31 décembre 2020

La désapprobation : active ou passive?

«L’amitié c’est gérer les affinités. L’amour c’est gérer les différences.» (Auteur inconnu) 

Le coronavirus se cache dans tout et attaque les corps sans s’annoncer. S’il rend physiquement très malade et tue, psychologiquement, il suscite la peur, l’intolérance, la déraison, la violence, la confrontation (croyances/opinions), les ruptures entre conjoints et amis, etc.   


Deux personnes de mon réseau d’ami/e/s anti masques et mesures sanitaires, m’ont envoyée des vidéos et des articles à teneur complotiste inspirés des opinions du mouvement QAnon qui diffuse leur théorie du «Great Reset», un prétendu complot des puissants pour remplacer le capitalisme par un nouvel ordre socialiste; en découle la théorie que la COVID-19 a été fabriquée pour permettre cette révolution et que les statistiques de contagions et de morts sont fausses. Un jour, on m'a transféré la pétition du député conservateur de Carleton (ON) Pierre Poilievre, titrée «Stop the great reset!» (la grande réinitialisation), un copié/collé de cette théorie appliquée au Canada. Ce fut la goutte qui fit déborder le vase car j’avais répété assidument que croire à un complot ou non ne changeait rien à ce qui se passe dans la vraie vie : beaucoup de gens infectés et des morts. Je remercie mes ami/e/s d’avoir respecté mon souhait de ne plus recevoir ce genre de propagande politique. Nous continuons de nous écrire sur d’autres sujets... Toutes les divergences d’opinions et de croyances ne se règlent pas aussi facilement.

Quand la Covid-19 rompt des amitiés

Avec les informations de Michelle Ghoussoub / ICI Radio-Canada, Colombie-Britannique

Que ce soit la vision sur la gestion de la pandémie ou la tolérance au risque de chacun, le mode de vie de nos proches n’a jamais eu autant d’incidence sur le nôtre. Durant 2020, plusieurs d’entre vous nous ont confié avoir perdu des amitiés en raison de la Covid-19. [...]  

Alors que certains tentent de garder les liens malgré les différends, d’autres décident de couper les ponts, comme Tammy Chesman. Elle ne voulait pas juger ses amis, mais le poids de ne rien dire devenait difficile à porter : «Vous ne pouvez pas dire aux gens comment vivre leur vie et vous ne voulez pas être la personne qui agite le doigt, mais d'un autre côté, des gens meurent.» Elle ajoute que c’était décevant quand elle voulait former une bulle avec certaines personnes. La confiance est le problème du jour. «Des gens disent qu'ils font tout correctement, mais ensuite, vous découvrez que ce n'est pas le cas, qu'ils sont allés à un événement, par exemple.» 


«Certains de mes amis classent les gens selon leur "score Covid"», raconte Travis Mitchell, c’est-à-dire selon qu'ils sont ou non du genre à respecter les restrictions ou même à se limiter davantage que le demandent les mesures sanitaires. Il dit avoir du mal à maintenir des amitiés, puisqu’il y a des visions de plus en plus extrêmes sur la Covid-19. «Je comprends mieux les gens qui font très attention que ceux qui nient l'existence de la maladie», ajoute-t-il. 

Article intégral : 

https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1759568/amour-relation-conflit-pandemie-ami 

Désapprouver silencieusement en boudant ne règlera rien.

Les chevaux comme moyen de décompresser

Question d'offrir un peu de répit, de dépaysement et de réconfort aux travailleurs du réseau de la santé, un refuge pour chevaux (AHT Rescue) de la région de Vaudreuil-Dorion leur propose une expérience unique. Anne-Louise Despatie s'y est rendue.

https://ici.radio-canada.ca/info/videos/media-8363630/chevaux-comme-moyen-decompresser

https://ahtrescue.org/fr/

https://www.facebook.com/AHorseTale/


Le contact équin est en effet quasi une recette infaillible pour réconforter... Le refuge a accueilli plusieurs chevaux de calèches qui vivaient dans des conditions pitoyables à Montréal et promenaient des touristes obèses sous la pluie, la giboulée, le soleil de plomb, dans l’oxyde de carbone, etc. Bravo, une retraite plus que méritée! 

