Hallucinant
de voir comment un homme ou une femme qui se retrouve au pouvoir, peut
radicalement changer et se ranger du côté des industries parmi les plus létales
pour toutes les espèces vivantes. Soit on lui a mis un revolver sur la tempe, offert
un irrésistible pot-de-vin, ou bien le pouvoir lui est monté à la tête et il
est devenu fou.
Ne crains pas l’ennemi qui t’attaque
de front, mais le faux ami qui t’embrasse. (Adage)
Les lobbyistes
industriels mènent le monde et nous sommes totalement impuissants face à ce
fléau toujours plus puissant parce que les élus et les fonctionnaires sont à
genoux devant ces criminels (tyrans) climatiques.
Si les objectifs économiques d’un
parti politique sont basés sur la contamination de l'eau et des sols, la
destruction des terres, des forêts et des espèces, la pollution de l'air, la
négligence de la crise climatique et le mensonge, ca parti est assuré de
remporter la victoire.
Il suffit
d’un changement politique, économique ou climatique, ou d’une guerre civile,
pour que tout bascule. Durant toute transformation significative, la saleté, la
boue et la puanteur montent à la surface. Nauséabond. Nos vieux systèmes ancrés
dans la peur, l’avidité, la corruption, le racisme, la ségrégation, l’égoïsme,
le mensonge et l’injustice s’écroulent et doivent être transformés. Néanmoins,
plusieurs s’y agrippent. Comme dit le proverbe : «quand ça brasse sur le
navire, ne t’accroche à rien qui traîne sur le pont».
Caricature :
M Ric
Petits réacteurs nucléaires au
Nouveau-Brunswick
Radio-Canada Info / 28 janvier 2022
Le ministre fédéral de l’Environnement
ne voit pas de problème avec l’avis du gouvernement du Nouveau-Brunswick, qui
explore la possibilité de générer de l’électricité à partir de réacteurs
nucléaires modulaires.
Steven Guilbeault semble avoir changé son
fusil d’épaule, car il a longtemps milité contre le nucléaire avant son entrée
en politique. Il estime maintenant qu’il faut l’envisager pour lutter contre
les changements climatiques.
«La position de notre gouvernement, c’est
qu’il faut regarder l’ensemble des technologies qui sont non émettrices» de gaz
à effet de serre (gaz à effet de serre (GES), a-t-il dit.
Si le nucléaire est capable de rivaliser,
d’un point de vue économique, avec d'autres types d'énergie qui n’émettent pas
de gaz à effet de serre (GES), M. Guilbeault n’y voit pas de problème.
En
2005, Steven Guilbeault mettait en garde contre les motifs économiques qui poussent
à envisager le nucléaire. «Quand ils nous disent que ça ne coûte pas cher, le
nucléaire, il faut faire très attention à ça, parce qu’on ne calcule pas le
coût d’enfouir des déchets radioactifs qui vont être radioactifs pendant des
centaines de milliers d’années», déclarait-il à Tout le monde en parle.
Si sa position rejoint maintenant celle du
gouvernement progressiste-conservateur du Nouveau-Brunswick, il n’est pas le
seul à douter de l’argument économique mis de l’avant par des partisans des
petits réacteurs modulaires.
Des partis d’opposition à Fredericton ont
contredit le gouvernement néo-brunswickois à ce sujet. Le ministre des
Ressources naturelles, Mike Holland, disait qu’il y avait une demande «criante»
pour les petits réacteurs modulaires (PRM).
Les petits réacteurs modulaires (petit
réacteur modulaire (PRM) sont des réacteurs nucléaires d’une moins grande
puissance énergétique et de plus petite dimension, selon le ministère fédéral
des Ressources naturelles.
Article
intégral :
https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1857849/nucleaire-nouveau-brunswick-petits-reacteurs-modulaires-guilbeault
Illustration :
Pawel Kuczynski / «les rêves des enfants»
Précédemment...
