30 novembre 2012

Chats ou kiddies?

 
Un peu d'humour pour félinistes...

Pourquoi les chats sont mieux que les enfants : 8 raisons
Par Cherise Udell  

En tant que mère, je peux dire par expérience qu’il y a bien plus que huit raisons pour trouver que les chats sont mieux que les enfants, mais juste au cas où mes deux filles (de 6 et 8 ans) liraient ce post un jour, je préfère me limiter à huit! Il serait également opportun de préciser que j'aime mes filles. J'aime leurs rires. J'aime leurs boucles. J'aime les charmants dessins au crayon qu'elles m’offrent avec fierté.

Oui, j'adore leur lire des histoires avant le dodo et béquer leurs bobos, mais il y a des moments – et même des jours entiers – où je me dis que la vie aurait pas été plus facile si je m'étais contentée d'être heureuse avec mon mari et trois chats, et d'en rester là! Après tout, les chats sont tellement faciles à vivre, et en plus, vous pouvez les laisser seuls (ou presque) quand vous partez en vacances.

Donc, pour ceux d'entre vous qui hésitez encore à procréer, voici ma courte liste de raisons pour lesquelles vous devriez considérer avoir des chats plutôt que des enfants!

1. Les chats sont tranquilles – vraiment tranquilles, comparés aux enfants!

2. Les chats s'occupent de leurs propres besoins naturels. Vous n’avez jamais besoin d’essuyer le cul d’un chat. Si ce sont des chats d’intérieur/extérieur, vous n'avez même pas besoin d’un bac à litière.

3. Les chats sont d’excellente compagnie quand vous êtes malade. Ils se recroquevillent près de vous – tranquilles (voyez, encore ce mot!), et ils ne vous demandent pas de jouer au bingo ou aux monstres pendant que vous êtes sur le point de vomir dans la cuvette.

4. Pour nourrir vos chats, vous n’avez qu’à laisser un bol de croquettes sur le plancher. Et la nourriture peut être la même à tous les jours.

5. Vous n'avez jamais besoin de laver les chats – ils le font eux-mêmes, et sans se plaindre.

6. Les chats, contrairement aux enfants, aiment être brossés. Quand vous brossez un chat, il n’y a pas de cris ni de larmes – et donc pas de culpabilité.

7. Ils n’argumentent pas et ne sont jamais grossiers.

8. Comme je l’ai dit plus haut, vous pouvez laisser vos chats seuls. Si une sortie se présente à l'improviste, vous n’avez pas besoin de gardienne; tout est plus facile et moins couteux.

Même s’il vaut mieux n'avoir que des chats, évitez d'en avoir trop, surtout si vous êtes une femme célibataire dans la quarantaine. Car derrière votre dos on pourrait vous surnommer «la folle aux chats» – ou pire, vous accuser de sorcellerie. Avoir des enfants autour de vous peut cependant aider à dissiper les sobriquets et les soupçons de sorcellerie! En outre, si vous aimez les bruits forts, nettoyer des fesses et cuisiner pour des fines bouches, la bonne nouvelle est que les chats et les enfants ne sont pas incompatibles. En fait, vous pouvez profiter des deux. Je le sais parce que je le fais.

Source : Care2

 
 
 
Source des photos : Le Chat Photographe http://cat-spirit.eu/
Un grand voyageur dont les autres sites sont à découvrir.

25 novembre 2012

Perturbation


Le contenu de la boite de Pandore ne nous appartient pas…
 
Source :
http://www.guyfinley.com/Wisdom_Tree/Q_and_A/Questions_Answered/2486/

Question : Si je poursuis mon travail intérieur, est-ce que je serai réellement protégé contre la multitude de perturbations qui déferlent dans ma vie?

Réponse : Il n'y a aucun pouvoir sur terre qui puisse vous apporter la sécurité car ce n’est pas le monde qui vous menace ou vous dérange. C'est votre propre inconscience qui vous punit car celle-ci ne comprend pas qu’elle est à l’origine de la perturbation qu’elle perçoit comme venant de l’extérieur. Par conséquent, cette nature inconsciente vous pousse à rechercher toujours plus de pouvoir et d’autorité dans l’espoir de contrôler votre vie. C'est comme jeter un pavé dans un étang pour calmer les vagues; plus vous en  jetez, plus il y a de vagues.

Notre niveau de conscience actuel peu évolué fait en sorte que nous croyons que ce sont les autres et les événements qui créent notre malheur.  Nous voulons avoir du pouvoir sur eux car nous espérons que cela nous en donnera sur nos sentiments autopunitifs.

Ne donnez pas ce pouvoir à une personne, un endroit, une possession, une idée ou une croyance, et comprenez plutôt que votre nature supérieure et inaltérable n'a besoin d'aucun pouvoir extérieur pour s’occuper d’un ennemi intérieur ou extérieur. Son pouvoir est une Force Silencieuse. Elle est la seule capable de faire ce que vous n’avez pas réussi à faire par vous-même.

Comprendre le rôle de cette Force Silencieuse signifie que vous n’avez pas besoin de répondre à vos perturbations internes. Vous ne devez pas riposter. On vous a donné de mauvais exemples et enseigné de fausses vérités, à savoir que les pensées et les sentiments comme la peur, la colère et la haine étaient des choses dont vous étiez responsables, qu'elles vous appartenaient. Vous en êtes effectivement responsables, mais vous ne leur devez rien. Les pensées obscures et les maux internes ne sont pas votre propriété. Ils ne l'ont jamais été et ne le seront jamais, quelle que soit la force qu’utilisent ces imposteurs pour vous en convaincre. Il est contre nature pour un humain de se laisser dominer par quoi que ce soit. Votre seule responsabilité est de comprendre ce fait magistral. Et, votre compréhension réajustée modifie votre rapport avec les idées noires et les sentiments d’échec : vous n'avez simplement plus rien à y voir.

