22 juillet 2012
Musique du dimanche 2
On a toujours dit que Bach était en « avant de son temps ». La première fois que j’ai entendu Jacques Loussier, j’ai eu le coup de foudre. À l’époque, j’étais plus jazz et swing que yé-yé et je trouvais que les arrangements du jazzman ne trahissaient pas du tout l’essence de Bach. Sur le coup, j’ai cru que Glenn Gould allait le fustiger. Mais non, il déclara que l’album Play Bach était une excellente façon de faire revivre JS Bach.
Loussier n’est pas le seul à avoir « tripatouillé » JS Bach; Keith Jarrett, Rick Van Der Linden et Keith Emerson, pour ne nommer que ceux-là, ont trouvé inspiration dans ses fugues, cantates et variations.
Nous n’inventons rien, nous transformons, adaptons, etc. Encore faut-il avoir le talent pour ce faire...
Keith Jarrett est un claveciniste hors pair qui a aussi joué Bach de façon classique. Vous aimerez peut-être son improvisation réalisée à Tokyo en 2002 - je cherche un qualificatif adéquat : apaisante? touchante? vibrante? aux couleurs de l'âme? Un crescendo/décrescendo, comme si l'âme sortait des limites de sa cage corporelle pour y revenir doucement? ...
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