30 avril 2014

Pour décanter

Source photo : diaporama, photographe non identifié

Méditer dans la nature

Comme vous l’avez sûrement remarqué, la nature possède le pouvoir sans pareil d’apaiser le corps et l’esprit. Que vous soyez assis face à la mer à écouter le clapotis des vagues ou parmi les roches et les arbres en randonnée, il est inutile de pratiquer une technique de méditation traditionnelle – ouvrir les sens et laisser la nature produire son enchantement suffit. Sans fournir le moindre effort, vous commencez à sentir que votre esprit sa stabilise, que vos inquiétudes se dissipent, que votre respiration devient plus lente et plus profonde et que votre cœur se remplit de gratitude et d’amour.

En tant qu’espèce, nous avons évolué dans le monde naturel; les animaux et les plantes nous ont enseigné depuis la nuit des temps comment méditer. Dans la nature, vous êtes revenu à la source; la facilité et la familiarité que vous ressentez vous invitent à retourner en vous-même, à l’intérieur de votre « nature » la plus intime. N’est-il pas étonnant et juste que les mots soient les mêmes? Pénétrer à l’intérieur d’un cadre naturel peut arrêter net notre esprit, et vous sentez alors la présence de quelque chose de plus profond et de plus significatif.

Efforcez-vous de méditer dans la nature aussi souvent que possible et notez l’état d’esprit et de cœur que cela suscite en vous. Même si vous vivez en ville, vous trouverez un parc, un jardin, un petit bois ou un point d’eau. Lorsque vous méditez chez vous par la suite, évoquez l’écho de ces moments passés dans la nature pour approfondir votre pratique.

~ Stephan Bodian

Zen! La méditation pour les nuls
Éditions Générales First, 2002
(Chapitre 8, p. 140) 

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COMMENTAIRE

Dans mon cas, aussitôt que j’entre dans un boisé, je m’apaise; c’est magique.

Intéressante interview avec l’auteur de Zero decibels à Dessine-moi un dimanche, le 20 avril dernier. Ma propre quête de silence est loin d’être aussi étendue que la sienne, mais je suis quand même arrivée à la même conclusion : le silence absolu n’existe pas car même dans une pièce insonorisée, on entend toujours les gargouillis internes de notre corps physique, notre respiration, etc. Par ailleurs, l’appréciation des sons et des bruits est tout à fait relative. Certains aiment le bruit assourdissant de la moto, d’autres préfèrent les chants d’oiseaux.

Résumé d’émission :
L'auteur George Michelsen Foy habite en plein coeur de New York, et un jour, il en a eu assez de tout ce vacarme. Cherchant à découvrir l'endroit le plus silencieux du monde et à mesurer les effets du bruit sur la santé et la psyché humaine, il s'est rendu, entre autres, dans les Catacombes de Paris, à deux kilomètres sous terre au fond d'une mine à Sudbury, dans une chambre sourde au Minnesota. Tout cela pour s'apercevoir que le silence absolu n'existe pas, qu'il n'y a que des silences relatifs. L'important, c'est de trouver l'équilibre, un équilibre entre les bruits de la vie et les plages de silence qu'on se donne.  C'est une enquête fascinante, qu'il raconte dans son livre Zero decibels: the quest for absolute silence, publié aux éditions Scribner (offert en format électronique et en librairie). 

AUDIO FIL
Entrevue avec George Foy auteur de Zero decibels : the quest for absolute silence

L’auteur écrit des articles à ce sujet (entre autres) sur un blog de Psychology Today : 
Shut Up and Listen! http://www.psychologytoday.com/blog/shut-and-listen

Oiseaux du Québec 3

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