29 mars 2016

Plus que des amis...

Il est très facile de constater que les animaux éprouvent des émotions, des sentiments, de la souffrance, etc., et cela n’a rien d’ésotérique (cet adjectif dont les scientifiques cartésiens et/ou sans cœur ont une phobie maladive). Mais, c’est tellement plus commode de prendre les animaux pour des objets pour justifier toutes les tortures qu’on leur inflige afin de tester vaccins et médicaments. Double malheur : les usines de production de cobayes animaux  génèrent des profits colossaux. 

Ce que j’aime de certaines recherches scientifiques, c’est que justement on ne torture pas les animaux en laboratoire, pas plus qu’on ne les tue pour leurs sécrétions ou leurs hormones dont on fabriquera des médicaments (ou des aphrodisiaques!). 

Étrange n’est-ce pas, mais c’est «vivants» que les animaux nous guérissent!

“The average dog is a nicer person than the average person.” ~ Andy Rooney

Les chiens contribuent à notre longévité
De nouvelles notions sur notre plus vieil ami

Eric Haseltine, Ph.D. (Long Fuse, Big Bang)

Durant sa vie mon père
- a beaucoup fumé (de la vingtaine jusqu’à son décès) 
- n’a jamais fait d’exercice
- avait une alimentation riche en gras-sel-sucre 
- vécut en solitaire et n'a pas eu d'amis durant les 24 dernières années de son existence
- n'est jamais allé à l'église et ne priait pas
- a consommé de l'alcool en excès durant les 24 dernières années de son existence
- était soupe au lait 
- n'a jamais utilisé de soie dentaire

Or... il a vécu en bonne santé jusqu'à ce qu'il décède subitement à 94 ans.


Photo : père d’Eric Haseltine

Ceux qui l'ont connu pensent qu'il a vécu en santé aussi longtemps parce qu'il avait hérité de bons gènes. Son frère est décédé l'an dernier à 101 ans, et sa sœur aura bientôt 100 ans. Les gènes étaient certes un facteur. Mais je suis convaincu qu'il y a une autre raison à sa longévité, beaucoup plus importante : il a eu des chiens de la quarantaine jusqu'à sa mort. 
     Trisha McNair, MD, a longuement étudié les liens entre le mode de vie et la longévité, et elle estime qu’avoir un chien peut ajouter environ deux ans de vie. Et la science corrobore. L'American Heart Association a noté une diminution du risque de maladie cardiovasculaire et une récupération plus rapide après une crise chez les propriétaires de chien. D'autres recherches ont montré que caresser un chien abaissait la fréquence cardiaque et la pression artérielle. 
     Ces résultats pourraient expliquer en partie l'absence de maladies cardiaques chez mon père, malgré son horrible alimentation et ses mauvaises habitudes de vie (notamment son allergie à l’exercice). De plus, mon père attrapait rarement le rhume, la grippe ou d’autres types d'infection, et il a évité le cancer malgré la cigarette et sa forte consommation de viande transformée, de sucre et de gras.

Autrement dit, son système immunitaire était robuste.
Ses chiens y auraient-ils contribué? Probablement, du moins en partie.

Le taux d’immunoglobulines (anticorps) a augmenté chez des étudiants de l'université Wilkes après qu’ils eurent caressé un chien pendant 20 minutes. Une autre étude a montré que les nouveau-nés vivant en présence d’un «chien» étaient moins enclins à développer des maladies respiratoires. Enfin, une étude exhaustive de l'Université Rutgers révèle que les propriétaires d'animaux de compagnie enregistrent nettement moins de jours de maladie annuellement que les non-propriétaires. 
     Le domaine émergent de la psycho-neuro-immunologie (PNI) commence à faire la lumière sur la façon dont les chiens améliorent le système immunitaire de leurs propriétaires. Les études exhaustives du Dr Andrea Beetz et de ses collègues de l'université de Rostock indiquent hors de tout doute que la présence d’un chien ou d’un autre animal de compagnie contribue à :
- réduire le taux d'hormone de stress; par exemple, le cortisol qui affaiblit le système immunitaire
- augmenter la circulation de l'ocytocine qui favorise un sentiment de bien-être et stimule le système immunitaire
- stimuler le système parasympathique (réaction de détente) également lié à une élévation de la réaction immunitaire (les neurones parasympathiques innervent et stimulent directement les composants du système immunitaire comme la rate et la moelle osseuse). 

Outre l’augmentation des «bonnes» réactions immunitaires, il y a également de plus en plus de preuves que la présence du chien atténue les «mauvaises» réactions immunitaires telles que les allergies et l'asthme. Les enfants élevés avec un chien sont moins susceptibles de développer des allergies et de l'asthme ultérieurement, sans doute parce que leur système immunitaire est «préparé» très tôt à faire face aux allergènes, comme les «microbes» propres aux chiens. 

