part;
vous serez heureux de les voir marcher à vos côtés.
Raison 9 : Vous affamez votre
âme
- Prendre soin de votre esprit est plus important que tout autre effort;
tout ce que vous faites en dépend. Lorsque votre âme est bien nourrie, vous êtes
en forme; votre santé est rayonnante; vous débordez d'énergie et d'enthousiasme;
vos relations vous apportent de profondes satisfactions; et tout ce que vous
touchez se transforme en succès.
- Si votre âme souffre de malnutrition, rien ne fonctionne. Vous vous
sentez minable, contrarié à la moindre peccadille; vous vous chicanez quotidiennement
avec tout le monde; c’est le bordel dans votre compte de banque au point que
vous devez le fermer en espérant qu’un vieux chèque de rebondira pas; vous
passez presque tout votre temps au travail à éteindre des feus; et votre vie
amoureuse est un spectacle d'horreur, un drame épique ou sur le point de mourir.
Bien sûr, vous pouvez présenter une belle image et trompez quelques personnes,
mais si vous êtes vide et souffrant à l'intérieur, rien de ce que vous ferez ne
vous apportera la satisfaction que vous cherchez.
Nos craintes se transforment en prophéties qui se réalisent.
- On pense
habituellement que la famine est un problème physique. Mais la famine
spirituelle est encore plus grave et répandue. Nous avons tous vu ces photos
déchirantes d'enfants qui meurent de faim en Afrique, avec le ventre gonflé et
de grands yeux tristes. Pourtant à chaque jour dans nos rues, nous voyons des
gens qui sont physiquement bien nourris mais dont l’âme est famélique. Affamer
l’âme est devenu un mode de vie. Vous pouvez être immensément riche sur le plan
matériel mais avoir terriblement faim sur le plan spirituel. Vous pouvez être
rationné sur le plan matériel, mais être très riche sur le plan spirituel.
Apprendre à nourrir votre âme est une des leçons les plus importantes de la
vie.
1. Vous êtes trop occupé
- J'ai déjà pensé produire un autocollant de pare-choc : «Aller nulle
part plus vite ne vous mènera pas quelque part». Vous pouvez être si occupé à
gagner le monde entier, que vous y perdez votre âme. Faites le calcul. Si vous devenez
complètement fou en essayant de faire plus de choses que vous en êtes capable,
arrêtez et délassez-vous.
- N'importe qui peut faire beaucoup de choses de manière superficielle;
mais un maitre prend le temps et le soin de bien faire les choses. Soyez un tel
maitre. Notre technologie à haute vitesse a tellement écourté notre capacité d’attention
que nous n'avons plus la patience de faire ou de terminer nos tâches impeccablement.
Nous sommes occupés à courir vers la prochaine tâche. Notre société fonctionne
maintenant aux octets sonores.
- La plupart des gens ont des symptômes physiques et des signaux d’alarme
qui les avertissent que leurs batteries se déchargent. Un mal de gorge, des maux
de tête ou une crise d’hémorroïdes est la façon dont l'univers vous prévient
que vous êtes stressé. Au lieu de travailler plus dur ou de camoufler vos
symptômes avec des médicaments, prenez du recul pour vous reconstituer.
Nourrissez votre esprit et vous serez prêt à repartir.
- Beaucoup de gens utilisent l’activité compulsive pour éviter de
ressentir. Comme ils refusent d’affronter les problèmes de leur vie, ils
génèrent un flot continu de rendez-vous, de courses et de projets. Ils disent
qu'ils n'ont pas le temps de s’occuper de leurs bobos parce qu’ils sont trop
occupés; mais le but de cette compulsion est de ne pas s’occuper d’eux-mêmes. Ils
ne tournent pas autour du bobo, ils le fuient; mais l’évitement mène à plus de douleur
profonde. Blaise Pascal disait : «Tous les problèmes de l'homme découlent
de son incapacité de s'assoir tranquillement avec lui-même dans une pièce.»
- Notre culture nie notre dépendance à l’activité compulsive. Trouvez du
temps à chaque jour pour faire quelque chose qui nourrit votre âme.