Nulle souffrance ou perturbation quelconque ne vous appartient. Ces énormes ombres intérieures, avec leur cortège de lamentations, peuvent être présentes, mais où est-il décrété qu’elles vous appartiennent? Quand nous marchons dans un zoo, nous identifions-nous aux cris perçants et aux gémissements des animaux? Alors, pourquoi s’entêter à essayer de faire de la lumière avec de l’obscurité? Avez-vous déjà essayé de calmer une bande de chimpanzés ou d’oiseaux qui crient? Insistez et vous les perturberez d'autant plus. La même loi agit à l’intérieur de nous. Quand nous recherchons un quelconque pouvoir pour faire décamper une peur, nous ne réussissons qu’à donner plus de force à cette peur. Aucun pouvoir ne peut faire de la lumière avec de l'obscurité. Rappelez-vous cette leçon la prochaine fois que vous essayerez de vous débarrasser d'une pensée ou d'un sentiment négatif. Souvenez-vous de la Force Silencieuse.  Soyez silencieux! Ce silence et cette lumière intérieure suffiront pour accomplir ce que vous ne pouvez réaliser par vous-même; ils transformeront l’obscurité des cieux intérieurs en un magnifique ciel bleu. Soyez silencieux. Laissez le nuage menaçant des pensées et des sentiments partir. Derrière lui, il y a du soleil.

Guy Finley
The Secret of Letting Go

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Pensées du jour 

«De la boite de Pandore où grouillaient les maux de l'humanité, les Grecs firent sortir l'espoir après tous les autres, comme le plus terrible de tous.»
~ Albert Camus

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- «Quand une heure n'est pas seulement une heure, mais un peu d'éternité déposée entre nos mains... comment savoir ce qu'il faut en faire?

- «Ne rêvez pas du jour où vous ne souffrirez plus car lorsqu’il viendra vous saurez que vous êtes mort.»

- «Nous sommes tous condamnés au confinement solitaire à l’intérieur de notre peau, pour la vie.» 

- «La vie est une question sans réponse, mais croyons tout de même à la dignité et à l’importance de la question.»

- «Si le Créateur n'avait pas tout ordonné pour le mieux, du moins avait-il accordé un don inestimable aux animaux, en les privant de la faculté inquiétante de réfléchir sur l'avenir.»

~ Tennessee Williams
 
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«Dans une société telle que la nôtre, dévorée par l'individualisme et le cynisme, la gentillesse est une attitude méprisée. Aujourd'hui, seul le marché compte. Et le marché instrumentalise les gens. Dans un tel contexte, il n'y a pas de place pour les gestes gratuits - tout se calcule et la gentillesse disparait.
       Parce qu'elle est fondée sur l'humilité et qu'elle implique de se défaire de soi pour se mettre au service de l'autre, la véritable gentillesse est une attitude profonde et engageante, qui anoblit l'être humain.»

~ Emmanuel Jaffelin
Petit éloge de la gentillesse
François Bourin éditeur, 2011

21 novembre 2012

Ce que la défensive fait de nous


LEÇON 153
 
Source : A Course in Miracles. (On peut lire/écouter n’importe quelle leçon en anglais sur le site ACIM.)
 
En ma non-défense réside ma sécurité
 
Vous qui vous sentez menacés par ce monde changeant, ses revirements de fortune et ses farces amères, ses brèves relations et tous ses «dons» qu'il ne fait que prêter pour les reprendre, écoutez bien cette leçon. Le monde ne procure aucune sécurité. Il est enraciné dans l'attaque, et tous ses «dons» d'apparente sécurité sont d'illusoires tromperies. Il attaque, puis il attaque encore. Nulle paix de l'esprit n'est possible là où le danger menace ainsi.
 
Ce monde n'engendre que de la défensive. Car le sentiment de menace amène la colère; l'attaque est alors perçue comme raisonnable puisqu'elle a été provoquée, et dès lors elle est justifiée au nom de la légitime défense. Or la défensive porte une double menace. D’abord parce qu’elle témoigne d’une faiblesse, et ensuite parce qu’elle élabore un système de défense qui ne peut pas marcher. Ainsi, les faibles se retrouvent-ils encore plus fragilisés, car il y a trahison à l’extérieur et encore plus grande trahison à l’intérieur. L'esprit est maintenant confus et ne sait plus où se tourner pour s'évader de ses imaginations.
 
Il est comme prisonnier d’un cercle à l'intérieur duquel se trouve un autre cercle, puis encore un autre et un autre, de sorte qu'il n'y a ni espoir ni possibilité d'évasion. Attaque/défense, défense/attaque, deviennent les cercles vicieux des heures et des jours, enserrant l'esprit de lourdes bandes d'acier et de fer. Il ne semble y avoir ni répit ni fin à l'étreinte toujours plus serrée de l'esprit emprisonné.
 
Les défenses sont le tribut le plus couteux que l'égo puisse exiger; en elles réside une forme de folie tellement sinistre que tout espoir de santé mentale ne semble qu'un vain rêve, au-delà du possible. Le sentiment de menace que le monde encourage est tellement plus profond et dépasse tellement toute la frénésie et l'intensité que vous pouvez imaginer; vous n’avez aucune idée de toute la dévastation qu'il a provoquée.
 
Vous êtes son esclave. Vous ne savez pas ce que vous faites, car vous en avez peur. Vous ne réalisez pas ce qu’il vous a fait sacrifier, vous qui sentez sa main de fer agrippée à votre cœur. Vous ne réalisez pas tout ce que vous avez fait pour saboter la sainte paix de Dieu avec votre défensive. Car vous ne voyez le Fils de Dieu* que comme une victime à attaquer avec des fantasmes, des rêves et des illusions qu’il a lui-même créés; impuissant en leur présence, il a besoin d’encore plus de fantasmes et de rêves pour conforter ses illusions de sécurité.
 
