20 août 2014

Le drame extérieur miroir d’un drame intérieur


       Les objets sont des symboles. 
       Vous pensez habituellement à eux comme à des réalités. Vous pensez que pensées, images et rêves peuvent parfois être les symboles d’autres choses, mais la vérité est que les objets physiques extérieurs sont eux-mêmes des symboles. Ce sont des symboles extérieurs qui sont mis en avant par l’expérience intérieure.
       Il y a donc des symboles physiques de masse sur lesquels vous vous mettez tous d’accord, aussi bien que des symboles privés personnels.
       La nature et la structure d’ensemble de la vie physique telle que vous la connaissez constituent des affirmations réalisées par des groupes d’entités qui choisissent de travailler sur le symbolisme physique. Ainsi le corps est un symbole de ce que vous êtes, ou de ce que vous pensez être – ce qui peut constituer deux choses bien distinctes.
       N’importe quelle indisposition physique est symbolique d’une réalité interne ou d’une affirmation. Votre vie entière est une affirmation en termes physiques, écrite sur le temps tel que vous le comprenez.
       Une fois que vous comprenez la nature symbolique de la réalité physique, vous ne vous laissez plus piéger par elle. Vous avez formé les symboles, vous pouvez donc les changer. Vous devez apprendre, évidemment, ce que les différents symboles signifient dans votre propre vie et la manière de les traduire. Pour ce faire, vous devez, avant tout, vous rappeler fréquemment que la condition physique est symbolique. Vous devez chercher en vous-mêmes la réalité interne représentée par le symbole. Ce processus doit être engagé sans tenir compte de la nature du problème ou de celle de votre défi.
       Votre environnement physique intime est donc une affirmation de votre situation intérieure. Celle-ci est fluide parce que vous êtes toujours en devenir. Livrés à vous-mêmes, vous traduisez automatiquement les événements intérieurs spontanés, libres de leur mouvement, en réalité physique. Vous modifiez donc votre environnement et changez les symboles.
       Si, à l’inverse, vous vous imaginez que votre environnement ou que votre condition physique est la réalité, alors vous serez piégés et vous vous épuiserez en efforts pour combattre un dragon de papier. L’environnement est toujours modifié de l’intérieur. Il y a une rétroaction entre les conditions internes et externes, mais la mobilité, la nécessité et la méthode pour changer l’environnement physique viendront toujours de l’intérieur.
       …L’individu devrait prendre conscience de la liberté dont il dispose pour agir de manière déterminée à l’intérieur de la structure de la vie physique. Nombre d’entre vous sont tellement extravertis, habitués à accepter le monde physique comme critère de la réalité, qu’il ne leur est jamais arrivé de sonder leurs possibilités intimes. La structure totale de votre existence est un flux constant qui projette sur le monde des symboles physiques que vous prenez par erreur pour la réalité.
       Le drame intérieur est donc celui qui devrait vous intéresser. Votre vie est écrite par vous. Vous en êtes l’auteur. Il n’y a donc pas de raison pour que, voyant ce drame, vous vous laissiez piéger pour que, voyant ce drame, vous vous laissiez piéger par lui. Le pouvoir de changer votre condition vous appartient. Vous devez simplement l’exercer. … Les objets en tant que symboles aident à construire le véritable cadre de votre existence. Ils peuvent être manipulés en tout liberté.

