16 février 2013

Musique née du silence

Anouar Brahem Quartet



Anouar Brahem : oud
Klaus Gesing : clarinette basse  
Björn Meyer : basse
Khaled Yassine : percussions
http://www.anouarbrahem.com/
 
Anouar Brahem est un compositeur et improvisateur d’origine tunisienne.
Son instrument : le luth oriental, l’oud pour être précis.
 
Après avoir écouté quelques-unes de ses pièces, je suis envoûtée. Je vous laisse juges de la virtuosité des musiciens…
 
Citations extraites d’une interview avec Anouar Brahem :  
http://www.evene.fr/musique/actualite/anouar-brahem-jazz-astounding-eyes-rita-2484.php :
 
«La musique naît du silence; il en est la base, la toile sur laquelle elle émerge. Plus parlant qu'on ne le pense, le silence me permet de créer du sens, de mettre la musique en perspective. Un peu comme les non-dits dans un film de Bergman, si vous voulez... ou dans la vie courante!»
 
«L'art se situe pour moi dans la coïncidence de deux sensibilités, celle qui émet et celle qui reçoit, sur un pied d'égalité. D'où cette volonté d'équilibre, qui laisse d'ailleurs l'auditeur libre ne pas aimer ce que je fais.»
 
«Cette dimension méditative, liée au silence, en incommode beaucoup ! Pour le comprendre, il suffit d'observer l'usage de la musique dans les cafés, les restaurants, les ascenseurs... Tous ces lieux où elle semble imposée pour combler l'espace mental. Car l'oreille est un organe qui travaille en permanence, et les musiques de centre commercial me paraissent aussi pénibles qu'autoritaires ! Seulement, j'imagine qu'elles répondent à un besoin assez commun, face à une angoisse du vide que je ne partage pas... mais que je ne saurais blâmer.»

Cette vidéo a été créée par Juan Carlos Hernandez, photographe
Blog Life Photographer: http://juancarloshernandezphotographe...
http://juancarloshernandezphotographe.blogspot.ca/

 
Intéressants les messages de ce photographe – exemple :
«Mon père, aujourd'hui ,15 novembre 2012, est mort, il y a 8 ans. Je lui rends hommage. Lui, dont le travail était aussi noble que mal payé : à savoir fabriquer et monter des systèmes de chauffage.
       Je ne peux m'empêcher de penser aussi à l'armée de diplômés universitaires qui actuellement n'ont aucun scrupule à contribuer à la destruction de la société, souvent sans en avoir conscience, en se comportant comme des soldats de la mondialisation en prétextant qu'ils ne font rien d'illégal. A vrai dire, nous sommes beaucoup à faire des choses qui vont contre notre conscience, pour gagner notre croûte. On courbe, on plie l'échine.»

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