31 octobre 2019

Que dira votre épitaphe?

Quelques modèles – réalistes, drôles et cyniques...

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Mort : La seule aventure que je ne commenterai pas  
F. Mauriac  

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DONS D’ORGANES
Yeux               fait
Cerveau          fait
Cœur              fait
Foie                 fait
Estomac         fait
Rate                fait
Os                   bientôt disponibles

 
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Je vous l’avais bien dit que j’étais malade  

 
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Ici repose mon épouse bien-aimée 
«Seigneur reçois-la avec la même joie que je te l’envoie»  

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Bisous affectueux de la part de celle qui t’a cassé les couilles pendant 21 ans.
P.S. : T’as de la chance de ne pas avoir le tél. là-haut.

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Maintenant il est avec le Seigneur  
«Seigneur fais attention à ton portefeuille»

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Je ne sais pas si en définitive j’aurai le courage de revenir.

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Je n’ai rien laissé, pas même des regrets.

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NON je ne paierai plus d’impôts
NON je ne paierai plus de loyer 
NON je ne paierai plus d’amendes
NON je ne paierai plus de crédits
NON je ne paierai plus rien

LA MORT :  
Le pouvoir de dire NON

 
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Je connaissais le présent sans avenir  
J’apprends maintenant le passé décomposé

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C’est idiot.
J’ai mis mon costume du dimanche
alors que je suis là tous les jours

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Jusque-là tout allait bien

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On tourne en rond sur terre
Voilà pourquoi la vie n’a aucun sens

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Il m’avait dit : «tu es un homme mort»
Il avait raison

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Je suis parti avec la caisse

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J’ai plus d’avenir dans la mort
que vous dans la vie

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Je suis en situation de monopole
J’occupe tout l’espace

 
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Si je n’étais pas mort
personne n’aurait su que j’existais

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J’attends toujours les résultats de mes analyses
pour savoir exactement ce que j’ai

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Dire qu’il aura fallu attendre ma mort
pour avoir mon nom gravé dans le marbre

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Bien que raide
ma libido est
au point mort

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Ici repose une victoire de la nature sur la médecine

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Je tiens mes promesses
J’avais promis qu’après ma mort
vous n’entendriez plus parler de moi 

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J’ai le regret de vous faire part de ma disparition

 
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J’ai pu enfin tirer un trait sur mon passé
Malheureusement j’ai dû faire de même pour mon avenir

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Ici repose une belle nature morte

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Qui c’est qui fait la grasse matinée tous les matins?
C’est bibi!

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Il y a un début à tout
Normal qu’il y ait une fin à tout 

 

19 octobre 2019

Une campagne électorale assourdissante

Après tout ce vacarme, j’ai un besoin viscéral de silence. Car le vain bourdonnement plane encore autour de nous comme un essaim de guêpes noires en mode d’attaque.

L’analogie est intéressante :

On trouve des guêpes noires dans toutes les villes de la planète. Dans notre environnement immédiat, elles logent le plus souvent sur un plafond, dans la cheminée, les boîtes aux lettres et le cabanon de jardin. Les guêpes noires peuvent manier l’aiguillon plusieurs fois de suite. (Hé oui!)
   Les conséquences des piqûres varient selon le degré d’envenimation. La plus fréquente est une réaction locale à une piqûre qui nécessite des soins primaires. Néanmoins, une réaction allergique ou un choc anaphylactique peut se déclencher après une seule piqûre et nécessiter des urgences médicales, voire une hospitalisation. Une réaction toxique à des piqûres multiples nécessite les interventions d’un médecin à cause de la quantité de venin inoculé. Les symptômes seront plus intenses. Avec plus de 20 piqûres, une hospitalisation et une surveillance médicale permanente sont conseillées.

Et voilà, il est temps de fuir l’essaim de guêpes politiques à toutes jambes. On a bien vu que les candidats ne se préoccupaient que de leur image et nullement de l’électorat.

Rappels :

«Si vous mentez au gouvernement, c'est un crime; si le gouvernement vous ment, c'est de la politique.»

