J’ai toujours détesté les zoos. Les animaux sont prisonniers, ils ont été extirpés de leur
environnement naturel, confinés dans des aménagements grillagés, et ils sont surveillés
24/24. D'une manière, ça ressemble à Guantanamo.
Certains zoos servent à préserver des espèces ou
de refuges. D’autres se contentent d’exposer les animaux au grand public – les conditions de vie sont souvent déplorables. Il arrive qu’on les maltraite. De toute façon,
même s’ils sont bien traités, c’est une vie dénaturée extrêmement assommante.
Rien d’étonnant qu’ils développent des tics et des comportements bizarres ou
qu’ils aient envie d’attaquer leurs gardiens ou les visiteurs.
Les laboratoires pratiquent encore la stupide vivisection sous prétexte de «prolonger» la vie des humains. Quand on regarde les résultats de cette prolongation dans les CHSLD ça donne des envies de mort subite pour éviter d’être leur prisonnier.
Les scientifiques s’amusent depuis longtemps à
produire des clones et des hybrides (entre animaux). Mais là, ils en sont à
peaufiner des hybrides humains-animaux. Passablement tordu. Mais, on n’arrête
pas le progrès...
Sous le vernis humaniste de ces chercheurs
scientifiques on dirait des réincarnations (ou des clones) de médecins nazis.
Aux
États-Unis, un groupe de scientifique veut créer des embryons hybrides
humain-animaux
Par Brice
Louvet, 27 mai 2016
Pablo Ross, biologiste à Davis, en Californie,
travaille sur les chimères mi-humaines, mi-animales. Un sujet d’étude qui
demeure extrêmement sensible. Car si l’objectif est d’aider le genre humain en
développant des organes à des fins de greffe au sein d’une enveloppe animale,
de nombreuses questions éthiques se posent.
Aux États-Unis, un groupe de scientifique mené par
Pablo Ross, biologiste de la reproduction et vétérinaire à l’Université de
Californie poursuit ses recherches sur les embryons hybrides humain-animal, et
ce, en dépit du moratoire de la NIH (National
Institutes of Health) établit en septembre dernier. Ainsi, l’équipe de
biologistes planche sur l’implantation de cellules humaines iPS dans des
embryons de porcs, dans l’espoir de développer des organes humains dans les
fœtus de porc.
Mener de telles pratiques à des fins médicales est
tout à fait salutaire. Sur le papier. Ils sont en effet nombreux à se poser des
questions éthiques, à craindre «le franchissement de la ligne». En témoignent
ces mots de Stuart Newman, professeur de biologie cellulaire et d’anatomie
au New York Medical College, qui
pense notamment que la pratique serait «préjudiciable à notre sens de l’humanité».
Mais tandis que beaucoup accusent le biologiste de vouloir jouer à Dieu, Pablo
Ross se justifie en expliquant qu’il n’«essaye pas de faire une chimère dans le
but de voir une sorte de créature monstrueuse», mais à des fins biomédicales.
La dernière en date : développer un pancréas humain dans le corps d'une truie.
Pancréas qui pourrait, théoriquement, être transplanté sur/dans un patient
diabétique.
Après avoir injecté les cellules humaines dans les
embryons de porcs, l’équipe de Ross implante l’embryon dans l’utérus d’une
truie. Bien sûr, l’incertitude fait partie du jeu pour un travail si
controversé, et le biologiste n’exclut pas, néanmoins, de se tromper. C’est
pourquoi, pour l’heure, les essais en laboratoire n’iraient d’ailleurs pas
au-delà du stade embryonnaire. À l’université de Davis, les chimères mi-porc
mi-homme ne dépassent pas les 28 jours, moment où les structures primitives
commencent à se former. La période de gestation est habituellement de 115
jours.
http://sciencepost.fr/2016/05/aux-etats-unis-groupe-de-scientifique-poursuit-recherches-embryons-hybrides-humain-animaux/
“We're
very aware and sensitive to the ethical concerns,” says Pablo Ross. “One of the
reasons we're doing this research the way we're doing it is because we want to
provide scientific information to inform those concerns.”
The
researchers hope these embryos, known as chimeras, could eventually help save
the lives of people with a wide range of diseases. One way would be to use
chimera embryos to create better animal models to study how human diseases
happen and how they progress. Perhaps
the boldest hope is to create farm animals that have human organs that could be
transplanted into terminally ill patients.
Pablo
Ross is working with Juan Carlos Izpisua Belmonte from the Salk Institute for
Biological Studies in La Jolla, Calif., and Hiromitsu Nakauchi at Stanford
University. Daniel Garry of the University of Minnesota and colleagues are
conducting similar work. The research is
funded in part by the Defense Department and the California Institute for
Regenerative Medicine (CIRM).
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Dans la même veine : Body shops à la Frankenstein
http://artdanstout.blogspot.ca/2016/05/body-shops-la-frankenstein.html
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