2. Vous êtes épuisé
- Dans mes séminaires, j'ai travaillé intensivement avec du personnel
aidant, incluant des médecins, infirmières, enseignants, ministres de culte,
psychologues et travailleurs sociaux. Le problème le plus omniprésent que je
remarque chez cette population est l’épuisement professionnel. La plupart
d'entre eux sont brulés, grillés. Ils passent tellement de temps à aider les
autres qu'ils oublient de s'aider eux-mêmes. Ils s’imbriquent dans les
problèmes de leurs clients au point de se les approprier. Ils mesurent leur
réussite au nombre de personnes qu'ils rencontrent ou aux revenus qu'ils
génèrent, au détriment de leur vitalité.
- Si quelque chose vous allume, allez-y. Si quelque chose vous éteint, arrêtez.
Le monde ne s’écroulera pas si vous prenez soin de vous avant vos clients.
3. Vous ignorez votre passion
- On nous a appris que la passion était l’œuvre du diable, alors que
c'est la voix de Dieu. Celui qui craint le diable sert le diable. L’univers
utilise la passion pour vous aider
(1) à être au bon endroit au bon moment
(2) à répondre à vos besoins personnels
(3) à vivre une profonde satisfaction
(4) à recevoir des revenus abondants ou des récompenses; et
(5) à servir les autres durant le processus
Votre passion vous guide d’une étape à l’autre durant votre voyage
temporel. C'est votre lien avec l'intelligence universelle. Si vous souhaitez que
votre vie marche, dites la vérité au sujet de votre passion et vivez-la.
- Si vous pensez que suivre votre passion conduit au viol, au pillage et
au meurtre, vous ne savez pas ce qu’est la passion. Vous avez besoin de ce
livre. Poursuivez votre lecture.
- Le plus grand crime est de ne pas respecter la passion. Si vous êtes
fidèle à votre passion, vous n’aboutirez ni au viol ni au pillage. Vous serez
lumineux et vous inspirerez les autres à faire de même.
4. Vous traitez votre corps comme un animal de compagnie malaimé
- Si la Société protectrice des animaux recueillait les personnes qui maltraitent
leur corps comme on maltraite les animaux de compagnie, beaucoup d'entre nous se
retrouveraient dans leurs refuges. Certains s’occupent mieux de leurs animaux
de compagnie que d’eux-mêmes.
- Votre corps nécessite un entretien minimal pour le garder heureux et
en santé. Si vous lui donnez du bon carburant, du repos, le gardez loin des
environnements toxiques et que vous le faites bouger régulièrement, il sera en
forme et effectuera des millions de tâches microscopiques complexes (comme le
cycle de Krebs – seule chose que j’ai retenue du secondaire) sans aucune attention
consciente de votre part. Si jamais il y avait une preuve que l’univers est intelligent
et débrouillard, le corps humain en serait une!
- Si vous ne donnez pas un minimum d’entretien à votre corps, accompagné
d’amour et de respect, votre santé y perdra et donc votre vie aussi. Vous deviendrez
grincheux et insupportable même avec les gens qui ne vous dérangent pas.
- Si votre corps ne fonctionne pas aussi bien que vous le désirez, ne
désespérez pas. Avec un petit effort, vous pouvez restaurer votre santé et votre
qualité de vie, et avec un peu de bienveillance, vous pouvez vous sentir encore
mieux. Il y a des milliers de bons livres sur les soins de santé, mais je vous
ferai économiser temps et argent avec les simples suggestions suivantes – vous
vous sentirez bien et votre corps sera votre ami.
Mangez bien
Choisissez les aliments les plus naturels possible. Évitez les aliments
transformés et la malbouffe pleine de produits chimiques, de trucs artificiels
et d’agents de conservation. Ne mangez aucune préparation dont vous ne pouvez
pas prononcer les ingrédients. Éliminez le sucre, la caféine et l’alcool qui
vous coutent beaucoup plus cher que vous ne pensez. Essayez diverses choses. Le
meilleur régime pour vous est celui qui améliore votre bienêtre.
Reposez-vous
- Prenez le temps de vous revitaliser. Dormez suffisamment; le sommeil
est sacré. Faites des siestes. Payez-vous des messages. Rentrez à la maison
après votre journée de travail. Prenez des congés de santé mentale. Prenez des
vacances.
- Éloignez-vous des personnes qui vous dépriment. Cessez de vous
déprimer avec vos propres pensées critiques. Ne poussez pas sur des projets ou
des personnes.
Bougez
Faites des choses que vous aimez pour faire circuler votre énergie.