«Parfois quand on gagne, on perd, et parfois quand on perd, on gagne.»  

«Rire est la meilleure façon de montrer les dents au destin.»

Photo : Owl Creek, Aspen CO (photographe inconnu)

JE DEMANDE LE SILENCE
Pablo Neruda

Qu'on me laisse tranquille à présent
Qu'on s'habitue sans moi à présent

Je vais fermer les yeux.

Et je ne veux que cinq choses,
cinq racines préférées

L'une est l'amour sans fin.

La seconde est de voir l'automne
Je ne peux être sans que les feuilles
volent et reviennent à la terre.

La troisième est le grave hiver,
La pluie que j'ai aimée, la caresse
Du feu dans le froid sylvestre.

Quatrièmement l'été
rond comme une pastèque.

La cinquième chose ce sont tes yeux,
ma Mathilde bien aimée,
je ne veux pas dormir sans tes yeux,
je ne veux pas être sans que tu me regardes :
je change le printemps
afin que tu continues à me regarder.

Amis, voilà ce que je veux.

C'est presque rien et presque tout.

A présent si vous le désirez partez.
J'ai tant vécu qu'un jour
vous devrez m'oublier inéluctablement,
vous m'effacerez du tableau :
mon cœur n'a pas de fin.

Mais parce que je demande le silence
ne croyez pas que je vais mourir :
c'est tout le contraire qui m'arrive
il advient que je vais me vivre.

Il advient que je suis et poursuis.

Ne serait-ce donc pas qu'en moi
poussent des céréales,
d'abord les grains qui déchirent
la terre pour voir la lumière,
mais la terre mère est obscure,
et en moi je suis obscur :

je suis comme un puits dans les eaux duquel
la nuit dépose ses étoiles
et poursuit seule à travers la campagne.

Le fait est que j'ai tant vécu
que je veux vivre encore autant.

Je ne me suis jamais senti si vibrant,
je n'ai jamais eu tant de baisers.

A présent, comme toujours, il est tôt.
La lumière vole avec ses abeilles.

Laissez-moi seul avec le jour.
Je demande la permission de naître.

Extrait de Vaguedivague [Estravagario]

14 octobre 2019

La ruée vers les pommes

Au Québec, la fête de l’Action de grâce est synonyme de cohue d'auto-cueilleurs aux portes des vergers. Hier, nous somme passés par hasard à côté de deux vergers : des kilomètres de voitures à la queue-leu-leu! mais personne ne grognait, ce n’était pas dû à une manifestation pour l’environnement...

Par chance, nous avons pu contourner...


Merci à mon petit côté «écureuil», j’ai commencé à faire des réserves dès le 1er septembre, justement pour éviter le rush d’hier. Au fil des semaines des pommes cultivées sans insecticides, pesticides et autres “ides” – Ginger Gold, Lobo, McIntosh, Spartan, Empire, Honeycrisp, Cortland, Goldent Russet – juteuses, croquantes... Régal annuel. Il faut en profiter quand ça passe car en hiver, les grandes surfaces offrent des pommes empoisonnées provenant de la Californie ou d’ailleurs. Même les bios arrivent souvent du bout du monde. Certains vergers bios québécois en conservent pour l'hiver, sans les irradier; on doit les connaître, il n'y en n'a pas des milliers.

Poèmes de Pierre Gamarra (1919-2009)

La pomme

Une pomme rubiconde
Se pavanait, proclamant
Qu’elle était le plus beau
de tous les fruits du monde,
Le plus tendre, le plus charmant,
Le plus sucré, le plus suave,
Ni la mangue, ni l’agave,
Le melon délicieux,
Ni l’ananas, ni l’orange,
Aucun des fruits que l’on mange
Sous l’un ou l’autre des cieux,
Ni la rouge sapotille,
La fraise, ni la myrtille
N’avait sa chair exquise et sa vive couleur.
On ne pourrait jamais lui trouver une soeur.
La brise répandait alentour son arôme
Et sa pourpre éclatait sur le feuillage vert.
  