La non-défense est force. Elle signifie que vous reconnaissez le Christ en vous. Peut-être vous souviendrez-vous que le texte maintient que le choix se fait toujours entre la force du Christ et votre propre faiblesse. La non-défense ne peut jamais être attaquée, parce qu'elle reconnait que cette force est si grande que l'attaquer serait une folie, ou un jeu ridicule auquel s’adonne un enfant trop épuisé pour savoir ce qu'il veut.
 
La défensive est faiblesse. Elle signifie que vous avez nié le Christ en vous et que vous craignez la colère de Son Père. Qu'est-ce qui peut maintenant vous sauver de cette idée délirante d'un dieu en colère, de cette image effrayante que vous croyez voir à l'œuvre dans tous les maux du monde? Quoi d’autre que des illusions pourraient vous défendre maintenant, étant donné que ce sont des illusions que vous combattez?
 
Aujourd'hui nous ne jouerons pas à des jeux aussi puérils. Car notre but véritable est de sauver le monde, et nous ne voudrions pas échanger la joie sans fin contre des sottises contraires à notre but. Nous ne voudrions pas laisser échapper notre bonheur parce qu'un fragment de rêve insensé a par hasard traversé notre esprit et que nous avons pris les images du rêve pour le Fils de Dieu, durant ce tout petit instant d'éternité.
 
Aujourd'hui nous regardons les rêves passés et nous reconnaissons que nous n'avons pas besoin de nous défendre puisque nous sommes créés inattaquables, sans aucune pensée ni désir ni rêve où l'attaque ait une quelconque signification. Maintenant, nous ne pouvons pas avoir peur, car nous avons laissé tomber toutes les pensées d’épouvante derrière nous. Et dans la non-défense se trouve notre sécurité, nous sommes en sécurité maintenant, certains de notre salut, certains que nous remplirons notre but puisque que notre travail aidera à répandre sa bienveillante bénédiction à travers le monde.
 
Soyez tranquille pour un moment et, en silence, pensez à quel point votre but est saint, à quel point vous reposez en sécurité, intouchable dans sa lumière. L’émissaire de Dieu est celui qui a décidé que la vérité vivrait en lui. Qui peut être plus saint? Qui pourrait être plus sûr que son bonheur est garanti? Et qui pourrait être plus puissamment protégé? De quelle défense pourrait-il bien avoir besoin?
 
C'est la fonction des émissaires de Dieu d'aider leurs frères à faire le même choix. Et tant que vous n’enseignerez pas ce que vous avez appris, le salut attendra et les ténèbres tiendront le monde dans sa sinistre prison. Et vous ne saurez pas non plus que la lumière vous est venue et que votre évasion a réussi. Car vous ne verrez pas la lumière, tant que vous ne l’offrirez pas à tous vos frères. Au moment où ils la prendront de vos mains, ainsi la reconnaitrez-vous comme vôtre.
 
Le salut peut être comparé à un jeu auquel s’amuseraient des enfants heureux. Il a été conçu par Celui Qui aime Ses enfants et Qui voudrait remplacer leurs jouets effrayants par des jeux joyeux qui leur enseignent que la peur a disparu. Son jeu enseigne le bonheur parce qu'il n'y a pas de perdant. Chaque joueur doit gagner, et le gain de chacun assure le gain de tous. Le jeu de la peur est mis de côté avec joie quand les enfants en viennent à voir les bénéfices du salut.
 
Vous qui avez joué au point de perdre espoir, de vous sentir abandonné par votre Père, laissé seul et terrifié dans un monde horrible, devenu fou par le péché et la culpabilité, soyez heureux maintenant. Le jeu est terminé. Un temps de tranquillité est maintenant possible, nous avons rangé les jouets de la culpabilité et enfermé à jamais nos pensées surannées et puériles de péché, aux antipodes de l’esprit pur des enfants du Ciel, Fils de Dieu.
 
Arrêtons-nous encore un moment pour jouer à notre dernier jeu, un jeu heureux sur cette terre. Prenons notre juste place là où se trouve la vérité, et où les anciens jeux sont dépourvus de sens. Ainsi finit l'histoire. Que ce jour fasse en sorte que le dernier chapitre se joue, afin que chacun apprenne que la destinée terrifiante de cette fable, que l'échec de tous ses espoirs, que sa pitoyable attitude défensive contre une prétendue vengeance obligatoire, n'est que le fruit de son propre fantasme délirant. Les émissaires de Dieu sont venus pour s’éveiller des sombres rêves que cette fable distordue a créés dans leur mémoire confuse et désorientée. Le Fils de Dieu peut enfin sourire en apprenant que ce n’était pas vrai.
 
Aujourd'hui nos exercices changeront de forme; nous les garderons ainsi pendant un bon moment. À chaque jour, nous commencerons par nous concentrer aussi longtemps que possible à la pensée du jour [En ma non-défense réside ma sécurité]. Un cinq minutes de concentration est maintenant le minimum requis pour nous aider à passer la journée avec notre but en tête. Un dix minutes serait mieux; et quinze encore mieux. Et lorsque la distraction cessera de nous détourner de notre salut, nous trouverons qu'une demi-heure passée avec Dieu est trop courte. Nous n’aurons pas davantage envie de passer moins de temps dans la gratitude et la joie le soir venu.
 
Chaque heure ajoute à notre paix grandissante lorsque nous n’oublions pas d'être fidèles à la Volonté que nous partageons avec Dieu. Parfois, une minute, ou peut-être moins, sera tout ce que nous pourrons offrir quand l'heure sonnera. Parfois nous oublierons. D'autres fois, les affaires du monde nous rattraperont, et nous serons incapables de nous retirer un seul instant pour orienter nos pensées vers Dieu.
 
Cependant, quand nous le pourrons, nous respecterons notre engagement en tant qu’émissaires de Dieu, en nous rappelant d’heure en heure Son Amour et notre mission. Nous nous assiérons en silence, nous L'attendrons et nous écouterons Sa Voix pour savoir ce qu'Il attend de nous dans l'heure qui suit; tout en Le remerciant de tout ce qu’Il nous a donné au cours de l’heure qui s’achève.
 
