24 février 2014

Moi le grand juge


Il y a une différence entre évaluer et juger.

L’évaluation nous permet de discerner ce qui est bon ou non pour nous. Il se peut que je n’aime pas les pamplemousses parce qu’ils me causent des problèmes gastriques. Ce qui ne signifie pas que ce fruit soit nocif pour d’autres.

Mais quand on critique ou qu’on juge, on condamne. Or la plupart du temps nous condamnons les gens de notre entourage sans procès, uniquement sur des apparences, ignorant les raisons profondes de leur attitude ou de leurs comportements. Mais, c’est si simple de juger, et je tombe encore dans le piège à l'occasion.  

À tort ou à raison
Par Gini Gentry

Détachez-vous de votre besoin d’avoir raison. Cela ne veut pas dire que vous ne pouvez pas avoir raison, mais cessez simplement de compter les points.

Détachez-vous de votre besoin d'avoir tort. Scruter tous vos actes pour trouver vos «erreurs» sert de justification à l'autocritique. Le contraire d’avoir tort et le contraire d’avoir raison, c’est pareil – c’est simplement être.

Cessez d'essayer de vous rafistoler. Vous n'êtes pas cassé, vous n'avez pas besoin la réparation, et vous n'avez pas besoin de vous acharner. Il suffit de vous accepter tel que vous êtes.

Cessez de penser que votre système de croyances est la pierre angulaire de la réalité. Ce n'est pas le cas. Tout ce que vous pensez réel est basé sur une illusion. Riez, c'est plutôt drôle quand vous y pensez.

Détachez-vous de votre besoin de savoir. Le problème avec la connaissance c’est qu’elle ne fait rien. Quelle quantité de connaissances supplémentaires vous faudra-t-il avant de reconnaître votre magnificence? Vos choix vous distingueront, non pas vos connaissances. (Remarque : il n’y a pas d’exception pour les mauvais jours.)

Cessez de justifier vos actes. Pour sortir de la dualité «tort ou raison», vous devez à arrêter de défendre votre point de vue.

Arrêter blâmer les autres (y compris vous-même) pour la façon dont vous expérimentez le monde. Il n'y a pas de victimes, seulement des volontaires. Assumez la responsabilité de votre expérience de vie, d’où que provienne votre point de vue.

Défaites-vous de l'idée qu’il y a des humains mieux ou pire que d’autres. Si vous vous sentez mieux ou pire qu'un autre, vous êtes toujours sous l'influence du mythe de l'imperfection.

Faites la paix avec vous-même (et avec tout le monde). La paix n’est pas une chose qui va et vient; elle est toujours là. C'est vous qui allez et venez…

Aimez activement. La seule façon d'attirer l’amour est d’aimer. Vous n'avez pas besoin de courir après l'amour. Vous avez besoin d’aimer.

Pratiquez, pratiquez, pratiquez ce que vous voulez maîtriser. Si vous pratiquez l'acceptation, vous maîtriserez la paix.

Pensez avec votre coeur. Pour répondre à n’importe quelle question, demandez-vous simplement : «Qu’est-ce que l’amour ferait ici?» – et FAITES-LE!

Observez votre esprit. Vous pouvez changer en modifiant la façon dont vous percevez votre monde.

Ne vous identifiez pas à vos peurs. Vous n'êtes pas vos pensées ni vos émotions terrifiantes. La peur est tout simplement présente. Rien ne peut vous blesser si vous vous percevez comme aspect immortel du mystère divin.

Souvenez-vous de votre magnificence et vivez selon cette vérité. Il suffit de vous rappeler de ce droit de naissance et de laisser tomber tout le reste.

Une fois pour toutes, cessez de vous raconter des histoires. Si vos actes ne matchent pas avec ce que vous prétendez croire, vous ne leurrez que vous. Soyez intègres, authentiques.

P.S. N'attendez pas le bon moment pour suivre ces étapes. Le futur c’est toujours maintenant.

Source : InspireMeToday.com


Extrait de :
Cesser de juger les gens
(Letting Go of Judging People)  
Par Leo Babauta

Le jugement n'est pas mauvais en soi. C'est son symptôme sous-jacent qui est nuisible; je dis «nuisible» au lieu de «mauvais» parce que j’ai constaté qu'il causait des préjudices.

Quelles sont les raisons/situations qui font en sorte que je juge les autres? Voici quelques exemples :

- J’ignore presque tout de ce que la personne vit.
- Je ne comprends pas la situation.
- J'ai des attentes irréalistes vis-à-vis des gens.
- Je pense que je suis supérieur aux autres.
- Je ne suis pas reconnaissant.
- Je suis égocentré.
- Je ne suis pas intéressé, et plutôt fermé à tout apprentissage.
- Je ne peux pas vraiment aider si je suis dans le jugement.

Trucs pour laisser tomber le jugement

Premièrement, il faut prendre conscience qu’on est en train de juger et de causer du tort – à soi-même et aux autres. Mais, il y a des indices qui montrent qu’on est dans le jugement : on est en colère ou frustré, on exclue dédaigneusement l'autre, on récrimine,ou on commère. Il faut réaliser de ce qui se passe.

Si vous reconnaissez ces symptômes, arrêtez-vous et réfléchissez. Ne vous blâmez pas, mais investiguez votre attitude :

- Que jugez-vous?
- Vos attentes sont-elles réalistes ou non?
- Pouvez-vous essayer de deviner ce que l'autre vit réellement?
- Pouvez-vous en savoir plus? (Ce n'est pas toujours facile, mais parfois c’est possible)
- Que pourriez-vous apprécier chez cette personne?
- Pouvez-vous sortir de votre égocentrisme pour vous mettre dans la peau des autres?
- Essayez de vous rappeler si vous avez déjà vécu quelque chose de similaire?
- Ensuite, demandez-vous si vous pouvez aider : de quoi cette personne aurait-elle besoin?

Parfois, quelqu’un a besoin d’être écouté, de trouver un ami, ou une personne qui l’accepte sans jugement. Parfois quelqu’un a besoin de conseils, d’encouragement ou d’une simple accolade.

Mais vous ne pouvez pas aider tout en jugeant. C’est uniquement en laissant tomber le jugement qu’on peut accepter l’autre, lui démontrer de l’intérêt et de l’empathie, et par la suite l’aider concrètement. Et soit dit en passant, vous serez beaucoup plus heureux dans cette dynamique.

Source : http://zenhabits.net/archives/ 

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