14 avril 2013

Heureux ou malheureux…?

Photographe inconnu

En repensant à ce que je viens de publier dans Situation planétaire à propos des atrocités qui se passent en Afrique, ce texte qui suit me paraissait soudain totalement futile, superficiel.

Nous avons le luxe de nous préoccuper de nos états d’âme et de notre bonheur parce que nous avons tout le nécessaire à notre bien-être et plus. Nous sommes comme des enfants gâtés, blasés, devenus incapables d’apprécier quoi que ce soit. Trop de jouets...

En fait, le message a sa valeur – ne serait-ce que pour nous en faire prendre conscience. 

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Cinq clichés qui nous empêchent d'être heureux
Par Emna Krishan

Certains ont soif de richesses et d'autres cherchent à exprimer leur créativité. Certains convoitent les grosses voitures et d'autres rêvent d'être des vedettes. Mais tout le monde, sans exception, veut être heureux.

Et pourtant, nous le savons très bien, le bonheur est une chose insaisissable. Personne n'a pu cerner ce que c'est ni comment le trouver. Mais je ne peux m’empêcher de noter qu’il y a certaines façons de penser qui nous empêchent d'être heureux. En voici quelques-unes (inversez ces clichés, et voyez le résultat par vous-même:

«Je m'ennuie...» On peut s'asseoir dans une pièce et se plaindre qu’on n’a «rien à faire». Si ça vous arrive, levez-vous, ouvrez la fenêtre, et ouvrez votre esprit. La vie est tellement vaste, magnifique et illimitée! Où trouvons-nous le temps de nous ennuyer? Inscrivez-vous à un cours intéressant. Essayez une nouvelle recette. Rencontrez une nouvelle personne. Perdez-vous dans un bon livre. Visitez un endroit fantastique. L'ennui, c'est quoi ça?!

«Je hais...» Le mot «haïr» est trop fort. Oui, il nous arrive parfois d’éprouver une forte aversion envers une situation, une idée ou une personne, mais évitons d'utiliser un mot si fort – il ne fait qu'intensifier l'énergie négative de l'émotion. «Haïr» est obscurité, «aimer» est lumière. Comme un écrivain le disait : «Beaucoup de noirceur ne peut obscurcir un filet de lumière. Mais un filet lumière peut éliminer beaucoup de noirceur.»

«Je ne peux pas...» Combien de fois avez-vous dit : «Je ne peux pas danser / me concentrer / cesser de m’empiffrer»... Avec le temps, j'ai réalisé que le «je ne peux pas» s’incruste insidieusement dans le subconscient, de sorte qu’il peut même nous empêcher d’essayer de faire quelque chose de bon pour nous ou d’abandonner quelque chose de moins bon. À chaque fois que je dis «je peux», je constate que je peux. Surmonter nos inhibitions et repousser nos limites est très libérateur, très agréable. Vous en êtes capable.  

«Je n'ai pas le temps...» Voilà une excuse courante utilisée pour fuir ses engagements et éviter de s’occuper de soi. Lorsque les gens et les choses réclament trop de votre temps, c'est génial de pouvoir dire fermement : «Non, je n'ai pas le temps». Mais, si vous dites constamment : «Je n'ai pas le temps de faire de l'exercice / de rencontrer mes amis / de prendre soin de moi», généralement cela signifie qu’il est temps de vous arrêter et de vous questionner. Après tout, une vie bien vécue est une vie où l’on s’occupe de ses priorités.

«Ce n'est pas de ma faute...» Il est toujours difficile d’assumer ses erreurs. Mais essayez de ne pas laisser la peur ou votre ego avoir le dessus sur votre conscience. Assumez la responsabilité de vos actes et vous vous sentirez plus léger, plus positif. Vous serez plus respecté – à la fois par les autres et par vous-même. Vous dormirez mieux et vous vous éveillerez rempli d’énergie nouvelle. C'est ça le bonheur!

Source : Care2  

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