Brel est décédé le 9 octobre 1978.
Déjà 35 ans!
Pour moi, il est toujours vivant, et j'éprouve toujours la même admiration...
Plusieurs émissions culturelles lui ont rendu hommage :
PM : http://www.radio-canada.ca/emissions/pm/2013-2014/
Espace Mu : http://www.espace.mu/tout/lu-vu-entendu/9046
L'ascenseur pour les étoiles (interview avec Fred Hidalgo) :
http://www.radio-canada.ca/emissions/l_ascenseur_pour_les_etoiles/2013-2014/archives.asp?date=2013-09-29
J’ai relu des passages du livre «Pour le jour qui revient…» de Maddly Bamy.
Deux textes que Brel a transmis à Maddly après sa mort (par communication télépathique, bien sûr) :
Maddly
Sous le vent des îles, je t’ai dit parfois
Que je ne croyais plus en rien
Mais le soleil brûlait ma peau
Et mon corps me faisait mal
Sur ton corps que j’ai aimé
L’amour était mon repos
Et mon âme embrasée
Par ton parfum chaud
Le ciel était torride, les oiseaux volaient bas
Quand je me suis éteint au dernier bruit de l’eau,
Mais je suis éternel quand je suis près de toi
Sous le vent balayé comme un cheval de trait
J’ai vécu près de toi mes derniers jours de vie
Et te donnant la vie sans te laisser la vie
Mais je suis au zénith, tu perpétues ma route
Et je te ferai vivre encore et très longtemps
Par mon seul souvenir ce qui nous a unis
Et plus tard, quand tu viendras vers moi
C’est au soleil de notre île embrasée
Que je t’ouvrirai mes bras
Oui, tu leur diras
Oui, tu leur diras que l’amour existe et qu’il a toujours un après
Il faut s’aimer très fort et ça ne s’apprend pas.
On a vingt ans, trente ans et puis un jour soixante
Et pour s’aimer toujours, toi tu leur diras
Ça ne s’apprend pas
Ça ne s’apprend pas
Il y a d’abord l’aube dans le lointain des jours
Des corps qui se désirent comme de jeunes loups
Affamés et rompus au rythme de l’amour
Puis les serments du temps qui au fil des jours
S’effritent comme le mur que lézarde le temps
Des temps qui se retrouvent, des temps qui s’effilochent
On a peur, on se traque et pourtant…
Toi, tu leur diras que l’amour existe
Et qu’il y a toujours un après
Un temps où l’on se voit comme on est
Un temps où l’on se reconnaît
Et où l’on se rend grâces d’avoir survécu au naufrage du temps
À la grâce de Dieu qui nous a donné la vue
L’amour aveugle que d’autres ont ignoré
Toi, tu leur diras que l’on peut aimer
Que si le corps se lasse il y a d’autres vertus
Pour un prince des ténèbres qui a pu nous tenter
Combien de tendresse, combien de déchirements
Mais pour aimer, il faut être un enfant
Il faut tant de candeur, tant d’étonnement
Oui, tu leur diras que le bateau appartient à l’écume
Et l’écume au port
Où l’on revient toujours…
~ Jacques Brel
Biblio surf :
«Dans les dernières années de sa vie, il a appliqué les idées humanistes qu'il véhiculait dans ses chansons.»
Jacques Brel, l'aventure commence à l'aurore par Fred Hidalgo (Éditions l'Archipel) est un récit riche en anecdotes et en informations inédites. L'ouvrage revient sur les dernières années de la vie de Jacques Brel, celles qui éclairent toute son oeuvre.
(Source : L’ascenseur pour les étoiles, Radio-Canada)
Site officiel de Brel :
http://www.jacquesbrel.be/
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