18 décembre 2020

Pas de panique, y’a toujours une solution!

 
@ Twittakine – On nous a dit que seules 4 personnes sont autorisées à se réunir pour le jour de Noël, mais que 10 personnes sont autorisées à se réunir pour un enterrement. C'est pourquoi nous organiserons des funérailles pour notre dinde de compagnie «Butterball» qui décédera le 24 décembre 2020. Rafraîchissements fournis; au lieu de fleurs, veuillez apporter un plat d’accompagnement...

Blague à part, les derniers mois ont été éprouvants et stressants. 

Avec le second confinement – 17 décembre 2020 au 11 janvier 2021 – les frustrés pourraient adopter des comportements agressifs, voire violents et il n’existe pas de vaccin contre la rage humaine. Donc, soyons vigilants car comme le disait si bien Marcel Achard : «il est plus facile de sortir de ses gonds que d’y entrer».

Le donneur de leçons

Évitons de donner des leçons, quel que soit notre camp. – Des avis comme des sentences, des impressions comme des jugements, des critiques comme des reproches, le tout servi avec une assurance de mandarin. Le donneur de leçons ne doute pas. Ou alors il cache bien ses fluctuations intérieures, ses failles et ses limites. Comme il déteste être pris en faute, il s’arrange pour minimiser ses lacunes et mettre en avant ses lumières. Il ne se prive jamais du plaisir de rappeler ses mises en garde si, par mégarde, sa hiérarchie a eu le mauvais goût de ne pas les prendre en compte. À la source, le donneur de leçons a souvent été formaté par une éducation très classique, basée sur de nombreux «il faut» et «tu dois». Sa relation avec lui-même comme avec les autres est faite de maîtrise et de perfectionnisme. Un modèle rigide dans lequel les émotions sont déniées. Trois démons altèrent ses relations à autrui à court ou à long terme et le déshumanisent : la vantardise, la condescendance, l’intransigeance.

https://test.psychologies.com/tests-travail/tests-vie-professionnelle/Travail-quelle-etiquette-vous-colle-a-la-peau/donneur-de-lecons

1. Masques

Première fois que j’étais témoin d’une interaction au sujet du port du masque entre deux clientes à l’épicerie. Selon la donneuse de leçon la jeune femme ne portait pas correctement son masque puisqu’il ne couvrait pas son nez jusqu’aux yeux; néanmoins, il couvrait ses narines. La voilà qui répète son cours 101 comme un perroquet alléguant qu’elle a vu des victimes de la Covid-19 et même des morts. Elle me faisait penser aux racistes qui disent «je ne suis pas raciste, j’ai des amis haïtiens et algériens, moi!». J’ai évité d’envenimer la situation en lui faisant remarquer qu’elle ne respectait même pas la distanciation requise entre elle et moi. En fait elle aurait pu simplement contourner la personne. Le pire, c’est que les leçons produisent  presque toujours l’effet contraire chez l’interpellé. Verrons-nous des règlements de compte pendant les Fêtes, surtout avec un verre dans le nez? Hum.  


De toute façon voilà le genre de masques que nous devrons porter dans peu de temps... et l’on trouvera qu’après tout le p’tit bleu n’était pas si encombrant. 

Le je-m’en-foutisme des anti-mesures-sanitaires a de quoi irriter et le journaliste Mario Girard l’exprime ouvertement.

Les imbéciles

Mario Girard / La Presse / 3 décembre 2020

La scène s’est déroulée mardi dans une allée d’un supermarché. Masque plaqué au visage, buée dans les lunettes, mains embaumant le doux parfum du Purell offert à l’entrée, je quittais les boîtes de thon et d’huîtres fumées quand j’ai croisé un couple qui ne suivait visiblement pas les flèches collées au sol.

   La femme portait un masque sous son nez et poussait le chariot d’un air blasé. Derrière elle, l’homme traînait les pieds en arborant un masque qu’il avait placé... sous son menton.

   Il l’aurait utilisé comme cache-sexe que la protection aurait été la même. Gros con!

