Nous sommes les enfants du ventre de la terre
Isaac Lerutan, 2008
La balle bleue se meurt, s’enterre ou prend des rides
Qu’importe! dit la nuit, demain sera bien mieux
mais la flamme se perd quand la fumée se vide
le royaume des nantis n’est pas si audacieux
Il règne une atmosphère aux armes délétères
que les âmes assaillissent par soif ou appétit
sans même se soucier de leurs proches congénères
les têtes ramollissent et chaque oeil se replie
Nous sommes les enfants du ventre de la terre
dans ses silences actifs surgissent les leçons
mais nous n’écoutons pas, trop occupés à faire
valoir nos immondices semés à profusion
Le sol est chaud
Vitesse continue
Quel ange aux ailes mortes
nous aurait défendu?
Le sol est pauvre, les hommes sont riches
leurs pas avides font trembler le plancher
qui s’enfouit… et fait monter la mer
Aucun commentaire:
Publier un commentaire