Avec le temps, avec la pratique, vous ne voudrez plus jamais cesser de penser à Lui ni d'entendre Sa Voix aimante guider vos pas sur des chemins tranquilles où vous marcherez dans une véritable non-défense. Car vous saurez que le Ciel marche avec vous. Et vous ne voudrez pas non plus garder votre esprit loin de Lui un seul instant, même si vous passez du temps à offrir le salut au monde. Pensez-vous qu'Il ne rendra pas la chose possible pour vous, alors que qui avez choisi d'exécuter Son plan pour le salut du monde et le vôtre?  
 
Aujourd'hui notre thème est la non-défense. Nous nous en revêtons avant de commencer la journée. Nous nous levons, forts dans le Christ, et nous laissons notre faiblesse disparaitre, sachant que Sa force est en nous. Nous nous rappelons qu'il est à nos côtés toute la journée, et qu’Il ne laisse jamais notre faiblesse sans le support de Sa force. Nous faisons appel à Sa force à chaque fois que nous sentons que nos défenses menacent de miner la certitude de notre but. Nous nous arrêterons un moment pour L’entendre dire : «Je suis là». 
 
Vos exercices commencent maintenant à s’orienter vers le véritable amour pour empêcher votre esprit de s'égarer de son but. N'ayez pas peur et ne soyez pas timide. Il n’y a aucun doute que vous atteindrez le but final. Les émissaires de Dieu ne peuvent jamais échouer, parce que c'est de Lui que viennent l'amour, la force et la paix qui rayonnent vers tous leurs frères. Voilà les dons qu'Il vous offre. La non-défense est tout ce que vous avez besoin de Lui donner en retour. Vous mettez simplement de côté ce qui n'a jamais été réel pour regarder le Christ et voir Son impeccabilité.
 
* Dans A Course in Miracles, l’expression «Fils de Dieu» s’applique sans exception à chacun d’entre nous.

COMMENTAIRE

Je me souviens d'une période de ma vie s'étendant sur plusieurs années, où je fonctionnais de cette manière, c'est-à-dire, en vivant d'heure en heure selon ce que mon Essence/âme me suggérait. Des sentiments d'amour et de profonde gratitude étaient toujours au rendez-vous. Je dois avouer que ma vie fonctionnait à merveille en dépit des obstacles et désagréments inévitables. Je n'ai jamais éliminé radicalement ce rapport, mais ces dernières années, la fréquence avait perdu sa quotidienneté. J'y reviens...
 

18 novembre 2012

Grandeur et humilité



Note 21.11.12 : la vidéo publiée au départ "Are We Alone?" a changé pour celle-ci - je ne sais trop pourquoi. Pour la voir visitez le site "The Rabbit Hole".

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Voilà une vidéo qui nous ramène à notre juste place... !

Allez faire un tour… des sujets d’intérêt en abondance :
http://www.youtube.com/thechoprawell 

Description de l'éditeur:

THE RABBIT HOLE features fast-paced and mind-blowing explorations of BIG questions - What is death? Who is God? Is life an illusion? Are we alone in the universe? Using visually-stunning graphics and music, we fall down the rabbit hole as Deepak Chopra provides his unique and intriguing take on some of humanity's eternal questions.

THE CHOPRA WELL is a new Youtube channel created to encourage people to live healthier, fuller lives and to be more aware. Deepak, Mallika and Gotham Chopra, as well as many other friends and experts, join together in this inspiring project for personal and global transformation. The channel features daily shows about spirituality, wellness, Healthy living, humor, and much more.

16 novembre 2012

Les obstacles sont des opportunités


Lorsque l'égo rencontre un obstacle, il répond en déployant plus de force. Le monde de l'égo est un champ de bataille où il faut se battre pour gagner. Il n'y a aucun doute que cette attitude peut donner des résultats – chaque empire a été construit par la force de la conquête – mais les couts sont terribles : les épisodes de guerres, de luttes et de destruction continuent d'escalader.
 
Quand on vous attaque, la tentation est grande d'utiliser les armes de l'égo en guise de représailles. Combien de mouvements pacifistes sont bourrés de militants en colère? Combien d’écologistes aiment la terre mais détestent ceux qui la spolient? Mère Teresa disait qu’elle n'était pas disposée à se joindre à un mouvement anti guerre parce que ce n'était pas du tout la même chose qu’un mouvement pro paix.
 
Le monde de l'égo est un obstacle énorme à la croissance spirituelle. Par conséquent, il est nécessaire de faire preuve de souplesse à tous les jours. La résistance interne sera un phénomène constant, mais il y aura des victoires et des moments de joie intermittents. Afin d'éviter le découragement, vous devez réaliser que les obstacles viennent de la même source que tout le reste. Dieu n'est pas seulement présent dans les bons moments. Une intelligence infinie a trouvé le moyen d'adapter toutes les heures de votre vie à un plan.
 
Dans le quotidien, vous ne pouvez pas vraiment comprendre les connexions incroyablement complexes entre votre vie et le cosmos. L'univers tout entier a conspiré pour arriver à ce moment précis dans le temps.
 
Vous ne pouvez pas planifier d'avance comment répondre au prochain défi; pourtant c’est exactement ce que la plupart des gens essaient de faire. Ils se protègent contre les pires scénarios, s'accrochent à un petit répertoire d’habitudes et de réactions, et rétrécissent leur vie à la famille, aux amis et au travail. Gérer vos ressources peut apporter un minimum de sécurité, mais ce faisant, vous serez complètement fermé à l'inconnu, ce qui revient à vous cacher votre potentiel à vous-même.
 
Comment saurez-vous que vous êtes capable de le réaliser si vous ne vous ouvrez pa aux mystères de la vie, ou ne plongez pas dans le nouveau? Pour que la vie garde sa fraicheur à chaque instant, vous devez vous libérer de vos modèles préconçus.
 
