15 septembre 2017

Parcours du combattant

Coincée dans un bouchon de circulation autoroutier (détour imposé en raison des travaux de construction), j’observais tout autour les centaines de gros véhicules à un seul passager (le conducteur), cuisant au soleil.
   De l’asphalte, de la puanteur de gaz, de la pollution atmosphérique et de la laideur! J’évite les autoroutes autant que possible – ça me déprime.
   Quand j’arrive dans mon patelin vert rempli d’arbres, je respire enfin.  Il y a encore des oiseaux... Pour combien de temps, ça, on l’sait pas!  

La moitié des espèces canadiennes sont menacées, prévient le WWF
Bob Weber, La Presse Canadienne | 14 septembre 2017

La population de la moitié de 903 espèces canadiennes d'oiseaux, de poissons, de mammifères, de reptiles et d'amphibiens s'est effondrée au cours des 40 dernières années, prévient une nouvelle étude.

Ces espèces ont perdu 83 % de leurs individus entre 1970 et 2014, selon le rapport dévoilé jeudi par le Fonds mondial pour la nature (WWF). Le déclin des espèces protégées par une loi fédérale a été comparable à celui des espèces non protégées.
   Le président du WWF, David Miller, a dit que, règle générale, la Loi canadienne sur les espèces en péril ne semble avoir eu aucun effet et qu'il est maintenant «incroyablement urgent» de renverser le déclin.
   L'étude explique que les déclins de population sont causés par des facteurs qui commencent à être bien connus: la perte d'habitat, les changements climatiques, les espèces envahissantes et la pollution.
   M. Miller s'est dit surpris de constater que des lois comme la Loi canadienne sur les espèces en péril, qui a été adoptée en 2014, n'ont en rien ralenti le déclin.
   «La science nous démontre que cela n'a fait aucune différence concrète pour les espèces», a-t-il expliqué.
   Les populations des espèces mentionnées par la loi se sont écroulées de 63 % pendant la durée de l'étude. Le rapport laisse même entendre que le déclin s'est potentiellement accéléré depuis son adoption. ...
   Les populations d'oiseaux des prairies se sont effondrées de 69 %, celles des insectivores de 51 % et celles des oiseaux de rivage de 43 %.

*** 
Nous n’avons pas appris à vivre et laisser vivre.

Maman et bébé Red Knot (photos Gerrit Vyn) : 



Quand je lis ce genre de nouvelles, je regarde des vidéos. Ça ne me console pas, mais au moins je me rince l’œil. La vidéo Birds of the Yellow Sea publiée par CornelLab of Ornithology est magnifique. J’ai l’impression que les photographes spécialisés s’empressent de filmer et photographier toutes les espèces menacées ou les derniers spécimens de celles qui sont sur le bord de l’extinction. C’est le parcours du combattant et une course contre la montre.

Info sur les espèces :

Vidéos :

Et bien sûr, le blogue de Laura Erickson :

Birds of the Yellow Sea

LabofOrnithology October 31, 2016

The intertidal mudflats of the Yellow Sea contain the most important stopover sites for migratory shorebirds in the East Asian-Australasian Flyway - a flyway that has transported birds from breeding grounds in the Russian and Alaskan Arctic to wintering areas in Southern Asia, Australia and New Zealand for hundreds of thousands of years. The productivity of the Yellow Sea’s mudflats and the food they provide to migratory birds are critical to the survival of many species.

This film provides a primer on the basic biological principles of migratory shorebird ecology and why the Yellow Sea is a critical international hub for bird migration.

Filmed and narrated by Gerrit Vyn, a Seattle-based photographer who is passionate about conservation and connecting humans with the animals. He mainly photographs birds and has been featured in National Geographic, Audubon, Living Bird, BBC Wildlife, Natural History. 

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