Le lavage
de cerveau commence en très bas-âge. Avec le temps, les adolescents peuvent s’enliser
dans un cycle infernal de racisme, d’homophobie et de misogynie, dont découlent
les actes de violence. Encore une fois, l’éducation parentale, puis sociale, y
contribue largement. L’administration Trump, dont les membres sont de parfaits
prototypes de cette mentalité ‘breitbartiste’ passée date, ne fait qu’envenimer
les choses. Méchant cul-de-sac.
Une jeune animatrice qui maquillait des enfants à
un pique-nique, retrace l’origine du problème en quelques tweets. Pas de
papillon bleu pour le jeune garçon; plutôt une tête de mort – le choix plus viril de sa mère.
Sanduhruh @boguspress
Twitter
- August 12, 2017
Hey everyone I'm a clown and I just
got back from facepainting at a picnic and here's my take on male violence in
America:
It starts young. And it's more than
just letting boys play with guns, it's how we shame them for feeling anything
that isn't anger.
A
4yo boy asked me to paint a blue butterfly on his face. Then his mom told me
"no, he doesn't want that."
"Butterflies
are beautiful, he said that's what he wants, shouldn't I paint what he
wants?" "No give him something for boys"
She
turns to dad, a big guy in a jersey, and says accusingly, "Do you want
your son to have a butterfly on his face?" He says "No."
Which,
cool, let's bring your husbands masculinity into it too. Because your 4yo kid
needs to know that his father would be ashamed too.
I
really tried you guys, but this woman was so scared of her son wanting a
butterfly she made me paint a skull and crossbones on his cheek.
When
I finished the skull I said to kiddo "You want a little blue butterfly
too?" He nods. Mom interrupts "You didn't ask me."
I
say in my kindest fuck you voice "Oh I'm sorry, I thought this was for
HIM." "I'm his MOTHER. You need to ask me." She says.
"SORRY."
I say and wave good bye to the kid. And I am. I'm sorry that he is not allowed
to love something as miraculous and beautiful as a butterfly.
I'm
sorry that he was shamed for wanting to share in the joy that is the miracle
and wonder of nature.
I
see this all the time. And I really feel for these boys, because the girls
don't get it as bad. Being a tomboy is slightly more normalized.
And
when girls want skulls or sharks the parents shrug and laugh like "haha
she's a kooky kid!" Because maleness and masculinity isn't a sin.
But
when a boy want to enjoy something for its beauty, they are told it's not for
them. Not in this house. Not in this family.
We
are teaching them that anger & violence r the only things they are allowed
to experience. That to value beauty & elegance is shameful.
I
know that it was just facepaint, but that's sort of my point. Why in the hell
are these parents shaming their boys over FACEPAINT.
Honestly
don't even get me started on the balloons.
So the next time you are incredulous
about how the govt could shut down our national parks, or build the pipeline,
or nuke the planet...
Think
about what this four year old boy asked for (butterfly) and what he got (a
skull and crossbones).
Epilogue:
the mom complained to my boss.
~~~
D’autres symboles (moins KKK/Skinhead que la tête de mort) que la mère
du bambin de 4 ans aurait pu apprécier : cowboy, arme à feu et rodéo – il ne
manque que l’indissociable puits de pétrole :
COMMENTAIRE
À mon point de vue, les Américains savent très
bien que leur suprématie décline, et ils en sont terrifiés. C’est pourquoi ils bombent
le torse, négligent toute saine diplomatie et organisent des rallies de Suprématie
Blanche. Ils me font penser au moribond qui se révolte violemment contre sa
propre mort, alors que s’il l’acceptait, le passage se ferait plus harmonieusement.
Les super puissances atteignent leur apogée puis elles
chutent, les unes après les autres.
«Nous nous considérons comme des individus virils,
des personnages à la Clint Eastwood, sûrs d’eux et capables de prendre des
décisions en faisant fi des pressions du groupe. ... Les groupes sociaux
peuvent se toiser et prendre des poses agressives, menacer, s’allier et parfois
lutter jusqu’à la mort sinistre et sanglante. Le dogme du moment déclare avec
emphase que la créature qui se bat seule, ou qui aide occasionnellement ses
proches, est celle dont les efforts commandent les moteurs de l’évolution. ...
Les plus grandes fautes humaines ne sont pas celles que les individus font en
privé, ces petites transgressions d’une norme sociale fixée arbitrairement que
nous appelons péchés. Les fautes suprêmes sont les meurtres collectifs
perpétrés au cours des révolutions et des guerres, les sauvageries à grande
échelle qui surviennent lorsqu’un groupe d’êtres humains essaie de dominer l’autre :
les actes du groupe social.
Sous le stoïcisme viril, l’indépendance
hautaine, la dignité et l’assurance d’un leader se cache un chaudron
bouillonnant d’insécurité. ... Il s’agit d’une mascarade conçue pour augmenter
l’impression d’importance, de magnificence et de force. ... Mais sous le masque
de l’indépendance, même les leaders les plus redoutables sont vulnérables à l’opinion
des autres. Les hommes de pouvoir se parent d’une attitude distante assez
réussie pour tromper jusqu’aux experts en psychologie. Pourtant, le succès de
leur comédie cause notre perte, en nous
imposant une fausse idée d’autosuffisance et en nous imprégnant de culpabilité
face à notre dépendance au superorganisme.»
~ Howard
Bloom (Le principe de Lucifer, Une expédition Scientifique dans les forces de l'Histoire; Le jardin des Livres 2002)
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