«Oui, c’est vrai, c’est bien vrai!»
dit un tout petit vers
Blotti dans le creux de la pomme.

La romance de la tarte aux pommes

Fleur de farine et pommes douces,
il va neiger,
je pense aux arbres pleins de mousse
au vieux berger.
Graisse légère et sucre blanc,
des étincelles
sautent du feu rouge et tremblant
comme lèvres de demoiselle.
La neige va couvrir ce soir
les fronts des hommes,
on entend pleurer dans le noir
la tarte aux pommes.
Elle se dore au fond du four
gonflé d'arômes.
Je pense à l'hiver, au ciel lourd
et je pense à la tarte aux pommes. 

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Pour éviter les bouchons de circulation à l'Action de grâce, au lieu d'amener les enfants ceuillir des pommes, les parents devraient leur faire visiter un abattoir – poulets, dindes, etc. Je suis pas mal convaincue que la consommation de cadavres animaux diminuerait dramatiquement, et par conséquent, les émissions de GES. Double bénéfice pour l'environnement, sans parler des animaux...

8 octobre 2019

Pause réconfort

«Peu importe la façon dont vous laissez entrer l'amour dans votre vie, vous pouvez pratiquer avec n'importe qui ou n'importe quoi. Lors d'un séminaire, j'ai découvert un thème commun chez les participants : ils étaient tous fermés aux gens, mais avaient d'excellentes relations avec leurs animaux de compagnie. Ils trouvaient leurs relations avec leurs chiens, leurs chats, leurs oiseaux et leurs chevaux plus fiables que leurs relations avec les gens. C'est tout à fait logique. Les animaux, en particulier les chiens, nous prodiguent l’amour inconditionnel auquel nous aspirons profondément. Une étude menée dans plusieurs foyers d’hébergement a démontré que lorsque les patients étaient autorisés à garder de petits animaux de compagnie, leurs besoins en médicaments diminuaient de 70 %. Ce ne sont pas les médicaments qui nous maintiennent en vie ou le manque de médicaments qui nous tuent. Donner et recevoir de l'amour est ce qui nous soutient.» ~ Alan Cohen, écrivain (il disait que DOG était GOD épelé à l’envers...)

Pas de chien? Un lama c’est tout comme. Trop mignons ces deux amis-là...

«Il savait que tous les chiens ne pouvaient pas être beaux, éloquents ou victorieux, mais que chaque chien pouvait aimer. Caché à l'intérieur de sa fourrure battait le cœur le plus affectueux, loyal et fidèle de tous les chiens depuis que les chiens existent, et ce qui émanait de ses yeux bruns était plus proche d'une âme que ce que les théologiens veulent admettre.» ~ Lucy Maude Montgomery


«J’ai trouvé plus de danger parmi les hommes que parmi les chiens.» ~ Nietzsche

«Tu parles à un chien, il te regarde avec ses bons yeux. Tu t'adresses à un homme, il te mord.» ~ René Char 


5 octobre 2019

Carnage «sportif» saisonnier

La cohorte de nemrods a dû largement augmenter cette année. L’actuel ministre des Forêts et de la faune du Québec, Pierre Dufour, celui qui déclare «sans rire» que la déforestation contribuera à diminuer les émissions de GES, a modifié la loi voulant que les non résidents chassent obligatoirement l’orignal sur une zec, dans une réserve faunique ou une pourvoirie. Désormais ils ont le droit de chasser en territoire non structuré. L’ancienne loi avait généré une baisse des ventes de permis de chasse de 36 %.
   Quel dommage, un «sport» si noble, motivé par les meilleures intentions du monde. En effet, les chasseurs sont les gestionnaires de l’équilibre des populations animales.
   Selon Maxime Lavoie, le biologiste responsable du dossier «chasse» au ministère des Forêts et de la faune : «Nous nous devons de suivre les populations afin d’équilibrer les différents milieux en termes de nombre de bêtes par rapport à l’habitat. Cet automne, nous sommes dans une année permissive, ce qui signifie que la chasse de la femelle peut se faire dans la majorité des zones. Nous devrions connaître une récolte qui va tourner autour des 27 000 individus. Les chances de récolte pour les chasseurs augmentent considérablement lorsque la femelle adulte peut être récoltée.»

