Les gens doivent être plutôt malheureux car la méchanceté est omniprésente, notamment dans les réseaux sociaux. Mais pourquoi est-on si malheureux, entre autres dans les pays riches, quand on peut avoir presque tout ce qu’on désire?
Mais qu’est-ce qui cloche?
«Même si la psychiatrie et la médecine sont encore des spécialisations séparées, on ne peut définir ou traiter une maladie en considérant qu’elle est seulement physique ou seulement mentale. Chaque maladie fait partie d’un syndrome plus étendu qui inclut les dimensions physique, sociale, environnementale, psychologique et spirituelle de l’individu; ainsi la réduction du stress dans un domaine contribue à améliorer la santé globale.
Dans son tableau d’évaluation des événements stressants (échelle de 100 points), Thomas H. Holmes évalue la mort d’un conjoint à 100, le divorce à 73, le mariage à 50, la réconciliation avec un conjoint et la retraire à 45. Les événements positifs autant que les événements négatifs contribuent au stress total. Ses recherches montraient que le degré de corrélation entre le stress et la maladie était élevé uniquement dans les cas où les gens n’avaient pas conscience du rapport possible entre les changements et leur état de santé. Comprendre le lien et le reconnaître en conscience inversaient la corrélation. Holmes publia une liste de mesures préventives pour neutraliser l’impact négatif des changements, par exemple : apprendre à percevoir les événements générateurs de changement, à comprendre leur impact et à réfléchir à des moyens de mieux s’adapter.» (James Fadiman, Oser vivre libre)
Les gros bonheurs comme les gros malheurs se chevauchent tout au long de la vie. Certains changements de vie dépendent de nous, d’autres non. Mais certaines personnes ont l’impression de ne pas vivre si elles n’éprouvent pas de grosses émotions. Donc, elles s’agitent, en provoquent, et vivent dans un état permanent d’émotivité irrationnelle, voire d’incontinence affective.
«L’esprit a sur le corps des effets continus et complexes. À regarder un film d’horreur, notre organisme réagit aussi violemment que s’il était attaqué, tandis que visionner des images érotiques fait réagir notre sexualité. L’impact du corps sur l’esprit est tout aussi puissant. La conversation la plus captivante perd son intérêt dès que nous souffrons de migraine. Lorsque nous sommes préoccupés par une douleur physique, notre bien-être psychologique se détériore.» (James Fadiman)
Conclusion : Les grosses émotions ne sont pas synonymes de bonheur. Qui plus est, les prétendus grands bonheurs ne durent pas plus longtemps que les petits. Et, si, par bonheur, nous devions être heureux avec plus de constance, ce serait sans doute en additionnant les minuscules joies quotidiennes. Si d’instant en instant l’on trouve une petite raison d’être heureux, impossible d’être méchant, en effet. Et, en plus, si nous tâchons d’éviter de nous prendre trop au sérieux, de nous apitoyer sur notre sort, et si nous réduisons notre appétit insatiable des choses matérielles, nous devrions nous en tirer à bon compte.
* Je crois que Lisa Swerling et Ralph Lazar, créateurs du site Last Lemon, ont très bien compris l’astuce.
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Citaquote du jour :
J’ai connu le bonheur, mais ce n’est pas ce qui m’a rendu heureux.
~ Jules Renard
La nature a fait aux hommes des plaisirs simples, aisés, tranquilles, et leur imagination en a fait qui sont embarrassants, incertains, difficiles à acquérir.
~ Bernard Le Bovier de Fontanelle
Trop de gens dépensent de l’argent qu’ils n’ont pas encore gagné, pour acheter des choses qu’ils ne désirent pas afin d’impressionner des gens qu’ils n’aiment pas.
~ Will Rogers
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