30 septembre 2016

Beautés du jour


Photographe inconnu – harmonie de couleurs...

«Le chat semble mettre un point d'honneur à ne servir à rien, ce qui ne l'empêche pas de revendiquer au foyer une place meilleure que celle du chien. Il est un ornement, un luxe.» ~ Michel Tournier (Le miroir des idées)


Photographe inconnu – des chiens heureux! 

«Le chien, l’unique ami de l’homme, a un privilège sur tous les autres animaux, un trait qui le caractérise, c’est ce mouvement de queue si bienveillant, si expressif et si profondément honnête. Quel contraste en faveur de cette manière de saluer que lui a donné la nature, quand on la compare aux courbettes et aux affreuses grimaces que les hommes échangent en signe de politesse : cette assurance de tendre amitié et de dévouement de la part du chien est mille fois plus sûre, au moins pour le présent.»
~ A. Schopenhauer (Lichtstrahelen aus seinen Werken)


Photographe : Niall Carson / PA (Irlande) – Dublin horse show (Via The Guardian)

«Dans l'histoire millénaire de l'homme et du cheval, la douleur et la violence ont été la règle afin d'habituer le cheval aux signaux artificiels. Pourtant, au cours du dernier siècle, nous avons de plus en plus eu la preuve que, dans le cadre d'une relation de confiance, le cheval peut exécuter toutes les performances que nous lui demandons sans douleur et sans violence (et sans porter préjudice à son organisme !).
     Après des milliers d'années d'utilisation d'un mors en métal, nous connaissons le comportement ‘normal’ du cheval monté. Nous savons également que certains chevaux montrent une aversion pour le mors et parfois embarquent, refusent le mors, sont très nerveux. Ce que nous ne réalisons pas, c'est que cette aversion est très courante et se manifeste en général de façon plus subtile et plus difficile à percevoir. 
     Comment expliquons-nous cette nervosité ou cette tendance à embarquer chez un animal toujours calme au pré et gentil et tranquille pendant le pansage?
     De nombreux témoignages de cavaliers issus de toutes les disciplines confirment qu'il est possible de travailler sans mors avec un cheval, sans qu'il soit nécessaire d'infliger de la douleur à ce dernier afin de le diriger.»
~ Prof. Robert Cook & Dr Hiltrud Strasser


Photographe inconnu – Rollier à longs brins

L’oiseau chanteur qui a été une bénédiction pour la terre depuis des millions d'années – et durant toute l'histoire de l'homme – pourrait bientôt disparaître dans une violente tempête de négligences et de conséquences imprévues créée par l’homme. Pendant un an, Su Rynard et son équipe ont suivi les oiseaux au cours des saisons. Un voyage fabuleux. «Nous avons découvert que les causes du déclin chez les oiseaux chanteurs sont nombreuses, et que les solutions sont rares. Cependant, partout où nous sommes allés, nous avons rencontré des gens passionnés et concernés qui travaillent au changement – il ne s'agit pas uniquement de l'avenir des oiseaux, mais aussi de la santé de toute la planète.» ~ Su Rynard (The Cornell Lab of Ornithology)

Mieux que Monsanto / Bayer! 

«Nous nous conduisons sur la Terre que Dieu nous a donnée à peu près comme un éléphant dans le magasin de porcelaine, saccageant tout sur notre passage, alors que nous devrions veiller avec infiniment de tendresse à n’écraser ni le plus petit brin d’herbe, ni la plus timide fourmi.» ~ Maurice Mességué (Des hommes et des plantes)

«Combien de crimes commettons-nous dans la nature! Finalement, ils se retournent contre nous-mêmes, puisque nous faisons partie de la nature. Qu’avons-nous fait par exemple en débroussaillant les sous-bois? Nous avons tué des centaines de milliers de fourmis et d’insectes divers. Ce faisant, nous avons exterminé cette vaillante armée d’artisans et d’ouvriers qui assuraient l’ordre botanique. Sous terre, à deux doigts de la surface, tout s’enchaîne mystérieusement, solidement. Dans la nature, rien ne se perd, rien n’est détruit car tout se transforme, et est rendu à la vie sous d’autres formes. Il y a de quoi rester stupéfait devant le miracle de la vie végétale. Micro-organismes, plantes, animaux, hommes sont liés et dépendent étroitement les uns des autres en un équilibre miraculeux. C’est celui qu’on désigne de nos jours, en sacrifiant à la mode, par l’expression «d’équilibre écologique». Un beau jour, sur quelques mètres carrés de champ où à quelques pas sous terre s’élabore la vie, arrive un bulldozer conduit par un être humain. La machine creuse, retourne, jette dans un effrayant désordre ce merveilleux équilibre. Personne ne s’est aperçu de rien. Un coin de nature a été saccagé et violé. Passe un promeneur qui, sur ce massacre, jette un œil distrait et continue tout aussi distraitement son chemin. Pour lui, il ne s’est rien passé. Et pourtant, ce monde dans lequel il vit n’est plus comme avant.»
~ Daniele Manta et Diego Semoldi
(Nos amies les plantes, tome III, Éditions Famot, Genève; 1977)

The beauty of pollination


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