Voilà une des choses que j’apprécie
d’Internet : la plus grande porte ouverte aux interprétations (dans tous
les sens du terme).
Des
passacailles de Haendel pour tous les goûts
Initialement, la passacaille est une danse populaire
(lente et à 3 temps) d'origine espagnole qui remonte à la Renaissance.
Transplantée dans d'autres pays d'Europe, elle y devient une danse prisée par
la noblesse. C'est alors une pièce stylisée, à trois temps, au rythme plus
lent, parfois un peu plus solennel, et qui peut atteindre des proportions plus
importantes. Cette forme de passacaille développe des variations à partir d'un
thème couplé à une basse obstinée (basse constituée de quelques notes répétées
jusqu'à la fin de la pièce). https://fr.wikipedia.org/wiki/Passacaille
J’ai toujours aimé cette pièce de Haendel que je jouais
librement à toutes sortes de sauces : traditionnelle, crémeuse et ...boogie-woogie
(les puristes auraient déchiré leurs chemises).
Il existe des milliers d’interprétations exécutées
par des professionnels ou des amateurs, sans compter les nombreuses adaptations.
En voici trois très différentes, pour le plaisir de la chose. Chacune a son intérêt.
1. La traditionnelle. Fidélité et rigueur. Frédéric Bernachon. Piano acoustique.
2. La crémeuse. De la rondeur, moins de staccato. Cubusdk. Piano numérique.
Un
parcours original : Cubus a commencé à publier sur Youtube en 2007. En 2010, ses clips dépassaient les 10 000 000
de visionnements... quand même!
http://cubus-adsl.dk/musical_pieces/cubus.php
Cette découverte sur le blogue d’Au fil de mes lectures m’a inspiré ce
billet. http://www.gilles-jobin.org/jobineries/
3. La romantique. Une envolée lyrique. Halvorsen. Piano numérique (dommage que les aigues
soient stridentes).
Une
version probablement inspirée de l’adaptation sur l’album Secret Garden – Dreamcatcher
(un bel arrangement violon / hautbois en passant) :
https://www.youtube.com/watch?v=k4PVbd2CHtQ
.
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