21 mai 2015

HSI porte secours aux animaux du Népal

À chaque fois que des catastrophes comme celle du Népal se produisent, j’avoue que le sort des animaux en détresse me préoccupe aussi. Et ça me rassure de voir des organismes comme Humane Society International s’en occuper. Bien sûr, les humains ont la priorité, mais ces équipes de bénévoles m’aident à croire qu’il y a encore des humains bienveillants et compatissants envers les animaux. High Five! 

Rahul Seghal (HSI, Asie)

Les animaux du Népal reçoivent de l’aide
Par Cherise Udell (Care2)

(Traduction/adaptation maison)

Peu après le premier tremblement de terre, le petit royaume himalayen du Népal était durement frappé, même le mont Everest. Les gens et les animaux luttent pour retomber sur leurs pieds.


L'aide internationale sert majoritairement à sauver les humains, mais comme les animaux souffrent aussi, des équipes de bénévoles leur portent secours : les petits cheptels indispensables à la survie des gens, les animaux domestiques et les animaux errants, dont vraisemblablement personne ne s’occuperait.

Rahul Sehgal, l'un des directeurs de la Humane Society International, décrit la situation sur le terrain : «C’est une dévastation totale dans de nombreux domaines, tant pour les gens que les animaux, et nous aidons les deux. Pour de nombreuses personnes, leurs animaux étaient tout ce qu'il leur restait, de sorte que l'aide apportée aux animaux par l’HSI est vitale.»

Selon Humane Society International, la plupart des animaux traités ont soit été piégés sous les bâtiments effondrés ou blessés par des débris en chute. Malheureusement, des milliers d'autres animaux ont été écrasés et enterrés vivants pendant la catastrophe.


À Sengden Village, un village éloigné de Katmandou où 85 % des maisons se sont écroulées, les gens et les animaux vivent au jour le jour dans des tentes de fortune. Sehgal raconte qu’une femme rencontrée par l'équipe d'HSI, Mme Purnima Tamang, vit maintenant toute seule, sans famille, mis à part son troupeau de huit chèvres qu'elle refuse d’abandonner; ils se réfugient tous ensemble dans ce qui reste de sa maison. «Appelez-les comme vous voudrez – ma propriété, ma famille, mes amis – ils sont tout ce qui me reste», dit Mme Tamang au personnel d’HSI. Ses chèvres ont subi un choc et ont été exposées à la pluie pendant cinq jours consécutifs après le séisme. Les vétérinaires de l'HSI ont traité leurs problèmes respiratoires et reviendront chez Mme Tamang avec des médicaments et de la nourriture.

Dans chaque village visité jusqu'à présent, «Les animaux sont malades à cause des pluies abondantes; plusieurs sont trop malades pour manger, et la plupart des aliments pour animaux ont de toute façon été perdus sous les décombres. Pour compliquer les choses, bon nombre de ces villages sont éloignés et difficilement accessibles car on doit emprunter des chemins de terre escarpés pour les atteindre», ajoute Sehgal.


«Ces animaux ont survécu à une immense catastrophe et il serait navrant de les voir mourir à cause de problèmes respiratoires facilement traitables. Les équipes humanitaires vaccinent les gens et nous travaillons en tandem avec eux pour vacciner les animaux. Tous ont besoin d'aide ici», ajoute-t-il.


Visitez le site de l’HSI pour en savoir plus. Beaucoup d’organismes humanitaires travaillent sur le terrain au Népal en ce moment. Si vous avez des compétences, vous pourriez joindre leurs rangs. Sinon, les dons sont bienvenus...  

https://donate.hsi.org/ea-action/action?ea.client.id=104&ea.campaign.id=16153&ea.tracking.id=billboard


Pensée du jour 

«Était-il possible qu'un chien pût montrer aux hommes les choses qui comptaient vraiment dans la vie? Je crois que oui. Loyauté. Courage. Dévotion. Simplicité. Joie. Et les choses qui ne comptaient pas, aussi. Un chien n'avait pas besoin de belles voitures, de grandes maisons ou de vêtements griffés. Les symboles de prestige ne signifiaient rien pour lui. Un simple bâton lui suffisait. Un chien jugeait les autres non pas en fonction de leur couleur, de leurs croyances ou de leur statut social, mais simplement en fonction de ce qu'ils étaient vraiment. Un chien se moquait de savoir si vous étiez pauvre ou riche, cultivé ou illettré, intelligent ou borné. Donnez-lui votre coeur et il vous donnera le sien. C'est aussi simple que cela et pourtant, nous, humains, si sages et si sophistiqués, avons toujours eu du mal à comprendre ce qui est vraiment important.»

~ John Grogan (Marley et moi ; Éditions JC Lattès, 2008)

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