6 mars 2022

À virer dans le cosmos, attaché à l'une de ses fusées…

Depuis le début des attaques contre l'Ukraine, les gens s'inquiètent de la santé mentale de Vladimir Poutine. Avec raison… Pour avoir une idée de son profil psychologique, lisez la note à la fin de l'article "Le fou furieux de Moscou" sur situation planétaire.

https://situationplanetaire.blogspot.com/2022/03/le-fou-furieux-de-moscou.html 

Le dictateur Poutine prétend être propriétaire de l’Ukraine. Il refuse donc que les médias utilisent le terme invasion puisqu’il est chez lui! Selon sa version des faits, il s'agit d'une opération spéciale pour rétablir la domination impériale russe et dénazifier l'Ukraine. Lui qui n'hésite pas à utiliser ses mercenaires du Groupe Wagner, des néonazis avérés et fiers de l'être, pour faire les boulots les plus sinistres (assassinats, tortures, etc.) à la place de ses militaires.

     Comment font les dirigeants et diplomates occidentaux pour serrer la main de cet assassin et de ses oligarques? Pouah. C'est là qu'on peut apprécier toute l'hypocrisie qui domine les relations internationales. Certains internautes condamnent Volodymyr Zelensky, disant qu'il devrait lâcher prise et se rendre. Ils l'accusent d'avoir poussé Poutine à proférer des menaces nucléaires. Aïe! Ça pue le discours prorusse. Que feraient ces internautes si les Russes larguaient des bombes ou débarquaient dans leur cour? Je ne comprends pas les prorusses qui sont satisfaits de vivre dans une dictature.

     Quel que soit le vocabulaire, c'est à Poutine et à son cercle restreint de conseillés, qu'incombe la responsabilité ultime de l'invasion militaire en Ukraine. C'est une machine de destruction massive. Il veut faire table-rase. Y a-t-il des gens assez naïfs pour croire qu'après avoir vidé le pays, il s'arrêtera là? Son seul obstacle est que les pays limitrophes à l'ouest de l'Ukraine font partie de l'OTAN…

Netflix diffuse gratuitement sur YouTube le documentaire Ukraine: Winter on Fire relatant les manifestations sur la place Maïdan. En seulement 93 jours, ce qui a commencé par des manifestations étudiantes pacifiques est devenu une révolution violente. Le documentaire de Netflix Winter on Fire vous fait découvrir l'histoire du combat de l'Ukraine pour la liberté depuis les lignes de front du soulèvement de 2014.

     À un moment donné, en plus des forces de la Berkut (1), des criminels ont été sortis de prison, entraînés et mêlés aux militaires. De vrais enragés, des dépravés animés par la haine pure. Dans les derniers jours, les bâtons en plastique étaient en métal et les balles de caoutchouc de vraies balles. La brutalité policière à son apogée. "Battre à mort" n'était pas un euphémisme, c'était d'une violence inouïe! 

Photo via Radio-Canada

J'ai retenu quelques citations de manifestant/e/s.

"It was a mass murder operation."

"We are not afraid to die for freedom. Freedom is ours. We will win, and Ukraine will be part of Europe, and Ukraine will be part of the free world! And we'll never be slaves. We will be free."

"Nous réglons encore nos problèmes en nous entretuant les uns les autres."

"We have paid a huge price for a small victory. I remember what my father told me: This is our end… Who wasn't killed, will be killed. Who wasn't in prison, will go to prison." 

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(1) Le nom "Berkut", ou "Aigle d'or" en ukrainien, est devenu synonyme de brutalité policière pour de nombreux manifestants dans la capitale, Kiev. Le Berkut, aujourd'hui dissous, était une force d'élite de la police anti-émeute au premier plan des affrontements meurtriers en 2013/2014 (Place Maïdan).

     Ses membres ont été accusés d'avoir battu, torturé et abattu des manifestants. Des attaques non provoquées contre des journalistes et des membres du personnel médical ont également été alléguées. Un clip vidéo a également été diffusé plus tôt, montrant un manifestant nu apparemment maltraité et battu par des policiers anti-émeute qui l'avaient déshabillé par des températures sous zéro.

     Alors que des manifestants sympathisants ont offert de la nourriture et des boissons chaudes aux policiers et aux militaires au cours de l'affrontement de la fin 2013, les membres de Berkut ont fait les frais de l'ire antigouvernementale après la flambée des tensions en janvier.

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