Marche, jogging, nage, gymnastique, ballon, yoga, tai-chi, etc., dans votre
jardin ou votre atelier. Faites n’importe quoi pour faire circuler votre force vitale
à travers le corps.
Allez dehors
L'extérieur est le plus grand guérisseur. Allez dans les environnements de
beauté naturelle.
Sexe
Profitez-en.
Explorez les soins
de santé holistique
- Développez une relation avec un praticien de la santé en qui vous avez
confiance.
- Trouvez quelqu'un qui est attentif, vous traite comme une personne
entière et qui est plus fasciné par la santé que par la maladie. La médecine
allopathique occidentale est utile dans les situations d'urgence et les cas
aigus. La prévention et le maintien de la santé à l’aide de l’acupuncture, la naturopathie,
le shiatsu, la phytothérapie et plusieurs autres formes d'arts de guérison ont
donné d’excellents résultats depuis des milliers d'années. Vous n'aurez peut-être
pas besoin d’une intervention chirurgicale ou d’un lot de médicaments couteux
et potentiellement dangereux à cause des effets secondaires. La guérison
naturelle, combinée à une amélioration de votre attitude et de votre mode de
vie, peut vous apporter des résultats gratifiants et durables.
5. Vous ne jouez pas assez
- Le jeu est aussi important que manger, dormir et travailler. Si vous
oubliez d'avoir du plaisir, tout ce que vous faites devient un fardeau terriblement
sérieux. Personne n'est davantage un gros fardeau que celui qui prend son travail trop
au sérieux. Bertrand Russell disait : «Un des symptômes qu'une dépression
nerveuse se pointe est de croire que notre travail est terriblement important».
Mais la vie est trop importante pour prendre le travail au sérieux. Si vous
vivez le cœur léger, vous accomplirez davantage que ceux qui croient que nous
sommes ici pour bucher, souffrir et réparer ce qui est brisé.
- Le jeu est peut s’insérer dans toutes vos activités; un bon joueur
peut trouver le moyen de jouer avec n'importe qui, n'importe où. Regardez les
enfants qui se rencontrent sur un terrain de jeu ou dans la cour arrière d’un
voisin. En quelques instants, ils trouvent le moyen de cocréer une aventure
délicieuse.
- Certains jeux plus sophistiqués nourrissent également notre âme. La musique,
le théâtre, la poésie, la danse, les beaux-arts, la lecture de divertissement,
les sports et les loisirs sont d’excellentes vitamines pour l’âme. Dans notre
société obsédée par le travail, nous nourrissons notre âme seulement s'il nous
reste du temps après avoir fini de travailler. Mais, comme vous
l'avez peut-être remarqué, vous n'aurez jamais fini de travailler sauf si vous décidez
que le travail est terminé. Alors, que le jeu devienne votre
business! Le résultat, vous le verrez, est que vous accomplirez beaucoup plus au
travail en beaucoup moins de temps, et ce sera beaucoup plus plaisant.
- Dans notre culture, nous avons perdu l’art de nourrir notre âme et
d’en prendre soin. Les gens de notre société feraient bien de visiter les
cultures dites moins «civilisées» qui n’ont pas oublié de nourrir leur esprit en
premier lieu. Ironiquement, les gens qui valorisent la joie et réduisent leur
stress au minimum sont à bien des égards plus civilisés.
Raison 10 : Vous avez oublié
de profiter de l'attraction
1. Vous êtes tellement obsédé par la planification de l'avenir que vous ratez le présent
- Il existe deux types de planification : ce que devez faire et ce que vous
faites pour éviter ce que vous devez faire. Ce que vous devez faire : être
fidèle à vous-même. Tout le reste contribue à vous rendre fou.
- Je sais que beaucoup de gens sont des planificateurs obsessionnels.
Certains d'entre eux fonctionnent très bien dans l’arène corporative et comptent
sur leur talent pour régler les détails. Ils sont professionnellement à la
bonne place. Le problème c’est que lorsqu’ils veulent fermer leur boite mentale,
ils en sont incapables. Ils n’ont que deux vitesses de fonctionnement : «élevé»
et «off». Ils vont, vont, vont, font, font, font, poussent, poussent, poussent,
et puis crash – «off».