   Je l’ai fixé intensément. Il m’a jeté un regard défiant l’air de dire «Va donc c…».

   Rendu à la caisse, j’ai joué au délateur. Un employé est allé dire au gros con de mettre correctement son masque. Le gros con de 40 ans a alors adopté l’attitude d’un élève de 3e année à qui on dit de remonter son pantalon.

   Il a soupiré avant de balancer un truc méprisant au jeune employé.

   Si on apprend le 11 décembre prochain que le réveillon va se passer en intimité devant la télé à regarder Ciné-Cadeau, ça sera à cause de cet imbécile.

   Ça ne va pas bien, notre affaire!

   Le «contrat moral» de François Legault est loin d’avoir été signé par tout le monde.

   Les chiffres de mercredi étaient désolants. Et enrageants. Soit 1514 nouveaux cas, 41 décès, 21 hospitalisations. C’est un retour vers le futur.

   Ailleurs au Canada, les résultats ne sont guère meilleurs. Mais on ne va pas se comparer aux autres provinces pour se permettre de dire «ça va mal pour eux aussi, gnan, gnan, gnan...», car on nous dit depuis le début de cette pandémie que nous ne devons pas nous prêter à ce jeu-là.

   Alors, comparons-nous avec nous-mêmes.

   Il est clair que beaucoup de gens n’ont pas adhéré au mouvement collectif proposé par le premier ministre. Il est clair que nous ne faisons pas les choses correctement. Il est clair qu’il y a plein d’imbéciles qui continuent de faire fi des règles et qui nous empêchent d’avancer.

   Ces êtres égocentriques jouent avec notre santé, notre vie, notre bonheur. Personnellement, ils jouent solidement avec mes nerfs. Le font-ils par provocation? Par inconscience? Ou pour tout simplement exister?

   Est-ce que cette attitude incompréhensible est une façon pour ces idiots d’enfin occuper une place qu’ils ont toujours souhaité prendre dans la société? Je le crois de plus en plus.

   Ben, prends-la, ta place, chose! Et arrête de mettre la vie des autres citoyens en péril. Les bons élèves sont mauditement tannés de ceux qui, tous les jours, contournent les règles sanitaires comme si la COVID-19 n’avait jamais existé.

   Bien sûr, on ne peut imputer uniquement aux insouciants les derniers résultats. Partout en province (Coaticook, Sorel-Tracy, Sept-Îles, Gatineau, Granby, Val-d’Or, Québec, etc.), on a observé ces derniers jours des éclosions dans des CHSLD, des hôpitaux et des résidences privées.

   Au printemps dernier, nous avions l’excuse de l’inexpérience. Des mois plus tard, les motifs sont plus difficiles à formuler.

   Mais ces éclosions de 10, 15 ou 20 cas n’expliquent pas entièrement les données récentes. Comme il n’y a pas de fumée sans feu, il n’y a pas de contagion sans con. Les derniers chiffres viennent de quelque part.

   J’ai aperçu l’autre jour deux couples qui ne s’étaient pas vus (à voir leur air surpris) depuis fort longtemps. Ils se sont rencontrés par hasard. Qu’ont fait les deux femmes? Elles se sont jetées dans les bras l’une de l’autre, sans masque, en s’embrassant.

   Allooooo! Ça fait huit mois que nous comptons les morts pour arriver mercredi à un total pitoyable de 7125 et la première chose que ces deux femmes mûres et intelligentes (du moins, je le crois) ont faite en se voyant, c’est échanger leurs microbes.

   On a beaucoup parlé ces dernières semaines des groupes antimasques qui vont se déhancher dans des centres commerciaux. Les imbéciles dont je vous parle sont moins organisés, moins tapageurs que ceux-là. Mais ils font beaucoup de dommage.

   Ils prennent toutes sortes de formes. J’ai demandé à ma coiffeuse si elle avait eu des clients qui avaient refusé de porter un masque depuis la réouverture des salons.

   «Une seule, m’a-t-elle dit. Et c’était un médecin.»

   Vous avez bien lu.

   Le plus grand prédateur de l’être humain, c’est l’être humain. On s’en rend bien compte avec cette crise. C’est l’un des aspects les plus difficiles de cette pandémie.

