@Twittakine Puisque les chats nous requinquent, pourquoi se priver? :-)
[...] je ne sais pas distinguer les idées qui sont miennes de celles que j'ai lues. [...] car moi, lorsque je lis, je ne lis pas vraiment, je ramasse du bec une belle phrase et je la suce comme un bonbon, je la sirote comme un petit verre de liqueur jusqu'à ce que l'idée se dissolve en moi comme l'alcool; elle s'infiltre en moi si lentement qu'elle n'imbibe pas seulement mon cerveau et mon coeur, elle pulse cahin-caha jusqu'aux racines de mes veines, jusqu'aux radicelles de mes capillaires. ~ Bohumil Hrabal, 1914-1997 (Une trop bruyante solitude)
«Les chats ne sont énigmatiques que pour ceux qui ignorent le pouvoir expressif du silence.» ~ Paul Morand
«Du réel, sur lequel il (le chat) porte un regard
acéré, il comprendrait tout, mais se ferait une loi de n’en rien dire. Témoin
nonchalant, il installerait au sommet de la sapience le mutisme intégral, versant
du côté du mystère : ceux qui se taisent ne le font qu’en vertu des
relations privilégiées entretenues avec un idéal qui rend caduc le langage.
Bouche close plutôt que soliloque. Mon chat ne parle pas car il sait la vanité
du babillage, certainement. ~ Michel
Onfray
Croyez-moi, je lis des livres!