- Lorsque vous planifiez, demandez-vous si c’est la peur ou la joie qui
vous motive, l’autoprotection ou l’auto-expansion. A Course in Miracles nous dit : «L’esprit guéri ne planifie
pas». Certes, nous devons faire des plans. Mais pas autant qu’on nous le fait
croire. Après un certain point, les plans n’améliorent pas du tout le
déroulement des choses, mais y font plutôt obstacle. Si votre esprit fonctionne
bien, la planification névrotique n'aura aucun attrait. Vous n'avez pas besoin
de créer de l'activité pour éviter les situations inconfortables ou le silence.
Au lieu de cela, vous pourriez simplement faire confiance à votre paix
intérieure qui est votre plus grande ressource de décisions intelligentes.
Lorsque vous êtes détendu et avez l’esprit clair, vous avez accès à votre sagesse
intérieure qui sait exactement quoi faire en toute situation.
- Si vous êtes un planificateur obsessionnel, le plus beau cadeau que
vous pourriez vous offrir serait une retraite de solitude dans un chalet en
montagne, sans TV, ni téléphone ni courriel. Durant les deux premiers jours, votre
esprit rebondira sur les murs, mais ensuite, quelque chose de vraiment formidable
se produira : vous vous souviendriez de ce que vous étiez avant que votre vie ne
devienne ce tourbillon. Vous pourrez sentir la terre ferme sous vos pieds,
entendre les feuilles des arbres murmurer, et savourer les caresses de la brise
sur vos joues. Le soleil chaud du matin vous remuera et vous verrez les créatures
vivantes comme des amis proches. Vous tomberez en amour avec vous-même et réaliserez
que vous aviez été détourné, non pas de vos problèmes, mais de votre magnificence.
Ensuite, vous pourrez reprendre vos jouets techno et en faire meilleur usage, non
pas parce que vous en avez besoin, mais parce que vous vous êtes retrouvé.
2. Vous vivez dans le passé
- Si vous êtes mal à l'aise ici, maintenant, le passé offre une évasion
attrayante, mais délirante.
Vous pouvez vous cacher dans le passé de trois façons :
(1) en le romançant
(2) en le regrettant ou
(3) en l’analysant
Il n’y a que deux façons bénéfiques de retourner dans le passé :
(1) l'apprécier et
(2) en tirer des leçons
- Il est séduisant d'idéaliser le passé. Il est amusant de se rappeler nos
merveilleuses expériences, mais pas du tout agréable de les comparer à un
présent qui ne lui arrive pas à la cheville. J'avais l’habitude d’idéaliser mes
relations passées au point de croire que j’étais passé à côté de mon âme sœur. Mais,
si je rencontrais mon ancienne partenaire par hasard, je me rappelais soudain pourquoi
nous n'étions plus ensemble. Ou je réalisais que le chemin de vie qu'elle avait
choisi et réalisé ne matchait pas du tout avec le mien. C’était correct d’avoir
été ensemble et correct de s’être quittés. Il en est ainsi pour toutes les
expériences passées. Elles vous ont servi à l'époque en contribuant à ce que
vous êtes devenu aujourd'hui. Mais vous ne pouvez pas retourner en arrière. L'instant
présent est votre centre de vitalité et votre véritable centre de pouvoir.
- Si vous regrettez le passé, vous fermez les yeux sur les cadeaux qu'il
vous a offerts.
Analyser le passé vous sort de votre cœur et vous emprisonne dans votre
cerveau. Oui, il est important d'apprendre de vos victoires et erreurs; mais ne
vous y attardez pas inutilement. Ce sont des tremplins pour prendre de bonnes
décisions maintenant, non pas des distractions pour vous en détourner. La rétrospective
est un bon enseignant, mais c’est une pauvre auberge; visitez-la parfois, mais n’y
dormez pas.
- Si vous êtes capable de remercier votre passé, vous êtes libre.
3. Vous vivez dans votre tête
- Vous ne comprendrez jamais tout, alors autant y renoncer et vous
amuser.
- Le mental
rationnel n'est jamais pleinement satisfait; il ne cesse jamais de chercher quelque
chose à analyser, exactement comme le scanner de votre radio, sauf qu’il n’a
pas de bouton «arrêt». Éventuellement vous reviendrez à la station de départ
tout en vous demandant où vous aviez bien pu aller.
