«Si, dans leurs relations, les individus se conduisaient avec autant de mauvaise foi et de méfiance que les peuples entre eux, aucune société ne pourrait durer.» ~ Gustave Le Bon (Les incertitudes de l’heure présente)
«La confiance se mérite. Les institutions et les élus nous démontrent à tous les jours qu'ils ne la méritent pas. C'est d'ailleurs cette confiance aveugle envers nos élus qui nous a menés à ce délabrement social. On distille la méfiance du peuple et on proclame la confiance de l'État et de ses représentants. Il est là le problème. Nous devrions toujours nous méfier de ceux qui possèdent le pouvoir, quel qu'il soit (politique, financier, policier et militaire) et instaurer des mesures de contrôle et de surveillance entre les mains de la population. Ces pouvoirs doivent craindre ceux qu'ils sont sensés servir, alors que présentement c'est nous qui craignons ceux qui nous dirigent.» ~ Rémi Lesmerises (Commentaire, sur Nous.blogue.ca)
«Entre colonisateur et colonisé, il n'y a de place que pour la corvée, l'intimidation, la pression, la police, le vol, le viol, les cultures obligatoires, le mépris, la méfiance, la morgue, la suffisance, la muflerie, des élites décérébrées, des masses avilies. Aucun contact humain, mais des rapports de domination et de soumission qui transforment l'homme colonisateur en pion, en adjudant, en garde-chiourme, en chicote et l'homme indigène en instrument de production. À mon tour de poser une équation : colonisation = chosification.» ~ Aimé Césaire (Discours sur le Colonialisme, 1950)
«Nous sommes dans les noeuds de la violence et nous y étouffons. que ce soit à l'intérieur des nations ou dans le monde, la méfiance, le ressentiment, la cupidité, la course à la puissance sont en train de fabriquer un univers sombre et désespéré où chaque homme se trouve obligé de vivre dans le présent, le mot seul d’«avenir» lui figurant toutes les angoisses, livré à des puissances abstraites, décharné et abruti par une vie précipitée, séparé des vérités naturelles, des loisirs sages et du simple bonheur.» ~ Albert Camus (La crise de l'homme)
«L’objection, l’écart, la méfiance sereine, l’ironie sont des signes de santé. Tout ce qui est absolu est du domaine de la pathologie.» ~ Friedrich Nietzsche (Par delà le bien et le mal Prélude d’une philosophie de l’avenir)
«Pour réussir à créer une illusion, la première chose dont on a besoin c’est la confiance. Mais pour parfaire une illusion, la fausse réalité doit paraître aussi authentique que celle qu'elle cache. On doit être attentif à chaque détail. La moindre imperfection peut faire éclater l'illusion comme un ballon; et alors, la vérité est révélée.» (Série Revenge)
La clé de la relation : la confiance
Hurler, brutaliser, contraindre par la force ne mènent nulle part. La douceur, la délicatesse et le vrai respect éliminent la résistance; ce que le macho intrusif et envahissant ne comprend pas.
«L’abandon survient uniquement si un lien de confiance et de réceptivité s’établit. Et c’est quelque chose d’extraordinaire. C'est tellement merveilleux quand vous ressentez une véritable connexion et une confiance réciproque – quand l’autre réalise que vous ne lui voulez aucun mal. Sans confiance : pas d’abandon ni d’amour. Il faut être loyal : pas de tricherie, pas de trahison, sinon c’est foutu.» ~ Richard Wiese, explorateur et cinéaste américain
Il est impossible d’accorder sa confiance une seconde fois à quiconque nous a menti, trahi. Pour avoir des rapports harmonieux il faut renoncer au désir de dominer. La sensibilité, l’intuition, la complicité et la compassion doivent occuper l’avant-plan pour éliminer les obstacles qui nous séparent. Nous centrer dans le cœur pour nous relier au monde et aux êtres permet l’écoute vraie et l’oubli de soi.
Paradoxalement, ce conte montre que parfois la confiance «aveugle» peut être indispensable...
Deux chevaux
Auteur inconnu
Photographe : Anthony M. Tortoriello II
Au bout de la route près de chez moi, il y a deux chevaux dans un pré. Vu de loin, chaque cheval ressemble à n’importe quel autre cheval. Mais si vous arrêtez votre voiture, ou si vous marchez, vous remarquerez quelque chose d’assez étonnant…
En observant les yeux d’un des chevaux, vous verrez qu’il est aveugle. Son propriétaire a choisi de ne pas l’abattre et plutôt de lui procurer un gite confortable.
Cela seul est déjà surprenant. Si vous restez là et écoutez, vous entendrez le son d’une clochette. Si vous cherchez d’où vient le son, vous remarquerez qu’il vient du plus petit cheval. Une clochette est attachée à son licou. Cela permet à son ami aveugle de le repérer et de le suivre.
Si vous observez les deux amis, vous noterez que le cheval avec une clochette surveille toujours le cheval aveugle; ce dernier écoute la clochette puis marche lentement vers son ami, confiant qu’ainsi il ne s’égarera pas.
Lorsque le cheval à la clochette retourne à la grange le soir, il s’arrête occasionnellement et regarde derrière pour vérifier si son ami n’est pas trop loin pour entendre la clochette.
Parfois nous sommes le cheval aveugle guidé par une clochette.
Parfois, nous sommes le cheval-guide, aidant les autres à trouver leur chemin…
Les bons amis sont comme ça…
Vous ne pouvez pas toujours les voir, mais vous savez qu’ils sont toujours là…
S’il vous plaît, écoutez ma clochette et j’écouterai la vôtre.
Et souvenez-vous d’être plus aimable que nécessaire car chaque être que vous croisez vit une quelconque difficulté.
Vivez, simplement
Aimez généreusement
Ne soyez pas insensible
Exprimez-vous avec bienveillance…
Car c’est la confiance, non pas la vue, qui nous fait avancer.
http://www.inspirationpeak.com/cgi-bin/stories.cgi?record=148
«À chaque fois que je me fais confiance, je sais que je prends un risque.» ~ Ashleigh Brilliant
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