Un choix : cultiver des pensées qui nous fortifient ou qui nous foutent par terre… puisque les deux existent parallèlement.
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Les
fardeaux d’hier
Les vies que nous menons comportent, en général,
très peu de solitude. Même lorsque nous sommes seuls, elles sont encombrées par
tant d’influences, de connaissances, d’expériences, de souvenirs, de soucis, de
chagrins, de conflits, que nos esprits s’alourdissent de plus en plus,
deviennent de plus en plus insensibles dans leurs routines monotones. Ne
sommes-nous jamais seuls? Sommes-nous toujours surchargés des fardeaux d’hier?
Nous portons toujours nos fardeaux, nous ne
mourons jamais au passé, nous ne le laissons jamais derrière nous. Ce n’est que
lorsqu’on accorde une attention totale à un problème, et qu’on le résout
immédiatement, sans le prolonger jusqu’au lendemain, ni même jusqu’à la minute
qui suit, que l’on se trouve dans un état de solitude. Alors, même lorsqu’on
est dans un autobus, on peut être dans cette solitude, qui indique que l’on a
l’esprit frais et innocent.
Il est très important d’avoir cette solitude et cet espace intérieurs, car cela comporte une liberté d’être, d’aller, de fonctionner, de s’envoler. Après tout, le bien ne peut fleurir qu’avec de l’espace, de même que la vertu ne peut fleurir qu’en liberté. Aucune vertu, aucune qualité valable ne peut fonctionner et grandir sans ce vaste espace en nous-mêmes. Il nous est nécessaire, ainsi que le silence, car nous ne pouvons avoir de contacts avec le neuf qu’étant seuls, sous l’emprise d’aucune influence, d’aucune discipline, d’aucune expérience. Nous pouvons voir immédiatement que seul un esprit silencieux a la possibilité d’être clair. L’unique but de la méditation est d’établir de vraies fondations à cet effet.
Il est très important d’avoir cette solitude et cet espace intérieurs, car cela comporte une liberté d’être, d’aller, de fonctionner, de s’envoler. Après tout, le bien ne peut fleurir qu’avec de l’espace, de même que la vertu ne peut fleurir qu’en liberté. Aucune vertu, aucune qualité valable ne peut fonctionner et grandir sans ce vaste espace en nous-mêmes. Il nous est nécessaire, ainsi que le silence, car nous ne pouvons avoir de contacts avec le neuf qu’étant seuls, sous l’emprise d’aucune influence, d’aucune discipline, d’aucune expérience. Nous pouvons voir immédiatement que seul un esprit silencieux a la possibilité d’être clair. L’unique but de la méditation est d’établir de vraies fondations à cet effet.
Communiquer entre nous veut dire non seulement
que vous devez comprendre mes mots, mais que vous et moi, ensemble, soyons dans
un même état d’intensité, au même moment, sans un instant d’intervalle, afin
que, nous trouvant au même niveau, nous puissions nous rencontrer.
Une telle communion est impossible tant que
vous interprétez ce que vous lisez, selon vos connaissances, votre plaisir ou
vos opinions, ou tant que vous faites de terribles efforts pour comprendre.
Il me semble qu’une des principales pierres
d’achoppement dans la vie est ce perpétuel effort pour parvenir, pour réaliser,
pour acquérir. On nous entraîne à cela depuis l’enfance, et les cellules mêmes
de nos cerveaux créent ce besoin d’accomplissement, en vue d’obtenir une
sécurité physique. Mais la sécurité psychologique échappe à cette sphère
d’action. Nous aspirons à une sécurité dans nos relations, dans notre
comportement, dans nos activités, mais rien n’existe au monde qui se puisse
appeler sécurité. Nous rendre compte par nous-mêmes que la sécurité n’existe
dans aucune de nos relations, que rien n’est permanent dans le monde
psychologique, modifie totalement notre façon habituelle de vivre. Il est
essentiel, évidemment, d’avoir une sécurité physique : un abri, des
vêtements, de la nourriture; mais cette sécurité est détruite pas notre demande
de sécurité psychologique.
L’espace et le silence sont nécessaires pour
aller au-delà des limitations de la conscience. Mais comment un esprit si
constamment actif dans son intérêt propre peut-il être calme? On peut se
discipliner l’esprit, le contrôler, le façonner, mais de telles tortures ne le
tranquillisent pas : elles l’abrutissent. Poursuivre un idéal qui consiste
à avoir un esprit calme n’a évidemment aucun effet si ce n’est que plus on agit
sur lui avec vigueur, plus il devient étroit et stagnant. Exercer un contrôle,
sous quelque forme que ce soit, ou une répression, c’est engendrer un conflit.