- Notre système d’éducation est lourdement orienté sur l’information et
cruellement déficient en inspiration. L'école, pour l'essentiel, n’enseigne pas
comment vivre, mais comment plaire aux enseignants; ne nous apprend pas à
créer, mais à nous conformer. Très souvent l'éducation se fait grâce aux
interactions sociales entre les élèves plutôt qu’à travers les choses qu'ils
entendent en classe. Si je regarde mon expérience à l'école secondaire, le
cours le plus précieux que j'ai pris fut la dactylographie. Cette technique a largement
contribué à mon expression et à ma vocation. Répéter des histoires comme un
perroquet stimule la mémoire, mais laisse l'âme sur sa faim. Les compétences mènent
plus loin.
- Je pense que les lycéens diplômés devraient attendre un an avant de
passer au collège. Pendant ce temps, ils pourraient travailler, voyager ou s’engager
dans des aventures d'introspection. Lorsqu'ils entreraient au collège, ils se
connaitraient davantage et pourraient orienter leurs choix éducatifs et sociaux
à partir d’une expérience plus riche.
- Être à l'écoute de votre mental sans consulter vos sens, c'est comme
écouter la radio sans jamais commencer votre journée. Parfois le mental peut
offrir une appréciation exacte de la réalité; mais souvent il ne le fait pas. Notre
connaissance réelle n'est pas intellectuelle, mais spirituelle. Les pensées ne
sont pas le seul moyen de s'orienter; les sentiments parlent plus fort.
4. Vous vous empalez dans vos objectifs
- À la fin d'une classe d'introduction au surf que j’avais suivie, le
professeur nous a quittés avec une maxime brillante : «Le meilleur surfeur est
celui qui a le plus de plaisir».
- Cette règle s'applique à l'art de naviguer dans la vie. On nous a enseigné
que la personne qui réussissait le mieux était celle qui avait le plus
d'argent, le plus de sex-appeal, de prestige, de pouvoir, de talent, de force et
de rapidité. Mais voilà, la personne qui réussit le mieux est celle qui a le
plus de plaisir.
La seule véritable
mesure du succès est le bonheur.
- Bien que vos objectifs soient importants, aucun ne vaut la peine de
sacrifier votre bonheur. Et qu’est-ce que le bonheur, sinon apprécier ce que
vous avez maintenant? Les gens obsédés par la réalisation d’objectifs évaluent
la vie en fonction des résultats. Les gens concentrés sur le bonheur évaluent
la vie en fonction de la qualité de leur expérience. Bien que vos objectifs soient
valables, dans l'ensemble, ce sont avant tout des prétextes pour vous payer un
voyage agréable.
- Les expériences sont temporaires, mais l'esprit qui les anime dure
pour toujours. Si vous regardez le passé rempli de remords et que vous dévaluez
vos expériences parce qu'elles n’ont pas duré éternellement ou qu’elles ne vous
ont pas amené là où vous vouliez aller, vous ratez l'expérience.
- L'extatique poète persan Hafiz a dit : «La vie est tout simplement un
concours de grand amour, et je ne perds jamais», et «Tout homme sain
d'esprit ne peut penser qu’à offrir de l’amour». Lorsque votre vie tourne uniquement
autour de l’efficacité, votre monde devient gris et vous perdez de vue votre but
global.
5. L’argent mène votre vie
- L’argent vaut-il plus que votre vie? Ou s'agit-il simplement d'un moyen
par lequel le bien se présente et que vous refilez ensuite à d’autres? L’argent
n'est pas un but; c'est un sous-produit naturel de votre fidélité envers
vous-même. Si vous adorez l’argent pour l’argent, votre vie, en dépit de
ses richesses, vous glissera des mains. Si, d’un autre côté, l'accomplissement
personnel est votre but, vous profiterez de la récompense spirituelle et de l'argent
qui abondera.
- Si vous hésitez
par rapport à un choix, éliminez l'argent de l'équation. Si l'argent n’entrait
pas en ligne de compte, que feriez-vous?
- Si vous êtes fidèle à vos talents et à vos aspirations, l'abondance circulera
naturellement. Veillez à ce que l’argent augmente votre force vitale au lieu de
la détruire.
- Nous avons été conditionnés pour superposer de nombreux problèmes
émotionnels en relation avec l’argent, et ceux-ci obscurcissent le fait que
l’argent soit simplement un moyen d'échange. La plupart des gens se stressent
et se battent à cause de l'argent et ce n’est pas parce qu'ils l’aiment. L'argent est
important, mais notre rapport avec lui l’est encore plus.
