De l’asphalte,
de la puanteur de gaz, de la pollution atmosphérique et de la laideur! J’évite les autoroutes autant que possible – ça me déprime.
Quand j’arrive
dans mon patelin vert rempli d’arbres, je respire enfin. Il y a encore des oiseaux... Pour combien de
temps, ça, on l’sait pas!
La moitié
des espèces canadiennes sont menacées, prévient le WWF
Bob Weber, La Presse Canadienne | 14 septembre 2017
La
population de la moitié de 903 espèces canadiennes d'oiseaux, de poissons, de
mammifères, de reptiles et d'amphibiens s'est effondrée au cours des 40
dernières années, prévient une nouvelle étude.
Ces espèces ont perdu 83 % de leurs individus
entre 1970 et 2014, selon le rapport dévoilé jeudi par le Fonds mondial pour la
nature (WWF). Le déclin des espèces protégées par une loi fédérale a été
comparable à celui des espèces non protégées.
Le
président du WWF, David Miller, a dit que, règle générale, la Loi canadienne
sur les espèces en péril ne semble avoir eu aucun effet et qu'il est maintenant
«incroyablement urgent» de renverser le déclin.
L'étude
explique que les déclins de population sont causés par des facteurs qui
commencent à être bien connus: la perte d'habitat, les changements climatiques,
les espèces envahissantes et la pollution.
M. Miller
s'est dit surpris de constater que des lois comme la Loi canadienne sur les
espèces en péril, qui a été adoptée en 2014, n'ont en rien ralenti le déclin.
«La
science nous démontre que cela n'a fait aucune différence concrète pour les
espèces», a-t-il expliqué.
Les
populations des espèces mentionnées par la loi se sont écroulées de 63 %
pendant la durée de l'étude. Le rapport laisse même entendre que le déclin
s'est potentiellement accéléré depuis son adoption. ...
Les populations
d'oiseaux des prairies se sont effondrées de 69 %, celles des insectivores de
51 % et celles des oiseaux de rivage de 43 %.
***
Nous n’avons pas appris à vivre et laisser vivre.
Maman et bébé Red Knot (photos Gerrit Vyn) :
Quand je lis ce genre de nouvelles, je regarde des
vidéos. Ça ne me console pas, mais au moins je me rince l’œil. La vidéo Birds of the Yellow Sea publiée par CornelLab
of Ornithology est magnifique. J’ai l’impression que les photographes
spécialisés s’empressent de filmer et photographier toutes les espèces menacées
ou les derniers spécimens de celles qui sont sur le bord de l’extinction. C’est le
parcours du combattant et une course contre la montre.
Info sur les espèces :
Vidéos :
Et bien sûr, le blogue de Laura Erickson :
Birds of the Yellow Sea
LabofOrnithology
October 31, 2016
The
intertidal mudflats of the Yellow Sea contain the most important stopover sites
for migratory shorebirds in the East Asian-Australasian Flyway - a flyway that
has transported birds from breeding grounds in the Russian and Alaskan Arctic
to wintering areas in Southern Asia, Australia and New Zealand for hundreds of
thousands of years. The productivity of the Yellow Sea’s mudflats and the food
they provide to migratory birds are critical to the survival of many species.
This
film provides a primer on the basic biological principles of migratory
shorebird ecology and why the Yellow Sea is a critical international hub for
bird migration.
Filmed
and narrated by Gerrit Vyn, a Seattle-based photographer who is passionate
about conservation and connecting humans with the animals. He mainly
photographs birds and has been featured in National Geographic, Audubon, Living
Bird, BBC Wildlife, Natural History.
Aucun commentaire:
Publier un commentaire