Complément au message précédent.
Dire bye-bye à Facebook pourrait vous rendre plus heureux
Dr Judith Tutin, psychologue
Les gens fulminent contre le contenu émotionnel manipulateur de Facebook. La psychologue que je suis ne s’en inquiète pas outre mesure. Un internaute se demandait si les recherches sur Facebook avaient déjà tué quelqu’un. J’en doute sérieusement!
Néanmoins, cette controverse, jointe à mes clients et amis qui menacent régulièrement de supprimer leurs comptes Facebook, m'a amenée à regrouper leurs raisons de vouloir devenir membres du Club Liberté-Facebook (Facebook-Free Club).
Vous ne serez plus un cobaye
Si vous êtes furieux contre le contenu émotionnel manipulateur de FB, vous aimeriez peut-être réfléchir à ce que le psychologue Michael Ross disait : «C'est comme si vous aimiez vous dévêtir devant votre fenêtre ouverte tout en étant scandalisé si quelqu'un vous regarde.»
Quoiqu'il en soit, non seulement fermer votre compte FB résoudrait le problème des potentiels voyeurs intrapsychiques indésirables, mais peut-être que vous auriez aussi la satisfaction de donner un peu de payback à FB en quittant : «Tiens-toi, Facebook!»
Adieu comparaisons négatives
Les recherches sont mitigées à ce sujet, mais pensez au besoin humain inné de se définir par la comparaison. Comment vous sentez-vous quand vous voyez ce que d'autres personnes publient sur leurs enfants? Que ce soit parce que vos enfants ne réussissent en ce moment (ou que vous n’en avez pas) ou parce que vos enfants ne vous parlent pas – si cela vous rend mal à l’aise, à quoi bon regarder?
Voir les vacances luxueuses, les réunions de famille heureuses et les nouveaux jobs fantastiques de vos «amis» peut être troublant si vous êtes dans une situation adverse dans ces domaines. C'est comme si quelqu'un frottait vos blessures avec du gros sel.
Vous éliminerez la dépression post-rupture
Lire les messages FB de votre ex, ou ceux de vos amis au sujet de votre ex, est une très mauvaise idée, mais difficile à éviter. Vous n'avez peut-être pas la volonté de vous en abstenir, ou quelque chose d’affligeant peut venir d'une connaissance (vous ne saviez même pas qu’elle connaissait votre ex), ou du nouveau béguin de votre ex. Avez-vous vraiment besoin de vous démoraliser de façon aussi gratuite?
Vous sauverez beaucoup de temps
Avez-vous remarqué que les 20 premières minutes de votre journée, ou les 20 dernières, ou plusieurs 20 minutes entre les deux sont aspirées dans le trou FB? Pour le savoir prenez note du temps que vous consacrez à vos diverses activités à chaque jour. Puis regardez combien de temps vous avez gaspillé de façon irréfléchie en surfant sur FB. Vous avez sûrement mieux à faire...
Vous éliminerez quelques mélodrames de votre vie
Mes clients veulent quitter FB principalement parce qu'ils ne peuvent plus supporter les mélodrames – non seulement de les lire, mais souvent d’être involontairement aspirés. Vous pouvez pécher par action : vous publiez des commentaires que vous jugez inoffensifs mais ils sont totalement mal interprétés. Vous pouvez même pécher par omission : le fait de ne pas commenter est sur-interprété (tout le monde sait que rien n’est plus important que de lire et de commenter les messages FB). Il s’agit d’une situation où vous êtes perdant d’un côté comme de l’autre.
Vous ne serez pas obligé de lire d'ennuyeux messages intimistes
Peut-être que je suis seule à penser ainsi, mais il y a certaines choses que je préfèrerais ignorer. Par exemple : la composition du copieux déjeuner d’un «ami» aujourd’hui, le libertarisme enragé de mon coach de gym, ou le fait qu’un ancien ami de collège est en train de virer fou parce qu’il a peur de contracter le virus Ébola. J’apprends toutes ces choses et beaucoup d’autres grâce à mon feed FB. Je préfèrerais le déni – comme ça je pourrais imaginer le menu d’un déjeuner sur une plage de Maui mais seulement si je le désire, je pourrais prétendre que mon entraîneur partage mes valeurs personnelles, ou me rappeler de mon vieil ami comme la personne raisonnable qu'il était. Le problème, c'est que vous ne pouvez pas empêcher les avertissements FB de sonner constamment.
Pour terminer en toute intégrité, je dois admettre que je ne supprimerai mon compte dans l’instant; cependant, je connais beaucoup de gens qui ont de merveilleuses histoires à raconter au sujet de leur vie sans Facebook.
(Source : Care2)
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