Trois étapes pour faire sortir le
méchant sans heurter quiconque, selon Serge Bouchard
En
circuit fermé, émission C’est fou...
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Radio-Canada Première Publié le dimanche 7 avril 2019
Cette
semaine, l'éditorial de Serge Bouchard lui donne l'occasion de rêvasser et de
retourner en enfance, à la recherche de ses vieux trucs pacifistes pour
canaliser la colère qu'il éprouvait à l'égard des méchants garçons de la cour
d'école. En trois étapes faciles, il explique comment faire de sa propre
méchanceté une expérience cathartique individuelle... qui ne fait de mal à
personne.
Étape 1 : Reconnaître le méchant
Il faut
choisir le méchant qui sera l'objet de notre colère rédemptrice. C'est l'étape
du «profilage», comme le dit Serge Bouchard. «Souvent, ce n’est pas celui qui a
l’air méchant qui l’est le plus. Le méchant a souvent le sourire sardonique, la
verve vénéneuse et la langue sale.»
[Boudacool :
«On peut sourire et sourire et pourtant être un scélérat.» ~ Shakespeare]
Étape 2 : Imaginer la chute du méchant
En rêve,
faites-vous plaisir et imaginez comment vous vous débarrasserez des méchants.
Souvent, au coeur du sommeil de la nuit, je vais jusqu’à assommer les
malicieux. C’est bon pour ma santé mentale de fusiller les Hitler et les Néron
de ce monde, mais seulement dans ma tête. Je m’endors satisfait. Il s'agit de
faire évacuer une mauvaise énergie que l’on porte en soi.
[Boudacool :
«C'est un plaisir de faire sauter l'ingénieur avec son propre pétard.»
~ Shakespeare]
~ Shakespeare]
Étape 3 : Expier sa propre méchanceté
Il s'agit de
se vautrer dans la méchanceté des personnages de fiction, par un mécanisme bien
connu des cinéphiles et des spectateurs de théâtre : la purgation des passions.
«Mes films préférés sont ceux de Jason Statham, avoue Serge Bouchard. Dans le
scénario universel du bon qui corrige les méchants, et dans ces films d’action
explosive et d’intrigues violentes, je trouve une grande satisfaction. Je peux
plonger dans mes vengeances en silence, le casque d’écoute vissé sur la tête.»
[Boudacool :
«L'enfer est vide, tous les démons sont ici.» ~ Shakespeare]
Audiofil :
Quelques cibles
inspirantes pour «le bon qui corrige les méchants» (en imagination) :
Photo mix: Slate (Reuters) – The Year of the Old Boys,
Dec.21 2018. “What these powerful men share is childish masculinity, arbitrary
cruelty, pleasure in retribution, bullying, shouting, and an unusual dependence
on golf – the traits of aging manchildren.”
J'ajouterais les gouverneurs/sénateurs de la Bible Belt qui croient peut-être que l'ouverture d'esprit est une fracture du crâne.
J'ajouterais les gouverneurs/sénateurs de la Bible Belt qui croient peut-être que l'ouverture d'esprit est une fracture du crâne.
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