- Réinventez votre rapport avec l'argent en le ramenant à ce qu’il
est : un véhicule d'expression créative et de soutien mutuel. Au lieu de vous
inquiéter d'en avoir moins, parce que vous en dépensez, réjouissez-vous de le
faire circuler.
- L'argent est une forme d'énergie, et vous pouvez y avoir accès en
quantité illimitée. Gardez l'argent en perspective. L’argent est un serviteur, non
pas un maitre. Traitez l'argent comme un ami, sans plus.
6. Vos possessions vous possèdent
- Lorsque vous achetez une maison, une voiture, un bateau, des meubles, des appareils informatiques,
un système de cinéma maison ou n'importe quoi, vous entrez en relation avec l’objet.
Celui-ci requiert de l'attention, des soins, de l’entretien. Votre
investissement s'étend bien au-delà du prix que vous avez payé initialement.
- Vous pouvez passer votre vie (et votre énergie) à collectionner et entretenir
des biens. (Souvenez-vous le stand-up hilarant de George Carlin sur le «stuff»…)
Si c'est votre idée du plaisir, faites-le. Mais beaucoup de gens sont possédés
par leurs trucs bien plus qu'ils ne les possèdent. Ils se battent pour les
obtenir, suent pour les payer, passent beaucoup de temps à les garder intacts,
ont peur que les autres les abiment, luttent pour les garder en cas de divorce et
refusent de les voir disparaitre. Vos possessions peuvent vous rendre fou!
Comme pour l'argent, votre rapport avec vos biens dépend entièrement de votre
attitude; ce que vous possédez n'est pas bon ou mauvais en soi; c'est ce que
vous en faites qui compte. Un objet est un compagnon, non pas un fardeau.
- Votre maison est censée être un refuge de bienêtre. De quoi avez-vous
besoin pour qu’elle soit confortable? Vous n'avez pas besoin de beaucoup
d'argent ou de meubles luxueux pour que ce soit un espace personnel sacré. Je
suis entré dans des appartements très humbles ayant un ameublement minimal. Pourtant
je me sentais comme dans un palais royal. Non pas à cause de l’ampleur du décor
mais parce que les résidents avaient créé une énergie correspondant à leur gout,
chaleureux et accueillant.
- Si vos possessions mènent votre vie, libérez-vous de votre attachement.
La plupart des gens qui accumulent beaucoup de biens arrivent souvent à un point
où ils veulent juste vider et simplifier leur vie. Ils seraient mieux de voyager
plus léger et de profiter du voyage que de trainer ce lourd bagage. Tenez un
inventaire de tous vos objets et identifiez ceux qui vous font réellement plaisir ou qui vous
dépriment. Ensuite laissez aller tout ce qui ne contribue pas à votre bonheur. Ainsi,
il ne restera que les possessions auxquelles vous tenez vraiment.
7. Votre quête de sécurité vous insécurise
- Si vous ne vous sentez pas en sécurité maintenant, vous ne le serez
jamais. Car la sécurité n'a rien à voir avec les polices d'assurance, les systèmes
d'alarme ou les vœux de mariage. C’est une attitude. Si vous avez confiance en
vous, aucun évènement extérieur ne pourra supprimer votre bienêtre. Si vous
êtes inquiet, tout évènement passager, même insignifiant, menacera votre paix.
- Le paradoxe avec l’accumulation de formes extérieures de sécurité est
que plus la forteresse est sécurisée, plus vous vous sentez inquiet. Vouloir se
sécuriser contre tout impair c’est la même chose qu’avoir besoin de prouver sa
valeur. Si vous fonctionnez en vous basant sur la prémisse erronée que vous
êtes vulnérable, tout ce que vous ferez contribuera à amplifier votre sentiment
d’insécurité. Plus vous avez de protections, plus vous avez besoin de
protection. Si, en revanche, vous croyez que vous êtes déjà sain et sauf, et
que vous avez toujours ce dont vous avez besoin, tout ce que vous faites prouvera
votre hypothèse. Si vous savez que vous êtes fort, rien ne peut vous briser Si
vous croyez que vous êtes faible, rien ne peut vous protéger.
