24 août 2017

Montréal la barbare

Si j’étais une extraterrestre en train d’approcher de la terre pour une p’tite visite touristique ou de courtoisie, voyant tous les massacres humains et animaux, je virerais de bord à la vitesse de la lumière! 

C’est avec la mort dans l’âme que je vois l'arrivée de l’infernal NomadFest Rodéo urbain à Montréal ce soir. Tellement stupide que ça dépasse tout entendement.

L’administration Coderre manque franchement de simple bon sens. Imaginez la logistique : quelque 150 cowboys avec leurs campeurs VUS et leurs équipements de torture dans le Vieux-Port. Imaginez le transport et le parcage des animaux – chevaux, taureaux, veaux. Et, imaginez-les enfermés dans des enclos clôturés, attendant de se faire brutaliser – comme au temps de la Rome antique où gladiateurs, lions et tigres attendaient dans les fosses souterraines du Colisée. Sauf que nous sommes en 2017! Insensé. S'ajoutera la pollution sonore des concerts "contry" entre 110 et 120 dB pour casser les oreilles des gens jusque sur la Rive sud.

Voici ce qu'a répondu Denis Coderre à propos du NomadFest Rodéo urbain, en mai dernier à CBC News. Cet homme à tendance despotique, travaille uniquement pour le show, pour mettre Montréal sur la "map" (sic), quelles que soient les conséquences, même néfastes; un scénario identique à celui de la course de Formule E (il en a fait à sa tête malgré les protestations) :  
   Despite calls to cancel the rodeo, Montreal Mayor Denis Coderre has been steadfast in insisting the show will go on: "You can ask me all the questions you want, in any way you want, and you will get exactly the same answer. End of story," he said during the spring.

Passons. Si le sujet vous intéresse, lisez les derniers messages de mon blogue Situation planétaire.


«Ah, cette petite émotion qui m'étreint lorsque je m'approche d'un cheval et que nos regards se croisent! Il renâcle alors, je flatte le velours de ses naseaux et mon coeur bat.» ~ B. Mols

Quelles émotions?

À notre instar, le cheval a bien des émotions qui se définissent comme un ensemble de réponses ou de réactions face à des évènements déclencheurs tels que la douleur, la récompense, l'isolement social, l'effort physique, l'odeur, la présence d'un prédateur.

Ces émotions de base sont : la peur, la colère, la joie, la tristesse, le dégoût... mais aussi : la jalousie, l'agressivité, l'excitation...

Ces réponses ou réactions émotionnelles se manifestent le plus souvent par des mouvements facilement observables : fuite, évitement, attaque, jeu, expression faciale (découvrement des dents, tension de la bouche...), stéréotypies...

La fuite reflète plutôt la peur; l'attaque la colère; l'abattement la tristesse... Dans ces exemples, l'émotion s'exprime donc par une manifestation comportementale de fuite, d'agressivité et d'abattement En réalité, il y a une grande richesse de comportements émotionnels entre les chevaux, richesse importante à découvrir. Ces réponses émotionnelles du cheval, visibles par l'extérieur, s'accompagnent aussi de changements internes, physiologiques, moins visibles de l'état corporel du cheval : modifications endocriniennes {sécrétion d'hormones telle que l'adrénaline...}, réactions viscérales {trouble du transit, accélération de la fréquence cardiaque, transpiration...), tremblements, modifications pupillaires, etc. Ces changements physiologiques accompagnent les expériences émotionnelles aussi bien positives que négatives.

Dans ces expressions d'une part comportementales visibles et d'autre part physiologiques des émotions, il y a d'importantes différences individuelles liées soit à des conditions contextuelles (mode de vie, type de discipline}, soit à des conditions physiologiques (âge, sexe, état hormonal...), soit à l'origine génétique, etc. Ces différences individuelles peuvent être abordées, analysées par des tests expérimentaux qui mesurent l'émotivité d'un cheval. Au delà des comportements et des états physiologiques émotionnels, le cheval a également des «vécus» de ses émotions qui vont fortement influencer ses comportements. La peur par exemple peut influencer une maternité, un sevrage, une relation à l'homme, l'alimentation, les capacités d'apprentissage... Chronique, elle peut générer un stress avec diminution du bien-être, sensibilité à des maladies, etc.

Tu étais mon cheval

Tu étais mon cheval, tu étais mon ami.
Un jour tu m'as quitté, ce n'était pas ta faute
si la vie d'un cheval dure moins que la nôtre,
mais je te pleure encore, je ne suis pas guéri.

Quand ton sabot léger effleurant la rosée, 
joyeux, tu m'emportais plus vite que le vent,
il me semblait alors, illusion insensée
que j'avais retrouvé mes jambes de vingt ans

Quand j'aurai terminé mon temps sur cette terre,
que Charon m'aura fait traverser la rivière,
je demanderai à Dieu, si cela est permis
d'aller te retrouver en ton vert Paradis.

~ D. P.

Source : Des chevaux et des hommes 

Vie «normale» pour une vache et son veau (une rare exception de nos jours) :

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