Le secret est d’abandonner les vieilles habitudes et de faire confiance à votre spontanéité. Par définition, être spontané ne peut pas se planifier d'avance. À chaque fois que vous vous surprenez à réagir de manière familière, arrêtez. N’inventez pas une nouvelle réaction; ne vous rabattez pas non plus sur l’opposé de ce que vous faisiez habituellement. Au lieu de cela, restez ouvert, allez à l'intérieur, restez-y et laissez la réaction appropriée se présenter d’elle-même.
 
Un jour on a demandé à un célèbre compositeur de Broadway comment il en était venu à créer toutes ses merveilleuses mélodies. Il avait la réputation de garer sa voiture sur le bord de la route en plein trafic afin d’écrire ses chansons. Quel était son secret? «Attendre, dévier et obéir», a-t-il répondu. 
 
Voilà.
 
~ Deepak Chopra
 
COMMENTAIRE
 
À chaque fois que je visite Care2, c’est immanquable, j’accroche aux messages «short and sweet» de Chopra. Celui qui a vraiment intégré un concept n’a pas besoin de 20 pages pour l’expliquer.
 
Hum, j’ai du chemin à faire…

13 novembre 2012

Sûtra 35


Le Temple des tigres* : parfaite illustration du Sûtra 35
 
Sûtra 35 : Lorsqu’un homme devient constant dans son abstention à causer de la souffrance à autrui, alors toutes les créatures cessent d’éprouver de l’inimitié en sa présence.
 
Commentaire : L’absence complète de sentiments d’hostilité n’a rien d’intellectuel; c’est une force psychologique positive dont le pouvoir est extraordinaire. Lorsqu’un homme a réellement et totalement renoncé à la violence et à l’hostilité dans ses propres pensées et ses interactions avec les autres, il commence à créer une atmosphère autour de lui où la violence et l’hostilité cessent d’exister parce qu’elles ne trouvent pas de réciprocité. Les animaux sont également sensibles à une telle atmosphère. Les animaux sauvages peuvent être temporairement matés avec des fouets, mais on ne peut les rendre inoffensifs qu’avec l’absence véritable d’inimitié; les vrais entraineurs le savent. Une femme qui était habituée à manipuler des serpents venimeux expliquait : «Vous voyez, ils savent que je ne leur ferai aucun mal.»
 
Le test ultime de l’ahimsâ est l’absence de jalousie, disait Swami Vivekananda. Les prétendus grands hommes de ce monde sont tous jaloux les uns des autres à cause d’un petit nom, d’une petite renommée et de quelques pièces d’or. Tant que la jalousie reposera dans le cœur, on sera très loin de la perfection de l’ahimsâ.
 
The Yoga Aphorisms of Patanjali
Commentaire : Swami Prabhavananda et Christopher Isherwood
 
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Autre version du Sûtra 35 : Tous les êtres abandonneront leur antipathie en présence de celui qui est fermement établi en ahimsâ.
 
Commentaire : Ne pas offenser ou nuire aux êtres même mentalement par soi-même ou par l’intermédiaire d’autrui est ahimsâ. Le yogui qui pratique ahimsâ ne doit pas seulement ne pas tuer mais ne doit même pas entretenir une pensée d’offense ou de nuisance envers les autres êtres. Le yogui doit maintenir l’équanimité du mental en toutes circonstances et conditions hostiles. Sa conduite et ses actions comme ses pensées doivent être pures et ne créer aucune agitation dans le mental d’autrui. Il ne doit pas se lancer dans la politique ou en quelque action qui le conditionne. Il ne doit pas s’identifier avec son corps. Il doit être absolument dépourvu de la vanité, comme la soif des hommages, de l’honneur, du prestige, de la renommée et de la gloire. Il doit être compatissant et bon envers tous les êtres. ()
 
~ Les Yogasûtras de Patanjali
Commentaire : Swâmi Sadânanda Sarasvati 

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* En 1999, les habitants d'un petit village de la province de Kanchanaburi en Thaïlande ont découvert dans la forêt deux bébés tigres blessés dont les parents avaient été tués par les braconniers. Ne sachant quoi en faire, ils les ont apportés au temple bouddhiste Wat Pha Luang où ils ont été recueillis et soignés par les moines. Le "Temple des tigres" venait de voir le jour.


Depuis de nombreux bébés tigres orphelins furent emmenés au temple et élevés par les moines y résidant. Les tigres sont apprivoisés et habitués à ne manger que de la viande cuite afin d’éviter qu’ils ne développent le goût du sang. Ils sont traités comme des membres de la famille du temple. C’est un lieu communément considéré comme un sanctuaire pour animaux et un centre de préservation et c’est le seul endroit au monde ou il est possible de caresser des tigres en liberté. Source texte/photos : un pps 2008  
 

Mouvance de l’esprit


Libre à mon esprit d’errer aux quatre coins de la Terre s’il me revient afin que je puisse vivre et voyager là où je suis.
 
Libre à mon esprit de voguer très loin sur l’océan s’il me revient afin que je puisse vivre et voyager là où je suis.
 
Libre à mon esprit de s’élever jusqu’aux traits fulgurants des éclairs s’il me revient afin que je puisse vivre et voyager là où je suis. 
 
Libre à mon esprit de s’envoler vers le soleil et l’aurore s’il me revient afin que je puisse vivre et voyager là où je suis.
 
Libre à mon esprit de franchir les altières montagnes s’il me revient afin que je puisse vivre et voyager là où je suis.
 
Libre à mon esprit de pénétrer toutes les formes qui vivent et qui bougent s’il me revient afin que je puisse vivre et voyager là où je suis.
 
Libre à mon esprit de visiter les royaumes lointains s’il me revient afin que je puisse vivre et voyager là où je suis.
 