   A contrario, cette crise risque fort de nous faire vivre un élan de compassion et d’empathie comme jamais on n’en a vu au Québec. Préparez vos mouchoirs, ça va donner un grand coup d’ici au 1er janvier.

   La désobéissance (oh le gros mot!) de certains va empêcher des personnes seules, particulièrement des gens âgés, de voir leurs proches.

   La bonté des autres va faire en sorte que nous allons inventer mille moyens pour apporter du réconfort... à ces mêmes personnes seules.

   Allez donc comprendre! 

https://www.lapresse.ca/actualites/2020-12-03/les-imbeciles.php

2. Nombre de clients maximum et minimum

L’autre jour au bureau de poste – 3 personnes max à l’intérieur disait l’affiche – j’étais distraite par deux postières qui discutaient et je n’ai pas remarqué qu’un client était sorti. La femme derrière m’a lancé d’un ton bourru : «Aïe qu’est-ce t’attends pour entrer, y sont juste deux là!» J’ai bien aimé le ton et le tutoiement. J’ai remarqué que nous sommes de plus en plus impatients et intolérants.

3. Rassemblements illégaux, dénonciations, contraventions

Combien de personnes à l’intérieur et à l’extérieur? Les rassemblements dans les cours privées ne seront pas permis. Les personnes seules, qui peuvent déjà recevoir une personne à la fois, pourront aussi aller dans la bulle d’une autre famille. Une grand-mère qui voudrait aller passer une soirée dans la famille d’un de ses enfants le pourra. Mais elle devra choisir une seule bulle. Dans le paragraphe si-après dans les zones rouges c'est pas visite du tout, même pas Mémé ou la belle-soeur célibataire. De toute façon les règles changent à tous les jours. Nous pourrions avoir des surprises d'ici le 25 -  

Message de François Legault / 16 décembre 2020 :

«Tous les rassemblements publics et privés demeurent interdits en zone rouge et passibles d'amendes, sans préavis. Présence policière accrue. Respectez les consignes de santé publique. Je rappelle les consignes. [...] Dans les maisons, on ne reçoit pas de visite. Donc, les seules personnes qui peuvent être dans une maison, c'est les personnes qui habitent dans cette maison-là. Et j'ai demandé aux policiers [...] de donner plus de contraventions. Donc, ce n'est pas vrai qu'il y a une minorité de Québécois qui va mettre en danger, qui va mettre à risque, la majorité des Québécois. Donc, dans les prochains jours, il va y avoir plus de contraventions de données aux individus et aux entreprises qui ne respectent pas les règles. Puis je rappelle, les amendes peuvent aller jusqu'à 6 000 $, ça va faire! Il faut, à un moment donné, être capables d'envoyer un message très clair à cette petite minorité qui ne respecte pas les règles», expliquait le premier ministre François Legault, en conférence de presse.

Faut-il dénoncer les gros partys de Noël des voisins?

[...] La question se pose déjà. Dans la période imminente des Fêtes, elle se posera encore plus.

   Que faire si l’on voit plusieurs voitures se stationner avec des gens qui, venus de plusieurs ménages, se rendent tous à une même adresse?

   Cette question, difficile, Valérie Plante, mairesse de Montréal, se l’est fait poser en point de presse. Hésitante à répondre, son malaise crevait l’écran. Que dire? Doit-on appeler la police?

   Sa réponse: «Écoutez. Je pense que si on voit plusieurs personnes qui rentrent dans une résidence, c’est la chose à faire. Mais en même temps, il faut comprendre que le SPVM y va en ordre de priorité d’appels. Donc, ce n’est pas ce qui va garantir que d’un coup, un policier va débarquer à la maison.» [...]

   Le contexte pandémique étant sans précédent et les dangers de propagation de la COVID-19, bien réels, est-ce ou non un «devoir citoyen» d’appeler la police dans des situations du genre?

   Personnellement, je dirais comme la mairesse. Le Québec compte trop de morts pour laisser faire. Le système de santé compte trop d’employés épuisés (ou même décédés eux-mêmes du virus), pour ne rien faire face à des comportements hautement risqués pour la santé des gens. [...]

