Premier squeak toy de Morty. C’est un cochon.
Il pense qu’on lui fait mal à chaque fois qu’on le presse, alors il le protège
depuis 45 minutes.
L’hypersensibilité auditive des chiens leur permet entre autres d’identifier les émotions en jeu. J’ai connu un chien qui ne pouvait pas supporter d’entendre pleurer un bébé ou un enfant – il angoissait et pleurait aussi... Identification? Compassion? Empathie?
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Compatir, c'est «souffrir avec». La compassion n'est pas une émotion. Il s'agirait plutôt d'une attitude qui nous porte à être sensible à la souffrance de quelqu'un. Devant la douleur d'autrui, nous vivons alors différentes émotions. Il peut s'agir de tristesse, de colère, de révolte, etc., toutes suscitées par ce que nous observons chez la personne qui pâtit.
Il faut distinguer la compassion de l'identification. Dans l'identification nous nous mettons plus ou moins clairement et plus ou moins volontairement à la place de l'autre et réagissons comme si nous étions lui. Par exemple, une collègue vient de recevoir des menaces de son amant (comme il m'est arrivé d'en recevoir du mien) : je réagis fortement et lui dis comment je réagirais si j'étais elle. Il est clair que j'ai fait un rapprochement entre les deux situations et que mes réactions sont liées à mon propre vécu. La situation de ma collègue a servi de déclencheur à mon propre vécu.
L'identification se distingue de la compassion aussi par le fait qu'elle porte sur différents sujets, positifs comme négatifs, alors que la compassion n'existe que devant la souffrance. Je puis m'identifier à ma fille qui a des difficultés de relation avec ses copains comme à mon fils qui ne vit que pour le soccer.
Il faut également distinguer la compassion de l'empathie. L'empathie est une attitude qui rend capable de saisir ce qu'une personne vit émotionnellement, tel qu'elle le vit. C'est en quelque sorte la capacité de se mettre à sa place pour la comprendre «de l'intérieur».
Lorsque nous sommes empathiques, nous choisissons volontairement d'essayer de voir et de ressentir la situation comme l'autre; nous adoptons volontairement son point de vue, incluant les réactions émotives qui en font partie. Mais nous restons toujours conscients qu'il s'agit de l'expérience de l'autre (ce qui n'est pas le cas dans l'identification). Contrairement à ce qui se passe dans la compassion, dans l'empathie nous ne sommes pas nécessairement touchés (même si nous pouvons l'être).
Pour être capable de compassion, il faut savoir être empathique. C'est en effet parce que nous saisissons ce que vit l'autre que nous sommes amenés à être touchés. Si nous n'en avions aucune représentation, il nous serait impossible d'être émus.
À quoi sert la compassion?
Ce sont les émotions vécues dans la compassion qui nous donnent de l'information. En extrapolant sur l'exemple ci-haut, on pourrait imaginer que je souffre parce que j'aime cette personne. S'il s'agissait d'un inconnu (un accidenté que j'assiste), mon bouleversement pourrait être avant tout d'ordre existentiel : un désarroi devant la vulnérabilité des êtres vivants... S'il s'agissait du chagrin d'un père face à son enfant mourant, je vivrais sans doute de la révolte devant l'injustice de la vie, etc.
L'usure de compassion
L'usure de compassion est une affection qui guette les personnes qui sont souvent en contact avec la souffrance d'autrui. Elle est causée par l'accumulation d'expériences émotionnelles vécues dans l'assistance de personnes souffrant de traumatismes.
http://www.redpsy.com/guide/compassion.html
L’hypersensibilité auditive des chiens leur permet entre autres d’identifier les émotions en jeu. J’ai connu un chien qui ne pouvait pas supporter d’entendre pleurer un bébé ou un enfant – il angoissait et pleurait aussi... Identification? Compassion? Empathie?
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Compatir, c'est «souffrir avec». La compassion n'est pas une émotion. Il s'agirait plutôt d'une attitude qui nous porte à être sensible à la souffrance de quelqu'un. Devant la douleur d'autrui, nous vivons alors différentes émotions. Il peut s'agir de tristesse, de colère, de révolte, etc., toutes suscitées par ce que nous observons chez la personne qui pâtit.
Il faut distinguer la compassion de l'identification. Dans l'identification nous nous mettons plus ou moins clairement et plus ou moins volontairement à la place de l'autre et réagissons comme si nous étions lui. Par exemple, une collègue vient de recevoir des menaces de son amant (comme il m'est arrivé d'en recevoir du mien) : je réagis fortement et lui dis comment je réagirais si j'étais elle. Il est clair que j'ai fait un rapprochement entre les deux situations et que mes réactions sont liées à mon propre vécu. La situation de ma collègue a servi de déclencheur à mon propre vécu.
L'identification se distingue de la compassion aussi par le fait qu'elle porte sur différents sujets, positifs comme négatifs, alors que la compassion n'existe que devant la souffrance. Je puis m'identifier à ma fille qui a des difficultés de relation avec ses copains comme à mon fils qui ne vit que pour le soccer.
Il faut également distinguer la compassion de l'empathie. L'empathie est une attitude qui rend capable de saisir ce qu'une personne vit émotionnellement, tel qu'elle le vit. C'est en quelque sorte la capacité de se mettre à sa place pour la comprendre «de l'intérieur».
Lorsque nous sommes empathiques, nous choisissons volontairement d'essayer de voir et de ressentir la situation comme l'autre; nous adoptons volontairement son point de vue, incluant les réactions émotives qui en font partie. Mais nous restons toujours conscients qu'il s'agit de l'expérience de l'autre (ce qui n'est pas le cas dans l'identification). Contrairement à ce qui se passe dans la compassion, dans l'empathie nous ne sommes pas nécessairement touchés (même si nous pouvons l'être).
Pour être capable de compassion, il faut savoir être empathique. C'est en effet parce que nous saisissons ce que vit l'autre que nous sommes amenés à être touchés. Si nous n'en avions aucune représentation, il nous serait impossible d'être émus.
À quoi sert la compassion?
Ce sont les émotions vécues dans la compassion qui nous donnent de l'information. En extrapolant sur l'exemple ci-haut, on pourrait imaginer que je souffre parce que j'aime cette personne. S'il s'agissait d'un inconnu (un accidenté que j'assiste), mon bouleversement pourrait être avant tout d'ordre existentiel : un désarroi devant la vulnérabilité des êtres vivants... S'il s'agissait du chagrin d'un père face à son enfant mourant, je vivrais sans doute de la révolte devant l'injustice de la vie, etc.
L'usure de compassion
L'usure de compassion est une affection qui guette les personnes qui sont souvent en contact avec la souffrance d'autrui. Elle est causée par l'accumulation d'expériences émotionnelles vécues dans l'assistance de personnes souffrant de traumatismes.
http://www.redpsy.com/guide/compassion.html
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