Me revoilà. Je ne suis pas morte, j'avais besoin de m'alléger l'esprit et le coeur.
Poutine, qui prétend dénazifier l'Ukraine, est pourtant un prototype hors pair de nazisme, il en a toutes les caractéristiques comportementales. En tout cas, il n'a pas de quoi s'énerver, l'OTAN n'a pas bougé le petit doigt pour l'expulser de l'Ukraine! Il peut continuer d'exterminer impunément la société civile à bras raccourcis.
Murale : Big Ben, Lyon, France
Moi non plus…
Le 21 février 2022, il claironnait «l’Ukraine peut bien vivre comme État, comme forme politique, mais certainement pas comme nation souveraine, indépendante de la Russie et libre de son emprise politique et culturelle», avant de passer à l'attaque le 24 février.
Les 8 (en Ukraine) et 9 mai (en Russie) marquent les commémorations de la victoire soviétique sur l'Allemagne nazie.
Dans son discours précédant sa traditionnelle parade militaire, Vladimir Poutine n’a fait aucun commentaire sur l’évolution de son invasion en Ukraine ni donné d’indications sur sa durée ou les développements qui pourraient le convaincre d’y mettre un terme. Le président russe a terminé son discours par un cri de ralliement à l’adresse des soldats rassemblés sous la tribune. «Pour la Russie, pour la victoire, hourra!», a-t-il lancé, les soldats sur la place rouge lui répondant «hourra!» à l'unisson. Depuis l’arrivée au pouvoir de Vladimir Poutine en 2000, la traditionnelle parade du 9 mai célèbre autant la victoire soviétique sur l’Allemagne nazie que la puissance russe retrouvée après l’humiliation de la chute de l’URSS.
De son côté Kiev refuse que Moscou s'approprie la victoire sur les nazies. Un peu plus tôt, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a assuré que son pays ne laissera pas la Russie 's’approprier' la victoire sur le nazisme en 1945. «Nous sommes fiers de nos prédécesseurs qui, avec d’autres peuples dans le cadre de la coalition antihitlérienne, ont vaincu le nazisme», a-t-il lancé dans un message vidéo, qui le montre marchant sur l’avenue centrale de Kiev, Khrechtchatyk. «Notre ennemi rêvait de nous voir renoncer à fêter le 9 mai et la victoire sur les nazis pour que le mot 'dénazification' obtienne une chance», a-t-il observé. «Des millions d’Ukrainiens ont lutté contre le nazisme […], ont chassé les nazis de Louhansk, ont chassé les nazis de Donetsk, ont libéré des occupants de Kherson, Melitopol, Berdiansk, ont chassé les nazis de Yalta, de Simféropol, de Kertch et de toute la Crimée, ont libéré Marioupol des nazis», a-t-il mentionné. «Le jour de la victoire sur les nazis, nous nous battons pour une autre victoire. La voie vers cette victoire est longue, mais nous n’avons pas de doutes sur notre victoire», a-t-il insisté. «Nous avons vaincu à l’époque, nous vaincrons maintenant.» (ICI Radio-Canada / Info, 9 mai 2022)
Street art : LZoon (?), Leipzig, Allemagne. Ah, il fallait y penser! Envoyons l'invincible Obélix à la rescousse, il s'y connait en invasion…
Il y plus de 30 ans, Alexandre Soljenitsyne écrivait au sujet de l'impérialisme (on croirait qu'il vient tout juste de l'écrire…) : «Nous n’avons pas de forces à consacrer à l’Empire! Et nous n’avons pas besoin de lui : que ce fardeau glisse donc sur nos épaules! Il use notre moelle, il nous suce et précipite notre perte. Je vois avec angoisse que la conscience nationale russe en train de s’éveiller est, pour une large part, tout à fait incapable de se libérer du mode de pensée d’une puissance de grande étendue, d’échapper aux fumées enivrantes qui montent d’un empire. […] C’est là un gauchissement extrêmement pernicieux de notre conscience nationale. Il faut choisir clair et net : entre l’empire, qui est avant tout notre propre perte, et le salut spirituel et corporel de notre peuple. […] Conserver un grand empire signifie conduire notre peuple à la mort. À quoi sert cet alliage hétéroclite? À faire perdre aux Russes leur identité irremplaçable? Nous ne devons pas chercher à nous étendre large, mais à conserver clair notre esprit national dans le territoire qui nous restera.» ~ Alexandre Soljenitsyne (Comment réaménager notre Russie? / Fayard 1990)
En 1981, il disait au sujet de la volonté de domination de l’Ukraine (une constante de l’histoire russe) : «Dans mon cœur, il n’y a pas de place pour le conflit russo-ukrainien et si, que Dieu nous garde, les choses en arrivent aux dernières extrémités, je peux dire que jamais, en aucune circonstance, je n’irai moi-même ni ne laisserai mes fils participer à un affrontement russo-ukrainien, quelque zélées que fussent les têtes folles qui nous y pousseraient.»
«Les 'droits de l'homme', c'est très bien, mais comment veiller nous-mêmes à ce que nos droits n'empiètent pas sur ceux des autres? Une société de droits sans frein est incapable de résister aux épreuves. Si nous ne voulons pas nous retrouver dominés par un pouvoir contraignant, chacun doit se mettre lui-même un frein. Aucune constitution, aucune loi ni aucun vote n'assureront par eux-mêmes l'équilibre de la société, car le propre des hommes est de poursuivre opiniâtrement leur intérêt personnel.» (A. S.)
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