Libre à mon esprit d’aller rejoindre tout ce qui est et sera s’il me revient afin que je puisse vivre et voyager là où je suis.
 
Libre à mon esprit de s’aventurer dans la vallée de la mort s’il me revient afin que je puisse vivre et voyager là où je suis.
 
~ Rig-Véda

9 novembre 2012

Poètes et écrivains d'ici – 1

Les poètes et écrivains de talent ne manquent pas au Québec. Certains sont célèbres dans toute la francophonie, plusieurs travaillent à le devenir, et d’autres ne cherchent pas la célébrité, mais tout simplement à s’exprimer. À cet égard, Internet offre une plate-forme fantastique car après tout l’important n’est-il d’exprimer sa créativité?

Claude Vallières
Album Souffles *


1
Mon dernier rendez-vous
 
T’avais mis tes ch’veux d’artifice
Tes jolies boucles d’oreiller
Y avait des délits de délice
Qui trottaient fort dans nos pensées
 
J’avais les mains pleines de rivières
Prêtes à couler sur tes contours
Comme de l’eau douce qui danse sur les pierres
Et s’attarde à chaque détour
 
Mon don du ciel, mon émissaire
Mon double, mon autre hémisphère
J’aurais brûlé ma vie par les deux bouts
Ma buissonnière, ma brise légère
L’air trop rare de mon atmosphère
J’aurais fait de toi mon dernier rendez-vous
 
Les jours trop longs, les mots trop courts
Velours aux yeux et dans la voix
Les nuits qu’on déroule à rebours
Le trouble au beau milieu de soi
 
Je sais reconnaître l’amour
Même en hiver, même à cent ans
Nos vies étaient au même carrefour
Il fallait en arriver là
 
Mon don du ciel, mon émissaire
Mon double, mon autre hémisphère
J’aurais brûlé ma vie par les deux bouts
Ma buissonnière, ma brise légère
L’air trop rare de mon atmosphère
J’aurais fait de toi mon dernier rendez-vous
 
Mon don du ciel, mon émissaire…

*** 


2
Un peu de cendre
 
Il se rappelle encore des premières prières
Qu’il a apprises sur les genoux de sa mère
Mais à la dernière minute, il redoute
Que le ciel ne soit qu’un doute
Il espère qu’elle s’ra là au dernier jour
Pour l’accueillir après le grand détour
Et sa pipe quelquefois déverse
Un peu de cendre sur sa veste
 
Il attend la mort en solitaire
Les yeux voilés par ses trop lourdes paupières
Toujours assis devant la télévision
Qu’il n’écoute pas de toute façon
Et il s’endort là, sur sa chaise
En oubliant d’éteindre la braise
De sa pipe qui quelquefois déverse
Un peu de cendre sur sa veste
 
Il a passé sa vie à n’en faire qu’à sa tête
En se disant qu’au fond, on n’en meurt pas plus bête
Il a appris tout seul dans les champs, dans les rues
Par les caresses au cœur et les coups de pied au cul
Que la vie est meilleure pour ceux qui sont venus
Y faire bien autre chose que ce qu’il a connu
Et sa pipe quelquefois déverse
Un peu de cendre sur sa veste
 
Et son pas fatigué, plein de maladresses
Réveille les regrets des frasques de jeunesse
Et ce vieux petit homme, voûté par les blessures
Qui craint la chute comme un fruit trop mûr
Au jour du grand silence, des vaines prières
Partira en pensant à sa mère
Et la vie quelquefois déverse
Un peu de cendre
Un peu de cendre


* «J’aime le mot souffles. Pour tout ce qu’il évoque. Le souffle qu’on retient, celui que l’on reprend et l’autre que l’on prête aux créateurs en disant de l’un d’eux : il a du souffle. Il y a aussi ce beau déplacement d’air qui porte la voix ou cette petite brise que la personne qu’on aime dépose dans notre coup. Et puis il y a les tempêtes qui bouleversent le paysage et nos vies, aussi; parfois si fortement que l’on croirait avoir… un souffle au cœur. Cet album-là, c’est un peu tous ces souffles à la fois et d’autres encore, j’espère. Les miens. Les vôtres.»

«La matière première de ces chansons, c’est l’émotion. J’aime croire qu’une émotion, ça se ressent, ça se partage, ça s’achète (c’est ce que vous avez peut-être fait avec ce disque), mais ça ne se copie pas.» 

Poète chaleureux et sympathique rencontré en concert privé. Beaucoup de tendresse dans ses écrits, de la mélancolie, mais pas d’aigreur – du moins de ce que j’ai entendu. Il dit que l’écrivain Jacques Poulin l’inspire, en particulier parce qu’il accorde une grande importance à la bonté dans ses romans. Je crois que Claude Vallières suit le même sentier.

Bio compositeur/chanteur : http://www.claudevallieres.com/Biographie.html
Bio écrivain : http://www.claudevallieres.com/bibliographie.html

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Le coeur ouvert
Par Michelle Larivey*
Octobre 2000
 
[Inspiré par l’expérience de contact réel en amour]
 
Je longeais l’horizon de ma vie
l’espoir en poche
en dépit d’une montagne d’échecs
comme jardinier du coeur.
 
Tu m’as souri
j’ai ouvert pour ce sourire
même si ma dernière plaie n’était pas encore tout à fait close.
 
Tu as plongé l’oeil dans le mien
je n’ai pas sourcillé
plutôt laissé descendre la larme jusqu’au coeur.
 
Larme fine
douce
cette fois sans fiel.
 
Mon coeur se réjouit comme une biche au pré
et l’abondance m’envahit sans que je vacille.
 
OUI
je sèmerai sur cette planète rubiconde
le coeur ouvert
la parole juste
l’oreille rivée à ta voix
mais aussi à mon pouls
pour sarcler
les embûches et les erreurs pendant qu’elles sont encore vivantes
et ainsi garder fertile
ma nouvelle étoile.

