Photo : Bas Uterwijk
Adele
Renault, une muraliste d’immense talent, peint des pigeons surdimensionnés sur des façades
de bâtiments. Son but était de réhabiliter notre estime envers ces oubliés des
villes que parfois on maltraite car ils ont mauvaise presse.
En effet, si les sans-abri sont leurs amis, la majorité des citadins s’en méfient car on prétend qu’ils transmettent des maladies aux humains. Peut-être, je n’en sais rien; je ne suis ni médecin ni scientifique. Donc, on les empoisonne ou l’on installe des barbelés pour les déloger. À mon humble avis, le smog causé par les émissions de carbone répandues par les transports routiers, aériens et maritimes, et les usines, tue beaucoup plus de gens que les pigeons...
Bref,
en examinant le détail des photos j’imaginais la planification, la patience et la
précision qu’il faut pour réaliser ces murales hyper réalistes à cette échelle,
et dans une abondance de couleurs et de subtiles nuances. «Les couleurs toujours
changeantes des plumes du pigeon sont aussi importantes que les rides sur le
visage d'une vieille femme», dit-elle.
Elle
me renverse.
Pour
en savoir plus sur son parcours exceptionnel :
Comparez
la taille de l’artiste – en bas à droite – à celle de la murale...!
Photo : Val Trasher
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