24 mai 2016

Aliments à la Frankenstein

Mises en garde 

Je ne suis pas contre l’importation de produits alimentaires. Au contraire, cela nous permet de découvrir plein de choses intéressantes. Néanmoins, la vigilance s’impose.  Je me méfie instinctivement du Made in China. Pas seulement des objets, dont la qualité, l’obsolescence et la dangerosité sont connues, mais encore plus des produits alimentaires. Nous sommes tellement inondés de produits asiatiques, qu’il est difficile de les bannir de nos achats.

Mini guide de base (savoir donne le pouvoir choisir)

5 aliments de Chine à ne pas acheter!

Marie-Ève Laforte
Fraîchement pressé / Octobre 2015

[Extrait]

Selon le South China Morning Post, 70 % des rivières et des lacs chinois sont pollués par les installations industrielles, comme les usines chimiques et textiles. On peut imaginer l'impact pour les Chinois, qui sont passés en quelques années d'un mode de vie traditionnel à un mode de vie industriel effréné... Et comme les aliments font maintenant le tour du monde, cela signifie que nous aussi pouvons être affectés.
   On parle souvent des produits de Chine, par exemple les jouets, qui sont parfois toxiques et à éviter. Mais cet avertissement vaut aussi pour ce que nous mettons dans notre assiette. En effet, en plus de la pollution qui dépasse largement les prévisions, l'utilisation des pesticides en Chine est beaucoup moins contrôlée qu'ici.

L’ail

C'est peut-être l'aliment le plus problématique, car de nos jours, l'ail que nous retrouvons dans les épiceries provient presque toujours de la Chine. Peut-être vous souvenez-vous comme moi des petits paquets de 2 bulbes d'ail qui venaient dans une boîte de carton orange et verte; cet ail des États-Unis a pratiquement disparu maintenant.
   En plus d'être produit avec de grandes quantités de pesticides, l'ail chinois a le désavantage de mettre évidemment plus de temps à arriver ici. Ce qui veut dire qu'il est souvent beaucoup moins frais, déjà germé, et moins digeste.
   Que peut-on faire? Vérifier la provenance et rechercher l'ail local, par exemple dans les marchés publics. Par contre, ce dernier n'est pas disponible toute l'année. Il ne faut pas non plus hésiter à demander de l'ail qui ne provient pas de la Chine lorsqu'on fait l'épicerie; les supermarchés souhaitent après tout répondre à la demande des consommateurs. Si nous sommes plusieurs à exiger des alternatives, celles-ci pourraient être disponibles beaucoup plus rapidement que l'on pense.

Parmi les aliments importés de Chine à éviter : le tilapia, le riz, le jus de pomme et les champignons.

Article intégral :
http://www.fraichementpresse.ca/cuisine/trucs-astuces/attention-aliments-de-chine-1.1589719

5 aliments chinois plus appétissants (et plus mortels) grâce à des produits chimiques ajoutés

Epoch Times / Mai 2016

En raison d’une législation laxiste en matière de sécurité sanitaire des aliments et des médicaments, nombre de consommateurs chinois sont exposés à des risques de maladies ou d’empoisonnement. Ce risque est présent même lors de l’achat d’une denrée aussi banale que de l’huile de cuisson dans un supermarché ou lors de la vaccination des enfants.
    En Chine, de nombreux restaurateurs et industriels de l’agro-alimentaire badigeonnent et trempent leurs aliments dans des produits chimiques dangereux. Comme le montre les exemples qui suivent, ces professionnels utilisent du formol ou du formaldéhyde cancérogène pour embellir leurs fruits de mer, ainsi que des opiacés mélangés aux nouilles.