* Psychologue et écrivaine – 1944-2004 – Michelle Larivey utilisait parfois son talent de poète pour mieux exprimer sa compréhension de certaines situations qui, malgré leur caractère tragique, correspondent à des moments de plénitude. Souvent, le langage imagé semble plus approprié pour rendre avec justesse les nuances, les subtilités, les éclats et l'intensité des drames humains. Autres poèmes humanistes :
Source : http://www.redpsy.com/images/index.html#menu

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Fragilité
Par Nadine
Mars 2002
 
[Dédié à l'ange qui veille sur elle...]
 
J’ai rêvé de la vie d’un peu plus de caresses
De douceur aux matins de mes nuits agitées
Où condamnée par la peur, le coeur en ivresse
Je m’éveille fragile, sans pouvoir avancer
 
Prête-moi ton épaule, je me sens immobile
Figée par les mots que je ne peux exprimer
La beauté du langage qui me met en péril
Me propose un refrain maintes fois entamé
 
On me dit d’être forte, je voudrais m’écrouler
Ressentir les angoisses du passé qui m’habitent
Me permettre d’être libre, accepter d’être aimée
M’attendrir de ta voix qui jamais ne me quitte
 
Offre-moi ton sourire, j’ai besoin de rêver
Les nuages sont si doux pour mon âme en exil
Ils m’accordent le droit, de crier, de pleurer
De revenir au pays d’une époque plus fragile
 
Seuls les anges dans le ciel m’accompagnent dans le noir
Illuminent ma conscience de cette force qui sommeille
Me font vivre l’amour, me redonne l’espoir
Effacent de ma mémoire les souffrances de l’éveil
 
Effleure-moi de ta main, j’ai besoin de sentir
La présence immortelle d’un courage partagé
Pour qu’au loin j’aie la force de ne jamais revenir
Aux racines d’une vie, de peur et de fragilité
 

5 novembre 2012

Ventilons!

Ouf! Besoin de ventiler le brassage émotionnel qui flotte dans l’air depuis un bout de temps.
 
Aphorismes : Ashleigh Brilliant
 
Si vous faites uniquement ce qui est important vous n’aurez jamais de fun.
Sauf si vous considérez qu’avoir du fun est important.
 
Faites ce que vous croyez être bien, mais essayez de ne pas vous faire prendre. 




Forcez-vous à relaxer. 
 

 
Accrochez-vous à votre insécurité – en ce monde, c’est la seule chose dont vous pouvez être sûr.

 
Ne résistez jamais à une folle impulsion de faire quelque chose de gentil pour moi. 
 
Ne les laissez pas nous faire ce que nous leur ferions s’ils nous laissaient faire. 
 
Ne désespérez pas – à moins que la situation ne soit manifestement sans espoir.
 
Je t’en prie pardonne-moi pour toutes les belles choses que je ne t’ai pas dites.
 
Utilisez votre propre jugement – puis, faites ce que je vous dis. 
 
Prenez soin de ce que vous aimez, et essayez d’aimer ce dont vous devez prendre soin.

2 novembre 2012

Transformation


Passage à vide 
 
Parfois un trou se crée au beau milieu de la vie quotidienne, comme lorsqu’on lance une grosse pierre dans une baie vitrée. Mais au lieu d’un trou physique, il y a un «trou», vide de sens, qu’on ne peut pas à définir mais qui fait très mal. Même si les gens n’arrivent à analyser les répercussions de ce vide dans leur vie, ils le ressentent; et la grave tristesse qui s’ensuit peut peser lourdement sur les choses, même les meilleures.
 
Combien de personnes vivent l’amour, la liberté, la foi ou la dévotion avec la profondeur qu'ils souhaiteraient? Combien de personnes n’arrivent jamais à vivre ces choses, en ressentent de la culpabilité et s’en blâment?
 
L’un des phénomènes les plus étranges de la culture postmoderne est cette perception optimiste de la mort : médecins et thérapeutes nous poussent à faire de la mort une expérience positive, voire, l'ultime expérience d’une vie.
 
La maladie inclut toujours un élément symbolique d’évasion. Quand nous étions enfants, nos mères nous soignaient au moindre digne de fièvre, et les adultes gravement malades reçoivent toujours des «soins intensifs». Mais, si l’on perçoit une maladie en phase terminale comme l’ultime évasion, on ne peut que se demander : «La vie est-elle terrible au point que la fuite devienne la plus grande récompense d’une vie?»
 
Je ne veux nullement minimiser le problème, étant moi-même convaincu que la peur de la mort est très invalidante et qu’elle doit être surmontée à un niveau profond. Mais il est troublant de penser que notre culture nous offre si peu de moyen d'affronter la signification fondamentale de la vie dont la maladie et la mort ont rempli le vide en devenant des expériences de conversion.
 
Nous sommes plus faibles lorsque nous sommes malades, et ainsi moins aptes à rassembler les ressources nécessaires à une transformation réelle. Si les gens ne se transforment pas avant la crise, ils risquent de ne pas avoir assez de temps pour profiter de la vie qui leur paraitra soudainement digne d’intérêt.
 
Deepak Chopra
Unconditional Life: Discovering the Power to Fulfill Your Dreams
 
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Quelques à-côtés
 
La sagesse de l’incertitude
 
L’incertitude de la vie exige des efforts permanents qui mettent à contribution nos mécanismes d’adaptation. Il existe en gros deux façons de faire face à l’incertitude : l’acceptation et la résistance. L’acceptation veut dire que vous laissez les évènements survenir autour de vous et que vous y réagissez spontanément et sans retenue aucune. La résistance signifie que vous tentez de modifier les évènements afin de pouvoir y réagir de manière familière et rassurante. L’acceptation est saine en ce sens qu’elle vous permet de supprimer tout stress aussitôt qu’il surgit; la résistance est malsaine parce qu’elle entraine l’accumulation de résidus de frustrations, de fausses espérances et de désirs inassouvis.
 