Ottawa pourrait relancer le nucléaire
Fannie
Olivier / ICI
Radio-Canada Nouvelles | Le 8 octobre 2018
Au moment où
plusieurs pays ont choisi d'abandonner progressivement l'énergie nucléaire, le
Canada espère quant à lui devenir chef de file mondial dans la production de
nouveaux types de réacteurs : les petits réacteurs modulaires. L'initiative du
gouvernement de Justin Trudeau suscite des espoirs – l'énergie nucléaire ne
générant pas de gaz à effets de serre –, mais elle soulève aussi de nombreuses
craintes.
Les petits réacteurs modulaires (PRM)
n'existent encore nulle part en Occident, mais Ottawa les considère comme
prometteurs. «Le rôle de mon ministère et du gouvernement fédéral est
d'explorer le potentiel de ces nouvelles technologies», explique le ministre
des Ressources naturelles, Amarjeet Sohi, en entrevue à Radio-Canada.
Les intervenants de l’industrie nucléaire
planchent depuis cet hiver sur une «feuille de route» pour faire du Canada un
leader dans le marché naissant d’une nouvelle sorte de réacteur nucléaire. Ils
dévoileront début novembre cette stratégie, commandée par le gouvernement
fédéral.
Énergie propre?
L'énergie
nucléaire est considérée par le gouvernement de Justin Trudeau comme partie
intégrante du «panier d'énergies propres» du Canada.
«Nous voyons le potentiel de cette
technologie pour réduire les impacts environnementaux», note le ministre Sohi.
Il affirme que son rôle est de rapprocher l’industrie, les intervenants du
secteur et les provinces pour «voir comment les PRM peuvent jouer un rôle dans
l’éventail énergétique du Canada».[...]
Mais s'ils ne génèrent pas de gaz à effet de
serre, les nouveaux réacteurs produiront toutefois des déchets nucléaires.
On ignore pour l’instant où seront
entreposés ces déchets, qui resteront radioactifs pendant des milliers
d’années. Ce sont les développeurs, notamment des entreprises privées, qui
devront proposer un plan de gestion des déchets. [...]
Caricature :
Chapatte
Mouvement antinucléaire
La démarche
des libéraux en faveur du nucléaire ne plaît toutefois pas à tous. «Ils n’ont
pas de mandat de la population. Il n’y a eu ni consultations ni débat
parlementaire. Ils ne devraient pas aller de l’avant», plaide Gordon Edwards,
fondateur du Regroupement pour la surveillance du nucléaire.
Par le passé, Gordon Edwards est monté aux
barricades contre un projet d'entreposage de déchets à Chalk River, redoutant
que l'eau potable s'en trouve contaminée.
À l'instar de M. Edwards, Gilles Provost,
porte-parole du Ralliement contre la pollution radioactive, estime que la
question de la gestion des déchets est au coeur de l'enjeu du nucléaire.
«L’énergie propre, c’est une question de
vocabulaire, signale M. Provost. Si on
veut dire que ce n’est pas dangereux ou que ça ne crée aucune contamination
environnementale, alors les PRM ne constituent pas une énergie propre.» Il
craint que le Canada devienne parsemé de lieux radioactifs et mal surveillés.
[...]
https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1128227/gouvernement-trudeau-energie-nucleaire-chalk-river-petits-reacteurs-modulaires
Longue vie à
la pollution industrielle :
https://situationplanetaire.blogspot.com/2018/10/longue-vie-la-pollution-industrielle.html
La piscine radioactive de Chalk
River
Jusqu’où ira
la folie humaine? Diable, on veut nous irradier? On prétend qu’il y a un côté
positif à toute chose : en effet, nous n’aurons plus besoin de
radio/chimiothérapie pour guérir nos cancers causés par la pollution
industrielle et la radioactivité... Bonus : peut-être aurons-nous aussi
l’occasion de voir une compétition internationale de ping-pong nucléaire – en
direct – plusieurs joueurs participent déjà aux joutes de qualification.
Sérieusement,
c’est dramatique de voir comment certains experts scientifiques banalisent la
production et l’enfouissement des déchets toxiques nucléaires. Si nos
gouvernements ne protègent pas nos cours d'eau, qui le fera?
Ne manquez
pas les réflexions de Henning Mankell sur le nucléaire :
https://situationplanetaire.blogspot.com/2018/03/un-prix-darwin-pour-la-piscine.html