Si vous aimez les chiens, vous connaissez sans doute déjà ces bénéfices immunitaires. En voici d’autres, découverts plus récemment :
- Certains chiens sont vraiment bons pour détecter le cancer. Une étude a montré que le «nez» du chien peut détecter en toute fiabilité les cancers du poumon et du sein dans l'haleine de patients; d'autres études ont obtenu des résultats similaires pour le mélanome et le cancer de la thyroïde. Même si votre chien ne peut pas être entraîné pour ce faire, il existe maintenant des programmes de formation en vue de créer des unités canines spécialisées dans la détection des tumeurs malignes. Ces mêmes programmes incluent un entraînement pour déceler les infections urinaires (UTI). 
- L'expression «lécher ses plaies» a une solide base scientifique. La salive du chien contient de fortes propriétés bactéricides; ce qui explique que les chiens lèchent instinctivement leurs plaies – et les vôtres si vous leur donnez la permission. 

Alors, si vous vous sentez déprimé... caressez votre chien.
Si vous avez peur de développer un cancer... caressez votre chien un peu plus.
Si vous craignez que votre système immunitaire se déglingue... caressez votre chien encore et encore.

En d'autres mots, n'oubliez pas de prendre des doses massives de la vitamine la plus importante de toutes… la vitamine Chien [Vitamin Dog].

Source :
https://www.psychologytoday.com/blog/long-fuse-big-bang/201603/why-your-dog-lengthens-your-lifespan



Les vidéos de chats apportent un regain de vitalité et de productivité  
HuffingtonPost.fr (2015)

Étiez-vous en train de rire devant une vidéo de chats sur YouTube au lieu de travailler? Avant de remettre la main à la pâte, il faut savoir que vous avez bien fait de procrastiner devant de drôles de matous. En effet, selon une étude publiée dans la revue Computers in Human Behavior, regarder des vidéos de chat permettrait de chasser les émotions négatives et de connaître un regain d'énergie. 
     Grâce à un sondage auquel ont répondu 7000 personnes, la chercheuse Jessica Gall Myrick, professeure assistante à la Media School Indiana University, a pu tirer de très sérieux enseignements de ce phénomène web universel qui consiste à rire ou fondre devant un chat mignon.

Effets thérapeutiques

Myrick a posé aux internautes des questions sur leur consommation de telles vidéos et sur leurs émotions avant et après les avoir visionnées. «L'humeur de la plupart d'entre eux s'était améliorée», a-t-elle expliqué au site Indiana Public Media. «Plus particulièrement, ils expliquaient se sentir plus optimistes après avoir regardé une vidéo de chat, plus inspirés, et ils tendaient à se sentir moins stressés, moins en colère - nous avons pu constater une réduction des émotions négatives.»
     La chercheuse estime même que ces effets sont thérapeutiques. Les bienfaits des ronronnements des chats ou du temps passé avec des chatons avaient, eux, déjà été établis.
     Vous pouvez donc sans complexe regarder des vidéos de chats au travail. Enfin presque. Car en regardant ces vidéos, on devient quand même plus fainéants. La chercheuse ne nie pas qu'il s'agit d'une forme de procrastination. Mais, ajoute-t-elle, «même s'ils regardent des vidéos de chat sur YouTube pour procrastiner ou pendant qu'ils devraient travailler, les bénéfices émotionnels de celles-ci leur permettraient en fait de prendre en charges des tâches difficiles par la suite».

Un pan de la culture à prendre en considération

Selon le Washington Post, les personnes interrogées dans l'étude regardent des vidéos de chats deux à trois fois par semaine. Selon PewReasearch, 45% des personnes mettant en ligne des vidéos ont au moins publié une fois une vidéo de leur animal de compagnie.
     Autant dire que ce sujet concerne énormément de monde. Un pan de la culture populaire qui selon la chercheuse n'a pas suffisamment été pris en considération : «certaines personnes peuvent penser que regarder des vidéos de chat en ligne n'est pas un sujet assez sérieux pour une recherche académique mais le fait est que c'est l'un des usages les plus populaires sur Internet aujourd'hui (...). Si nous voulons mieux comprendre les effets qu'Internet peut avoir sur nous en tant qu'individus et sur la société, alors les chercheurs ne peuvent pas continuer à ignorer les chats de l'Internet».

Vous avez maintenant, enfin, une bonne excuse de ne pas travailler (tout de suite).

Bonus
Fiez-vous à Smith (à gauche) & Wesson (à droite) pour vous protéger...  

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