20 août 2016

Les zoos

J’ai toujours détesté les zoos. Les animaux sont prisonniers, ils ont été extirpés de leur environnement naturel, confinés dans des aménagements grillagés, et ils sont surveillés 24/24. D'une manière, ça ressemble à Guantanamo.

Certains zoos servent à préserver des espèces ou de refuges. D’autres se contentent d’exposer les animaux au grand public – les conditions de vie sont souvent déplorables. Il arrive qu’on les maltraite. De toute façon, même s’ils sont bien traités, c’est une vie dénaturée extrêmement assommante. Rien d’étonnant qu’ils développent des tics et des comportements bizarres ou qu’ils aient envie d’attaquer leurs gardiens ou les visiteurs.























Les laboratoires pratiquent encore la stupide vivisection sous prétexte de «prolonger» la vie des humains. Quand on regarde les résultats de cette prolongation dans les CHSLD ça donne des envies de mort subite pour éviter d’être leur prisonnier.

Les scientifiques s’amusent depuis longtemps à produire des clones et des hybrides (entre animaux). Mais là, ils en sont à peaufiner des hybrides humains-animaux. Passablement tordu. Mais, on n’arrête pas le progrès...

Sous le vernis humaniste de ces chercheurs scientifiques on dirait des réincarnations (ou des clones) de médecins nazis. 

Aux États-Unis, un groupe de scientifique veut créer des embryons hybrides humain-animaux

Par Brice Louvet, 27 mai 2016

Pablo Ross, biologiste à Davis, en Californie, travaille sur les chimères mi-humaines, mi-animales. Un sujet d’étude qui demeure extrêmement sensible. Car si l’objectif est d’aider le genre humain en développant des organes à des fins de greffe au sein d’une enveloppe animale, de nombreuses questions éthiques se posent.

Aux États-Unis, un groupe de scientifique mené par Pablo Ross, biologiste de la reproduction et vétérinaire à l’Université de Californie poursuit ses recherches sur les embryons hybrides humain-animal, et ce, en dépit du moratoire de la NIH (National Institutes of Health) établit en septembre dernier. Ainsi, l’équipe de biologistes planche sur l’implantation de cellules humaines iPS dans des embryons de porcs, dans l’espoir de développer des organes humains dans les fœtus de porc.



Mener de telles pratiques à des fins médicales est tout à fait salutaire. Sur le papier. Ils sont en effet nombreux à se poser des questions éthiques, à craindre «le franchissement de la ligne». En témoignent ces mots de Stuart Newman, professeur de biologie cellulaire et d’anatomie au New York Medical College, qui pense notamment que la pratique serait «préjudiciable à notre sens de l’humanité». Mais tandis que beaucoup accusent le biologiste de vouloir jouer à Dieu, Pablo Ross se justifie en expliquant qu’il n’«essaye pas de faire une chimère dans le but de voir une sorte de créature monstrueuse», mais à des fins biomédicales. La dernière en date : développer un pancréas humain dans le corps d'une truie. Pancréas qui pourrait, théoriquement, être transplanté sur/dans un patient diabétique.

Après avoir injecté les cellules humaines dans les embryons de porcs, l’équipe de Ross implante l’embryon dans l’utérus d’une truie. Bien sûr, l’incertitude fait partie du jeu pour un travail si controversé, et le biologiste n’exclut pas, néanmoins, de se tromper. C’est pourquoi, pour l’heure, les essais en laboratoire n’iraient d’ailleurs pas au-delà du stade embryonnaire. À l’université de Davis, les chimères mi-porc mi-homme ne dépassent pas les 28 jours, moment où les structures primitives commencent à se former. La période de gestation est habituellement de 115 jours.

http://sciencepost.fr/2016/05/aux-etats-unis-groupe-de-scientifique-poursuit-recherches-embryons-hybrides-humain-animaux/ 

“We're very aware and sensitive to the ethical concerns,” says Pablo Ross. “One of the reasons we're doing this research the way we're doing it is because we want to provide scientific information to inform those concerns.”

The researchers hope these embryos, known as chimeras, could eventually help save the lives of people with a wide range of diseases. One way would be to use chimera embryos to create better animal models to study how human diseases happen and how they progress. Perhaps the boldest hope is to create farm animals that have human organs that could be transplanted into terminally ill patients.

Pablo Ross is working with Juan Carlos Izpisua Belmonte from the Salk Institute for Biological Studies in La Jolla, Calif., and Hiromitsu Nakauchi at Stanford University. Daniel Garry of the University of Minnesota and colleagues are conducting similar work. The research is funded in part by the Defense Department and the California Institute for Regenerative Medicine (CIRM).

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Dans la même veine : Body shops à la Frankenstein
http://artdanstout.blogspot.ca/2016/05/body-shops-la-frankenstein.html

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