1. Des métaux lourds dans la farine à pain

Les petits pains cuits à la vapeur sont un grand classique typique de la cuisine chinoise. Ils sont particulièrement savoureux à la sortie du cuit-vapeur lorsqu’ils sont frais et moelleux. Pour s’assurer que ses petits pains ne deviendront pas durs et secs comme des bouts de carton, un restaurant du Shaanxi dans la Province de Chine continentale a trouvé la parfaite parade, sous la forme d’une farine à pâte spéciale qui garantie la texture duveteuse désirée, à un moindre coût. 
    Malheureusement, cette substance contient également de l’aluminium, un métal lourd qui endommage sévèrement les systèmes osseux et nerveux, lorsque les dépôts s’accumulent dans le corps. Selon les autorités chinoises de contrôle sanitaire des aliments et des médicaments, elle entraîne également une perte de mémoire et la maladie d’Alzheimer. Si la substance a été interdite en 2014, M. Tang, le propriétaire du magasin a continué à utiliser la poudre dans ses petits pains pendant près de deux ans, avant son arrestation en avril 2016.

2. Des crevettes immergées dans du formol

Les crevettes sont parfois difficiles à décortiquer et comme tous les fruits de mer, s’abiment rapidement. En septembre dernier, le journal local Qingdao Daily rapportait que, préoccupés uniquement par la commercialisation immédiate de leur produit, plusieurs fournisseurs de la province du Shandong, dans l’est de la Chine, avaient largement imbibé de formaldéhyde (ou formol) leurs crevettes.
    Le formol donne aux crevettes une teinte plus blanche, les conserve plus longtemps et facilite le décorticage. En Chine, ce produit a été en vogue dans les fruits de mer depuis 2002, en dépit du fait qu’il provoque le cancer du nez, de la gorge et du côlon.


Photo : Les crevettes, après avoir été trempées dans des produits chimiques ont meilleure apparence et semblent plus fraîches. La coquille se décortique également plus facilement (via Bandao Metropolis Daily).

Le formaldéhyde ou formol est généralement utilisé dans les matériaux de finissage de construction et dans la conservation de corps d’animaux. «Certains éléments [de la crevette] nécessitent l’utilisation de produits chimiques», a justifié un commerçant à Qingdao Daily. En 2011, un chimiste expliquait au Bandao Metropolis Daily de Shandong, que l’utilisation de formaldéhyde ou formol prolongeait indéfiniment la durée de vie de la seiche tout en conservant sa couleur fraîche et sa forme.

3. Des nouilles aux opiacées

La Chine moderne a une longue et destructrice histoire avec l’opium, qui avait à une époque fait des millions de toxicomanes dans l’empire du milieu. Plus récemment en Chine, des magasins de nouilles ont commencé à intégrer illégalement dans leurs recettes de nouilles, des graines de pavot pour créer une accoutumance chez leurs clients.
    En août 2015, M. Wang de Chengdu, dans le sud-ouest de la Chine, se préparait pour son service militaire. Selon les informations du Beijing News, après avoir mangé un bol de nouilles le jour où il devait passer un test d’urine, il a été surpris de constater que son test était positif à la morphine.
    Le rapport détaille ensuite comment entre 2011 et 2015, dans 19 provinces du pays, près de 80 restaurants assaisonnant leurs recettes d’opiacés avant de les servir aux clients, avaient été signalés. Lu Lin, directeur de l’Institut de recherche sur la dépendance aux drogues de l’Université de Pékin, estime que la consommation de plusieurs repas contenant des graines de pavot peut créer une dépendance.

4. Du tofu au décolorant cancérogène

La peau de tofu ou feuille de tofu, connu sous le nom de «fuzhou» en chinois, est un aliment populaire en Chine. Souvent consommé en plat froid ou braisé à la sauce de soja, il présente une texture particulière. 
    Cette feuille ou peau de tofu, est aussi une cible de choix des produits chimiques et additifs dangereux. En 2013, on a découvert que la marque Douqing de Fuzhu recourait à la rongalite, un agent blanchissant industriel et un cancérigène dangereux pour lui donner plus de clarté, plus de fraicheur et pour améliorer la texture élastique des feuilles.
    Les émanations de rongalite sont sources de maux de tête, de léthargie et responsables de cancer du nez et de la gorge.

