8 février 2015

Des fois ça marche


Formidable philosophie de vie. Les jours où ça marche.
Certains jours, ça ne marche pas. Too bad. J’accepte.

Ne pas résister à la résistance
Par Peter Russell

Le building où j’avais l’habitude d’animer des méditations de groupe était sur la même rue qu’une caserne de pompiers; on pouvait presque parier que durant la méditation un camion d’incendie allait passer avec son bruit de sirènes. Immanquablement, les gens se plaignaient : «Comment puis-je méditer avec ce qui passe?»

Combien de fois n’avons-nous pas ressenti la même chose? Il existe une affirmation tacite à savoir que l'esprit ne peut pas se calmer si l’ambiance n’est pas calme. Nous nous imaginons que l’endroit idéal pour méditer doit être loin de la foule agitée : une retraite en forêt, une chapelle paisible ou peut-être une pièce tranquille chez soi, et qu’il est beaucoup plus difficile pour l'esprit de s’apaiser dans un environnement bruyant.

J'ai proposé que la prochaine fois qu'un camion passerait ils examinent intérieurement pourquoi le son les troublait tant? À la méditation suivante, une participante disait que le bruit ne lui avait pas causé de problème; le son était là, mais il ne la dérangeait plus. Elle s’était rendu compte que la perturbation ne venait pas tant du son lui-même, que du fait qu’elle ne voulait pas qu'il soit là.

Lorsque nous acceptons les choses comme elles sont, «en suivant le courant», une détente se produit. C'est l’état naturel de l'esprit -- satisfait et détendu. Le mécontentement survient lorsque nous opposons une résistance à notre expérience. Notre état naturel est voilé par un mécontentement auto-créé. Néanmoins, nous pouvons revenir à un état d'esprit plus paisible en laissant tomber notre attachement à ce que notre expérience soit comme nous la voudrions, et en l'acceptant telle qu’elle est.

En entendant cela, on me demande souvent : «Est-ce que cela signifie que je devrais accepter l'injustice et la cruauté, les sans-abri qui dorment dans les rues, ou l'attitude désagréable de mon partenaire?» Bien sûr que non. Il y a de nombreuses situations que nous ne devrions pas tolérer, et chacun de nous, à sa façon, sera appelé à faire ce qu’il peut pour améliorer le monde. «Accepter notre expérience tel qu’elle est» signifie simplement ça : accepter ce qui se passe dans l'instant. Si vous vous sentez frustré et en colère, ou indigné, acceptez ce sentiment. Ne résistez pas, ou ne souhaitez qu’il ne soit pas là; mais laissez-le exister, réfléchissez à ce que vous ressentez.

Mieux encore : nous pouvons étudier la résistance elle-même. Cela peut être assez subtil, et difficile à noter. Par conséquent, il est utile de faire une pause et de se demander : «Est-ce que j’éprouve une quelconque résistance que je n’aurais même pas remarquée?» Puis attendez. Vous pourriez prendre conscience d’un ressentiment envers votre expérience, souhaiter que ce soit différent, ou peut-être juste éprouver une tension ou une contraction. Ensuite, plutôt que de vous concentrer sur l’objet de votre résistance, dirigez votre attention sur la résistance elle-même et ouvrez-vous à «ce qui est».

Évitez de diviser l'expérience en deux – l'expérience de l'instant d'une part et d'autre part les pensées et les jugements à son sujet – en incluant votre résistance. En ne résistant pas à la résistance, le voile du mécontentement se dissout, l’esprit se calme. Voilà ce qu'on entend par esprit tranquille. Non pas un esprit vide, mais un esprit tranquille. Nous sommes conscients du monde, comme avant – conscients des sons, des sensations, des pensées et des sentiments – mais nous permettons tout simplement à notre expérience d'être comme elle est. Sans espérer que les choses soient différentes, sans cultiver inutilement le mécontentement.

http://www.awakin.org/read/view.php?tid=1037

CAUSE
Rodriguez; Malik Bendjelloul
Searching for Sugar Man (film)



(Lyrics) 

Cause I lost my job two weeks before Christmas
And I talked to Jesus at the sewer  
And the Pope said it was none of his God-damned business
While the rain drank champagne
My Estonian Archangel came and got me wasted
Cause the sweetest kiss I ever got is the one I've never tasted
Oh but they'll take their bonus pay to Molly McDonald,
Neon lady , beauty is that which obeys, is bought or borrowed
Cause my heart's become a crooked hotel full of rumours
But it's I who pays the rent for these fingered-face out-of-tuners
And I make 16 solid half hour friendships every evening
Cause your queen of hearts who is half a stone
And likes to laugh alone is always threatening you with leaving
Oh but they play those token games on Willy Thompson
And give a medal to replace the son of Mrs. Annie Johnson
Cause they told me everybody's got to pay their dues
And I explained that I had overpaid them
So overdued I went to the company store
and the clerk there said that they had just been invaded
So I set sail in a teardrop and escaped beneath the doorsill
Cause the smell of her perfume echoes in my head still
Cause I see my people trying to drown the sun
In weekends of whiskey sours
Cause how many times can you wake up in this comic book and plant flowers?

Aucun commentaire:

Publier un commentaire