Les nemrods se lâchent lousses... 

La période de chasse sportive à l'arbalète, à l'arc et à la carabine peut s’étaler entre le 1er septembre et le 24 décembre selon les zones et les espèces de cervidés. Cette année, il est permis de chasser le mâle, la femelle et le veau. Pour toutes ces raisons le carnage devrait être hors du commun en 2019. Et puis, il y a aussi la chasse au petit gibier – bécassine, canard, oie blanche, bernache, etc.
   D’ici à ce que la saison se termine, évitez les promenades en forêt pour admirer les couleurs d’automne, si vous ne voulez pas être victime d’une balle perdue ou carrément pris pour du gibier. Car les chasseurs tirent sur tout ce qui bouge.

Cohn et Linzey (Le lien, chapitre 26) citent des conseils dispensés dans un guide destiné aux chasseurs de cervidés : «Un coup de fusil dans les pattes arrière paralyse l'animal et permet de tirer plus facilement un autre coup; si la balle a traversé les deux poumons, le cerf ne pourra généralement pas parcourir plus de 70 mètres; si elle n'a atteint qu'un poumon, le cerf peut parcourir au moins 500 mètres; touché aux intestins, le cerf meurt le plus souvent pas moins de quinze à seize heures après avoir été atteint.» Des tirs occasionnant une mort instantanée sont déconseillés : «Éviter de viser la tête […]. Entre les yeux, c'est bien sûr le moyen de toucher le cerveau et de terrasser le cerf rapidement, mais aussi, par la mauvaise balle, de ruiner le trophée tout aussi rapidement.» Autrement dit, soyez cruel, ce sont des objets, des biens-meubles, dépourvus de sensibilité, incapables de souffrir. 

«Les Navajos traditionnalistes chassaient uniquement pour la nourriture, pas pour le plaisir. Il se souvenait de son oncle maternel lui expliquant que pour rétablir l’égalité il faudrait donner des armes à feu aux animaux et leur enseigner à retourner le tir.» (Tony Hillerman, Le chagrin entre les fils, p. 92)

Peut-être qu’un jour les animaux bénéficieront d’un deuxième amendement qui leur permettra de tirer à vue sur leurs agresseurs pour se défendre.

Ce faon n’est pas une fantaisie imaginée par Walt Disney, c’est une réalité. Qu’a fait le chasseur du faon? L’a-t-il tué? C'est souhaitable, un petit geste de compassion... 


«La chasse est la pratique la plus cruelle. Par ailleurs, c’est une expression de domination humaine évidente car le plaisir de la chasse ne réside pas dans la course ou la mise à mort de l’animal mais dans le fait que l’on tient la vie d’un autre être entre ses mains.» ~ Henry Stephens Salt, penseur et militant en faveur des droits des animaux  

Les gens peuvent parler autant qu’ils le veulent de leur religion, mais si elle ne leur apprend pas à être bons et bienveillants envers les hommes et les bêtes, c’est une imposture. 
~ Anna Sewell

Les bonnes raisons
Pierre Ferran (1930-1989)  

On commence par tuer les oiseaux
parce qu’il y en a trop
les couleuvres
parce que si on les laisse faire…
les hérissons trottant comme de petits porcs
parce que ça serait-y pas des fois nuisible
puis on tire sur les biches tremblantes
parce que c’est fait pour ça
sur les ânes sauvages qui broutent
dont le dos frissonne sous les mouches
parce que ça sert à quoi voulez-vous me le dire
et puis ils puent de plus ils bouffent tout les salauds

enfin un beau jour on s’en va
lâcher des bombes sur les viets
parce que ce bétail-là
croyez-moi
c’est pas catholique.