   Mais en même temps, le malaise d’«appeler la police» pour rapporter un party «clandestin» se comprend aussi.

   Et vous? Que feriez-vous?

   Décidément, il n’y aura rien de simple dans cette période des Fêtes sous le joug de la COVID-19.

Josée Legault / Journal de Montréal, 18 décembre 2020

https://www.journaldemontreal.com/2020/12/18/partys-de-noel-denoncer-ou-pas-ses-voisins

4. Vaccination, traçage, profilage, contraventions

La vaccination sera-t-elle obligatoire? Faudra-t-il fournir un certificat de vaccination électronique ou une carte codée en plastique? En tout cas, on envisage de l’exiger pour les voyages entre pays. Ce certificat permettrait d’identifier et de suivre les personnes vaccinées. Certains proposent d’éliminer carrément le droit de refuser le vaccin.

Voici le point de vue du bioéthicien et professeur à l’École de santé publique de l’Université de Montréal Bryn Williams-Jones : «Avant de pouvoir passer aux passeports, nous devons démontrer, en tant que société, que nous avons fait tout notre possible pour supprimer tous les obstacles à l’accessibilité du vaccin. On a besoin de démontrer que les vaccins homologués sont vraiment sécuritaires et qu’ils sont efficaces. Si on n'a pas fait ce travail en amont, il n'y a aucune justification pour obliger les gens à se faire vacciner. C’est bien là le principal écueil. La rapidité de développement des vaccins et leur mise en oeuvre accélérée a semé le doute dans l’esprit de plusieurs. Si certaines personnes refusent d’être vaccinées, malgré toutes les démonstrations de son utilité et de son innocuité, alors il est possible de commencer à déployer des mesures plus coercitives comme les passeports obligatoires, ou l’accès restreint à certains services sans preuve de vaccination. D’obliger les gens, d'un point de vue éthique, cela peut être justifié, mais c'est la mesure maximale en termes d'intervention, parce qu'elle brime les libertés individuelles. La vaccination obligatoire, c’est un peu l’option nucléaire. Ce devrait être le dernier recours.»

5 décembre 2020

Débats pour repas de Noël à 2, 6 ou 10 pers.

Évidemment, à deux, aucun risque qu’une grosse chicane pogne comme lors des partys «d’avant»... quoique.

 

Les plans de Noël en famille vont devoir changer. Le gouvernement du Québec a confirmé l'annulation des rassemblements de 10 personnes qu'il avait initialement permis entre le 24 et le 27 décembre. Le premier ministre a précisé, par ailleurs, que l'interdiction de rassemblements pour la période des Fêtes était en vigueur pour les régions du Québec en «zone rouge», soit celles où l'infection est la plus répandue. Cela comprend les régions de Montréal (et ses banlieues) et de Québec, notamment.

   Ailleurs, les restrictions habituelles s'appliquent, soit 10 personnes maximum lors de rassemblements dans les résidences se trouvant en zone jaune, et 6 personnes maximum dans les domiciles situés en zone orange.

   M. Legault a toutefois fortement déconseillé de «changer de zone» et de rendre visite à des proches situés dans des régions où le niveau d'alerte sanitaire serait moins élevé.

   «Si c'était à refaire, je n'ouvrirais pas la porte».

https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1754239/coronavirus-bilan-quebec-3-decembre-rassemblements-noel

Parmi les débats – l’ordre de préséance dépendra des convives... allez-y mollo, même les murs sont stressés!

Frontières arbitraires? Le niveau de maturité de la population québécoise pourrait susciter des débats acrimonieux aux frontières des zones jaunes à 10 pers. et oranges à 6 pers. «pourquoi eux et pourquoi pas nous, seulement 1 km nous sépare?»; quant à la zone rouge à 0 pers. oulala! De vrais enfants qui veulent leurs partys de Noël, quelles que soient les conséquences.

Covid-19. Anti et pro masques / mesures sanitaires, complots, vaccination, bref tout ce qui virevolte autour de la pandémie.

Donald Trump / présidentielle. On a largement matière à débattre et désormais à rire...

