Évidemment
Y a comme un goût amer en nous,
Comme un goût de poussière dans tout
Et la colère qui nous suit partout.
Y a des silences qui disent beaucoup
Plus que tous les mots qu'on avoue
Et toutes ces questions qui ne tiennent pas debout.
Évidemment, évidemment,
On danse encore
Sur les accords
Qu'on aimait tant.
Évidemment, évidemment
On rit encore
Pour les bêtises,
Comme des enfants,
Mais pas comme avant.
Et ces batailles dont on se fout,
C'est comme une fatigue, un dégoût;
À quoi ça sert de courir partout?
On garde cette blessure en nous
Comme une éclaboussure de boue
Qui ne change rien, qui change tout.
Évidemment, évidemment,
On rit encore
Pour les bêtises,
Comme des enfants,
Mais pas comme avant,
Pas comme avant.
~ France Gall
«Les choses se passent dans la vie comme au jeu d'échecs : nous combinons un plan; mais celui-ci reste subordonné à ce qu'il plaira de faire, dans la partie d'échecs à l'adversaire, dans la vie au sort. Les modifications que notre plan subit à la suite sont, le plus souvent, si considérables que c'est à peine si dans l'exécution il est encore reconnaissable à quelques traits fondamentaux.»
~ Arthur Schopenhauer (1788-1860)
Un baume musical de mon thérapeute JS Bach (je sais, ça ne console pas mais ça peut calmer un peu la colère)
Concerto en ré mineur BWV974 - Adagio d'après Marcello.
Violoncelle : Élise Robineau
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