La Nature est LE baromètre de l’activité humaine, notamment, industrielle. Nous étions au bord du gouffre. Grâce à l’industrie pétrochimique, nous avons fait un grand pas en avant.
Vivre de peu
Joseph Delteil (1894-1978)
La civilisation moderne, voilà l’ennemi. C’est l’ère de la caricature, le triomphe de l’artifice. Une tentative pour remplacer l’homme en chair et en os par l’homme robot. Tout est falsifié, pollué, truqué, toute la nature dénaturée. Voyez ces paysages métallurgiques, l’atmosphère des villes corrompue (les poumons couleur Louvres), les airs et leurs oiseaux empestés d’insecticides, les poissons empoisonnés jusqu’au fond des océans par les déchets nucléaires, partout la levée de substances cancérigènes, la vitesse hallucinante, le tintamarre infernal, le grand affolement des nerfs, des cœurs, des âmes, à la chaîne vous dis-je… Telle est la vie industrielle, la vie atomique. Le grand crime de l’homme moderne! Oui, ceci n’est qu’un cri : Au feu! Au fou! À l’assassin!
Quant à l’alimentation… Le pain, le vrai pain est mort. Vous savez comment on dégerme, énerve, décervelle le brave blé (après quoi il reste il est vrai l’amidon, sans doute pour les lavandières du Portugal). Comment on sophistique toutes choses, à force de bromures, de carbonates de magnésie, de persulfates d’ammonium, etc. Vous consommez le lait conservé à l’aldéhyde formique, les épinards verdis au sulfate de cuivre, le jambon au borax, le vin fuschiné, etc. C’est l’alimentation chimique.
Ils appellent ça le progrès. Mais entre l’hippopotame dans son marigot, le lézard au soleil et l’Homme au fond de sa mine, où est le progrès?
Il s’agit de faire front, de retrouver terre, de redevenir sauvages, vierges de sens et d’esprit comme au premier matin…
Cent poèmes pour l’écologie
Choisis par René Maltête
Le cherche midi éditeur; 1991
Ce que vous pouvez faire pour l’effort de conservation des oiseaux
Les petits gestes individuels additionnés ont des effets.
Apprenez à connaître vos oiseaux
Les oiseaux sont fascinants et inspirants. Ils améliorent nos collectivités et notre vie.
On peut trouver des oiseaux partout, le long des cours d’eau, des lacs et des marécages, en forêt, en montagne et dans la plupart de nos paysages urbains.
Apprendre à identifier les oiseaux est l'une des meilleures façons de se connecter avec le monde naturel, et c’est un premier vers une contribution à l’effort de conservation.
Par où commencer?
- Empruntez un guide des oiseaux à la bibliothèque
- Participez à une excursion de votre club d’ornithologie local
- Installez des mangeoires pour oiseaux (1)
- Devenez Citoyen scientifique en vous inscrivant à un programme comme Great Backyard Bird
- Participez à Count ou Project FeederWatch; c’est est simple, et amusant!
- Découvrez les ressources gratuites en ligne comme www.allaboutbirds.org ou Merlin Bird ID app
Plus d’information et de vidéos :
http://www.cbc.ca/natureofthings/features/top-6-ways-you-can-help-birds2
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(1) Malheureusement la plupart des graines proviennent de cultures OGM... méchant cercle vicieux puisque l’ogre Monsanto est partout – pas d’insectes, pas d’abeilles, pas de fleurs, pas d’oiseaux, pas de...
Désolant de voir les sécheresses qui frappent de plus en plus fort aux Prairies (Alberta, Saskatchewan, Manitoba) autrefois appelées «grenier du monde» si je ne m’abuse. Nous revoilà aux causes premières : déforestation, monoculture, élevage intensif de bétail.
«À cause de la déforestation des terres, le sol ne peut plus absorber l'eau, ce qui entraîne des inondations. La déforestation rend aussi le sol très fin et il s'érode sous l'effet du vent. De plus, ce milieu est à risque car il a un faible niveau de précipitations et le réchauffement climatique ne fait qu'empirer les sécheresses. Bref, la sécheresse de la Prairie canadienne est devenue une véritable catastrophe naturelle ayant de grandes répercussions sur les agriculteurs et la population. Elle a même engendré de grosses pertes de revenus économiques. L'érosion fait disparaître une partie des éléments nutritifs essentiels à la croissance des plantes.» (Wiki)
De plus, la folie pétrolière de l’Alberta a sans doute des effets pervers sur l’ensemble des Prairies à des niveaux qu’on ne soupçonne pas encore, et nos gouvernements ne veulent pas le savoir.
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L’état des populations d’oiseaux du Canada (2012)
Plus de 75 % des espèces d’oiseaux canadiennes passent au moins la moitié de l’année à l’extérieur du Canada. Lorsque l’abondance de nourriture et les chaudes températures de l’été canadien prennent fin, les oiseaux migrateurs quittent pour des climats plus chauds. Toutefois, la migration comporte des risques. Durant leurs voyages de centaines ou de milliers de kilomètres, les oiseaux doivent trouver de la nourriture, de l’abri et un parcours sécuritaire, tant en route qu’à destination. Ils dépendent d’une chaîne de haltes migratoires entre leurs habitats de reproduction et leurs habitats d’hivernage. Si l’habitat disparaît ou est endommagé à l’une de ces haltes dans leurs déplacements annuels, les conséquences peuvent être considérables.
Survol
Les espèces d’oiseaux qui migrent en Amérique du Sud ont diminué beaucoup plus que celles qui migrent sur des distances plus courtes.
À chaque étape de leur déplacements annuels, les espèces migratrices doivent trouver suffisamment d’habitat et de nourriture et éviter les nombreux dangers, tels que la pollution, les collisions avec les édifices et les tours, les tempêtes et la chasse non-contrôlée.
Les oiseaux migrateurs unissent le Canada à d’autres pays. Les efforts de conservation au Canada dans le cas des oiseaux migrateurs connaissent le plus de succès lorsqu’ils favorisent une coopération et une coordination à l’échelle internationale.
Texte intégral : http://www.etatdesoiseauxcanada.org/beyondborders.jsp
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Nos oiseaux battent de l’aile, par Louis-Gilles Francoeur :
http://www.ledevoir.com/environnement/actualites-sur-l-environnement/353516/nos-oiseaux-battent-de-l-aile
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