 

Chinoiseries. Route de la soie Jinping dans notre Grand Nord; 5G Huawei, Meng Wanzhou et nos deux Michael (comme par hasard emprisonnés sans procès en Chine juste après la mise en garde à vue de Meng à Vancouver à la demande de Washington).

Végétarisme, véganisme. Et cruauté envers les animaux – des heures de déplaisir en perspective! Non recommandable si vous voulez bien digérer. Ne montez pas dans le convoi vers l’abattoir... Nos imbéciles de producteurs de porcs ont continué de produire alors qu’ils ne pouvaient pas abattre et transformer à cause des travailleurs de l’industrie infectés par la Covid-19, alors 90 000 porcelets feront un cruel voyage vers les camps de la mort du gros business porcin américain. Yack. Je ne veux pas voir ça ni même en entendre parler.

 

Changements climatiques. Environnement, pollution / GES, GNL Québec, terre plate, etc. Peu recommandable pour un repas harmonieux...

 

Justement dans la veine écologiste, l’humoriste français Guillaume Meurice (toujours aussi drôle et cynique) y va de ses suggestions : 

Aux repas de Noël, deux mots* suffisent pour faire dévier la conversion de la buche, du mousseux et de la chloroquine. Il a demandé à Roger (un habitué représentatif de l’opinion populaire de son micro-trottoir) :

– Qu’est-ce que vous pensez de Greta Thunberg?

– J’y suis jamais allé.

«De toute façon, il ne l’aurait pas trouvé avec son GPS», ajoute l’humoriste.

Fascisme écologique et repas de Noël – les Français ont confié à Guillaume Meurice leur avis sur *Greta Thunberg et son activisme.

France Inter

https://twitter.com/GMeurice  

https://www.youtube.com/watch?v=YjksiD9cTBQ&feature=emb_logo  

28 novembre 2020

Changer de nom

Source : Dans l’œil de Michel Desautels, Tout un matin, à 7 h 53 (Ici Radio-Canada Première 27.11.2020)

Sa chronique était vraiment drôle. Il racontait que le nom de plusieurs lieux, villes et villages pouvaient porter une charge négative et auraient intérêt à le changer, comme Asbestos en ce moment où beaucoup de travailleurs sont décédés d’amiantose.

Au palmarès des noms, quelques-uns à connotation ambigüe font sourire, tel le Lac Branle-queue (un nom d’oiseau) ou la rue de la Branlette à Saint-Jean-Port-Joly.

Mais pour les Québécois qui ont un tant soi peu voyagé en France, sa toponymie reste une source du plus grand étonnement. Tel Moncuq du département du Loth, Deux-Verges une commune du département du Cantal et Condom dans le Midi-Pyrénées – y’a matière à poursuites contre les manufacturiers si l’on naît à Condom. Et, il y a Anus, un hameau [de Fouronnes] dans l’Yonne.


La France n’a pas l’exclusivité des noms qui sont difficiles à porter. Je vous en soumets deux : Swastika dans le nord ontarien nommé ainsi en 1908 avant la terreur nazi – quand les élus ont voulu renommer le village Winston en hommage à Churchill, les villageois enlevaient l’affiche et remettaient Swastika!

Y’en a plusieurs chez nos voisins américains, j’en retiens deux : Boring (comme ennuyeux) en Oregon et un autre en Caroline du Nord qui s’appelle Whynot, nom adopté au 18e siècle en référence à la culture sudiste du «why not» selon la communauté après une discussion au conseil, un élu aurait déclaré «pourquoi pas pourquoi pas?» – Why not Whynot? Ce qui fut fait.


Le Pompon d’or va à une commune de 100 habitants en Autriche, un tout petit hameau qui s’appelle Fucking – les affiches ridiculisées Bienvenue à Fucking et Fucking vous dit Au revoir disparaissaient. Mais là, le nom sera remplacé en janvier 2021... par quoi? Par Fugging!  

https://ici.radio-canada.ca/premiere/emissions/tout-un-matin

Ne manquez pas son émission d’affaires publiques «Desautels le dimanche» de 10 h à midi :

https://ici.radio-canada.ca/premiere/emissions/desautels-le-dimanche