- Même si vous avez confiance, votre croyance à l’insécurité peut vous insécuriser.
Les effets de l’illusion sont aussi puissants que les effets de la vérité. Vous
pouvez fabriquer des expériences qui ne seraient pas arrivées si vous n’aviez
pas investi votre énergie à vous en protéger. Rien ni personne n'a de pouvoir sur
vous sauf si vous le leur donnez. Aucun arsenal de défense ne peut protéger celui
qui vit dans la peur, et aucun arsenal n'est nécessaire pour celui qui vit dans
la lumière.
- Votre pouvoir ne repose pas sur la manipulation mondaine, mais sur des
principes universels. Fondez votre vie sur ces principes, et vous serez
littéralement invulnérable.
- Vous serez au bon endroit au bon moment, vous attirerez des évènements
favorables, santé et bonheur viendront naturellement. La sécurité est un job
intérieur.
8. Vous évitez la mort au détriment de la vie
- Le but de la vie n’est pas d’aboutir à la mort en toute sécurité.
C'est de vivre tellement bien que la mort ou la crainte de la mort ne peut
supprimer notre joie. C'est d'avoir tellement de bon temps qu’on ne remarquera
même pas la mort quand elle se pointera. Vous fermerez simplement les yeux dans
une pièce pour vous réveiller dans une autre.
- Nous avons entendu tellement d’histoires macabres au sujet de ce qui
se passe après la mort que nous passons une grande partie de notre vie à y
résister. Les histoires d'horreurs religieuses n'ont pas chassé notre peur de
l’enfer, elles l’ont ancrée au plus profond de nous. Vous pouvez être préoccupé
par la vie après la mort au point de rater votre vie. Voir quelqu'un mourir de
mort naturelle peut être une expérience très lumineuse, même magnifique. Le
processus n'est pas horrible, mais plutôt libérateur. Nous savons tous ce que
nous devons faire au moment opportun, et la mort ne fait pas exception.
- Bien sûr, nous désirons tous une longue vie heureuse, et il n'y a
aucune raison de glorifier la mort ou de la rechercher. Nous avons un but ici,
et nous allons le réaliser. La vie et la mort font partie de notre cycle d’évolution,
et cette réalité devrait nous inciter à mieux utiliser notre temps sur terre.
- Tous les grands enseignants spirituels ont confirmé que la mort
n'était pas la fin de la vie; il s’agit simplement d’une transition vers un
autre état de conscience.
- En vérité, tout ce qui disparait de votre vie libère un espace pour faire
entrer quelque chose de nouveau. Et ce qui a disparu est recyclé et réapparait
sous une forme nouvelle qui sert ailleurs. Les proches qui meurent ne vont pas
très loin; ils sont juste de l'autre côté du voile. Ils peuvent communiquer
avec vous et vous avec eux. Vous n'avez pas besoin d'aller à une séance de
spiritisme pour parler avec eux; il suffit de vous calmer et de les inviter dans
votre esprit et votre cœur. Harmonisez-vous à leur essence et vous sentirez
leur présence. Comment
quelqu'un qui est toujours là pourrait-il nous manquer?
- Je ne suis pas désolé pour les gens qui sont morts car je sais qu'ils
sont dans un bon endroit. Je suis désolé pour ceux qui restent. Ils ne pleurent
pas sur le défunt, mais sur eux-mêmes. Pourtant, s’ils reconnaissaient que la
vie est éternelle et ne se limite pas au corps physique, leur chagrin pourrait
céder la place à un profond réconfort. Bien sûr, il est naturel d’éprouver de
la triste lorsqu'un être cher quitte, et il n'est pas sain d’écraser ou de nier
notre chagrin. Ressentez ce que vous devez ressentir, puis laissez le pouvoir guérisseur
de l'amour vous guider vers la liberté. Votre bienaimé est parti pour une
grande aventure.
- Si vous ne choisissez pas
la voie du cœur, une fois arrivé à la fin vous maudirez tout ce que vous avez
fait. À chaque instant vous choisissez la voie du cœur ou non. Nul ne connait mieux
que vous la voie de votre cœur. Si vous êtes fidèle à vos valeurs, à vos rêves
et à vos aspirations, votre vie rayonnera. Si vous les ignorez, votre vie ne
marchera pas. En fin de compte, le pouvoir se trouve entre vos mains.
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