A helping hand by Poivre
Les mauvaises nouvelles pleuvent quotidiennement, rajoutant à l’affliction. Je n’ai pas encore trouvé de réponse satisfaisante à cette question : pourquoi attendons-nous les catastrophes, les tragédies, pour devenir «humains», coopérer et nous rendre utiles? Tout à coup nous nous sentons concernés, nous oublions nos différents (et nos différences) et portons secours aux sinistrés!
Je songe notamment aux inondations en Alberta. Et aussi à ce réseau de médecins virtuels disponibles sur webcam pour faciliter la tâche des médecins opérant en zones de guerre. Renversant, mais il se trouve des internautes pour leur prêter de mauvaises intentions – il s’agirait de marketing patriotique!
Et puis, pendant ce temps-là, le moindre irritant superficiel nous fait grimper dans les rideaux…
Ce n’est pas la sagesse qui mène l’humanité vers l’extinction…
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Leçons tirées des tragédies
Par LeeAnn Taylor
C'est souvent à travers les expériences les plus sombres que nous devenons le plus lumineux. Il est idiot de tenter d’esquiver ces expériences car c’est en les accueillant que nous évoluons le plus rapidement.
À l'âge de vingt-six ans, j'ai découvert que trois de mes quatre enfants étaient porteurs du gène X Fragile (FMR1), une maladie génétique pour laquelle il n'existe aucun traitement. La période qui suivit fut la plus sombre de ma vie.
Voici les leçons que j’ai apprises. J’espère qu'elles vous mèneront plus loin dans la lumière.
1. J'ai appris qu’en portant le fardeau de quelqu’un d’autre, le nôtre s’allégeait; au bout du compte, tout s’arrange.
2. J'ai appris que lorsque nous allions vers les autres,
nous trouvions l’espoir, la force et la volonté de transcender nos propres défis.
3. J'ai appris que lorsque je souffrais, mes semblables souffraient
aussi; nous ne sommes pas séparés, nous sommes pareils et «unis».
4. J'ai appris que la foi n'était pas l'acceptation aveugle
des choses que nous ne connaissions pas, mais plutôt une ferme confiance que ce
que nous savions (à travers l'esprit) allait se manifester et nous indiquer la marche
à suivre.
5. J'ai appris que l'espoir n'était pas une commodité mesurable,
mais une force expansive et infinie, porteuse de grande lumière, qui nous menait
vers de magnifiques destinations. Lorsque nous nous accrochons à cet espoir,
nous devenons invincibles.
6. J'ai appris que mon coeur était mon centre du savoir, non
pas ma tête; quand je l'écoute intuitivement, j’y trouve une infinie sagesse qui
me pousse vers l'avant.
7. J'ai appris que l'amour, la lumière et l’espoir étaient mes
meilleurs amis; lorsque je les appelais, ils étaient toujours là.
8. J'ai appris qu’en effet, j’étais formidable, ni faible ni
impuissante, et que si je j’étais fermement convaincue de cette grandeur, je pouvais
résolument faire face à tout ce que la vie pouvait m’envoyer...
* Auteur de
: The Fragile Face of God: A True Story About
Light, Darkness, and the Hope Beyond the Veil.
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COMMENTAIRE
Il y a une dizaine de jours, j’accompagnais quelqu’un à l’hôpital. Après l’intervention, nous sommes retournés à l’embarcadère de transport adapté. En raison de l’heure de pointe, nous avons attendu la wagonnette pendant plus d’une heure.
Il y a une dizaine de jours, j’accompagnais quelqu’un à l’hôpital. Après l’intervention, nous sommes retournés à l’embarcadère de transport adapté. En raison de l’heure de pointe, nous avons attendu la wagonnette pendant plus d’une heure.
Ce fut alors un défilé continu de cancéreux, d’amputés, d’obèses
morbides, d’éclopés, d’arthritiques… en fauteuils roulant ou clopinant avec un
déambulateur. J’avais l’impression d’être dans un film apocalyptique
3D, avec un sentiment d'impuissance…
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Avais-je vraiment le choix lorsque dans «une indescriptible Lumière d’un Lieu où j’étais consciente» j’ai accepté de «revenir sur la terre»?
Je me souviens de cette clarté vivante de milliers de particules cristallines et de ce confort lucide du REGARD IMMOBILE qui embrasse le mouvement du temps et de la terre. Je me souviens de cette faculté de nouer le passé au futur du champ temporel de notre système solaire. J’ai aussi le souvenir d’une vision panoramique, la conscience voit tout, sans avoir des yeux de chair.
Je ressens, comme si c’était hier, cette incroyable compassion des «voyageurs arrivés» qui pourraient enfin se reposer dans l’extase d’un Eden douloureusement gagné. Je les vois tendre leurs mains … vers leurs frères de
Je conserve le souvenir de murmures colorés, de vagues musicales déferlant dans l’Immensité, de pensées induites dans ma conscience, lesquelles s’installent comme étant programmées d’Eternité.
Tout ce récit repose sur la conscience de ne pas avoir perdu la «mémoire d’exister» entre le moment où j’ai quitté ma dernière enveloppe, charnelle et celui où j’ai accepté de REVENIR, de reprendre un corps sur
http://www.mariejeanne-edel.com/biographie/
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