Notre bien-aimé sage se donne en spectacle :
MAGTOGEK ou
le chemin qui marche
Magtogoek ou le chemin qui marche, c’est le nom
que les Algonquins avaient donné au fleuve Saint-Laurent avant l’arrivée de
Jacques Cartier. Boucar raconte dans cette production, son amour pour le
majestueux fleuve dont les eaux coulent désormais dans ses veines. Ce spectacle
est un voyage historique sur un flot d’humour et de science dont vous sortirez
la rate dilatée, le vague à l’âme apaisé et les tempêtes intérieures bien
calmées.
Calendrier de la tournée :
Parenthèse
Puisqu’il est question du fleuve – La famille von
CAQ élue par les Québécois chante sa
mélodie du bonheur : plus de circulation maritime sur le fleuve (cargos
pétroliers et paquebots de croisière), d’autoroutes jusqu’au grand nord, de
barrages hydroélectriques, de déforestation, d’exploitation pétrolière et de
pipelines, etc. On dirait que la chorale clanique s’inspire du modèle environnemental
brésilien (?). D’ici quatre ans, la famille CAQ devrait donc avoir atteint ses
objectifs économiques. Conseil : voyez le fleuve au plus vite, avant qu’il
ne soit défiguré et vidé de ses espèces à tout jamais. Quant à ses rives, vous
risquez de buter sur de nombreux sites de forage pétrolier-gazier – bon voyage
quand même.
Fin de la
parenthèse
Quand on voit un Doug Ford (premier ministre de l’Ontario)
qui veut retourner au programme d’éducation sexuelle des années 1980, y’a de
quoi grimper au plafond. Les Ontariens auraient besoin d’un Boucar Diouf...
«Si vous ne pouvez pas lire ce livre avant votre premier baiser, ce n'est pas grave. Il vous sera aussi bien utile avant de tomber amoureux, de former un couple, de vous marier, de fonder une famille, d'élever vos enfants et même de devenir grands-parents.»
«Ce livre
est une exploration humoristique et scientifique sur la reproduction humaine
depuis le coup de foudre jusqu'à ce que les enfants nés du couple quittent la
maison familiale et se reproduisent à leur tour. Comprendre pour mieux célébrer
l'amour, l'attachement, la vie de couple, mais aussi pour lutter contre les
discriminations et les violences sexuelles, tel est le sens de ma démarche, ce
qui me tient à coeur.»
~ Boucar
Diouf
Boucar disait... Pour une raison X ou Y
Les éditions La Presse, mai 2017
Ce thème a fait l’objet d’un spectacle (aperçu) :
Un à-côté :
Saviez-vous
que le français est une langue animale?
«Myope comme une taupe», «rusé comme un renard»
«Serrés comme des sardines»...
Les termes empruntés au monde animal ne se
retrouvent
pas seulement dans les fables de La Fontaine, ils sont
partout...
La preuve : que vous soyez fier comme un coq,
fort comme un boeuf, têtu comme un âne, malin
comme un singe
ou simplement un chaud lapin, vous êtes tous, un
jour ou l'autre,
devenus chèvre pour une caille aux yeux de biche.
Vous arrivez à votre premier rendez-vous fier
comme un paon
et frais comme un gardon et là ... pas un chat!
Vous faites le pied de grue, vous demandant si
cette bécasse
vous a réellement posé un lapin.
Il y a anguille sous roche et pourtant le bouc
émissaire
qui vous a obtenu ce rancard,
la tête de linotte avec qui vous êtes copain comme
cochon,
vous l'a certifié : cette poule a du chien, une
vraie panthère!
C'est sûr, vous serez un crapaud mort d'amour.
Mais tout de même, elle vous traite comme un
chien.
Vous êtes prêt à gueuler comme un putois
quand finalement la fine mouche arrive.
Bon, vous vous dites que dix minutes de retard,
il n'y a pas de quoi casser trois pattes à un
canard.
Sauf que la fameuse souris malgré son cou de cygne
et sa crinière de lion est en fait aussi plate
qu'une limande,
myope comme une taupe, elle souffle comme un
phoque
et rit comme une baleine. Une vraie peau de vache,
quoi!
Et vous, vous êtes fait comme un rat.
Vous roulez des yeux de merlan frit,
vous êtes rouge comme une écrevisse,
mais vous restez muet comme une carpe.
Elle essaie bien de vous tirer les vers du nez,
mais vous sautez du coq à l'âne et finissez par
noyer le poisson.
Vous avez le cafard, l'envie vous prend de pleurer
comme un veau
(ou de verser des larmes de crocodile, c'est
selon).
Vous finissez par prendre le taureau par les
cornes
et vous inventez une fièvre de cheval
qui vous permet de filer comme un lièvre.
Ce n’est pas que vous êtes une poule mouillée,
vous ne voulez pas être le dindon de la farce.
Vous avez beau être doux comme un agneau
sous vos airs d'ours mal léché,
faut pas vous prendre pour un pigeon,
car vous pourriez devenir le loup dans la bergerie.
Et puis, ça aurait servi à quoi de se regarder
comme des chiens de faïence.
Après tout, revenons à nos moutons : vous avez
maintenant une faim de loup,
l'envie de dormir comme un loir et surtout vous
avez d'autres chats à fouetter.
Boucar
Boucar
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