Nous mourrons tous des mêmes mots

Source : Cent poèmes pour l’écologie, Choisis par René Maltête; Le cherche midi éditeur; 1991

Prêcher le végétarisme aux esquimaux de la banquise qui n’ont d’autre choix que de tuer des animaux pour vivre est totalement insensé. Mais, dans notre civilisation de production excessive de viande et de gaspillage, c’est une autre histoire. Les chasseurs ne tuent pas pour se nourrir, mais pour le plaisir...

«Il faut "limiter la prolifération des espèces", comme disent les gens qui ne songent jamais à limiter la leur. Jusqu’à un certain point, nous sommes tous d’accord, mais je songe aux millions de pigeons migrateurs (passenger pigeons) qui couvraient de leur vol le ciel des États-Unis : c’est une espèce aujourd’hui éteinte, dont il ne subsiste qu’un misérable spécimen empaillé, dans un musée de la Nouvelle-Angleterre, le reste s’étant changé en fricassées et en plumes de chapeaux.
   Je me dis souvent que si nous n’avions pas accepté, depuis des générations, de voir étouffer les animaux dans des wagons à bestiaux, ou s’y briser les pattes comme il arrive à tant de vaches ou de chevaux, envoyés à l’abattoir dans des conditions absolument inhumaines, personne, pas même les soldats chargés de les convoyer, n’auraient supporté les wagons plombés des années 1940-1945. Si nous étions capables d’entendre le hurlement des bêtes prises à la trappe (toujours pour leurs fourrures) et se rongeant les pattes pour essayer d’échapper, nous ferions sans doute plus attention à l’immense et dérisoire détresse des prisonniers de droit commun [...] Et sous les splendides couleurs de l’automne, quand je vois sortir de sa voiture, à la lisière d’un bois pour s’épargner la peine de marcher, un individu chaudement enveloppé dans un vêtement imperméable avec une «pint» de whisky dans la poche du pantalon et une carabine à lunette pour mieux épier les animaux dont il rapportera le soir la dépouille sanglante, attachée sur son capot, je me dis que ce brave homme, peut-être bon mari, bon père ou bon fils, se prépare sans le savoir aux «Mylaï» [village vietnamien dont la population fut massacrée par un détachement américain]. En tout cas, ce n’est plus un «homo sapiens».
   Ce qui me paraît importer, c’est de posséder le sens d’une vie enfermée dans une forme différente. C’est déjà un gain immense de s’apercevoir que la vie n’est pas incluse seulement dans la forme en laquelle nous sommes accoutumés à vivre, qu’on peut avoir des ailes au lieu de bras, des yeux optiquement mieux organisés que les nôtres, au lieu de poumons des branchies. Ensuite il y a le mystère des migrations et des communications animales, le génie de certaines espèces [...] Et puis, il y a toujours pour moi cet aspect bouleversant de l’animal qui ne possède rien, sauf la vie, que si souvent nous lui prenons.»
   «La viande, le sang, les entrailles, tout ce qui a palpité et vécu lui répugnait à cette époque de son existence, car la bête meurt à douleur comme l’homme, et il lui déplaisait de digérer des agonies. » (L’Œuvre au noir)  
~ Marguerite Yourcenar (source de la citation Les Cahiers antispécistes)

Élevage de faisans et de perdrix pour la chasse sportive...

Des camps de la mort. Lorsqu'on les sort, c'est pour leur tirer dessus à la carabine.

Cages minuscules, entassement dans des hangars obscurs, stress et mort... de tristes conditions d’élevage pour 19 millions de faisans et perdrix élevés chaque année pour la chasse en France. Signez pour la fin des élevages pour la chasse :


France, juillet 2019
Depuis la fin des années 1950, on élève en France des animaux destinés à la chasse. Faisans et perdrix en sont les principales victimes. Rendus fous par la captivité, ils font d'incessants allers-retours. Se jeter contre le grillage ne sert à rien, mais c’est leur principale activité. En attendant d'être lâchés vers la mort ici ou ailleurs. #LaChasseUnProblèmeMortel 

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