Dans son ouvrage Emotionally Free (Émotionnellement libre), l’éminent psychiatre David Viscott assimile les sentiments accumulés à un déficit émotionnel, qu’il relie directement au vieillissement :
«Le chagrin vous fait prématurément vieillir. Lorsque vous présentez un déficit émotionnel, vous devenez pessimiste par rapport à l’avenir et, même si vous êtes dans la force de l’âge, vous ne pensez qu’à revenir en arrière afin de remédier au manque d’amour et de chance qui vous a fait souffrir. Parfois, vous aspirez à plus de sollicitude, à passer plus de temps avec quelqu’un qui n’est plus là, à la possibilité de dire ce que vous pensez et de vous décharger ainsi de votre fardeau émotionnel, ou simplement à dissiper votre confusion en découvrant enfin ce qui vous est véritablement arrivé.»
 
Un nombre incalculable de gens souffrent d’un déficit émotionnel qui va en s’aggravant au fil des ans. Vieillir est un état psychologique dans lequel ce déficit s’alourdit jusqu’à ce que les mécanismes d’adaptation du corps ne soient plus capables d’affronter de manière appropriée le stress ambiant. Le résultat en est l’infirmité, la maladie et la mort. Ne pas tomber dans ce piège exige un travail conscient. Bien que chaque moment nouveau soit inconnu, et donc potentiellement menaçant, il n’y a aucune réelle sécurité à recourir au passé. Ainsi que l’écrit Viscott :
«Vous pouvez spéculer, vous pouvez vous lamenter, vous pouvez aspirer à tout et n’importe quoi, mais si vous voulez remonter le temps pour contrebalancer votre expérience émotionnelle, vous n’y parviendrez jamais. Votre vraie place est ici, dans le présent. Il est fait pour agir, pour réaliser, pour devenir et pour grandir.»
 
Ramenez votre conscience à un état d’acceptation, de telle sorte que vivre dans le temps présent vous comble autant que possible. Mais auparavant, vous devez vous faire une idée de votre capacité de résistance. Nos défenses psychologiques sont expertes dans l’art de la rendre invisible à nos yeux; par définition, les émotions non exprimées sont celles que nous ne pouvons ressentir. Cependant, la résistance donne naissance à un comportement révélateur – le contrôle. Vouloir contrôler à tout prix la situation est une contrainte enracinée dans la peur et la menace. Même si vous n’allez pas jusqu’à la menace, votre comportement autoritaire révèlera sa présence. 
 
Conscience atemporelle 
 
Être détaché signifie que vous êtes libéré des influences extérieures qui voilent votre moi réel. La passion et l’engagement, l’amour et le dévouement, l’estime de soi et la plénitude sont tous issus de l’être – ce sont les qualités du moi essentiel qui s’épanouissent lorsque vous êtes libre de tout attachement restrictif.
 
Pour ce qui me concerne, j’ai trouvé que les moments de non-attachement se caractérisent de la manière suivante :
- J’ai établi un rapport de présence avec mon corps.
- Ma respiration devient très lente, allant presque jusqu’à s’arrêter.
- Mon activité cérébrale s’est calmée.
- Je ne ressens aucune menace; j’éprouve la certitude d’appartenir à quelque chose.
- Je perçois le monde intérieur qui est en moi comme un espace ouvert et sans frontières; La conscience s’étend dans toutes les directions au lieu d’être concentrée sur des pensées spécifiques.
- L’acceptation de mon être s’écoule dans l’environnement. Les objets « extérieurs » me paraissent proches, comme un prolongement de moi-même.
 
Cette expérience de l’unité est également ma définition «pratique» de l’amour. L’essence de l’amour n’est pas un sentiment – c’est un état d’être. Ou, pour être plus exact, c’est l’état dans lequel vous entrez en contact avec l’être. Une personne éprouvant vraiment ce sentiment se sent terriblement réelle et vivante, sans aucun autre désir que d’exister dans la plénitude de l’amour. La plus grande gloire de l’amour est d’exister – ce qui n’est pas du ressort de l’action. C’est la raison pour laquelle l’amour est un état suprême de non-attachement en même temps que l’état le plus satisfaisant.
 
Être amour ou être amoureux
 
Encourager l’amour. Considérez qu’il est de votre devoir d’offrir à tous ceux qui vous entourent la permission d’aimer. Encouragez leur affection en manifestant le vôtre et sans vous demander ce que vous pourriez recevoir en retour. L’amour véritable est pleinement comblé par le simple fait de jaillir vers la personne aimée; s’il vous revient, cela constitue une joie supplémentaire, mais ce n’est pas obligatoire ni indispensable. Un amour sans arrière-pensée est rare – toutes les théories psychologiques basées sur l’amour égoïste trouvent certainement confirmation dans tout ce que nous observons autour de nous. Mais l’amour le plus exigeant et le plus égoïste reste de l’amour. C’est une goutte dans l’océan et, si vous le nourrissez, il pourra s’amplifier jusqu’à devenir l’océan. L’apprentissage de l’amour débute dans l’instant et finit dans l’éternité.
 
Utilisez l’amour comme miroir de l’immortalité; laissez-le nourrir la certitude que vous éprouvez d’être au-delà du changement, au-delà du souvenir d’hier et du rêve de demain. Il existe un nombre infini de manières de découvrir votre être véritable, mais c’est l’amour qui porte le flambeau le plus éclatant. Si vous le suivez, il vous guidera par-delà les limites de la vieillesse et de la mort. Sortez du cercle du temps et retrouvez-vous dans celui de l’amour.
 
Deepak Chopra
Extraits de : Esprit éternel et corps sans âge
 
COMMENTAIRE
 
La force de la vulnérabilité. Ce mot évoque fragilité, faiblesse, défaut, lacune, etc. Mais aussi «sensibilité». Et, c’est cette sensibilité même qui permet aux humains de combler leurs besoins de connexion, d’amour, d’authenticité et d’appartenance.