28 avril 2013

Moins de «roadkill» animalier

Passage faunique au parc national de la Jacques-Cartier

Je suis en train de faire un tour virtuel des parcs du Québec – SÉPAQ (voyez "Libellule parée de bleu céruléen").

Certains projets de recherche, de conservation et d'aménagement sont instructifs, voire étonnants.

Le projet suivant est génial, à la fois pour les humains et la faune.

Des passages à faune sous la route 175
16 avril 2013

Dans le cadre du réaménagement de la route 175, dont un long tronçon borde l’est du parc national de la Jacques-Cartier, le ministère des Transports du Québec (MTQ) a investi dans l’installation de dispositifs de contrôle de la grande, moyenne et petite faune. En permettant une diminution du nombre de collisions avec les véhicules, ces structures jouent un rôle en matière de sécurité publique, mais elles ont aussi une vocation écologique, puisqu’elles assurent la connectivité des habitats de part et d’autre de la route.

Aménagement sous un viaduc de la route 175

Pourquoi des passages pour la faune?

Les principaux objectifs de ces aménagements sont :

• Réduire le risque de mortalité routière de la faune due à l’augmentation de la circulation et promouvoir la sécurité des automobilistes;

• Améliorer la perméabilité de la route, c’est-à-dire augmenter l’accès aux habitats des deux côtés de la route pour toutes les espèces d’animaux;

• Conserver la connectivité des processus écologiques et pourvoir à la résilience à long terme des populations fauniques dans le secteur.
 
Au total, 39 passages fauniques sont en opération le long de la route 175 entre Stoneham-et-Tewkesbury et le Lac St-Jean, 33 pour la petite et moyenne faune (porc-épic, renard, vison, martre…) et 6 pour la grande faune (orignal, loup, ours...). Un passage aménagé pour la grande faune consiste généralement à sur dimensionner un viaduc afin de conserver des berges au sec de chaque côté du cours d’eau sous la route et d’assurer un dégagement en hauteur afin que l’animal ne se sente pas cloîtré. Pour la petite et moyenne faune, des ponceaux secs ont été insérés sous la route à différents endroits et à l’intérieur de certains ponceaux existants où il y avait de l’eau, des trottoirs ont été ajoutés, permettant aux petits mammifères de traverser au sec. Les clôtures situées en bordure de la route, en plus de servir de barrière pour éviter les déplacements sur la chaussée, convergent vers ces passages pour orienter la faune.
 
Article complet :
http://www.sepaq.com/parcs-quebec/blogue/article.dot?id=ce22d374-28ce-4cfe-8441-0c0f41bd2207

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