Ces disciplines appliquées ne sont pas plus la bonne voie que n’a de valeur une
vie indisciplinée.
La plupart de nos vies sont disciplinées par
les pressions extérieures de la société, de la famille, de nos souffrances, de
notre expérience, par notre conformisme à une idéologie ou à ses structures.
Ces disciplines sont mortelles. C’est sans contraintes, sans répressions, sans
aucune forme de crainte qu’il nous faut nous discipliner. Mais comment nous y
prendre? Il ne s’agit pas de se discipliner d’abord et ensuite d’acquérir la
liberté. Celle-ci doit se trouver au tout début, pas à la fin. Le comprendre
c’est se libérer des conformismes en matière de disciplines, et cela, c’est une
discipline en soi.
Pour comprendre la nature et toute la structure
des impositions, des refoulements, et aussi de l’indulgence, il faut y mettre
beaucoup d’attention. Pour étudier une discipline, on n’a guère besoin de se
l’imposer, car le seul fait d’apprendre engendre sa propre discipline, qui ne
comporte pas de contrainte.
En vue de rejeter l’autorité (je parle de l’autorité
psychologique, pas de celle de la loi),
en vue de dénier toute autorité aux organisations religieuses, aux traditions,
à l’expérience, on doit voir pourquoi l’on a une tendance habituelle à obéir,
et l’on doit étudier ce penchant. Pour ce faire, on doit se libérer de tout ce
qui est condamnation, opinion, acceptation. Il est impossible d’accepter
l’autorité tout en l’étudiant. Pour étudier en nous-mêmes toute la structure
psychologique de l’autorité, nous devons en être dégagés. Cette étude comporte
une négation de toute cette structure, et lorsque nous la nions, cette action
est la lumière de l’esprit qui s’est libérée de l’autorité. Nier, dans ce
domaine, tout ce à quoi on a attribué de la valeur, la discipline imposée, les
maîtres, l’idéalisme, c’est les étudier, et cette action n’est pas seulement
discipline, mais sa négation, qui est un acte positif. Nous nions ainsi tout ce
qui a été considéré important en vue de provoquer ce silence de la pensée.
Le seul silence que nous connaissons est celui
qui se produit lorsqu’un bruit s’arrête. Ce n’est pas cela, le silence. C’est,
comme la beauté, comme l’amour, quelque chose de tout différent.
Vous attendez que je vous dise ce qu’est le
silence, afin de le comparer à ce que vous pouvez en penser, de le traduire, de
l’emporter et de l’enterrer. Il ne peut être décrit. Ce qui peut se décrire
n’est jamais que du connu, et l’on ne peut se délivrer du connu qu’en mourant
chaque jour à lui, aux blessures, aux flatteries, à toutes les images que l’on
avait formées, à toute l’expérience; qu’en mourant chaque jour, afin que les cellules
du cerveau redeviennent fraîches, jeunes, innocentes.
Ce silence-là, qui n’est pas celui où s’arrête
un bruit, n’est encore qu’un petit début, comme si l’on passait par un petit
trou vers l’énorme, l’immense étendue de
l’océan, vers un état immesurable, intemporel. Mais cela, vous ne pouvez pas le
comprendre verbalement si vous n’avez pas compris toute la structure de la
conscience, la signification du plaisir, de la douleur, du désespoir et si vos
cellules cérébrales ne sont pas mises d’elles-mêmes au repos. Alors, peut-être,
rencontrerez-vous le mystère que personne ne peut vous révéler et que rien ne
peut détruire. Un esprit vivant est un esprit silencieux qui n’a ni espace ni
temps. Un tel esprit est sans limites, et c’est la seule vérité, la seule
réalité.
Krishnamurti
Extrait de
Se libérer du connu
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Envoyons notre tête en vacances à Googlequit
plus souvent, nous voyagerons plus léger
par la suite… :-) Nous ne manquerons rien : Google est pérenne!
Il n’y a pas si longtemps, notre mémoire personnelle suffisait pour compiler nos étourderies, nos erreurs et nos bons coups. Mais là, on diffuse et on immortalise sur Internet!
Tout ce que vous numérisez sur Internet circulera (sans votre consentement si des lecteurs l’ont copié) même si vous l’éliminez de votre site, de Facebook et de votre ordinateur personnel. Alors, avant d’étalez votre vie privée, pensez-y :
Facebook Follies http://www.cbc.ca/doczone/episode/facebook-follies.html
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- N’ayez pas peur de passer à côté
d’opportunités. Derrière chaque échec se cache une opportunité qu’on aurait préféré
manquer.
- Au lieu de travailler pour la survie des plus
forts, nous devrions travailler pour la survie des plus spirituels – au moins, nous pourrions tous mourir en riant.
~
Lily Tomlin