L’univers objectif est le résultat final de l’action intérieure. Vous pouvez évidemment manipuler le monde objectif de l’intérieur, car ce sont les buts et la définition de la véritable manipulation… Les pensées et les images formées dans votre réalité deviennent ainsi des faits physiques. Ils sont propulsés chimiquement. Une pensée est de l’énergie. Elle commence à se produire au moment où elle est conçue. … Les substances chimiques sont libérées à travers la peau et le réseau des pores en une invisible mais précise formation pseudo-physique. L’intensité d’une pensée ou d’une image détermine largement l’immédiateté de sa matérialisation physique. Il n’y a pas d’objet autour de vous que vous n’ayez créé. Il n’y a rien concernant votre propre image physique que vous n’ayez fait. La pensée ou image initiale existe dans les limites mentales. Elle n’est pas encore physique. Puis elle est jetée dans la matérialisation physique par les enzymes mentales. C’est le processus général. Toutes ces images ou pensées ne sont, néanmoins, pas complètement matérialisées. L’intensité peut être trop faible. La réaction chimique envoie certaines charges électriques, quelques-unes à l’intérieur des couches de la peau. Des radiations contenant des instructions et de l’information hautement codifiées passent alors à travers la peau vers le monde extérieur. Le milieu physique est donc, autant que votre corps, une part de vous. Le contrôle que vous exercez sur lui est tout à fait réel car vous le créez. Les objets sont composés de la même pseudo-matière que celle qui irradie de votre image physique vers l’extérieur, seul le niveau d’intensité diffère. Quand une image est suffisamment élaborée, vous la percevez en tant qu’objet. Lorsque l’intensité est basse, elle ne vous est pas apparente.
       À l’intérieur du corps, chaque nerf, chaque fibre a un but qui n’est pas perçu et qui sert à relier le moi intérieur à la réalité physique, ce qui permet au premier de créer la seconde. D’un certain point de vue, le corps et les objets physiques rayonnent dans toutes les directions à partir du noyau intérieur de l’entité.

~ Jane Roberts (L’enseignement de Seth et Le livre de Seth)

--------
Voilà le drame : nous créons notre réalité aussi inconsciemment que nous respirons.
Il est évident que la plupart des humains ne sont pas prêts à assumer la responsabilité de leurs propres créations.  
   Cette manière de concevoir la réalité est considérée comme de la "pensée magique" par les scientifiques purs et durs. On dirait qu'ils n'arrivent pas à se figurer que c'est la pensée qui est l'origine de n'importe quelle création. Voici un exemple tout ce qu'il y a de plus matérialiste. Si je veux créer une chaise, il faut d'abord que je l'imagine, que je conçoive un modèle en pensée, puis que j'essaie de le construire. De la même manière, si je passe mon temps à ruminer à comment tuer du monde, eh bien, je vais concevoir des armes pour ce faire. Si je passe mon temps à réfléchir à comment je peux aider les gens, eh bien, je vais trouver des moyens concrets pour ce faire. C'est pas plus compliqué, et ça n'a rien de magique, c'est simplement logique. (Dans cette veine : blogue Air Karma

-------
We come closer to a clearer experience of our being than ever before because we sense the essence of personality that forever escapes definitions and labels, yet reveals itself to love’s experience. ... At times, it seems to me, our inner selves plead with us to forsake our rigid concepts of ourselves in order to experience that greater unlimited aura of vitality that forms our very lives – as in this ballad:

Soulsong
By Jane Roberts
(If We Live Again; Poetry

I said, “Brother, take your name off
and dance this night with me.”
He said, “I’ll take my clothes off,
shirt and socks and pants
but my name belongs to me.
There’s a soul in a box someplace
that’s marked with my name
and if I take my name off
I’ll never be the same.
The lord will never find me
and I’ll never claim my soul
which waits all packed
in a great gift box
in some secret closet of the world,
of the world.”

I said, “Lover, take your name off
and dance this night with me.”
He said, “I’ll take my love off,
I’ll step out of my hate.
But my name is stamped
on that magic box
with my soul folded up
all neatly inside
and if I take my name off,
I’ll never be the same.
The lord will never find me
and my soul will go unclaimed.
My soul will go unclaimed.”

I said, “Take off your name my friend
and dance this night with me
for your soul is bigger than the world
and it goes by many names.
No god put it in a box
hidden on a shelf
and if you take your name off,
you’ll dance with your soul, yourself.
Oh lord, if you take your name off
you’ll dance with me yourself.

Aucun commentaire:

Publier un commentaire