22 juillet 2012

Musique du dimanche 1



Très amusante cette vidéo de Glenn Gould en train de plancher sur le clavier tandis que les mouettes piaillent et le chien baille… 

Ah que je le comprends : on buche, on bute, et puis tout à coup ça y est!

JS Bach

Mon prof de piano ne jurait que par Bach, ou à peu près... À cinq ans, j’ai spontanément donné dans cette fascination sans savoir pourquoi. Ce n’est que 30 ans plus tard, en étudiant les fréquences vibratoires de la musique, que j’ai compris. C’est un aspect habituellement ignoré par les analystes officiels davantage préoccupés par la mécanique de la musique, la technique et la rectitude de l’interprétation. Par contre, l’arrivée de nouvelles technologies ont permis aux chercheurs de mettre en lumière les effets de la musique sur notre corps et nos états émotionnels.

Selon ma perception, JS Bach nous relie au plan mental supérieur, au Soi, à la conscience universelle, à l’intuition, et non pas au plan émotionnel astral. Sa musique facilite la concentration et l’inspiration. Certaines de ses séries comme les Préludes et Fugues, les Variations Goldberg, les Inventions à deux et trois voix et les Partitas sont littéralement agencées comme des mantras qui nous branchent directement sur notre septième chakra – ce relais énergétique de notre aura orienté vers les plans supérieurs ou universels de la conscience.

Bien sûr, JS Bach est associé à la religion en raison de ses nombreuses œuvres reliées aux fêtes et rituels chrétiens. Au-delà de cette étiquette, pour moi sa musique est avant tout spirituelle. Départir le spirituel de la religion reste toujours ambigu.

Albert Einstein, dont la spiritualité s’exprimait souvent à travers son amour de la musique, affirmait être libre de toute croyance en un Dieu personnel, n’acceptait aucune théologie ni ne croyait en une forme d’immortalité individuelle, et il considérait l’éthique comme une préoccupation exclusivement humaine libre de toute autorité surhumaine :
« Ressentir que derrière tout ce que nous vivons il y a quelque chose d’une grande beauté qui nous atteint comme un reflet indirect et subtil que notre esprit ne peut saisir, c’est cela la dévotion. En ce sens, je suis religieux. Je pense souvent à la musique, je rêve en musique, et je vois ma vie sous forme de musique. » Il aimait particulièrement JS Bach : « Je dois dire ceci à propos de Bach : écoutez, jouez, aimez, révérez – et taisez-vous. »

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