31 décembre 2014

Inutile de disjoncter...

En général, avec un minimum d’entraînement, tolérance et compréhension suffisent pour composer avec les déceptions et les irritants. Ce n’est pas la fin du monde si vos neveux renversent leur jus de tomate sur votre sofa blanc...

«Ne t’en fais pas chérie, tu n’a pas brûlé la bière!» (Anne Taintor Inc.)

Il y a toujours moyen de s’entendre...

Elle avait décidé de partir avec le «vilain» cette année. (Anne Taintor Inc.)
Un mari craint toujours que son épouse le quitte. C'est ça la suprême force des femmes : vous faire redouter ce que vous souhaitez le plus au monde. ~ San-Antonio

En cas d'intolérance chronique :
Comptez jusqu’à dix

Quand j’étais enfant, mon père comptait toujours jusqu’à dix à voix haute chaque fois qu’il était fâché contre mes sœurs ou moi. C’était une méthode qu’il employait, à l’instar de nombreux parents, pour se calmer avant de prendre uns décision (ou de nous flanquer une fessée). 
   J’ai perfectionné cette stratégie en y incorporant le recours à la respiration. Voici ce que je vous propose : quand vous sentez la moutarde vous monter au nez, prenez une longue inspiration et comptez «un» mentalement. Puis détendez votre corps dans l’expiration. Recommencez avec «deux», et ainsi de suite jusqu’à dix au moins (si vous êtes vraiment en colère, allez jusqu’à vingt-cinq). 
   Cela revient à vous vider l’esprit grâce à une version abrégée d’un exercice de méditation. La combinaison du décompte et de la respiration est si relaxante qu’il vous sera presque impossible de rester en colère quand vous aurez fini. La montée d’oxygène dans vos poumons et le temps écoulé entre votre poussée d’adrénaline et la fin de l’exercice vous permettent de prendre le recul nécessaire. Vos «montagnes» se réduisent en «taupinières». L’exercice est aussi efficace contre le stress ou la panique. Recourez-y chaque fois que vous avez l’impression de «perdre les pédales». 
   Et d’ailleurs, c’est un moyen merveilleux d’occuper une minute – que vous soyez en colère ou non. J’en ai fait une pratique quotidienne, pour le seul plaisir de la détente.

~ Richard Carlson (Ne vous noyez pas dans un verre d’eau

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Si nous mesurions la contraction de nos muscles, nous serions assez navrés de constater à quel point nous sommes perpétuellement tendus à cause des contrariétés que nous ne savons plus accepter – un vrai Far West mental...!  

Raideur de la nuque

La colonne vertébrale est semblable à un creuset dans lequel montent et descendent des ondes commandées par le cerveau. Si les pensées qui les dirigent et les ordonnent sont harmonieuses, tout va bien. Mais si l’agitation mentale survient, les pensées se mettent à bouillir et, comme l’eau à 90° monte vers le couvercle, les ondes vibratoires s’agitent et montent dans le haut de la colonne vertébrale, fermée par la première cervicale (la Porte de Fer en acupuncture). 
   Quand une foule compacte s’amasse dans la rue et devient dense, la police fait circuler, la disperse et le calme revient. 
   Ces ondes densifiées, peuvent être dispersées et redevenir fluides. Le cerveau de l’homme a ce pouvoir comme on peut dénouer un bloc de ficelles embrouillées devenues boule; il faut temps, patience et volonté. Celui qui souffre de la nuque doit reconnaître qu’il a créé des fantasmes, des idées fausses, que son agitation mentale a cru en un absolu qui n’existe pas; la soif d’une délivrance n’est pas tarie par un désir mais par une action de la volonté. En reprenant une à une les idées qui l’ont amené à cette raideur en effaçant mentalement leur existence, en calmant l’agitation des pensées, lentement la souplesse reviendra... mais cette action est difficile car elle est contraire aux pensées de celui qui a raidi sa nuque.

Colère

Si les pensées s’irritent contre quelqu’un ou quelque chose, elles s’aggolmèrent, grossissent, s’obscurcissent, perdant toute mesure; elles d’amplifient comme une foule se rassemble et mobilise ses énergies. Enfin, elles se manifestent par une colère qui éclate bruyamment ou qui est retenue : alors la rage s’inhibe, c’est-à-dire tourne en rond à l’intérieur de soi sans se manifester au dehors. 
    L’énergie monte au foie et le «noue». Il est aussi mauvais de retenir une colère que de la laisser éclater. Le bon sens demande de ne pas en faire naître : il faut la tuer dans l’œuf quand elle est encore à l’état de germe en «évaporant» la raison qui la provoque. 
   Ceci n’est possible que si les pensées sont soigneusement contrôlées. Pensez au cavalier : il sait que son cheval a peur des feuilles mortes de l’automne quand elles voltigent; dès que cette saison-là arrive, il reste attentif au moindre sursaut de sa monture, lui flattant l’encolure si c’est nécessaire et ne la laissant pas s’énerver.
   Ce sont toujours les mêmes choses ou les mêmes personnes qui provoquent en vous un bouillonnement intérieur. Surveillez vos pensées, rassurez-les. «Ayez du chagrin conseille la médecine chinoise et non la colère qui vous met «hors de vous».

~ Marguerite De Surany (Pour une médecine de l’âme

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Pensée du jour :

«Il est plus facile de sortir de ses gonds que d’y entrer.»
~ Marcel Achard

BONNE FIN D’ANNÉE :-)

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