26 novembre 2015

T’as raison Charlie!

“I think I’m afraid to be happy because whenever I get happy, something bad happens.” ~ Charlie Brown



L’histoire du berger malinois DIESEL tué durant l’assaut à Saint-Denis (article Heart-rending, 2e partie) m’a donné envie d’aborder la maltraitance envers les animaux – comme disait Marguerite Yourcenar : «on se fait la main sur les animaux».

Utiliser les chiens comme des pare-bombes ou des kamikazes ne nous empêchent pas d’être blessés ou de mourir lors de conflits meurtriers ou d’attaques terroristes. Pas plus que la vivisection ne nous prémunit contre les maladies : «Demandez aux chercheurs pourquoi ils expérimentent sur les animaux et leur réponse est : parce que les animaux sont comme nous. Demandez aux chercheurs pourquoi c’est moralement acceptable d’expérimenter sur des animaux et leur réponse est : parce que les animaux ne sont pas comme nous. L’expérimentation animale repose sur une contradiction de logique.»
~ Charles Russell Magel (1920-2014), professeur de philosophie et d’éthique, et militant contre les tortures infligées aux animaux.



L’intelligence, la sensibilité, l’ouïe et le flair exceptionnels de nos amis canins devraient servir exclusivement à des fins charitables – comme détecter des maladies, alerter les épileptiques avant que la crise ne survienne, guider des handicapés, aider les personnes atteintes de problèmes psychologiques (zoothérapie), sauver des sinistrés, et j’en passe... ils sont tellement doués!

«Tous les animaux ont un comportement décent... hormis les Hommes.»
~ Martin Monestier

On n’utilise pas que les chiens, tous les animaux peuvent être conscrits... s’ils ont le moindrement des aptitudes particulières. Encore des illusions au sujet des humains? Si vous avez le cœur solide je vous suggère ces deux ouvrages. De toute façon il suffit de faire un tour du monde virtuel pour réaliser que ce n’est pas la sagesse et la compassion qui extermineront l’espèce humaine.



Les animaux-soldats
Histoire militaire des animaux des origines à nos jours
Martin MONESTIER
Collection Documents; Cherche-Midi, mai 1996

Présentation de l’éditeur : 
   Les hommes, non contents de se faire la guerre tout au long des siècles, ont dressé des animaux à leur image afin que ceux-ci participent aux luttes armées.
   Des oies du Capitole aux dauphins de la marine américaine, en passant par les éléphants d'Hannibal et à ceux des Khmers rouges, les renards hébreux, les chiens de guerre japonais, les rats du Mossad, les pigeons, les ânes, les otaries, les cheveux, etc., peu d'animaux ont échappé à l'embrigadement.
   Pendant la Première Guerre mondiale, plus de 14 millions d'animaux furent enrôlés dans les armées belligérantes, et 120 000 d'entre eux décorés pour faits de guerre. Le second conflit mondial verra 30 millions d'animaux servir sur tous les terrains d'opération. Aujourd'hui, les laboratoires militaires de para-psychologie animale continuent à étudier le comportement des animaux pour les éventuelles guerres à venir.
   Martin Monestier, avec force documents - pour la plupart inédits - à l'appui, évoque, depuis les origines jusqu'à nos jours, les missions et les actes d'héroïsme de ces auxiliaires malgré eux des armées.

http://www.cherche-midi.com/theme/detail-Les_animaux-soldats-9782862744384.html

«La Terre n’est faite que de crimes», explique Martin Monestier. «Il n’y a pas de société qui n’ait pu se développer sans police. Et l’homme aime ses crimes. Deux tiers de la littérature mondiale y fait référence : des femmes assassinent leurs enfants, d’autres sont tués par leurs conjoints, 300 millions d’enfants vivent esclaves dans le monde. [...] Nous sommes 7 milliards aujourd’hui. 1,5 milliard d’entre nous crèvent déjà de faim. Et nous serons 2 milliards de plus demain. ‘Je ne peux pas avoir beaucoup d’espoir pour un monde trop plein’, disait Claude Lévi-Strauss. J’aime beaucoup cette citation. Il faudrait repartir de zéro!»

Malfaisances et incongruités de l'espèce humaine
Martin MONESTIER
Encyclopédie
Collection Documents, Cherche-Midi,  novembre 2013

Présentation de l’éditeur : 
   L'histoire des hommes commence par le vol d'une pomme et se poursuit avec un assassinat et un inceste. Depuis, la haine et la rivalité sont ancrées dans le coeur de l'humanité. La nature intrinsèquement malfaisante de l'homme a élevé le meurtre, le viol, l'inceste, la trahison, l'arbitraire, la haine, le mensonge, l'orgueil, l'avarice et l'ambition à un niveau difficilement imaginable. Même les singes en ont assez d'imiter l'homme. 
   Depuis l'âge le plus lointain et aujourd'hui plus que jamais, l'homme vit dans l'univers qu'il bâtit, jour après jour un peu plus obscène, grossier, arrogant et féroce. C'est dans ce monde putride qu'il se multiplie sans discontinuer de façon exponentielle, se nourrissant du pire dans tous les domaines tandis qu'augmente sans cesse le nombre de ses crimes et exactions. 
   Martin Monestier, tel un «bousier», a travaillé plusieurs années à rassembler «les excréments» de l'histoire. Il a débusqué et décortiqué les secrets cachés, oubliés et honteux d'innombrables personnages illustres. 
   Roueries, bassesses, traîtrises, comportements incongrus ou crimes terribles, la preuve est faite : l'homme est viscéralement destructeur. Même les rats, qui régissent leur prolifique société par des règles intelligentes, regardent l'humain, cette bête à gueule plate, prédateur de tout ce qui vit, avec une pointe de satisfaction : «ils ne sont pas les derniers des derniers de dessus la terre». 

L'auteur : Autodidacte, encyclopédiste du bizarre, archéologue du pire, briseur de tabous, rien n’arrête Martin Monestier dans sa quête de l’inimaginable, du scandaleux et de l’occulte. Livre après livre, cet enquêteur de l’extrême pousse l’érudition des incongruités et des extravagances humaines à son comble et révèle ainsi une histoire du monde telle qu’on ne l’a jamais écrite. Ses nombreux livres, au carrefour des sciences humaines et du journalisme, sont des œuvres de référence, sans cesse réédités et traduits en de nombreuses langues.

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