23 août 2012

La paix : un choix


Même les êtres "piquants" peuvent se côtoyer...

Je poursuis ma relecture de A Course in Miracles. Voici deux pratiques pouvant aider à changer notre système de communication basé sur l’attaque et la contre-attaque résultant de la peur et du transfert de culpabilité. (On peut lire/écouter n’importe quelle leçon en anglais sur le site ACIM.)

Tout s'apprend, mais il faut le vouloir...

LEÇON 23

Je peux échapper au monde que je vois en laissant tomber les pensées d'attaque

L'affirmation d'aujourd'hui est la seule voie qui peut mener hors de la peur. Rien d'autre ne marchera; tout le reste est insignifiant. Cette voie ne peut pas échouer. Chacune de vos pensées forme un segment du monde que vous voyez. Si votre perception du monde doit changer c'est donc avec vos pensées que nous devons travailler. 

Si les pensées d'attaque sont la cause du monde que vous voyez, vous devez reconnaitre que ce sont ces pensées-là dont vous ne voulez pas. Rien ne sert de se lamenter sur le monde. Il est inutile d'essayer de changer le monde. Il ne peut changer parce qu'il est simplement un effet. Mais il est certes utile de changer vos pensées à propos du monde. Car ainsi, vous changez la cause. Et l'effet changera donc automatiquement.

Le monde que vous voyez est un monde vindicatif, et tout en lui est symbole de vengeance. Chacune de vos perceptions de la «réalité extérieure» est une représentation imagée de vos propres pensées d'attaque. C'est à se demander si cela peut s'appeler voir. Fantasme n'est-il pas un meilleur mot pour décrire le processus, et hallucination un terme plus approprié pour son résultat?

Vous voyez le monde que vous avez fait, mais vous ne réalisez pas que vous êtes le fabricant d'images. Vous ne pouvez pas être sauvé du monde, mais vous pouvez échapper à la cause. Voilà ce que le salut signifie, car où se trouvera le monde que vous  voyez si la cause a disparu? La vision contient déjà le remplacement de tout ce que vous pensez voir maintenant. La beauté peut illuminer vos images et les transformer au point où vous les aimerez, même si elles ont d’abord émergé de la haine. Car vous ne les créerez pas seul.

L'affirmation d'aujourd'hui introduit l’idée que vous n’êtes pas prisonnier du monde que vous voyez, puisque sa cause peut être changée. Pour changer la cause il faut d'abord l’identifier, la laisser tomber et puis la remplacer. Les deux premiers pas de la démarche requièrent votre coopération. Mais pas le dernier. Vos images auront déjà été remplacées. Faites les deux premiers pas, et vous verrez qu'il en est ainsi.

En plus d'utiliser l’affirmation en cas de besoin tout le long de la journée, cinq périodes de pratique sont requises pour appliquer l'affirmation. Répétez d'abord lentement l'affirmation en regardant autour de vous, puis fermez les yeux et consacrez environ une minute à noter toutes les pensées d'attaque qui monteront. Tandis que chacune d'elles vous traverse l'esprit, affirmez :

Je peux échapper du monde que je vois en abandonnant les pensées d'attaque au sujet de______________.

Gardez à l'esprit chaque pensée d'attaque en disant l’affirmation, écartez cette pensée et passez à la suivante.

Durant les périodes de pratique, assurez-vous d'inclure à la fois les pensées où vous attaquez et celles où vous êtes attaqué. Leurs effets sont identiques puisqu’ils proviennent de la même source. Vous ne le reconnaissez pas encore, mais pour l'instant on vous demande seulement de les traiter comme étant identiques durant les pratiques. Nous en sommes encore au stade d'identification de la cause du monde que vous voyez. Quand vous aurez finalement appris que les pensées où vous attaquez ou êtes attaqué ne sont pas différentes, vous serez prêt à laisser tomber la cause.

LEÇON 34

Je pourrais voir la paix au lieu de cela

L'affirmation d'aujourd'hui présente une alternative à votre façon de voir. La paix d'esprit est nettement une affaire interne. Elle doit commencer avec vos propres pensées, puis inclure l'extérieur. La paix d'esprit découle d’une perception paisible du monde.

Trois périodes de pratique plus longues sont requises. Il est conseillé d'en faire une le matin et une le soir, et une autre entre les deux au moment où vous vous sentirez prêt. Toutes les pratiques devraient se faire les yeux fermés car l’affirmation s’applique à votre monde intérieur.

Un examen mental d'environ cinq minutes est requis pour chaque période de pratique. Recherchez les pensées de peur, les situations qui éveillent de l'anxiété, les personnes ou les évènements «offensants», ou toute autre forme de pensée malveillante que vous entretenez. Notez-les toutes superficiellement et répétez lentement l'affirmation au fur et à mesure qu’elles se présentent; puis lâchez prise et passez à la suivante.

S’il devient difficile de trouver des sujets concrets, continuez à répéter l’affirmation sans vous hâter et sans l'appliquer à quelque chose de particulier. Assurez-vous, toutefois, de ne rien exclure volontairement.

Faites des pratiques plus courtes fréquemment et répétez l’affirmation à chaque fois que vous sentirez que votre paix d'esprit est menacée d'une quelconque façon. Le but est de vous prémunir de la tentation tout le long de la journée. Si une forme concrète de tentation surgit dans votre conscience, l'exercice devrait prendre cette forme :

Je pourrais voir la paix dans cette situation au lieu de ce que j'y vois maintenant.

Si votre paix d'esprit est menacée par des émotions négatives précises, telles que la dépression, l'anxiété ou l'inquiétude, utilisez l’affirmation dans sa forme originale. Si vous prévoyez avoir besoin de plus d'une application aujourd'hui pour inverser un contexte précis, essayez de répéter l’affirmation quelques minutes jusqu'à ce que vous ressentiez un soulagement. Affirmer ce qui suit vous y aidera :

Je peux remplacer mes sentiments de dépression, d'anxiété ou d'inquiétude [ou mes pensées au sujet de cette situation, de cette personne ou de cet évènement] par la paix.

2 commentaires:

  1. Agressée par le vacarme assourdissant produit par le système de son d'une voisine, je cherchais désespérément quelques trucs pour me calmer les nerfs...Je crois pas que j'y arriverai maintenant, dans ce tintamarre horripilant, malgré ces bons mots, qui en d'autres circonstances me feraient le plus grand bien...Je vais donc aller prendre l'air...en invoquant le Silence pour qu'il la bénisse, la séduise, l'envahisse et recouvre enfin ses bruyantes frustrations...et que la Sainte Paix m'accorde par miracle la défaillance de cette infernale machine! :) !

    RépondreEffacer
  2. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

    RépondreEffacer