4 mars 2014

Un milliardaire de coeur!

«La pitié envers les bêtes est si étroitement unie à la bonté du caractère, que l’on peut affirmer de confiance que celui qui est cruel envers les bêtes ne peut être un homme bon.» ~ A. Schopenhauer (1788-1860) (Lichtstrahelen aus seinen Werken

PovoDog : un milliardaire russe sauve les chiens errants de Sotchi
Par Cherise Udell

Pendant les préparatifs des JO d’hiver de Sotchi une nouvelle révoltante s’est répandue : on allait euthanasier des milliers de chiens errants, arguant que la Russie avait l’obligation d'éliminer ces animaux indésirables pour le bien-être de la communauté internationale. Un parlementaire russe avait déclaré qu'il y avait «un problème évident avec les animaux qui vivaient dans les rues» et que l’«extermination était la solution la plus efficace». Donc, la ville de Sotchi avait embauché une compagnie privée pour exterminer les chiens.

ABC News a interviewé Alexei Soroki, le propriétaire de cette compagnie. Il n’avait aucun remord, disant qu'il ne voyait aucun problème à tuer des chiens qui représentaient un danger pour les athlètes et les touristes dans le Village olympique. «Imaginez un skieur filant à 130 kilomètres heure qui frappe un chien en train de traverser la piste. Ce serait mortel à la fois pour le skieur et le chien errant. Je suis pour que les gens se promènent dans les rues sans crainte d'être attaqués par des meutes de chiens. Disons les choses telles qu’elles sont : ces chiens sont des déchets biologiques

Olga Melnikova, coordonnatrice de l’organisme local de protection des animaux, avait donc reçu cet ultimatum : «Vous sortez tous les chiens du Village olympique ou nous allons les abattre».

Or, un milliardaire russe, Oleg Deripaska, se présenta à la 11e heure avec une troisième option – il proposa de financer lui-même un abri de fortune sur le flanc de la montagne de Sotchi.

L’abri temporaire fut installé en périphérie de Sotchi et baptisé PovoDog, un jeu de mot signifiant «laisse». Les chiens et les chiots furent amenés à l’abri par les gamins de la ville. De sorte que les sauveteurs ont eu plus de temps pour trouver des foyers d’adoption ou acheminer les chiens vers d'autres refuges. Un compte-rendu récent rapportait que PovoDog avait permis de placer près de 1000 chiens.

L’organisme Humane Society International a envoyé des lettres de protestation au président Poutine et au Comité International Olympique (CIO), et participé au processus d’adoption.

Photo : Kathy Milani/Humane Society International (Buthan dog, Sotchi)
http://www.hsi.org/french/francais.html

Grâce aux efforts conjugués du milliardaire et des organismes de défense des droits des animaux, et à l’indignation du public, des milliers de chiens errants ont pu être sauvés. Triple bravo!

Source : Care2 (Adaptation)

Saviez-vous que lorsqu’un chien voit son maître son cerveau secrète les mêmes substances que le nôtre quand nous sommes en amour?

«Ce qui rend si agréable la société de mon chien, c’est la transparence de son être. Mon  chien est transparent comme le verre. S’il n’y avait pas de chiens, je n’aimerais pas vivre.» ~ A. Schopenhauer (Von ihm. Ueber ihn, von Linder; Memorabilien, von Frauenstädt)

Il n’y a qu’une seule espèce dangereuse : l'espèce humaine… 

Une anecdote au sujet de Schopenhauer rapportée par le musicologue Schnyder von Wartensee (1786-1868) :
Un jour, un voyageur venu à notre table raconta une histoire arrivée récemment et tout à fait charmante à propos d'un tour réussi par un chien. Schopenhauer écouta le récit avec la plus grande attention et dit :
"Oui, ce que vous nous racontez là est certainement vrai. J'y reconnais mes propres chiens. Ils sont supérieurs aux hommes. J’ai [...] un caniche, et quand il fait une bêtise, je lui dis : fi, tu n’es pas un chien, tu n’es qu'un homme. Oui, un homme ! Tu devrais avoir honte. Alors il est tout honteux et va se coucher dans un coin."
Tout le monde se tut, tandis que Schopenhauer souriait férocement. [...] Je lui dis alors à haute voix :
"Herr Doktor, un homme qui appelle son chien ‘homme’ quand il veut l’injurier, un tel homme, ne devrait-on pas l’appeler ‘chien’ quand on veut lui faire honneur?" [...] Schopenhauer dit alors :
"Mais oui, je n'aurais rien contre."

(Petit recueil d’anecdotes sur Schopenhauer, édité par Arthur Hübscher, Francfort-sur-le-Main, 1981.)

Source des citations de Schopenhauer :
http://www.schopenhauer.fr/index.html


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