5. Des conservateurs toxiques

D’après le Strait Metropolis Daily, en septembre dernier, dans la province de Fujian, on a découvert qu’une boutique de nouilles de la ville de Shishi ajoutait du borate de sodium à ses marchandises.
    Autrefois en Chine, le borax ou borate de sodium, était un additif répandu dans de nombreux aliments. Il a ensuite été interdit dans le pays après la découverte de sa toxicité qui peut être mortelle lorsque les dépôts s’accumulent dans le corps. Les consommateurs peuvent en outre souffrir de vomissements, de diarrhée voire tomber dans le coma. Pour un adulte, une dose de vingt grammes peut être mortelle et cinq suffisent à tuer un enfant. 
    Cette boutique de nouilles a été reconnue coupable d’ajout de borax à ses nouilles depuis 2014. Avec une production brute d’un peu plus de 130 kg par jour, la boutique a utilisé un total d’au moins 20 kg de borax.

http://www.epochtimes.fr/5-aliments-chinois-plus-appetissants-plus-mortels-grace-a-produits-chimiques-ajoutes-12940.html

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À la lutte contre les OGM s’ajoute la lutte contre les AGM! 

Le saumon AquAdvantage sera-t-il étiqueté AGM?

Mangera-t-on bientôt du saumon génétiquement modifié? Jusqu’alors cantonnée aux scénarios de fiction, cette possibilité pourrait survenir plus rapidement que prévu. L’organisme public «Pêche et Océan du Canada» vient d’autoriser l’entreprise Aquabounty à élever des œufs de saumon GM dans une écloserie confinée située sur l’île du Prince Edouard et à les exporter ensuite au Panama pour les engraisser. C’est du Panama que seraient découpés et proposés aux marchés ces poissons gargantuesques baptisés «AquAdvantage».
    D’après AquaBounty, ce saumon atteint une taille commercialisable deux fois plus vite que les saumons d’élevage classiques. Cette croissance accélérée a été rendue possible en insérant dans le saumon de l’Atlantique du matériel génétique provenant du chinook (le plus grand des saumons) et de la loquette d’Amérique, un animal dont l’apparence rappelle celle de l’anguille. Avec une meilleure résistance au froid et des caractères de croissance améliorés, le saumon modifié grossit toute l’année et non plus seulement au printemps comme pour le saumon sauvage. Il atteint ainsi une taille commerciale en 18 mois au lieu de 3 ans pour un saumon d’élevage, 4 ans pour un sauvage. Un avantage qui permet à Aquabounty de produire toujours plus à un moindre coût. (Passeport Santé)

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Le projet de créer un saumon transgénique a été initialement imaginé par des chercheurs d’une université canadienne, l’université Memorial de Terre-Neuve. Mais c’est l’entreprise américaine AquaBounty Technologies qui l’a développé. 
    Les animaux génétiquement modifiés (AGM) sont élaborés sur la base de la «technologie de l’ADN recombinant» (rADN). Elle consiste, selon l’Agence européenne de sécurité des aliments (EFSA), à «introduire de nouvelles caractéristiques dans les micro-organismes, des plantes et des animaux». Cela se traduit par «la modification du matériel génétique du micro-organisme de la plante ou de l’animal concerné en ajoutant, modifiant ou supprimant certaines séquences d’ADN afin de modifier les caractéristiques de l’animal ou d’introduire une nouvelle caractéristique – par exemple la résistance à une maladie ou une croissance accélérée – de façon prédéterminée». Le premier animal génétiquement modifié a été une souris qui, au début des années 1980, est parvenue à sécréter une grande quantité d’hormones de croissance au point d’atteindre la taille d’un petit rat. (Atlantico Newsletter)

En lisant ces données, j’ai pensé à l’épidémie d’obésité. Celle-ci s’est beaucoup répandue à travers la consommation de malbouffe et de boissons gazeuses. Avant l’introduction de franchises de McDonald’s et d’usines de Coca-Cola en certains pays, le problème n’existait pas ou peu. On peut donc légitimement se demander si ces entreprises n’auraient pas introduit des micro-organismes suscitant chez les consommateurs la production d’hormones de croissance, sans parler des possibles substances addictives ajoutées. Des chercheurs scientifiques ont maintes fois émis cette hypothèse. Si c’est le cas, on peut dire que l’expérience a réussi en Amérique du Nord.

Une triste maladie probablement introduite par les Frankenstein du business alimentaire...


Illustration : Steve Cutts http://www.stevecutts.com/

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