Marie-France Bazzo dénonce vigoureusement la Journée sans maquillage, qu'elle qualifie ni plus ni moins d'hypocrisie en règle. «Je voudrais juste dire que le maquillage est une chose formidable, c'est une politesse qu'on fait à autrui, c'est un immense plaisir, c'est un jeu, c'est un moment à soi, pour soi. C'est une célébration, c'est une offrande qu'on fait aux autres... C'est un geste féministe, un geste de pouvoir et de séduction, c'est aussi s'approprier son corps et donner l'image de soi qu'on veut bien donner».
Autres mots que j’ai notés : c’est une armure, un signe d’assurance.
À mon avis, le maquillage est quelque chose d’optionnel. Pourquoi associer l’au naturel à un manque de respect envers les autres? Drôle d’idée. Je crois que d’une certaine façon les femmes qui ne se maquillent pas font preuve de plus d’assurance et de confiance en soi. Si le maquillage (un artifice après tout) devient une servitude ou une obligation, alors, il n’est certainement pas synonyme de liberté. Par contre, je suis d’accord que les campagnes d’estime de soi, Dove par exemple, c’est de l’hypocrisie; elles n’ont qu’un but : vendre plus de produits (à base d’huile de palme en plus, yuck!).
Ça fait longtemps que les humains se déguisent, se peinturlurent et se masquent – pour impressionner, se camoufler (chasse et guerre), se démarquer (hiérarchie sociale), plaire, séduire, améliorer son apparence, tromper, pour la scène et les arts visuels, etc.
Après des millénaires de pratique, de génération en génération, nul doute que l’inclination est inscrite dans nos gènes. «Azazel, le dixième ange déchu, chef suprême des mauvais anges, apprit aux hommes à fabriquer les épées et les glaives et l’art de peindre les yeux à l’antimoine et le fard pour embellir les paupières.» De là peut-être l’idée que le maquillage soit une armure ou une arme?
Extreme makeover: how to look better in one step: smile! ~ Teresa Alves
Voici quelques attitudes qui dénotent un réel respect des autres, bien plus que le maquillage ou n’importe quoi d’autre.
Souriez (recette infaillible)
Soyez ouvert et montrez de l'intérêt à vos interlocuteurs
Écoutez et donnez du feedback au moment opportun
Parlez des gens de façon positive (sinon n’en parlez pas)
Ne vous prenez pas au sérieux (on peut rire de soi sans se déprécier)
Usez d’humour (sans méchanceté)
Faites preuve d’enthousiasme et/ou d’empathie
Soyez chaleureux (friendly)
Ne craignez pas d'exprimer vos sentiments
Chaque coup de colère est un coup de vieux, chaque sourire est un coup de jeune. (Proverbe chinois)
En complément :
Apprenez à écouter
J’ai cru longtemps que je savais écouter. Pourtant, et malgré tous les progrès que j’ai pu accomplir dans ce domaine au cours des dix dernières années, je dois admettre que je mérite à peine la mention passable.
Savoir écouter ne signifie pas simplement renoncer à cette habitude détestable qui consiste à toujours interrompre les autres. C’est aussi prendre plaisir à absorber la pensée d’un interlocuteur, dans son intégralité, plutôt que de trépigner dans l’attente de son tour de parole.
D’une certaine façon, notre incapacité à écouter est symptomatique de la vie moderne. Nous traitons la communication comme s’il s’agissait d’une course de vitesse. Tout se passe comme si nous avions pour seul objectif de supprimer le moindre intervalle entre la conclusion d’une phrase et la suivante. Ma femme et moi déjeunions récemment dans un restaurant, et nous avons prêté l’oreille aux conversations autour de nous. Il nous est vite apparu que personne n’écoutait vraiment personne! Au mieux, chacun prenait son mal en patience en attendant de pouvoir enfin en «caser une». J’ai demandé à ma femme si j’agissais de la même façon. Avec un sourire gracieux, elle m’a répondu : seulement de temps en temps, chéri…
Commencez par ralentir le rythme de vos réponses. Vous serez moins sous pression. Car on dépense une énergie folle assis sur le bord de sa chaise à essayer de deviner ce que va dire la personne assise en face (ou au téléphone), afin de lancer la contre-attaque. En revanche, si vous attendez qu’elle ait fini, si vous l’écoutez attentivement, vous constaterez que la tension est moindre. Vous vous sentirez plus décontracté, et votre interlocuteur aussi, par ricochet. Il baissera la garde et diminuera le débit du discours, ne se sentant plus en compétition serrée pour le «temps de parole»! Non seulement vous deviendrez plus patient, mais vos relations avec les autres gagneront en qualité. Qui n’apprécie pas de bavarder avec quelqu’un qui sait vraiment écouter?
~ Richard Carlson
Ne vous noyez pas dans un verre d’eau
Cent conseils pour vous simplifier la vie!
J’ai lu Bien-être; Psychologie; 1998
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